Le grand jour X est arrivé, ou bien dois-je dire le moment X, c'est plutôt bref, dès qu'on passe ce cap, tout devient facile, je m'apprête enfin à sortir de mon silence pour m'élancer dans l'arène... Il faut dire que ce moment-là, c'était le plus important, il fallait faire bonne mine, commencer tout gentiment pour finir en démon et devinez quoi ? Pour l'occasion, une belle planification de GRANDS CHEFS que j'avais préparé la veille, pour pouvoir tout organisé à la lettre, il faut être un maitre, à commencer par mes premiers mots qui devaient être de simples bonjours immaculés, aussi mes habits que j'avais acheté la veille, mais qui furent remplacer par ceux de la production , des nazes ceux là... et pour finir les personnes que je devais impérativement rencontrer, ce dernier détail était un facteur Y que je ne devais pas négliger, il fallait que je choisisse mon groupe le plus rapidement possible et imposer mon idéologie. En regardant à droite et à gauche, j'aperçus la belle femme, magnifique sans mentir, qui devait m'accompagner durant cette entrée fracassante, elle ressemblait à ma tante Olivia, mais en plus jeune encore. Je lui adressais un petit sourire de kiki-poulet et m'avança vers la plage sans la quitter des yeux, merde...Du sable ! Je détestais le sable, j'ai horreur de ces petits grains qui vous collent aux mocassins... Le monde était déjà là, le gros monde comme le porc était déjà présent, oui c'est vrai, j'avais échoué parmi les derniers naufragés, mais bon, faut attaquer !


" Roark, mémorisez le très bien, il est plutôt simple à prononcer : RoArKE, je ne veux pas que l'un de vous maltraite mon prénom dès le départ, il est très précieux donc, modérez vous !

H.S : Désolé pour le retard

Le tube électro du moment pour donner une ambiance jeune&fun, de l'alcool, parce que grâce à lui, c'est plus love; elle sourit pour elle-même tandis qu'elle approchait de la foule déjà toute piaillante. Elle avait parfaitement bien intuité, avec le coup de la PRN (petite robe noire), si la forme de l'habit était repris par l'ensemble des filles, très peu, en revanche, avaient osé le noir – et pourtant, c'était la couleur qui lui allait le mieux, faisant ressortir sa peau blanche et la blondeur de ses cheveux, le noir léger soulignant son regard bleu. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi elle ressentait dans son ventre cet étrange serrement désagréable à l'idée de rencontrer pour la première fois son « partenaire » le temps de l'émission. Elle s'approcha de l'homme qui l'attendait, et ferma les yeux l'espace d'une seconde. Évidemment. Elle avait repéré, au loin, un grand maigre qui servait des verres aux filles, c'était ça qu'elle voulait, elle! Un petit gars sympa à la limite de l'homosexuel refoulé, avec lequel elle aurait pu plaisanter sans se gêner, mais il fallait croire que Cupidon l'avait cernée. C'était elle qui récoltait le mâle dominant: plus grand et plus musclé que les autres, peut-être plus beau, aussi, le visage marqué d'une cicatrice digne d'un héros de guerre, et sûrement très au courant de son sex appeal, pas fidèle pour un sou. Elle soupira, sa poitrine se soulevant légèrement sous sa robe serrée aux hanches, ramassant une mèche de cheveux qu'elle glissa derrière son oreille. Putain, elle avait même du mal à croiser son regard. Elle ne s'attendait pas à... ça. Elle s'attendait à un gamin de vingt ans, un hystérique qu'elle se taperait sûrement dans la salle de bain avant de lui adresser le sourire chaleureux qu'on réserve à des potes, mais pas, certainement pas à ça. Ses pupilles se posèrent sur les siennes, aux iris couleur ambre si différente de son azur, et grimaça un sourire peu convainquant. « Salut. » (...)
Elle lui emboita le pas et déposa son air timide au milieu de la foule qui blablatait à en baver par terre. Quelqu'un lui fourra un verre de champagne entre les mains. D'accord. Une gorgée. Dommage pour elle, elle n'était pas de ceux que l'alcool rend trop in.

Bien élevée ou ne désirant simplement pas jouer les princesses, Ambrosia décida de l’accompagner jusqu’au buffet. Il avait terminé son verre de jus de fruit depuis bien longtemps et une nouvelle dose ne serait pas de trop. S’il n’avait pas réellement faim, le temps d’adaptation à ce nouveau lieu sans doute, il se força à attraper une brochette de fruit après s’être resservi. Etant avec elle, il laissa la jeune femme décider elle-même de ce qu’elle désirait. « Ton accent vient d’où ? » Il n’arrivait pas vraiment à le déterminer et s’il n’aimait pas poser des questions personnelles, cela l’intriguait beaucoup et c’était une manière de continuer la conversation, ou ce qu’il y avait entre eux. Il capta quelques conversations autour de lui, nota les derniers visages qui lui étaient encore inconnus, prêtait attention à chaque détail sans en avoir l’air.

La soirée m'ennuyait déjà; était-ce le brouhaha ambiant ou cette impression d'être là sans y être ? Quoi qu'il en soit, une chose était sûre, je n'allais pas m'éterniser ici, bien trop curieuse de découvrir le reste de la propriété qui m'intriguait grandement. Cette histoire de porte interdite également par ailleurs. Néanmoins Loup me répondit, m'indiquant son prénom par la même occasion, ce qui me fit sourire. Loup, c'était atypique et francophone ce qui accentuait mon sourire mais pour une toute autre raison. Polie comme jamais, j'attendais patiemment qu'il ne termine pour répondre jusqu'à ce qu'un type sortant de nul part lui sorte une réplique toute faite que je trouvais particulièrement culotté. « Et oh toi qui semble à cheval sur l'éducation, on ne t'as pas appris que c'était impoli de couper la parole aux adultes ? » Mon ton s'était légèrement élevé et mes joues subitement empourprée mais s'il y avait bien une chose que je supportais pas c'était les donneurs de leçons. Il m'agaçait tellement que j'avais repris un cocktail. « Et moi c'est Reed, et tu m'emmerdes... Amuse toi bien, à plus tard ! » Je lui adressais un clin d'oeil, répondant à sa suite au gamin emmerdeur, avant de m'éclipser un peu plus loin, attrapant une brochette de fruit par la même occasion.

J'avais tout préparé depuis une bonne semaine, non sérieux, j'étais pire que prêt. Wendy n'avait d'ailleurs pas tardé à me couvrir de reproches, me disant que mon impatience me tuerait certainement -ou alors que c'est elle qui s'en chargerait- mais au final, oui, j'avais attendu cette soirée comme un gamin de quinze piges. Passant entre les mains des professionnels du maquillage -et je ne pensais d'ailleurs pas en avoir autant besoin, ma virilité en a pris un coup- ainsi que de la coiffure, j'avais cependant refusé que l'on touche à mes vêtements. J'avais un style particulier, que je respectais à la lettre. Oui, on peut dire que c'était pour me donner un genre, me démarquer en soit, bien que mon métier de breaker le faisait déjà en lui même. J'avais une p'tite blonde en partenaire dont je ne connaissais d'ailleurs pas le nom, il faut dire que son « Salut. » ne m'avait pas réellement donné envie d'en savoir plus, à croire que je lui faisais peur, ouais. Ça devait être ça. Reniflant quelque peu, je m'avançais alors en un sourire niais, pénétrant dans l'aventure. Je ne pouvais plus faire demi tour, et disons ce qu'il en est : je n'en avais pas la moindre envie. Mon premier réflexe fut de chercher ma sœur du regard, bien qu'elle pouvait ne pas être entrée avant moi. Finalement, après l'avoir observé je lui adressais un sourire tout en me dirigeant vers le buffet. Mon insouciance naturelle avait fait que je n'avais pas trouvé le besoin de parler à quelqu'un, ou du moins, pas pour le moment.

Wendy fit mine de se tordre de rire avant de s'arrêter d'un coup. « Même pas drôle. » Elle grogna un peu. Elle l'énervait, très franchement. Elle ne pouvait pas se mêler de ses histoires ? Ce n'était pas un bébé qui allait lui dicter ses lois. Elle n'en avait que rien à faire de cette petite. Elle ne savait même pas son nom, en plus. Et c'était peut-être mieux comme ça. Elle n'allait pas être sa plus grande copine, c'était clair et net. Sa deuxième remarque la fit encore plus sourire, mais elle se contenta de l'ignorer, ni plus ni moins. Cela lui aurait donné trop d'importance de luis répondre. Puis, par la suite, Castiell partit. Mince alors. « Roh ça y est, il boude. » Elle lâcha un petit rire assez discret avant de boire une gorgée de champagne, oubliant qu'elle avait déjà quelque chose dans la bouche. Ah oui, son chewing-gum qu'elle avait piqué dans le sac de l'une des coiffeuses. Il avait perdu toute sa saveur. Ni une ni deux et elle se dirigea vers sa nouvelle meilleure amie -hm hm-, lui glissant la pomme et la coupe dans les mains. « Tiens moi ça. » Elle attrapa son chewing-gum et le colla dans les cheveux de la brune. Elle récupéra ce qui lui appartenait. « À plus. » Puis, elle disparut dans la 'foule'. Une petite vengeance comme une autre. Au moins elle savait à quoi s'attendre. Bonne chance pour le retirer, ce chewing-gum, Faye. En parcourant un peu plus le lieu, elle découvrit son frère chéri, Alix. Merde. Elle lui rendit son sourire, simplement.

Étrangement, l'excitation qu'elle avait pu ressentir avant d'entrer s'était évaporée à peine le premier pas posé sur le tapis rouge. Peut-être qu'elle pensait l'endroit plus vaste, et les gens moins regroupés comme des animaux dans un poulailler. Bah, ça ira sûrement mieux dès demain, les gens se disperseront dans les étages et l'extérieur, et ils seraient alors moins les uns sur les autres. Elle sentit la présence de son partenaire à ses côtés, près du buffet. Sa main attrapa légèrement une coupe de champagne et la lui tendit. Allez, fais un effort, tu vas devoir dormir avec lui, alors autant te forcer dès maintenant. Elle était certaine d'avoir déjà entendu son prénom, depuis le dehors, mais qu'était-ce exactement? Elle lui adressa un sourire, le plus sincère dont elle fut capable à cet instant. « Alex, Alix?... Excuse-moi si j'écorche ton nom. » Excuse-moi... non mais sérieux, à quand remontait la dernière fois qu'elle s'était excusée? Il souriait d'un air un peu niais, maintenant qu'elle le regardait vraiment, et sa première impression s'apaisa. Les gens ne ressemblent pas souvent à ce que crie leur physique à leur place.

Ma sœur ne tarda pas à me renvoyer un sourire, que je jugeais tout à fait neutre. Mais soit, sa présence m'apaisait d'une quelconque manière, comme si j'avais besoin de la présence d'un de mes proches pour pouvoir avancer. En y réfléchissant, ça avait toujours été le cas. Parcourant alors la foule du regard, je perdais finalement celui ci, fixant quelques têtes en me demandant si ils allaient me regarder ou non. Vous savez ce système de l'arroseur arrosé. Lorsque vous regardez fixement une personne en pensant qu'elle vous juge, elle finit par lever les yeux dans votre direction et vous regarde d'une étrange façon, et à ce moment là vous vous dites que vous aviez raison, et qu'elle vous reproche quelque chose. Et bien cela m'arrivait constamment. Reposant mon regard sur le buffet, ma partenaire n'avait pas tardé à me rejoindre, me tendant une coupe que je saisi avec un sourire tout à fait sincère et naturel. Elle me semblait étrange, au premier abord quelque peu froide même, mais je tentais d'obscurcir cette vision d'elle pour me concentrer sur d'autres points positifs qu'elle pouvait avoir -et ce bien que je ne la connaissais ni d'Eve, ni d'Adam- par exemple, elle était plutôt jolie, et ses cheveux étaient d'un magnifique blond. « Alex, Alix?... Excuse-moi si j'écorche ton nom. » « Alix, ouais, c'est ça, et tu dois être Joanee ! Content de pouvoir enfin te parler ! » dis-je en un sourire, j'avais toujours eu une facilité particulière pour me souvenir des prénoms « Y'a foule ce soir, j'ai même pu voir une baston, je pense qu'on est pas au bout de nos surprises ! »

Spoiler:

Son humour ne passait pas toujours très bien. La plupart du temps, les gens se vexaient d'avoir à faire à quelqu'un comme Cassidy. Il faut dire qu'il n'était pas spécialement du genre à faire dans la demi-mesure. Quand son humour décidait de trainer dans le coin, il lançait souvent des absurdités incroyables, qui le faisait passer pour le dernier des idiots. Pire encore, pour le dernier des bolosses et des lourdauds. Il ne voyait pas quelle réputation serait pire que celle-ci. « Mon humour est quelque fois un petit peu étrange. Je te prie de m'excuser si c'était totalement déplacé, Riley. » lui dit-il d'une voix purement amicale, détaillant son visage pour bien intégrer son prénom. Après tout, c'était parfaitement normal qu'elle puisse se sentir mal à l'aise face à une telle introduction. « Je m'appelle Cassidy et on mettra tout ça sur le compte de cette soirée mouvementée... Ou de ma boisson sans alcool. » sourit-il en avalant une nouvelle gorgée de cette boisson qu'il n'avait même pas envie d'identifier. « Dans tous les cas, la production ne fait pas les choses à moitié, je n'ai jamais vécu dans un endroit aussi immense. » C'était un sujet un peu plus conventionnel, n'est-ce pas ?