Sa première phrase me fit sourire, je m’étais calmé je crois surtout que mes abdos avaient assez travailler avant même d’avoir pris un petit déjeuner. « Ah je vois Mademoiselle se donne un genre » dis-je d’un ton de bourgeois que je prenais très bien pour en être un de naissance justement. Puis j’éclatai de nouveau de rire devant mon imbécilité, une fois parti ça pouvait durer des heures chez moi ! « J’étais sur que tu aimais les animaux ! » dis-je en souriant, amusé. Bien sur j’avais compris qu’elle ne me donnerait pas d’indices, baaah, tant pis.

Sa prestation me fit rire, j’avais l’impression qu’enfin j’étais moi, pour de vrai, que je n’étais pas dans un jeu mais tout simplement entrain de déconner avec Maxime. « Je constate ma chère, mais Mademoiselle ne devrait pas, c’est tellement… superficiel ! Quoi que… Non, continuez ma chère et vous trouverez un bon parti un jour » dis-je avant d’éclater de rire, comme si j’étais un de ces père des années 1900 qui parlait à sa fille. « Oui, c’est écrit, attends enlève ta main j’aimerais bien lire la fiiiin ! » dis-je tandis que j’attrapai sa main sans pour autant lui faire mal, c’était amical.

A nouveau son imitation de la jeune femme en pleine crise existentielle des années 1900 me fit rire. "Certes..." répondis-je, coupant court a cet espèce de jeu de rôle. Elle plaqua alors sa deuxième main sur son visage en déclarant qu'elle en avait deux, alors, j'attrapai sa seconde main "Et alors ? Moi aussi j'en ai deux ! C'est pas drôle les mystères !" dis-je en riant. C'était un beau matin de noël.

Effectivement je ne savais pas que la jeune femme adorait avoir raison, il faut dire que je ne connaissais que très peu de choses sur elle alors bon, mais dans ce cas nous avions un point commun car j'étais vraiment têtu et avoir le dernier mot était presque indispensable pour moi, comme me l'avait souvent reprocher mon père. "Dans ce cas ça nous fait un point commun !" dis-je en souriant tandis qu'elle se levait pour ouvrir la fenêtre, bonne idée comme ça l'odeur de nos cigarettes ne resterait pas dans la chambre ce qui était gênant pour les autres. "Raconte moi comment tu passes noël chez toi..." demandais-je a Maxime, un élan de curiosité, sans doute.