15h00 feat adélie + S'ennuyant Gekko décide de flâner un peu dans le nid passant d'une salle à une autre. Sa flânerie l'embarque sur le toit, au bord de la piscine. Avec une chaleur étouffante et un magnifique soleil, il n'est pas étonné d'y retrouver du monde. Ce n'est pas quelque chose qui l'attire, la piscine. Déjà il faut se foutre en maillot, il n'aime pas et de plus, il ne sait pas nager, donc raison de plus pour éviter l'endroit. Avant de repartir pour atteindre sa prochaine destination, il longe le bord du bassin, prend son temps et profite un peu de l'extérieur. Sauf que soudain un crétin s'amusant à poursuivre une candidate autour de la piscine le bouscule et plouf, le Gekko se retrouve à la flotte. Evidemment réflexe du mec qui ne sait pas nager, il gesticule dans tous les sens, panique, voit son heure arrivée et fait ses dernières prières. Il continue son cirque pendant de longues secondes avant de s'arrêter net. « Ah ... j'ai pieds ... » Souffle-t-il à lui-même. Bien sûr lorsqu'on s'agite et qu'on bouge dans tous les sens, le sol, on ne le sent pas tout de suite. Une fois qu'on se calme et qu'on réalise que le niveau de l'eau n'est pas si élevé, on se sent extrêmement con. Se donner en spectacle est bien une chose que notre homme déteste. Donc tête baissée, regard cinglant envers le candidat fautif de sa chute, il sort de l'eau. La chemise blanche, ou plutôt transparente, ne ressemble plus à rien, il est trempée jusqu'aux pieds et ridiculisé. Le visage fermé, il empoigne une serviette posée sur un transat et s'éloigne de la foule pour s'éponger le visage. Il y a des restes de ce moment de panique et Gekko tente en s'asseyant dans un coin, de reprendre une respiration normale et de se calmer. Bien sûr comment passer inaperçu après un tel vacarme.

 Sous un si beau soleil, Adélie a décidé de passer l'après-midi sur la terrasse en compagnie de ses autres camarades qui affluent à mesure que la chaleur se fait plus étouffante. Certains se baignent dans le bassin, d'autres bronzent sur les transats et puis il y a la française qui lézarde au soleil tranquillement en papotant allégrement avec Sailor et Léandro autour d'un bon thé glacé. Une bonne après-midi en perspective si un autre candidat n'avait pas eu l'intention de tout gâcher en voulant la kidnapper. Cecil, le vieux papy de la bande surgit de nul part et essaye d'attraper la jeune femme qui ne se laisse pas faire et qui préfère la fuite ce qui a le don de bien faire rire ses deux camarades restés tranquillement sur la terrasse. Le type décide de la pourchasser et au moment où elle passe près du bassin, le gros dur décide de bousculer Gekko dans la piscine alors que ce dernier est tout habillé. Très malin, décidément cet homme est une modèle de maturité pour tout le nid. Prenez exemple sur vos anciens ils disaient, une belle connerie. Quelques seconde plus tard, Adélie subissait le même sort que l'asiatique et elle est balancée encore toute habillée dans le bassin, d'ailleurs il lui a fait mal en l'empoignant monsieur l'armoire à glace du nid. Il devrait faire plus attention, la française est une petite chose fragile pas un vulgaire sac à patate qu'on se contente de balancer comme bon lui semble. « Très drôle ». Elle lance à son camarade d'un air mauvais avant de reporter son attention sur Gekko qui avait l'air beaucoup plus paniqué qu'elle dans le bassin. La rouquine n'a même pas le temps de s’assurer qu'il va bien que le garçon quitte déjà le bassin pour aller se cacher quelque part dans un coin du toit. La jeune femme se lance alors à la poursuite de son camarade oubliant au passage de prendre une serviette de bain pour se sécher, tant pis le soleil fera son travail. Arrivée à sa hauteur, la jeune femme lui offre un regard compatissant avant d'entamer la conversation d'une voix emprunte de douceur. « Tout va bien ? ». Ça n'avait pas l'air d'aller fort, il n'y avait qu'à voir l'expression sur son visage lorsqu'il s'est retrouvé dans le bassin sans le vouloir. Il avait eu l'air totalement paniqué, elle le soupçonnait même de ne pas savoir nager. « Si ça peut te rassurer j'ai subit le même sort que toi. Il est vraiment stupide quand il s'y met. ». Elle lâche en lançant un regard mauvais à l'encontre du malgache qui les avait poussé tout deux dans le bassin sans leur accord, ce dernier se contentant de répondre par un sourire moqueur. « Idiot va ». Elle marmonne pour que Gekko soit le seul à l'entendre tout en lui adressant un léger sourire complice de circonstance, nul doute qu'il prendrait du plaisir à insulter celui qui avait eu le toupet de le jeter à l'eau quelques instants plus tôt..              

L'eau, il déteste. Donc immédiatement dès qu'on le pousse volontairement dans la piscine, il est pris de panique puis s'affole avant de se rendre compte du niveau de l'eau. Il a pieds. Mais il ne tarde pas à sortir du bassin pour se réfugier dans un coin. Encore la moquerie des candidats il s'en manque. S'il s'éloigne, c'est davantage pour retrouver son calme et ses esprits face à la situation et au choc qu'il vient d'avoir. Pousser un type qui ne sait pas nager, ne connaît ni la technique de la grenouille, ni celle du chien qui permet parfois de s'en sortir, c'est dangereux. Donc ça ne fait pas rire Gekko. S'épongeant le visage avec la serviette, il reprend peu à peu son souffle qui fut coupé par la brutalité des évènements. Son coeur n'a fait qu'un tour dans sa poitrine, tambourinant dorénavant contre celle-ci. Et chose qu'il redoutait le plus, l'inquiétude d'un éventuel candidat présent sur les lieux. Il n'aime pas ça. La pitié des gens l'insupporte. Mais il a appris à retenir ses pulsions et à émettre de moins en moins de rejet envers l'aide d'une personne. Pas par envie, uniquement dans le but de s'adapter aux personnalités des candidats. Certains sont trop gentils et il doit simplement accepter. Du coup Adélie qui le questionne et maronne dans un second temps sur le candidat fautif des deux chutes, il ne la rejette pas, mais il n'est cependant pas très coopératif. Préoccupé à se calmer et à subir l'après-coup du choc causé par la baignade, il se contente de hocher de la tête pour lui signifier qu'il va bien. Dans un même temps il baisse son regard sur ses vêtements trempés et ça l'agace. Lorsqu'il entend qu'elle traite le fautif d'idiot, il ajoute spontanément. « Idiot ? Et encore, le terme est faible ... » Lui pensait déjà le traiter d'assassin. Il y va fort, mais c'est proportionnel à la peur occasionnée par son geste. Après s'être essuyé rapidement le visage et calmer ses nerfs, il tend la serviette, bien que trempée, mais lui n'y fait pas gaffe, envers la candidate. « Pour t'essuyer ». Difficile de percevoir son geste comme de la gentillesse, disons simplement que c'est par solidarité envers la deuxième victime.