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 when love hurts, it won't work ~ 23/03 | 09h35

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Allen

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MessageSujet: when love hurts, it won't work ~ 23/03 | 09h35   when love hurts, it won't work ~ 23/03 | 09h35 EmptyLun 23 Mar 2015 - 1:08

“ when love hurts, it won't work ”


Sans aller jusqu'à prétendre qu'il avait rêvé de cette partie de paintball toute la nuit, il est vrai que le canadien était resté assez marqué par tout ça, pas parce qu'il avait trouvé cette expérience désagréable, mais parce qu'avant d'avoir ce pistolet entre les mains, il ne pensait pas pouvoir s'amuser de cette façon, pouvoir rire de ses tirs ratés et des fois où il s'était retrouvé avec de la peinture plein le visage, pouvoir jouer le jeu sans craindre d'être trop âgé pour ne pas avoir l'air ridicule. Bien sûr il n'y rejouerait pas tous les jours, parce que ça lui avait demandé de se dépenser et que pour ça, quand même, il n'avait plus forcément l'âge. Mais de temps en temps, ça lui faisait du bien de trouver une petite source d'amusement dans ce genre de choses, parce que ça lui changeait les idées et lui donnait surtout l'impression qu'il ne valait pas moins qu'un autre, parce que forcément, réussir à viser deux personnes à la fois, même sans l'avoir voulu au départ, ça avait tendance à soigner légèrement sa confiance en lui, pas mal égratignée ces dernières années. Ce matin, il y repensait cependant un peu malgré lui, parce qu'il avait pris la direction de la salle de bain avec l'intention de s'y laver, et qu'une fois sur place, un passage express devant l'un des miroirs suffit à lui faire remarquer que la peinture qu'il avait eu sur le visage hier soir, et qu'il avait tenté de retirer avant d'aller se coucher, n'avait pas tout à fait disparu, puisqu'il lui en restait une toute petite partie sur le coté gauche du front. Il fut alors forcé d'admettre qu'il n'avait peut être pas eu les yeux suffisamment en face des trous pour totalement éradiquer le problème, mais aujourd'hui ce serait une autre histoire, il venait de le décider. Oui, il comptait faire regretter à ces petites tâches de faire de la résistance, parce qu'il aimerait autant éviter de se trimballer avec ça toute la journée. Il pensa alors profiter de sa douche pour se rincer soigneusement le visage, histoire de faire d'une pierre deux coups, et ne tarda pas à entreprendre de retirer sa chemise, déboutonnant soigneusement celle-ci avant que le porte ne s'ouvre et l'incite à tourner la tête pour aussitôt reconnaître Mylah. Il était content de tomber sur elle, ou plutôt qu'elle tombe sur lui, ce qui se vit sans mal au sourire qu'il afficha aussitôt, seulement à une minute près il n'aurait plus eu de chemise au moment où elle serait entrée. Lui, ça ne l'aurait pas dérangé outre mesure, mais la blonde aurait peut être un peu moins apprécié qu'ils se rencontrent dans ces circonstances. Il ne la pensait pas tant coincée que désireuse de voir les choses quand elle les réclamait, alors oui il supposait qu'elle aurait pu être gênée de le voir torse nu, comme ça, en poussant la porte, même si c'était vraisemblablement un risque à prendre quand on entrait dans la salle de bain à cette heure-ci.  « T'as vu ça ? » qu'il énonça en captant brièvement son regard à travers le miroir, et en inclinant son visage de façon à lui montrer les petites tâches de peinture qui restaient visibles sur l'un des cotés. « C'est tenace, leur truc » commenta-t-il ensuite, dans un nouveau sourire, et en évitant de trop réfléchir à ce qu'elle pouvait bien penser de lui, à cet instant, avec ces traces de peinture récalcitrantes qui ne lui donnaient certainement pas l'air très intelligent. « Dire que j'ai traversé le couloir avec ça sur la tronche. » Il lâcha un rire rien qu'à imaginer les regards en biais qu'on avait pu lui lancer, bien qu'il soit parfaitement conscient qu'il ait de la chance de s'en être aperçu au moment de se doucher, et pas à la fin de la journée.
Mylah

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MessageSujet: Re: when love hurts, it won't work ~ 23/03 | 09h35   when love hurts, it won't work ~ 23/03 | 09h35 EmptyLun 23 Mar 2015 - 15:56

Quand elle s’est couchée hier soir – immédiatement après le prime, il se termine assez tard pour qu’elle se décide à trainer encore un peu après l’issue de celui-ci – son corps était étonnement léger et indolore. Elle avait entendu toutes sortes de légendes à propos du paintball, notamment le fait que cela laisse des marques et une sensation plus que désagréable. En se couchant, tout cela lui semblait être un flot de mensonges formulé par des mauviettes. Or, en se réveillant ce matin – avec une heure de retard sur son horaire habituel, la faute à son décalage à l’heure du coucher – elle a vite compris que tout ce qu’on avait pu lui raconter n’était en rien des mensonges. Son corps est affreusement douloureux et elle qui parvient à se sortir du lit en quelques minutes habituellement, n’arrivait tout simplement plus à bouger. Ses jambes, ses bras, son abdomen, sa tête, tout semblait prêt à exploser. C’est au prix d’intenses efforts qu’elle est enfin parvenue à se lever, marchant lentement et délicatement, à cause de cette sensation de n’être qu’une poupée de chiffon. Elle se rend immédiatement au dressing pour observer les dégâts et ceux-ci lui sautent aux yeux dès qu’elle croise son reflet. Elle a des bleus. Un sur la cuisse gauche, un sur le bras droit et un à l’abdomen. Elle ferme les yeux, désespérée. Des bleus. Sur son corps magnifique. Ça n’arrange pas ses affaires. Elle soupire tandis qu’elle enfile un pantalon et un gilet qui seront en mesure de cacher la misère aux yeux des autres, du moins jusqu’à ce qu’elle prenne sa douche, dans quelques minutes. Mais alors qu’elle s’apprête à quitter le dressing, elle est stoppée dans son élan par un quatrième bleu qu’elle n’avait pas remarqué. Elle se rapproche du miroir, sourcils froncés et l’air soucieux, et c’est un mot peu élégant – elle qui n’est pas habituée à jurer – qui sort d’entre ses lèvres quand elle constate que la peau de son visage n’a pas été épargnée. Son corps, elle peut l’accepter bien que l’idée lui déplaise fortement, parce qu’elle peut cacher ses bleus et paraitre aussi joli qu’elle l’est en temps normal. Mais son visage. Son beau visage. Impossible. Elle ferme une nouvelle fois les yeux, soupire longuement, poings serrés. Son visage. Il va falloir qu’elle se précipite en direction de sa trousse de maquillage pour arranger cela, hors de question qu’on puisse la voir ainsi, avec cette allure plus que déplorable. C’est d’un pas décidé – la douleur dans sa jambe n’étant rien par rapport à celle de savoir son visage abimé – qu’elle se dirige vers la salle de bain, tout d’abord pour y prendre sa douche, mais aussi et surtout pour arranger son teint. Hors, elle a la surprise de découvrir Allen, et son sang ne fait qu’un tour. Le responsable. Elle ne sait pas si elle lui en veut. Un peu, mais elle ne peut pas le détester pour autant, puisqu’elle s’est vengée en bonne et due forme. Elle observe le reflet du jeune homme quand il lui montre le résidu de peinture sur son visage. L’idée qu’il ait traversé le couloir ainsi lui provoque un léger sourire, bien vite estompé à l’idée que les couloirs soient relativement désert à cette heure-ci, compte tenu des marmottes que sont les autres. « Il faut que tu passes un coton d’huile d’olive dessus, c’est très efficace. Ça t’évitera de t’abimer la peau avec des produits trop agressifs, même si je garantis pas que l’odeur soit un succès auprès des autres. » En tout cas, bien qu’elle apprécie Allen, elle ne tardera pas à le fuir. L’huile d’olive n’est pas l’odeur la plus agressive qui soit, mais elle déplait fortement à Mylah et c’est probable que beaucoup partagent son opinion. Mais puisqu’elle est une experte dans la disparition des tâches en tout genre, que ce soit sur textile ou peau, autant que ses conseils puissent servir à quelque chose. « Laisse-moi te dire que je ne te plains pas. » Elle commence, tandis qu’elle s’approche du miroir et tourne légèrement la tête pour lui montrer le bleu qui orne le haut de son visage, juste en dessus de sa tempe droite. « Un seul headshot et voilà le résultat. On se demande bien de qui est-ce la faute. » Elle lui lance un regard accusateur à travers le miroir. Il est le seul à avoir réussi son coup sur elle, alors bien même si elle est responsable – ou non, elle ne sait pas combien de personnes ont réussi à l’atteindre à la tête – de la peinture restante sur son visage, ça ne fait pas le poids face à son bleu à elle. « Autant te dire que je ne pardonne pas facilement, d’autant plus quand on abime un si beau visage. Il va falloir mettre les bouchées doubles. » Allen est chanceux, elle sait que ce n’était pas volontaire de sa part. Mais si elle n’avait pas réussi à lui rendre la monnaie de sa pièce, nul doute qu’elle l’aurait évité aujourd’hui, passablement vexée. Et puis, comme elle le dit si bien, un si beau visage ne mérite pas d’être abimé. Elle ne tarde d’ailleurs pas à détourner ses yeux du miroir, l’idée de sa peau marquée lui provoquant des frissons. Il a intérêt à se faire pardonner, c’est certain.
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MessageSujet: Re: when love hurts, it won't work ~ 23/03 | 09h35   when love hurts, it won't work ~ 23/03 | 09h35 EmptyLun 23 Mar 2015 - 23:35

Si le canadien avait appréhendé la réaction de Mylah sur le prime, après qu'il l'ait visée et atteinte en plein visage lors de la partie de paintball, il avait été rassuré de la voir répliquer par la suite, et plus encore qu'elle ait été elle aussi en mesure de l'atteindre en pleine tête. Il ne prétendait pas la connaître parfaitement bien après deux semaines, mais il n'ignorait pas qu'elle avait un certain caractère, un caractère qui aurait pu l'amener à se formaliser de son attaque et à lui prêter des intentions qu'il n'avait pas eu au moment où il l'avait choisie pour cible. Alors oui, il avait apprécié qu'elle se venge sur le moment, parce qu'il savait que ça n'aurait pas été dans son intérêt qu'elle ronge son frein, car tôt ou tard elle aurait eu envie de lui manifester son mécontentement, et c'aurait été plus compliqué. La jeune femme poussa alors la porte de la salle de bain, et il s'en fallut de peu qu'il n'ait plus rien sur le dos à ce moment-là. Rapidement, il profita du fait que leurs regards se croisent à travers le miroir pour l'inviter à jeter un coup d’œil à la tâche de peinture persistance qui trônait sur le coté gauche de son front, s'amusant il est vrai du fait qu'elle fasse partie de ceux qui l'avaient atteint le plus précisément, comme il l'avait lui-même atteinte avec un certain succès de son coté. La voix de la blonde s'éleva à travers la pièce et il esquissa un sourire. « De l'huile d'olive, tu dis ? Merci du conseil, j'essaierai ça une fois en bas. »  Lui, il n'y aurait jamais pensé, peut être autant parce qu'il n'avait pas l'habitude de nettoyer ce genre de tâche à même sa peau, que parce qu'il n'était pas plus renseigné que ça sur les vertus de l'huile d'olive. Huile d'olive dont l'odeur était semble-t-il assez déplaisante. « Tu sais, du moment que ça rebute pas trop Agata, c'est le principal. Après tout c'est la seule ici qui pourra pas m'éviter éternellement » qu'il reprit dans un sourire, parce qu'Agata était sa partenaire, celle qui partageait son lit et qui devrait tôt ou tard prendre sur elle pour supporter l'odeur, si tant est qu'elle soit aussi repoussante que Mylah semblait le penser, parce que c'était peut être elle qui dans le fond avait simplement un problème avec ça. Et si c'était le cas, et bien, il supposait qu'ils se croiseraient un peu moins. La jeune femme laissa par la suite entendre qu'elle ne le plaignait pas et il lui découvrit à la fois un petit coté rancunière, et une tâche semblable à la sienne sur le coté droit de son visage. « Au moins, on a pas tout perdu, on est assortis » qu'il lâcha dans un léger rire, forcé de trouver ça amusant, parce qu'ils n'avaient certainement pas l'air très fins avec leur peinture sur le visage, mais qu'il fallait pouvoir rire de soi-même dans ce genre de situations. Mylah reprit la parole et il afficha une petite moue désolée. « D'un type qui voulait juste que tu t'amuses un peu » qu'il souffla cette fois d'une voix teintée de bienveillance, parce qu'il se sentait forcé de plaider sa cause, de lui faire savoir, même s'il espérait qu'elle le savait déjà, qu'il n'avait vraiment pas fait ça pour l'embêter. « Et de ce que j'ai pu voir hier soir, cet immense traumatisme ne t'a pas empêché de faire un malheur. » Il s'en était sincèrement réjoui pour elle, parce qu'il l'avait vu prendre part au jeu, et réussir la plupart de ses tirs. Et ce serait mentir que de prétendre qu'il l'aurait imaginé dans une pareille situation vingt-quatre heures plus tôt. Finalement, Mylah l'informa du fait qu'elle ne compte pas passer l'éponge facilement, ce qui ne l'étonna guère, il est vrai. « Un si beau visage que rien n'enlaidira de si tôt, rassure-toi » qu'il reprit en reboutant grossièrement sa chemise, sans chercher à la flatter parce qu'elle avait de toute façon conscience d'être très agréable à regarder et qu'il ne devait pas être le premier à le lui faire remarquer, ne serait-ce qu'ici. Non, elle était certainement habituée à toutes sortes de compliments, et de son coté il n'avait jamais été avare à ce niveau-là. « Je pourrais te proposer de laver tes affaires pendant toute la semaine, Maha est témoin, l'univers passionnant de la lessive n'a plus de secret pour moi » qu'il suggéra, plus comme une bêtise que parce qu'il envisageait vraiment l'idée de lui faire ses lessives. Non pas que ça le dérangeait, lui, non ça n'était clairement pas au canadien que ça risquerait de poser le moindre problème. S'il l'avait fait pour l'une, il pourrait le faire pour l'autre. « Mais quelque chose me dit que tu serais pas tranquille à l'idée de les savoir seules avec moi. » Il n'insinuait rien, si ce n'est que si Maha avait pu veiller scrupuleusement à ce qu'il n'abîme aucune de ses fringues, il y avait de grandes chances pour que Mylah veuille entrer d'elle-même dans la machine à laver, histoire de contrôler au mieux la situation.
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MessageSujet: Re: when love hurts, it won't work ~ 23/03 | 09h35   when love hurts, it won't work ~ 23/03 | 09h35 EmptyMar 24 Mar 2015 - 3:38

Mylah est trop gentille. Et généreuse, aussi. Elle ne s’était jamais découverte de telles qualités auparavant, mais force de constater qu’elles font surface face à Allen. Et en réalité, il ne mérite pas la générosité de la jeune femme qui lui donne un conseil pour faire disparaître la tâche de peinture qu’il affiche sur son visage. À vrai dire, elle aurait plutôt dû laisser à son sort. Il se serait tué à la tâche en frottant sa peau avec de multiples produits agressifs et nocifs – parce que la savon n’aurait de toute manière pas fonctionné – et il aurait moins fait le malin en affichant une énorme marque rouge sur le front. Elle aurait été satisfaite, parce qu’elle va devoir faire avec le bleu sur son visage pendant plusieurs jours, alors qu’Allen n’a écopé que de résidus de peinture. Et pourtant. La voilà qui lui conseille d’utiliser un coton imbibé d’huile d’olive. Simplement, Mylah est une experte en nettoyage, un domaine souvent sous-estimé et mis de côté par les autres, il n’y a qu’à voir l’état de la cuisine ou du dressing après seulement deux semaines. Alors si elle peut partager ses connaissances dans ce domaine, elle ne va pas se gêner. Elle se contente d’un léger hochement de tête quand il la remercie du conseil, avant qu’il ne rebondisse sur la possibilité que l’odeur de l’huile d’olive le poursuive. Agata est la seule que cela pourrait vraiment importuner, d’autant plus qu’elle ne pourrait pas le fuir. « Ça dépend si elle t’oblige à dormir sur le canapé ou non. » Et à vrai dire, une partie d’elle-même souhaite que ce soit le cas, afin qu’elle tienne sa revanche. Certes, elle a déjà pu se venger lors du prime, mais Mylah a tendance à avoir la rancune tenace. Et puis, l’image d’Allen obligé de dormir sur le canapé – car elle s’imagine aisément qu’il ne sera pas du genre à imposer sa présence dans le lit conjugal si sa partenaire ne veut pas de lui – lui provoque un franc sourire. À peine a-t-il retrouvé un minimum de confort dans un lit digne de ce nom, que le voilà à nouveau réduit à la misère. Enfin, misère, c’est vite dit, sachant que ce canapé est sûrement tout aussi confortable que les lits, il s’agit tout de même de grand luxe. Quoi qu’il en soit, qu’il se retrouve sur le canapé ou non, Mylah n’arrive pas à le plaindre, car il est coupable du bleu qui orne son visage. Et il a un véritable privilège puisqu’il a le droit à la vue dudit bleu avant que celui-ci soit couvert de maquillage. Accessoirement, il est aussi un de seul ici à avoir vu la jeune femme sans maquillage. Pas qu’elle fasse peur, mais elle aime être un minimum apprêtée avant de croiser les autres sur son chemin. « Oui, enfin, d’ici une heure tu ne seras plus assorti à moi. » Parce qu’il a l’avantage de pouvoir retrouver sa peau d’antan, contrairement à elle, obligée de cohabiter avec ce bleu durant les prochains jours. En effet, dès qu’il sera descendu au rez pour tester l’astuce de la jeune femme, Allen ne sera plus assorti à elle. « Traître. » Qu’elle se permet même de laisser échapper, elle qui n’est pourtant pas friande d’humour ou de petits mots allant dans ce sens. Mais c’est un traître, en effet, puisqu’il l’abandonne à son sort. « Et bien, tu diras à ce type qu’il aurait pu s’abstenir de viser mon visage. Même si ce n’est pas fait exprès, oui. » Parce qu’elle se doute bien qu’il s’agit là de sa défense. Elle sait pertinemment que son geste n’avait rien de volontaire – du moins elle l’espère – mais tout de même, raté son tir pour que celui-ci vienne se loger en plein de la tête de la jeune femme, il faut le faire. « Et que je m’amuse, il ne faut pas croire. » Oui, bon, elle ne rit jamais à gorge déployée, elle est du genre sérieuse et rien ne pourra changer cela, mais elle estime parvenir à s’amuser à l’aide de certaines activités, dont le paintball ne fait pas partie, est-il utile de le préciser ? Hier, c’était exceptionnel. Ceci dit, Allen a raison sur un point, le traumatisme de son tir ne l’a pas empêché de faire un malheur. « Il aurait été dommage de ne pas montrer mes capacités. » Et puis, elle rêvait secrètement de cette immunité, ce qu’elle s’abstiendra de dévoiler. Elle est supposée dégager un aura de confiance, vouloir cette immunité car elle s’imagine être en danger ne cadre pas. Dans tous les cas, elle ne pardonne pas si facilement, Allen va devoir mettre les bouchées doubles s’il souhaite être à nouveau dans les bonnes grâces de la jeune femme. On n’abîme pas un si beau visage impunément. « J’espère bien. » Qu’elle rétorque avec un demi-sourire à sa réflexion sur son visage. « Et tu as raison. » Elle commente à la suite de sa proposition de s’occuper de son linge, proposition qui lui provoque des frissons. « Ce n’est pas que je ne te fasse pas confiance, mais je ne suis pas capable de déléguer une telle tâche. » En vérité, elle ne lui fait pas confiance, parce qu’elle n’a confiance en personne ici, pas même en Léo. Mais ce n’est pas méchant, raison pour laquelle elle ne juge pas utile de le lui dire et préfère inventer un léger mensonge. « J’ai l’habitude de fréquenter les spas et celui de cet hôtel manque de personnel. Mais je me doute bien que ta femme ne risque pas d’apprécier. » Alors elle va s’abstenir. Et puis, Allen n’est sûrement pas aussi doué que les thaïlandaises du spa qu’elle fréquente. Oui, c’est un cliché, mais elle reste des valeurs sûres quand il est question de massage. « Je ne peux pas non plus te demander de me faire à manger ou de m’apporter le petit-déjeuner au lit. Nous sommes donc dans une impasse. » En réalité, elle pourrait lui demander de lui préparer à manger, mais outre le fait qu’elle doute des talents de cuisinier d’Allen, elle veut surtout garder le contrôle total sur son alimentation et confier celle-ci à un inconnu ne serait-ce que pour un repas, c’est impossible. « Je vais donc prendre exemple sur ce que j’ai pu voir lors des précédentes saisons, et je vais simplement te demander de me parler un peu de toi ou de me confier quelque chose que personne d’autre ne sait. » Elle cesse de l’observer à travers son reflet et préfère prendre appui sur le meuble pour poser ses prunelles sur sa vraie présence.
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MessageSujet: Re: when love hurts, it won't work ~ 23/03 | 09h35   when love hurts, it won't work ~ 23/03 | 09h35 EmptyMer 25 Mar 2015 - 1:03

L'huile d'olive, ça n'était clairement pas la spécialité du canadien. Ça n'était pas l’assaisonnement qu'il privilégiait d'habitude, et encore moins le produit avec lequel il attaquait généralement les tâches rebelles. Parce que d'après Mylah, c'était la solution pour faire disparaître la petite trace de peinture qui trônait toujours sur un coté de son front, et lui il avait envie de la croire, elle ne le disait certainement pas sans avoir pu elle-même l'expérimenter. En tout cas, à l'entendre, l'odeur de cette huile était tout à fait désagréable, ce qui ne l'avait pas frappé les rares fois où il avait pu en utiliser, mais soit, là encore elle était certainement plus au courant que lui. Ça l'embêterait, cela dit, que plus personne ne l'approche parce qu'il s'en serait frotté sur le front. Heureusement, Agata, sa partenaire, serait bien forcée de rejoindre leur lit au bout d'un moment. Sauf que d'après Mylah, il n'était pas à exclure qu'elle puisse vouloir lui réserver le canapé. « Elle m'en a dissuadé le premier soir, alors je la vois mal m'y contraindre aujourd'hui, et pour si peu. » Il se souvenait de la fois où il avait dit à Agata qu'il n'était pas certain de pouvoir partager son lit, et où la jeune femme avait fini par lui faire entendre raison. C'est surtout qu'elle était gentille Agata, il la voyait mal le chasser de leur lit pour une odeur un peu trop relevée. « Et puis, il faut bien que je m'accroche à l'idée que quelqu'un voudra encore de ma compagnie quand je serai plus repoussant qu'un poisson avarié resté trois ans au fond d'un frigo » qu'il reprit, cette fois en lui lançant un regard qui sous-entendait, l'air de rien, que ça n'était pas parce qu'elle prévoyait de le fuir que personne ne consentirait à rester près de lui pour autant. Non mais oh. Donc oui, il essayait de la faire culpabiliser, ce qu'elle fit ensuite à son tour, au moment où il fit remarquer qu'ils étaient assortis, entre lui qui n'arrivait pas à retirer la tâche de peinture qui s'agrippait férocement à son front, et elle qui avait écopé d'un vilain bleu. Il semblerait alors qu'il risque de lui faire l'affront de trop en faisant disparaître la tâche, parce qu'elle était de son coté condamnée à garder son bleu pendant quelques jours. Elle l'éleva même au rang de traître et il afficha une petite moue coupable. « Bon, en même temps, je peux certainement survivre avec ça sur le front encore quelques heures » qu'il énonça, évidemment influencé par son discours, mais aussi parce qu'il s'en fichait dans le fond d'avoir l'air un peu bête, ce qui l’embêtait bien plus c'est que Mylah soit tentée de bouder parce qu'il ne se serait pas montré suffisamment solidaire. « Voire jusqu'à demain. » Et il haussa les épaules, en l'observant brièvement à travers le miroir, pas avec l'espoir qu'elle lui soit reconnaissante d'envisager de retarder le moment où il ferait disparaître cette tâche, juste avec l'envie de lui prouver qu'il plaçait d'ors et déjà certaines choses au dessus du risque d'être ridicule. Il tenta en tout cas de plaider sa cause dans cette histoire de tir en pleine tête, parce qu'il va de soi qu'à aucun moment il n'avait voulu prendre le risque de lui faire mal. « C'est ton épaule qu'il visait à la base, mais il était déjà pas fichu de casser une pinata quand il était gamin, alors le paintball et lui, forcément ... » Ça n'avait pas été évident, non. Au final, la plupart des tirs relativement précis qu'il avait effectué avaient été réussis par erreur. Quant au fait qu'elle sache s'amuser, il avait envie de la croire, bien sûr, mais c'est vrai que ça n'était pas nécessairement l'image qu'elle avait renvoyé jusqu'ici. « C'est vrai qu'on sous-estime souvent le potentiel comique de l'opéra » qu'il souffla alors, bien sûr pour plaisanter, comme le regard amusé et le fait qu'il incline la tête et lève les mains d'un air innocent le prouvèrent. Elle disait qu'il aurait été dommage qu'elle n'en ait pas profité pour montrer de quoi elle était capable, et c'est vrai qu'il avait été agréablement surpris de la voir prendre part au jeu, parce qu'autant le dire, il ne l'aurait jamais imaginé s'impliquer dans la bataille avant ça. Puis finalement, Mylah laissa entendre qu'il lui faudrait se faire pardonner, et c'est vrai qu'il avait tendance à penser qu'elle ne le laisserait pas s'occuper de ses lessives à sa place, ce qu'elle lui confirma sans tarder. « Après tout, on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même » qu'il admit, se doutant légèrement du fait qu'elle ne veuille surtout pas prendre le risque de retrouver ses fringues dans un sale état, et pouvant le comprendre, dans le fond, elle n'était pas censée savoir que contrairement à beaucoup d'hommes, les lessives c'était son truc. « Par contre, j'aimerais autant qu'on laisse ma femme là où elle est, ou en tout cas qu'on s'en serve pas comme excuse » reprit-il, sur un ton qui n'avait rien de glacial ou d'agacé, simplement parce qu'il préférerait qu'on évite de la citer quand c'était pratique, ou qu'on ne prenne plus du tout la peine d'envisager l'idée qu'un homme marié – presque divorcé, le concernant – puisse rendre service à une autre femme sans avoir à rougir de honte derrière. « C'est qu'en matière de cuisine, je risque pas de faire beaucoup de concurrence aux grands chefs dont t'as sûrement l'habitude de goûter les plats. » Il était lucide, elle devait avoir l'habitude de diner dans de prestigieux restaurants, alors il aurait vite fait de souffrir de la comparaison s'il lui préparait quelque chose d'incroyablement sommaire, parce que clairement, son niveau en cuisine ne lui permettrait pas d’improvisations trop audacieuses. « Le petit-déjeuner au lit, par contre, c'aurait presque été dans mes cordes. » Mais il imaginait que là encore, elle tendait à penser que ça pourrait poser un problème vis à vis de sa femme, alors qu'on pouvait apporter son petit-déjeuner au lit à quelqu'un sans avoir passé la nuit dans ses draps. Au final, Mylah émit le souhait de l'entendre parler de lui, ou confier quelque chose qu'elle serait la seule à savoir, ce qui le prit de court et l'amena à se concentrer quelques instants. Il y avait tout un tas de choses qu'il pourrait lui dire, sur lui, sur son boulot, sur son passé. Mais si de ça devait dépendre son absolution, il ne pouvait pas simplement lui citer sa marque de voitures préférée ou l'endroit où il avait passé ses meilleures vacances. Ainsi se tourna-t-il doucement vers elle et passa-t-il une main contre sa nuque. « Tu m'entendras jamais nommer mes enfants. Ma femme, oui, mais pas eux » qu'il lâcha assez spontanément, alors qu'au fond il avait du longuement réfléchir, longuement se demander s'il ferait bien de lui en parler, parce que c'était pas anodin, pas pour lui. « Les autres ne le noteront peut être pas, ou penseront que c'est un détail que je pense pas à faire partager, mais toi tu sauras que c'est pas un hasard. » Et en ça, elle était à présent au courant d'une chose que les autres ignorent, parce que plus qu'un sujet qu'il ne pensait pas à aborder, c'était un sujet qu'il ne pouvait et/ou ne voulait pas évoquer. « Est-ce que ça te convient ? » qu'il finit par demander, conscient qu'elle pourrait trouver cette confession sans grand intérêt, parce qu'elle ne pouvait pas savoir que ça n'était pas rien pour lui de la mettre dans la confidence.
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MessageSujet: Re: when love hurts, it won't work ~ 23/03 | 09h35   when love hurts, it won't work ~ 23/03 | 09h35 EmptyJeu 26 Mar 2015 - 3:15

Si la solution qu’elle lui propose s’avère efficace – il le constatera par lui-même – elle s’accompagne aussi d’un désagrément qui est l’odeur. Certes, ce n’est pas la pire odeur qu’il existe, mais pour Mylah, c’est suffisamment dérangeant, elle se doit de le prévenir. Puisque cette saison ils sont plusieurs gosses de riche comme certains aiment à les surnommer, nul doute que ceux-ci auront tendance à le fuir s’ils viennent à croiser Allen au détour d’un couloir. Bon, il ne sera pas poursuivi par cette odeur durant des semaines, c’est l’histoire de quelques heures, voir quelques jours grand maximum. La seule que cela pourrait réellement incommoder, c’est Agata, puisqu’ils partagent un lit. Reste que la jeune femme pourrait très bien lui demander d’aller dormir sur le canapé. Sauf qu’elle ne le fera certainement pas. « Tu as vraiment une partenaire en or. » Elle rétorque, légèrement pensive et jalouse, elle doit bien l’admettre. Si seulement la cohabitation avec Léo pouvait être ainsi, ça l’arrangerait bien. Parce qu’elle n’en démord pas, plus les jours passent, plus elle réalise qu’une entente cordiale n’est pas à l’ordre du jour. Ils se contentent du minimum. Pas que ça la dérange, mais il est vrai qu’elle n’a aucune envie de passer son aventure à se battre avec son partenaire parce que celui-ci n’en fait qu’à sa tête et possède un caractère à l’opposé de la blonde. Et puis, elle a eu l’occasion de discuter avec Agata et Mylah est toujours d’avis que la jeune femme est agréable, même si elles ne passent pas la majorité de leur temps ensemble. La brune lui a fait bonne impression et c’est le plus important. Si Allen peut compter sur Agata, ce n’est pas certain qu’il puisse compter sur Mylah. Tout dépendra de l’odeur qu’il dégagera après avoir mis en application la petite astuce de la blonde. Certes, ce n’est pas une odeur qui persiste une semaine durant, et qui s’élimine plutôt bien au lavage, mais Mylah est habituée à des senteurs qui sont plus florales qu’agressives comme peut l’être les odeurs de cuisine. « Si ça peut te rassurer, tu n’en arriveras pas là. Disons plutôt trois semaines que trois ans. » Elle rétorque avec un sourire en coin. Voilà, c’est une belle comparaison, cette histoire de poisson. Ceci dit, certains penseront qu’elle exagère et c’est le cas, bien qu’elle n’en ait pas conscience. Mais même si elle en vient à s’éloigner d’Allen le temps de deux ou trois jours, ça ne changera en rien au fait qu’il est agréable de discuter avec lui. Alors elle le fuira, mais pas pour longtemps. Maintenant qu’elle a fait sa bonne action du jour – donner un conseil à celui qui est responsable de l’atrocité sur son visage plutôt que de le cribler de piques assassines relève du miracle pour Mylah – il est temps de le confronter à ses actes. Et si lui se contente d’une tâche de peinture qu’il pourra ôter sans problème maintenant qu’il connait l’astuce qui l’aidera, Mylah ne peut pas en dire autant. Certes, elle pourra dissimuler sa blessure sous une couche de fond de teint, mais ça lui demandera plus de temps devant le miroir, du temps qu’elle n’avait pas prévu pour cela et qui chamboule ses habitudes, ce qui lui déplait fortement. C’est l’une des nombreuses raisons qui font qu’elle en veut tout de même un peu à Allen, la raison principale étant bien-sûr le fait que son visage soit loin d’être aussi joli qu’à son habitude. « Si je m’écoutais, je t’obligerais à le supporter jusqu’à ce que mon bleu disparaisse. Mais va pour demain. » Elle accepte, sans diminuer le sourire sincère qui s’affiche sur son visage à l’idée que lui aussi soit marqué. Elle sait que lui infliger cela durant plusieurs jours ne serait pas aimable de sa part, mais ce n’est pas la raison qui la pousse à accepter le compromis qu’il lui propose, c’est le simple fait qu’elle se doute qu’il ne l’écoutera pas et terminera par nettoyer la tâche, tôt ou tard, alors si elle peut retarder cet acte jusqu’à demain, autant accepter la solution qui s’offre à elle. Au moins, ils seront à armes égales pour encore quelques heures. « Tu as le sens du sacrifice, c’est bon à savoir. » Elle conclut en un haussement d’épaules. Bon, son sens du sacrifice à sûrement des limites, mais dans ce cas précis, elle est heureuse qu’il en fasse usage. Si elle n’en veut pas à Allen – ou du moins pas au point de faire une scène et de dialoguer comme si de rien n’était avec lui – c’est parce qu’elle sait que son acte n’avait rien de volontaire et qu’il s’agit d’une maladresse de sa part. Si cela avait été volontaire, il est évident que leur rencontre ne se passerait pas dans ce calme. « C’est dramatique. Ce type a sérieusement besoin de lunettes, si tu veux mon avis. » Elle réplique. Pour viser sa tête au lieu de son épaule et pour ne pas parvenir à casser une pinata, il serait bon qu’il consulte un opticien, oui. Allen souhaitait simplement qu’elle s’amuse, et si son action est loin d’être méchante, Mylah estime malgré tout qu’elle en est mesure de se divertir autrement que de tirer de la peinture sur les autres. Et puis, ses activités habituelles lui évitent de se retrouver marquée durant les jours qui suivent. Ce qu’il réplique, bien qu’il tente de faire l’innocent, fait tiquer Mylah. « À la sortie de cette émission, tu oublies les soirées jeux de société, il faut sérieusement que quelqu’un refasse ton éducation culturelle. Je compte bien te prouver que tu as tort. » Elle a bien compris qu’il plaisantait et c’est pour cette raison que son ton se veut joueur et non froid. Mais tout de même, il faut qu’elle lui ouvre les yeux, parce qu’il sous-estime effectivement l’opéra. On trouve des touches d’humour même dans les œuvres dramatiques, c’est dire. Ça ne passe pas forcément par l’histoire, mais par la gestuelle, les intonations, les décors. Dans tous les cas, si elle a participé à l’activité de la veille, c’est évidemment pour remporter le bonus offert aux gagnants, mais également démontrer ses capacités, elle qui se sent sous-estimée dans cette émission, elle qui n’a pas l’habitude d’être reléguée au second plan, au même niveau que des dizaines d’autres. Par la suite, ils en viennent à la façon dont Allen pourra se faire pardonner. Sur le moment, elle n’a pas d’idée ou alors des idées qui ne sont sûrement pas dans les capacités d’Allen. Raison pour laquelle elle lui laisse la possibilité de lui proposer un compromis. Bon, par contre, pour la lessive, c’est foutu, elle n’arrivera jamais à laisser qui que ce soit s’approcher de ses vêtements, à moins qu’il travaille dans un pressing. Allen a donc visé juste, il ne peut pas se rattraper ainsi. « Je ne te le fais pas dire. Et vu les difficultés que certains ont avec une machine, j’ai été refroidie. » Donc même si l’idée de lui confier ses vêtements lui auraient traversée l’esprit, le fait que beaucoup soient des incapables avec une machine à laver ne l’aurait pas rassurée, parce que pour l’instant personne ne lui a prouvé le contraire, elle range donc tout le monde dans la même catégorie d’empotés. L’idée qu’elle a en tête, qui consiste à remplacer le personnel du spa auquel elle est habituée, risque de poser problème, puisqu’elle n’est pas certaine que la femme d’Allen apprécie cela. Et ce n’est pas parce qu’ils sont séparés qu’elle veut heurter la femme du brun, ce n’est pas dans ses manières. Si elle ne disait pas cela sérieusement – ce qui étonnant venant de la part de Mylah – la réponse d’Allen a le don de la heurter plus qu’il ne le faudrait. Elle ne pensait pas que ses propos seraient vexants ou désagréables pour lui, mais soit, elle fera plus attention. « C’est compris. » Elle déclare, afin de conclure rapidement le sujet. Il ne s’est pas montré froid ou agressif, mais il en faut parfois peu pour Mylah et Allen ne tardera pas à s’en rendre compte. Une autre solution qui n’aurait rien de dégradant pour Allen consiste à ce que celui-ci se mette aux fourneaux. Mais compte tenu des pratiques alimentaires de Mylah, il vaudrait mieux qu’il s’abstienne. « Ce n’est pas faux, mais tu peux toujours me surprendre. Et puis, dans le pire des cas, je sais très bien faire semblant d’apprécier un plat lamentable, certains de mes amis ne sont pas de grands chefs, surprise. » Elle avoue dans un sourire. Si elle a l’habitude de fréquenter des personnes issues de son milieu social, ça n’empêche pas quelques exceptions à la règle. Et puis, même dans son milieu, certains se prétendent chefs juste parce qu’ils ont suivi un cours ou deux de cuisine avec des stars de la cuisine. Quant au petit-déjeuner, oui, ce serait dans ses cordes, mais Mylah préfère s’abstenir. « Tu peux toujours le faire, mais il faut que je te prévienne que j’ai un régime alimentaire assez stricte et que si tu m’amènes un petit-déjeuner qui n’entre pas dans mes conditions, tu risques d’empirer les choses plus que de les améliorer. » Et c’est pour cette raison qu’elle ne lui a pas proposé de le faire. Parce que la liste de ses exigences découragerait forcément Allen. Raison pour laquelle elle s’occupe de son alimentation seule, au moins elle n’agace personne et personne ne l’agace. À défaut d’être à son service, ce qu’il peut faire, c’est lui révéler quelque chose sur lui. Rien de bien original, puisqu’elle a vu ce compromis durant son visionnage des treize saisons de Fake Lover, quand elle se préparait pour cette aventure. C’est une option qui ressort régulièrement durant les discussions des candidats et elle n’est pas contre le fait d’en apprendre plus sur lui. Que ce soit en lui parlant d’un sujet lambda comme son travail – elle sait qu’il est acteur, mais elle n’en sait pas plus – ou en lui révélant quelque chose qu’il n’a jamais dévoilé à quiconque. Il choisit cette option et ce qui lui révèle ne surprend pas forcément la blonde. « Tu as certainement tes raisons pour le faire, et je suppose qu’elles sont très bonnes. » Elle ne lui demande pas de lui parler de ces fameuses raisons, mais elle tient simplement à préciser qu’il n’y a pas de mal là-dedans. Et puis, ce n’est pas un mal de protéger leurs identités, à ses yeux. Elle ne sait pas quels âges ont ses enfants, mais s’ils peuvent être protégés par la tempête médiatique qui s’abat toujours quand il est question de Fake Lover, ce n’est pas négligeable. Ceci dit, peut-être qu’il ne les nomme pas pour une toute autre raison, mais peu importe, ça ne regarde que lui. « Oui. » Elle répond simplement, avec un sourire qui se veut sincère. Oh, certes, elle n’aurait pas dit non à l’idée d’apprendre quelque chose de plus croustillant, mais puisqu’il s’agit d’un détail qui a son importance pour Allen, elle est satisfaite de sa révélation, parce qu’elle a conscience qu’il s’agit de quelque chose de personnel. « Durant la semaine survie, tu m’as parlé du fait que cette émission pouvait t’offrir un tremplin, j’imagine que c’est par rapport à ta carrière. Tu n’as pas peur qu’une émission de télé-réalité te desserve ? » Elle s’ose à demander, parce que c’est ce qu’elle a cru comprendre, mais ce serait mentir que de dire qu’elle connait son travail d’acteur. D’abord parce qu’elle ne regarde pas des films qui sont particulièrement populaires, et qu’elle est peut-être passée à côté de lui sans le savoir. Elle aime être sûre plutôt que de rester sur des spéculations. Il lui a révélé quelque chose sur lui auparavant, mais elle est toujours en droit de poser des questions, parce qu’il lui doit bien ça.

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MessageSujet: Re: when love hurts, it won't work ~ 23/03 | 09h35   when love hurts, it won't work ~ 23/03 | 09h35 EmptyVen 27 Mar 2015 - 2:42

Si Mylah disait que l'odeur de l'huile d'olive en incommoderait plus d'un, c'était sûrement vrai. Et même s'il trouverait ça dommage, le canadien ne pourrait pas forcer ses petits camarades à rester près de lui si vraiment l'odeur se voulait dérangeante. Par contre, il tendait à penser qu'Agata, elle, n'aurait pas d'autre chose que de le rejoindre à un moment donné, puisqu'ils étaient partenaires et dormaient donc dans le même lit. Et il ne l'imaginait pas l'en chasser, contrairement à ce que semblait penser Mylah, parce qu'elle l'avait dissuadé d'opter pour le canapé à l'issue du premier prime, mais aussi parce qu'elle était adorable, il fallait bien le dire. « J'en ai conscience » qu'il souffla alors, dans l'esquisse d'un sourire, lorsque Mylah fit remarquer qu'il avait une partenaire en or. C'était le cas, il en était sincèrement persuadé, parce qu'elle s'avérait d'une excellente compagnie depuis le départ et qu'elle avait absolument toutes les qualités qu'il aurait pu espérer trouver chez sa partenaire. Amusante, conciliante, compréhensive, oui elle faisait office de partenaire idéale à ses yeux. « Je te souhaite de pouvoir penser la même chose de Léo un jour, même si je sais que ça te semble impossible. » Parce qu'elle lui avait dit, la semaine passée, qu'elle ne se trouvait aucun point en commun avec lui, et parce qu'il sentait bien que la façon dont elle avait relevé le fait qu'Agata soit une partenaire enviable n'avait rien d'anodine. Mais il lui souhaitait, vraiment, d'être amenée à changer d'avis un jour, de pouvoir se dire qu'elle avait hérité d'une perle rare, de pouvoir craindre de le perdre aussi. Pour elle, parce que c'était quand même mieux que de subir plus qu'autre chose son binôme. Mais pour en revenir à Agata, il est vrai qu'il aimait également penser qu'au moins quelqu'un n'aurait pas envie de partir en courant dès lors qu'il aurait nettoyé sa tâche avec un peu d'huile d'olive, ce qui l'amena à exagérer, mais rien qu'un peu. « Mais dans ce genre d'aventures, tout va beaucoup plus vite, alors ça reviendrait pas un peu au même ? » Franchement, il n'en savait rien, il ne le disait qu'en plaisantant. Mais ça mériterait qu'on s'interroge, c'est vrai, parce qu'on disait souvent de ce genre de jeux que tout y était plus intense, mais aussi que le temps s'y écoulait un peu différemment, alors qui sait. Lui, en tout cas, il se disait prêt à retarder le moment où il ferait disparaître cette fameuse tâche de peinture, parce qu'il voyait bien que sa camarade boudait déjà à l'idée d'être la seule des deux à avoir une méchante marque sur le visage, la sienne risquant de rester visible un peu plus longtemps, mais aussi parce que dans le fond, il n'en faisait pas une obsession, et pouvait donc bien attendre un peu. La réplique de Mylah le fit alors sourire. « Je sais que t'as l'impression qu'on voit que ça, mais je te promets que c'est pas la première chose qu'on remarque quand on te regarde » qu'il fit, dans un sourire, pour la rassurer et la convaincre que même lorsque lui n'aurait plus de tâche sur le visage, elle n'aurait pas l'air d'une bête de foire pour autant. Avec des traits comme les siens, un bleu ne se remarquait pas facilement. Et puis ses yeux, ses lèvres, ses cheveux même, tout ça concentrait l'attention des autres ailleurs que sur un petit hématome. Elle fit alors remarquer qu'il avait le sens du sacrifice et il lâcha un rire. « Ça m'arrive. » Dans certaines situations, oui, facilement. Dans d'autres, peut être un peu moins, mais c'est vrai qu'il faisait généralement passer les autres avant lui, ou qu'il s'inquiétait en tout cas facilement de ce qu'il pouvait faire pour leur faciliter la vie. Quant à ce type qui avait visé Mylah en pleine tête, eh bien oui, il n'avait jamais été fichu de frapper avec succès dans une pinata. Il faut dire que le canadien était souvent dans la lune, en plus de ne pas toujours être très dégourdi. « Mais il en porte. Bon d'accord, seulement pour lire, mais c'est aussi pour se préparer à l'inévitable. » Au fait qu'il en aura tôt ou tard besoin pour voir de près, de loin, bref pour absolument tout. Ils étaient comme ça dans sa famille, ils avaient globalement tous une vision défaillante, ce qu'il avait compris après s'être interrogé pendant de longues années sur le fait que tout le monde avait une paire de lunettes sur le nez au barbecue du dimanche. Sa camarade disait en tout cas être capable de s'amuser, ce dont il ne doutait pas réellement, même si ça lui inspira une remarque toute trouvée et certainement un peu clichée sur l'opéra, dont elle s'était dit amatrice. Mylah répliqua alors qu'elle l’amènerait à changer de point de vue à la fin de l'émission, ce qui ne manqua pas de l'amuser, à nouveau. « Laisse-moi te prévenir que la dernière qui s'y est essayée a terminé, l'année suivante, en robe blanche devant l'autel. T'es sûre de vouloir prendre le risque ? » Il plaisantait, bien sûr, tout du moins au sujet du risque qu'elle pourrait prendre en essayant de reprendre son éducation culturelle depuis le début, parce que dans les faits, oui, sa femme avait d'abord été son amie, et une amie déterminée à lui faire abandonner quelques mauvaises habitudes. Andrea était issue d'un milieu un peu différent du sien, elle était aussi plus cultivée et c'est vrai que c'est aussi ce qui lui avait plu chez elle, qu'elle essaie de le rendre meilleur que ce qu'il était. Mais concernant Mylah, ça n'était pas la même chose, il se doutait bien qu'elle voulait surtout lui faire abandonner ses a prioris, même s'il donnerait cher pour voir la tête qu'elle ferait en imaginant que le sort la condamnerait à succéder à sa femme, vu combien elle lui paraissait indépendante. Quant à la façon dont il pourrait bien se faire pardonner, il est vrai qu'il ne l'imaginait pas lui confier ses vêtements de façon à ce qu'il les lui lave, et elle ne tarda effectivement pas à lui confirmer que ça n'était pas une chose qu'elle confiait aux autres. Dans le fond, elle avait bien raison, elle savait mieux que quiconque comment laver ses propres vêtements, elle qui ajouta bientôt que c'était aussi de voir les autres se débrouiller avec les machines qui l'avait rebuté. « Dans ce cas je ferai en sorte que tu me vois à l’œuvre, la prochaine fois que je ferai un détour par la laverie. Il est temps que quelqu'un remonte le niveau, apparemment. » Puisque sans prétention aucune, il estimait qu'il se débrouillait assez bien pour ce qui était de faire une lessive. Il savait trier le linge et éviter de l'abîmer d'une quelconque manière alors oui, il y avait beaucoup de choses pour lesquelles il n'était pas au niveau, mais la lessive n'en faisait pas partie. Au sujet de sa femme, par contre, il fut amené à avoir une réaction plutôt surprenante, si on tenait compte du fait qu'il ne l'ait pas habitué à ce genre de remarques. Il ne voulait pas paraître agacé parce qu'en soi il ne l'était pas, juste lui demander de ne plus utiliser Andrea comme excuse à tout va, parce qu'il est vrai que maintenant qu'on savait qu'il était marié, on faisait facilement allusion à sa femme, or il mentirait s'il disait qu'il n'aimerait pas qu'on oublie ce détail, de temps en temps. Pas parce qu'être marié était pesant pour lui, elle faisait partie de ceux qui savaient qu'il aimait toujours sa femme, mais parce que le divorce lui tendait les bras et que s'il n'existait qu'à travers cette union, il n'existerait bientôt plus. Mylah ne semblait pas vexée, ou alors elle le cachait très bien, mais lui avait conscience qu'il aurait peut être du prendre encore plus de gants. « Excuse-moi » qu'il souffla alors, parce qu'il était désolé, oui, d'avoir peut être été un peu inamical sur ce coup. Ce n'était pas contre elle, ainsi il espérait qu'elle n'irait pas se l'imaginer, ni que ça changerait quoi que ce soit à leurs rapports futurs, ça lui ferait de la peine. Dans l'immédiat, en tout cas, ils n'eurent pas de mal à changer de sujet. Il fut alors question des capacités culinaires d'Allen, qui n'avaient rien à voir avec ce qu'elle pouvait être habituée à manger, puis du fait que Mylah soit de toute façon très douée pour feindre d'aimer ce qu'elle goûtait. « Bon et bien, finalement, je vais peut être renoncer à cette idée, vu que je suis pas trop sûr de vouloir passer mon temps à me demander si tu aimes vraiment ou si tu fais semblant » qu'il nota dans un sourire à nouveau amusé, parce qu'il est vrai que maintenant qu'il savait ça, il n'aurait pas tendance à lui préparer quelque chose. Quant au petit-déjeuner, elle parla d'un régime alimentaire strict, et c'est le point qu'il retint en priorité. « Parce que tu ne peux ou ne veux pas manger tout et n'importe quoi ? » qu'il l'interrogea alors, sans trop envisager l'idée qu'il puisse être indiscret, après tout il n'était question que d'habitudes alimentaires, et s'il s'avérait qu'elle ne voulait pas répondre, elle savait qu'il n'insisterait pas. Par la suite, elle attendit de lui qu'il lui confie quelque chose qu'elle serait la seule à savoir, et c'est vrai qu'il n'opta pas pour la confession la plus trépidante du siècle. Non, il évoqua simplement ses enfants, et le fait qu'il ne les nommerait jamais consciemment. Ça pouvait paraître anodin, c'est vrai, mais il ne le lui dirait pas si ça n'avait pas une certaine importance pour lui. Maintenant, il la laissait en conclure ce qu'elle voulait. « Je suppose aussi » qu'il répliqua dans une esquisse plus légère, alors qu'elle exprimait l'idée qu'il puisse avoir de bonnes raisons d'agir ainsi. C'était étrange parce qu'une partie de lui savait pourquoi il ne devait pas les citer, était même déterminée à penser qu'il avait raison, mais qu'une autre partie, elle, était plus spectatrice de cette décision. « Je me doute que c'est certainement pas ce que t'attendais, mais on a tout le temps de se raconter nos plus honteuses anecdotes, tu crois pas ? » Il avait reprit avec un large sourire aux lèvres, pensant effectivement que si l'occasion leur était donnée de se côtoyer plus longtemps, ils pourraient par la suite se faire d'autres sortes de confidences. Mais tout ce qu'il aurait pu lui dire de plus honteux sur lui n'aurait franchement pas été digne du pardon qu'il espérait obtenir de sa part. Mylah revint ensuite sur ce qu'il lui avait confié dans les abysses, au sujet du tremplin qu'il recherchait et la question qu'elle lui posa était pertinente. « Si, bien sûr. Je sais que ceux qui passent par ce genre de programmes ne sont pas ceux qu'on prend le plus au sérieux » qu'il répliqua alors, parce qu'il n'allait pas lui mentir, prétendre qu'il avait lui-même toujours pris les candidats de ce genre d’émissions en exemple ou souhaité leur ressembler. La télé-réalité souffrait d'une certaine réputation, il ne l'ignorait pas. « Et je pense que si j'avais vraiment eu le choix, c'est pas nécessairement vers ce genre d'émissions que je me serais tourné. Mais toute cette médiatisation, c'est ce dont j'avais besoin. » Et ça pourrait surprendre, à première vue il n'était qu'un trentenaire, et pas le plus extravagant du lot, mais il cherchait réellement à attirer l'attention des gens du métier, lui qui s'était suffisamment renseigné pour savoir que quoi qu'on en dise, ce genre de programmes ne manquaient pas de public. « Et toi, est-ce que tu commences à te dire que ton amie a peut être bien fait de t'inciter à participer ? » qu'il reprit, pour à son tour revenir sur ce qu'elle avait pu lui dire au départ, et parce qu'il aimerait savoir où elle en était à ce jour, c'est vrai. « Que ce soit par rapport a ce qui a pu lui laisser penser que t'en avais besoin, ou par rapport au reste, à l'hôtel ou à ceux avec qui tu as pu commencer à faire connaissance par exemple. » Puisqu'il ne savait pas pourquoi son amie s'était dit que cette aventure lui serait profitable, et qu'il y avait de toute façon bien d'autres éléments susceptibles de l'amener à changer de point de vue, et à se dire qu'elle était finalement bien tombée, et qu'à choisir une expérience, celle-ci n'était clairement pas la pire.

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