Moore a écrit:

La musique retentit c'est le bordel tout le monde se pousse se bouscule. Huit chaise pour autant de cul c'est n'importe quoi. Je sais pas pourquoi j'ai pris la peine de me lever. Je suis rapidement éjecter au profits de bande de con. Je suis mauvaise joueuse. Je retourne auprès d'Artie. « Quel jeu de merde c'est n’importe quoi franchement qu'est ce qu'ils sont con. » Je savais bien que la production pouvait m'entendre et alors il avait été con de choisir un jeu aussi naze franchement. Je méritais de gagner en plus. Pour la peine je bois ma coupe de champagne d'une traite. « Y a intérêt que le prochain défit sois moins con. »

Dégustant son verre aimablement servie par sa compagne, il se mit à visionner ces scènes absurdes ou les candidats tournaient autour des chaises comme des vulgaires requins guettant leur proie. Quant à lui, il se contenta d’une place d’honneur pour pouvoir visionner en cassette cette horrible tragédie et ceci, une fois la musique arrêté… Ils s’entassaient comme des sardines cette fois, cherchant en vain à venir déposer leurs maudites fesses sur une quelconque chaise qui ne valait absolument rien. Le défi était vraiment enfantin et Moore souligna cela avec brio « Tu as bel est bien raison, c’est un jeu d’enfant, je préfère rester ici et t’encourager de loin vu que tu as l'air de t'impliquer sérieusement » Toujours aussi coquet, il sirota son whiskey avec soin, ne laissant aucune goutte s’échapper, ce prime était vraiment une grosse mascarade et la production explosait les audiences avec des scènes pareilles !

Décidé à partir pour embêter d'autres personnes je m'étais dans un premier temps tourné vers Winifred, mais... J'avais une autre idée en tête, je lui avais déjà mis un petit vent dans le hammam et je préférais attendre qu'elle m'en fasse voir de toutes les couleurs avant de retourner la chatouiller. Tournant la tête, je voyais Caesar, ce bon vieux Caesar qui était tout seul. Un petit sourire d'emmerdeur je prenais deux coupes de champagne, une pour moi et une pour lui. Qu'il se rassure je n'avais rien mis à l'intérieur, juste une dizaine de pilules pour lui donner la diarrhée du siècle... Plus sérieusement, je m'approchais de lui. « Une coupe ? »

Encore une fois, il fut dans les huit à relever le défi. De justesse, cette fois-ci, car il avait réquisitionné, quoi... l'avant-dernière chaise libre ? Quelque chose comme ça. Faut croire que même les jeux qui ne le motivaient pas le motivaient quand même. Retournant à sa place avec un petit sourire - tout petit le sourire - qui planait malgré lui sur ses lèvres, il checka la main que Sixtine lui tendait. La team Micah au pouvoir. À eux deux seuls, ils allaient anéantir les autres. À propos de Micah, ce fut à son tour de balancer une autre petite rubrique. Les potins ? Les avis et paroles de différents candidats défilèrent, dont une petite interview de sa partenaire, donc les premiers dires lui firent plaisir, mine de rien. Quant à la blague de Céleste... Moui. Bah, voilà quoi.

Elle avait honte. Oui, elle avait honte pour ses camarades. Honte de faire partie du même jeu qu'eux. Honte de respirer le même air. Ils étaient en train de tourner autour des chaises, comme des idiots. Et hop, dès que la musique s'arrêta, ils se battaient presque pour poser leur fessier sur l'une des chaises. Waouh. Ça atteignait des sommets, dans la stupidité, quand même. Elle ne dit rien malgré tout. Elle n'ouvrait pas sans bouche. N'en pensait pas moins, certes, mais les candidats pouvaient au moins apprécier le fait qu'elle ferme sa gueule. Cela dit, il faut arrêter de tendre le bâton pour se faire battre. Parce que, bon, il y a un moment où elle ne pourra pas s'empêcher de répliquer hein, soyons clair. Ainsi donc, quand elle entendit Sonny sortir la plus grosse énormité que la blonde n'ait jamais entendu, elle se sentit obligée de dire un truc. « Excuse-moi mais en quel honneur il aurait des points pour sa participation? » fit-elle de sa voix cristalline en fixant le jeune homme de son regard froid. Non mais sérieux, à ce moment-là, elle veut des points pour supporter leur débilité. A ce rythme-là, c'est facile. Et puis c'était quoi ce comportement envers le pauvre petit aveugle?

Nous étions décidément trop dans la maison… beaucoup trop pour moi, pour parler à des gens et me faire remarquer. Certains avaient la tchatche facile, d’autres étaient assez délirant et prenant toute l’attention sur eux naturellement. Moi, je me contentais de boire un verre, assise toute seule dans un fauteuil. Je n’osais même pas approcher Lukas, déjà assaillis par d’autres habitants. À croire que je servais de décor pour ce prime. S’était bien peine perdue que d’attendre que quelqu’un daigne venir me voir. Je réfléchissais alors à l’énigme qui nous avait été donné, mon nez dans le verre. Tant qu’à faire, je pouvais bien (et j’espérais) trouver la solution à ce problème….

«On est les meilleurs, mon chaton !» Mon chaton ? Non mais c'est quoi ce surnom à la con ? Elle avait bien de la chance que c'était elle ouais. «Tu veux juste que tous les téléspectateurs bavent un peu ! »  « Juste toi, ma chérie » lui répliquais je un sourire aux lèvres. Et hop, les joues cramoisies ! Aaah je ne m'en lasserais jamais. Sur ce, on eu le droit de souffler un peu, pour assister à une nouvelle rubrique, présenté par Alix. Plutôt divertissant. On apprenait quelques potins, même si perso, les histoires de cul de chacun, j'en avais rien à foutre.

Chaque fois qu'il observait ses camarades, Jackson en arrivait à la conclusion suivante : les cons nous envahissent. Et à ce niveau là, ce n'était même plus une invasion, mais carrément une épidémie générale. Parce que ceux qu'il n'avait pas immédiatement détesté lui donnaient présentement une raison de le faire. A croire que les cons en contaminaient d'autres, qui eux même en contaminaient d'autres encore, etc. C'était notamment pour cette raison que Jackson évitait de s'approcher de ces spécimens pour le moins étranges. Se faire contaminer, non, ça ne lui disait rien. Alors autant s'enfermer dans une solitude qu'il ne connaissait que trop bien ici. Mieux vaut être seul que mal accompagné, comme on dit. Mais alors que cette pensée lui traversa l'esprit, il vit soudainement Evey prendre place à ses cotés. Ciel, la seule personne à qui il portait un minimum d'intérêt venait de le rejoindre. Finalement, le destin n'était peut être pas son ennemi, comme il l'avait pensé quelques instants plus tôt, en se rendant compte qu'on lui avait foutu des camarades plus abrutis les uns que les autres. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Evey arborait un style ... particulier. Mais cela ne lui enlevait rien, évidemment. « Se sacrifier ? Ce terme ne devrait même pas exister. » Chacun sa pomme, telle était sa philosophie. Et il n'en changerait certainement pas ici, entouré de sombres idiots. « Si tu n'avais pas été là, je me serais barré illico. » Et cela valait aussi bien pour le prime que pour l'aventure elle-même. Soudain, Jackson croisa le regard de Gabrielle, qu'il maintenu jusqu'à ce qu'elle détourne le sien. Jouer les filles blasées, ça ne lui allait pourtant pas, elle devrait le savoir.

Milan répondit à mon appel de la main, me retirant un sourire. Je laissai errer mon regard vers les autres candidats, écoutant les différentes interviews avec amusement. Je remarquai alors ma partenaire de chant à côté de moi, visiblement en pleine réflexion. Je n'eus qu'à me tourner légèrement pour m'adresser à elle. « Hey Oona, t’as vu j’ai fait la promo pour notre jingle hein. Si avec ça ça ne suffit pas à mettre les producteurs à nos pieds . . . » Je lui adressai un clin d’œil malicieux, lorgnant sur le verre qu’elle tenait entre les doigts. Je n’avais pas pensé à ça tiens, ce n’était pas une idée stupide.

Deux, trois minutes, et ils continuent à tourner comme des benêts. Cupidon arrête la musique, ils se jètent tous comme des damnés sur les chaises comme si leurs vies en dépendaient: doux jésus, sortez-moi de ce trou. Je les observe, ricane manifestement en les voyant s'étaler de tous leurs longs... Et l'aveugle, qui arrive toujours tranquille après la guerre: je me fous ouvertement de sa gueule; ne préfère-t-il qu'on le traite comme tout le monde? J'applique juste ses désirs à la règle. Et là, c'est le drame: ce fils de pute de Baptiste, avec qui j'allais failli me battre dans les douches, accoure vers moi, tout sourire, me tendant une coupe de champagne que j'attrape machinalement. "C'est moi ou tu t'fous clairement d'ma gueule?" Je rénifle le sommet de mon verre, dubitatif. "T'as foutu un truc dedans, c'est ça?"

Sonny fit une remarque qui m’interpellait, c'est vrai que ces jeu n'étais pas adapté à Lukas. Tandis que je me plaignais dans mon coin avec Artie les potins furent annoncé. Ah ouais c'est pour ça que l'autre Alix m'a posé une question strupide. « Tu as bel est bien raison, c’est un jeu d’enfant, je préfère rester ici et t’encourager de loin vu que tu as l'air de t'impliquer sérieusement »  me dit mon cher coéquipier. « Ouais ben si ça continue dans l'absurde je vais rester le cul viser sur cette chaise je te le dis. » Puis une conne de blonde fit une remarque qui ne me plaisait pas du tout. « Excuse-moi mais en quel honneur il aurait des points pour sa participation? »  J'allais bien sûr lui en faire par m'adressant à elle.(SÍOMHA) « Si tu veux je te crève les yeux là directe on verra ce que tu dira pauvre conne. » On dit pas ce genre de chose sur Lukas sans que je m'en mêlle c'est plus fort que moi. J'étais toujours aussi élégante c'est pas maintenant que ça va changer. Et puis cette fille elle a le don de me faire chier je la connais pas encore mais rien que sa tête.. bref une pouf quoi.