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 I Always Keep My Promises

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Eryk

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I Always Keep My Promises Empty
MessageSujet: I Always Keep My Promises   I Always Keep My Promises EmptyDim 28 Déc 2014 - 2:17

Voilà maintenant plus de deux semaines que l'aventure Fake Lover s'est terminée. Définitivement. Lorsque j'ai été éliminé, je savais qu'il y avait toujours la possibilité que je revienne vers la fin. Mais maintenant, ça y'est. THE END. C'est une page qui se tourne. Une aventure se termine, mais une autre commence. Pas de quoi être triste. Je trouve ça excitant même. J'aime ma petite notoriété naissance. C'est toujours plus agréable de faire la une des magazines pour avoir participé à FL, plutôt que pour avoir fait flambé une entreprise valant plusieurs millions… Oh bien sur cela ne va pas durer très longtemps. De nouveaux castings partout dans le monde vont avoir lieux, de nouveaux candidats vont émerger, et nous on sera très vite relégués aux oubliettes. A moins de faire en sorte qu'on parle toujours de nous. Et justement, j'ai reçu quelques propositions intéressantes qui méritent réflexion. Mais j'ai encore le temps avant de prendre quelconque décision. Pour l'heure, j'ai autre chose en tête. Le rendez vous tant promis à Jessica… A notre sortie, elle est retournée à Chicago régler quelques affaires, et moi je suis rentré en Angleterre auprès de ma famille. Hors de question d’être éloigné d’eux lors des fêtes de Noël. On a divisé ça en deux, une partie s’est faite à Londres, avec la famille de sa mère, puis le lendemain, j’ai emmené mes gosses en Pologne pour le fêter avec les miens. C’est toujours quelque chose nos retrouvailles…Un gros gros bordel. Mais ça m’a fait du bien de tous les revoir, même si c’est toujours un déchirement de devoir repartir. J’ai confié mes mioches à leur grand-mère. Et moi, maintenant, j’ai un RDV à préparer. Avec Jessica, on s’est mit d’accord sur une date, c’est aujourd’hui. Je me suis occupé de tout. Tout ce qu'elle à faire, c'est arriver à l'heure à l'aéroport et poser ses fesses dans l'avion. Evidemment, je lui ai pris un voyage premier classe.  Même si à présent avec les gains de Fake Lover elle aurait les moyens, je ne vais pas jouer le radin.
Je regarde ma montre. C’est bon, je suis dans les temps. Je suis à l’aéroport, à l’endroit où les gens provenant du vol de Jessica devraient débarquer. J’ai fabriqué une petite pancarte pour la retrouver avec son prénom inscrit dessus. Evidemment, je n’en ai pas besoin, vu qu’on se connait tous les deux, et qu’on aura pas de mal à se reconnaître, mais peut importe. Selon les affichages, son vol arrive pile à l’heure, pas de retard, parfait. J’attends quelques minutes, avant d’enfin apercevoir la foule de gens sortir. Je lève les bras en agitant ma pancarte, en tentant de la repérer parmi tous les gens. Je vois quelques filles plus loin qui pouffent de rire et me prennent en photo avec leur portable. Hm, je crois qu’on m’a reconnu. Ah ça y est, je vois sa mimine. J’agite encore plus la pancarte pour qu’elle m’aperçoive. C’est bon, elle m’a repéré. Elle marche dans ma direction. « Bienvenue en France. » que je lui dis dans la langue de Molière. Je ne sais pas trop comment je dois l’accueillir. Hm la bise ? Un câlin ? Un baiser ? Elle règle l’affaire, en me demandant si elle peut me prendre dans ses bras. Oh bah y a pas besoin de demander. Je la serre donc, un grand sourire aux lèvres. Avant de la relâcher. « T’as fais bon voyage ? Pas trop long ? Tiens donne moi ça, je vais t’en débarrasser. » En gentleman que je suis, je lui porte ses bagages, alors que la pancarte est partie dans une poubelle. « Qu’est ce que tu veux faire ? Mon chauffeur nous attend. Il peut nous conduire à l’hôtel, si tu préfères te reposer d’abord, avec le jetlag tout ça je t’en voudrais pas… Sinon si t’es d’attaque, on peut aller directement dîner. »

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I Always Keep My Promises Empty
MessageSujet: Re: I Always Keep My Promises   I Always Keep My Promises EmptyJeu 8 Jan 2015 - 3:23

Après la fin de l'aventure, j'ai eu un peu de mal à revenir à la réalité. Tellement en fait que je ne suis même pas rentrée directement chez moi, à Chicago. Non, je suis restée en Australie. Pas longtemps, rien que trois petits jours. Je me suis dit que tant que j'étais là je devrais en profiter et prolonger un peu les "vacances". J'en prends tellement peu d'habitude que là, je crois que je pouvais bien me le permettre. De toute façon il a bien fallu que je finisse par rentrer à la maison, par retrouver la réalité, c'était inévitable. Et assez étrange. Ces gens qui m'appellent par mon prénom, et pas mon nom de stripteaseuse, alors que je ne les connais pas le moins du monde, ces affiches de moi, souvent grandeur nature, qu'on me demande de signer, toutes les photos qu'on demande à prendre avec moi. J'avoue en avoir eu la tête qui tourne. C'était très excitant, j'ai toujours aimé qu'on me porte de l'attention mais je ne m'attendais pas à tant de la part de parfaits inconnus. Même sans avoir gagné l'émission, je fais sans doute bien partie de ses "icônes", ces personnages phares et incontournables dont on se souviendra mais peut-être même pas pour son parcours. Dans mon cas, ce qui revient le plus, c'est ma jalousie envers la dernière gagnante en titre, mon semblant d'histoire sentimentale avec un millionnaire à l'humour débile et mes ébats déjà très lointains, puisqu'antérieurs à l'émission, avec le camarade serbe, enfin apatride techniquement. Le reste ? On l'oubliera. J'ai un prénom commun, j'ai pas été la seule stripteaseuse de l'émission, on me confondra facilement parmi les autres. Mais il est vrai que j'aurais eu droit à mon quart d'heure de gloire. Quelques plateau télé, des émissions durant lesquelles on s'est bien tous foutu de ma gueule et de celles des autres candidats, quelques radios, des magazines souvent "à scandales" me prêtant des liaisons avec n'importe lequel de mes voisins, déclarant avoir trouver la boite de nuit où je bosse alors que je ne travaille même plus ou d'autres affirmant à tort que je me suis déjà faite placer en centre spécialiser. Oui, certains ont osé. J'aurais pu intenter un procès comme on me l'a conseillé mais j'ai pas vraiment de temps à perdre avec ces conneries. Même si j'ai évidement beaucoup plus de temps à moi depuis que j'ai dit au revoir à tout le monde au club. Je vais même bientôt rendre les clés de mon appartement, dans deux ou trois mois, le temps de le vider de mes affaires, d'en vendre certaines que des fans s'arracheront sans doute à des prix exorbitant dont le montant viendra s'ajouter à mon petit pactole personnel. Le reste ira chez mon père, dans le grenier, s'il y a la place et sinon tant pis, je me débrouillerais comme toujours. J'ai aussi eu le temps de voir Andreja et Tilda, un après-midi brièvement avant de me rendre dans l'Idaho, voir mon cher papa justement, pour les fêtes, c'est bien la seule et unique "tradition" encore perpétuer dans cette "famille", et comme ça j'ai pu faire appel à sa grande bonté afin qu'il trouve un peu de place pour les quelques pauvres affaires que j'aurais voulu garder dans un endroit sûr sans devoir prendre un coffre à la banque ou les emporter avec moi. Les fêtes c'est un peu con quand on est pas très à cheval sur les valeurs de la famille idéale, mais ça a ses avantages, comme attendrir un père d'habitude plus dure même que la pierre. Enfin bref, peu importe. Je suis ensuite retournée à Chicago pour voir mon médecin qui n'a pas de vie sociale et qui travaille même pendant ces fameuses fêtes. Il m'a dit que c'était bien que je parte, qu'il comprenait, qu'il approuvait, qu'il vaudrait mieux que j'ai les coordonnées de quelques uns de ses collègues eux aussi spécialistes en maladies dégénératives au cas où je déciderais vraiment de partir pour toujours, ou en tout cas pour longtemps. Moi-même j'en sais rien, donc il a sans doute bien fait même si j'ai de plus en mal avec les docteurs, je m'étais tout juste habituée à lui, c'est pour dire. Et finalement, après m'être occupée de tout ce bordel dans lequel j'aurais tenté une dernière fois de mettre de l'ordre et après être allée dire au revoir à ma mère une dernière fois, je suis partie. Mais pas n'importe où, au hasard comme ça, sans plan, sans destination. A moins qu'il ait décidé de me faire une surprise et que l'avion pour Paris dans lequel je suis assise aille en fait totalement autre part, mais j'en doute. Il a dit qu'il m'emmènerait où je voudrais, à un ou deux mots près, (j'ai jamais eu une très bonne mémoire -et ça risque pas de s'arranger- mais je me souviens des choses importantes et des grandes lignes tout de même). Il m'a laissé choisir, je lui fais confiance. En plus il m'a pris une place en première classe, que je pourrais me payer moi-même à présent mais il a insisté, et il s'est pas moqué de moi. [...] Mais ce que c'était long ! Heureusement que j'ai pu dormir sinon... Je suis enfin arrivée sur le sol français. Ça fait bizarre de se dire ça. Je suis dans un autre pays que le mien. C'est encore plus différent que lorsque je suis arrivée en Irlande ou en Australie, parce que la France c'est vraiment un pays que j'ai toujours eu envie de visiter, le premier si j'en avais l'occasion. Mais j'avance vraiment en territoire inconnu parce que c'est bien beau de regarder la télé et de se dire que ce serait bien d'y aller mais si j'étais venue sans personne je suis sûre que je me serais perdue. En plus je parle à peine trois mots de français et je dois en comprendre cinq tout au plus, donc heureusement que je ne suis pas seule. D'ailleurs, je crois bien que c'est lui que j'aperçois s'agiter là-bas parmi les proches qui attendent de retrouver les leur qui débarquent à peine de leur avion. Si cette petite mamie avec sa valise immonde à vomir pouvait se dépêcher un peu que je puisse enfin le retrouver. Ça fait pas bien plus de deux semaines, et j'imagine qu'il a été aussi occupé que moi pendant tout ce temps, mais j'ai pas pu m'empêcher de compter les jours et il m'a manqué, peut-être pas autant que je l'aurais pensé, mais tout de même assez pour lui décocher un de mes plus grands et vrais sourires, tout de même un peu idiot sur les bords. Je l'admire d'abord de loin (il porte une veste, attention), puis de plus en plus près à mesure que je me rapproche de lui et de sa petite pancarte à mon attention. Je comprends qu'il me dit Bienvenue en France, en français. Si je pouvais, je sourirais d'avantage mais c'est juste pas possible. « Merci. » J'ai un accent horrible, mais c'est le geste qui compte, quelque chose comme ça. Enfin, maintenant qu'on est face l'un de l'autre, je ne sais pas vraiment quoi faire. J'ai dû rêver et répéter involontairement cette scène dans ma tête une bonne centaine de fois, souvent calquées sur le même scénario où ça se fini bien presque à chaque fois mais là j'hésite. Mais il faut que je me décide et qu'on s'en aille vite d'ici, on va pas y passer la journée, surtout que je crois qu'on nous a repéré. « Je peux ? » Je demande en ouvrant les bras. Je préfère demander, des fois qu'il prendrait une tentative imprévue de câlin pou une agression sexuelle ou quelque chose du genre (on sait jamais). Ça me fait tellement bizarre qu'on se prenne dans les bras, comme ça, et ça me fait à la fois tellement de bien, rien que ce petit rien. On fini par se lâcher, parce que sinon ça va faire un peu suspect, et il me demande si j'ai fait bon voyage. « Ouais, c'était un peu long mais j'ai dormi alors ça allait. Merci. » Je réponds en le laissant prendre mes bagages, le sac et la valise assortis que j'ai acheté spécialement pour venir ici. On se met en marche vers l'extérieur et il veut savoir ce que je veux faire, si je veux que son chauffeur nous conduise à l'hôtel pour que je puisse me reposer un peu ou si c'est pas la peine. Je hausse les épaules en souriant toujours de façon aussi stupide. « Je sais pas, je me sens pas trop fatiguée mais j'ai pas non plus encore trop faim. Je suis juste super contente d'être là. » Avec lui, naturellement, mais j'ose pas trop le dire parce que ça ferait juste encore plus cliché que notre simple présence dans cette ville et c'est déjà suffisant. « On pourrait faire un tour, j'ai besoin d'air et de me dégourdir les jambes. » Après tout ce temps passé assise dans l'avion, une petite promenade ne serait vraiment pas du luxe. « Tu me ferais un peu visiter ,vite fait, et on irait manger juste après. » Bon, je sais pas s'il connaît bien la ville, mais déjà surement mieux que moi, puis même sans connaître le nom de chaque rue je saurais profiter de la balade et je ne jugerai pas trop sévèrement la prestation du guide. Je trouve que c'est bien comme idée de programme personnellement, mais ça c'est parce que c'est moi qui l'impose, peut-être qu'à lui ça ne lui plait pas. Enfin, c'est pas la mer à boire non plus, puis c'est lui qui m'a demandé ce que je voulais faire, donc j'imagine qu'il s'en tiendra à ce que je lui demanderai, en grand gentleman qu'il est capable de se montrer.

Spoiler:
 

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