Il a passé un jean sur son caleçon mais il a pas été jusqu'à passer le tee-shirt. C'est le matin après tout, s'ils sont pas contents, ils ont qu'à râler. C'est pas comme si ça allait changer quoi que ce soit. C'est comme la veille, ça lui a fait bizarre de se réveiller de nouveau dans ce décor psychédélique pourri. Et le truc des pas ne lui avait certainement pas manqué. Heureusement personne ne l'avait coincé parce que c'est le truc qui met facilement d'une humeur massacrante. Il retrouve facilement le chemin de la cuisine, sans avoir besoin d'y réfléchir et salue Joey, qui s'y trouve déjà d'un vague grognement. C'est le matin, en plus de toute cette politesse dont il est usuellement friand. Sans plus de cérémonie, il fouille le frigo, en sort un reste de pâtes bolognaises, se prépare un café et se pose au comptoir, tranquillement. La rousse est toujours là, et pas qu'il se sente obligé de lui faire la conversation, c'est loin d'être un de ses problèmes mais elle sait elle. Elle doit comprendre, un peu. Comment c'est de revenir. - Bizarre, hm? Il l'apostrophe finalement, avant de s'emparer de sa fourchette pour commencer son petit déjeuner. Il a beau avoir l'air de rien, il ne sait pas trop s'il aime ça, Ronan, d'être ici. Enfin, si il sait qu'il n'aime pas du tout mais pourtant il est revenu. Et pourtant il reste.