Je m'apprêtais à déposer un baiser chaste sur ses lèvres. Rapide, histoire qu'on respecte juste la consigne de Cupidon. Seulement voilà que la demoiselle se fit plus gourmande, déposant sa main sur ma joue, et prolongeant le baiser un peu plus longtemps. Je n'allais pas protester hein, on avait vu pire. Finalement on se décolla l'un de l'autre. «Maudit Cupidon ! » Ouais ouais, en attendant, elle en avait profité la coquine. Pour une fois, les joues de la demoiselle ne prirent pas ce teint rosé dont elle avait le secret. Elle sembla lire dans mes pensées puisqu'elle le fit remarquer justement. « Sans joues rouges cette fois-ci. Tu ne me fais plus aucun effet !»  « Dommage. J'aime bien quand tu rougis. C'est craquant » répliquais je un sourire aux lèvres. Ce qui n'était pas faux, ça ne la rendait que plus adorable encore. En tout cas, on aura remarqué que ce petit Cupidon choisissait bien son moment. Remarquez, j'avais de la chance, parce qu'il aurait pu balancer sa musique, alors que je me trouvais en compagnie d'un mec. Genre Sonny. Vous imaginez l'horreur. Si beaucoup dans ce château semblaient avoir des tendances bi, ce n'était aucunement mon cas. Le fait d'avoir embrasser Micah n'y changeait rien.

« Dommage. J'aime bien quand tu rougis. C'est craquant » Et voilà. Ça c’était idiot. J’avais réussit à ne pas me transformer en vrai pivoine et là, il venait de tout détruire mes efforts. Il aimait ça, me faire souffrir le petit. Je levai les yeux au ciel, me mordant légèrement la lèvre une seconde fois, avant de me mettre à rire. « Cooper, le lover ! Essaie pas de me charmer ! » lui dis-je en souriant, allant prendre sa main pour me lever finalement du banc, le traînant avec moi. J’étais comme ça. Lorsque je me sentais en confiance avec quelqu’un, je devenir tactile. J’avais besoin de me sentir proche de ces personnes. J’espérais que ça ne le dérangerait pas. «J’ai froid comme pas possible ! On rentre !» annonçais-je, ne lui laissant pas vraiment le choix. « J’ai envie d’un chocolat chaud, pas toi ?» demandais-je ensuite, me demandant qu’elle heure il pouvait bien être. J’avais faim. Mon ventre cria famine assez fortement, ce qui me tira un rire franc et fort. «Ou peut-être plus un gâteau au chocolat complet !» Je savais qu’il y en avait un dans le frigo. Cela serait excellent. Je jetai un coup d’oeil à Cooper à mes côtés, lui lançant un petit sourire. J’étais heureuse qu’il soit mon partenaire. Vraiment.