Un nouveau prime avait lieu, de nouveaux enjeux, et des nouveaux départs. Je l'espérais plus calme que le précédent, ça ne pouvait pas être pire de toute façon. Mais je doutais que Cupidon ait décidé de se calmer bien au contraire. J'espérais simplement que les personnes auxquelles je tenais allaient rester encore longtemps dans le nid. Je m'étais préparé rapidement et pour une fois, je ne m'étais pas assoupi, j'étais même parmi les premiers à rejoindre la salle de bain. Je n'avais pas été bien long à me préparer, jeans sombre, tee-shirt blanc avec inscription. Et pour une fois, j'avais tenté de dresser mes cheveux avec un peu de gel, même si le résultat ressemblait plus à un coiffé, décoiffé qu'autre chose. Et puis j'arrive sur le plateau, salue poliment les animateurs présents, et je m'installe sur l'un des canapés libres. Cupidon avait manifestement une annonce à passer. Qu'est-ce qu'il allait nous pondre encore celui là.

Cela faisait maintenant un mois et demi que le jeu avait commencé, et j'étais encore là, me présentant à ce septième prime. Jamais je n'aurais pensé arriver jusqu'ici sans même être mis ne serait-ce qu'une seule fois en danger. Au fond de moi je savais bien que c'était pour la simple et bonne raison que j'avais Lhoas en partenaire, et qu'ici, il avait pas mal d'amis. Mais alors pourquoi lui avait déjà été nominé ? Habillé d'une veste/débardeur moulant tout de même mon buste, muni d'une fermeture éclair à son milieu, d'un pantalon noir et de chaussures en cuir de même couleur, les cheveux légèrement relevés, comme à mon habitude, je prenais place sur le premier siège à ma disposition. Je redoutais encore une fois ce prime bien qu'aucun de mes proches, hormis Melissa avec qui j'avais échangé quelques paroles, n'était en danger. La jeune femme m'avait touché, elle avait même pleuré face à moi, mais ça les autres ne le savaient pas, et c'était mieux ainsi. Me retrouvant totalement par hasard à côté d'Oona, je lui adressais un sourire chaleureux « Team Syssoï, hein, faut se soutenir ! » en effet la jeune femme était la seule de notre groupe en danger cette semaine.

Nouveau prime. Cette semaine, j'avais évité la nomination de justesse. Je ne devais mon sauvetage que grâce à mon pouvoir d'échanger ma nomin' avec quelqu'un d'autre. Mon choix s'était porté sur Oona, énervant ainsi tout le clan Syssoï. Grand dieu, comment avais je osé touché à leur clan. S'en était ridicule. Il fallait bien que je donne un nom, et sur le moment, ça m'avait paru le choix le plus judicieux. De toute manière j'aurais pu dire n'importe qui, cela aurait quand même fait des pas contents. Ce qui m'embêtait, c'était qu'Evey soit sur la sellette. Une des rares candidats dans ce château que ça me ferait chier de voir partir. Advienne que pourra et puis c'est tout. Après m'être préparé (voir), je pénétrai sur le plateau. Je passai derrière le canapé où se trouvait Oona, et je lui dis à l'oreille.  « Pour ce que ça vaut, j'espère que tu vas rester ce soir. » Et j'étais sincère. Je ne l'avais pas nominé parce que je voulais la voir déguerpir. J'appréciais la jeune femme. Bref, on s'en fou. Je m'installai alors sur un des canapés. Quelles surprises allaient on nous réserver cette fois ci ? On verra bien.

For once, j'étais presque contente de me rendre sur le plateau pour assister au prime de ce dimanche soir. Oui, en réalité, venir ici me libérait du fait d'être cloitrée entre les murs de la salle de bain ou des toilettes, et c'était un véritable soulagement. Le sourire aux lèvres alors, j'avançais d'un bond pas jusqu'au plateau. Ce soir j'avais carrément eu le temps de me préparer, pour dire vrai j'avais pensé toute la semaine à la manière dont j'allais me ramener sur le plateau now, alors oui j'étais prête à temps. Sur place, j'allais me poser bêtement sur un fauteuil. Bref récapitulatif de la part de Micah. Et dire que l'autre Connor m'avait envoyée promener alors que je n'avais eu qu'amplement raison sur le sort de sa chère Sixtine, je souriais jaune. Puis les noms des nominés tombèrent de nouveau, histoire de réactiver le public dans leurs votes. Aucune des quatre victimes ne m'importait vraiment, de quoi me tirer de toutes sortes d'inquiétude concernant le sort de chacun d'eux. Je soupirais, tapant du pied en fixant la longue robe rouge que j'avais enfilée et qui traînait jusqu'au bas des chevilles.

Septième prime, le temps passe super vite. Gabrielle ne s’en rend même pas compte, voilà déjà deux semaines que la rouquine était dans le jeu, énorme. Il était temps de se préparer, la rousse se rendit dans sa chambre et prit la peine de choisir sa tenue. Cinq minutes plus tard, elle était sous la douche et se savonnait rapidement. Gabrielle se sèche, et s’habille. Elle enfile un short blanc, et un haut ainsi qu’une veste légère. La française n’a pas peur de froid, ça c’est sûr. Ses cheveux sont légèrement en bataille, mais elle s’en fout, elle n’a plus vraiment le temps. Elle n'a pas le temps de se maquiller non plus, tant pis, elle se préfère au naturel. Elle enfile ses talons compensés, et elle est prête. Gabrielle se rend rapidement au plateau, elle aperçoit Syssoï, et va directement s’asseoir à côté de lui.

Putain septième prime déjà ?! Mais bon sang, où filait donc tout ce temps ? Ce qui était le plus marrant c'est qu'ici, soit on s'emmerdait sec soit c'était juste la folie : la demi mesure ne semblait pas faire partie de l'aventure et cette notion particulière avait le don de faire filer les jours à une rapidité exemplaire ! Rory fit son entrée une fois prête vêtue d'un petit haut beige laissant apparaître une partie de son ventre plat, un pantalon de cuir lacéré aux genoux, cheveux lissés et pendentif en forme de boombox. Rory baye la pièce du regard et vient prendre place en sautillant à côté de son Connor. " Et l'oscar du tee-shirt le plus délirant est attribué à ... Dit elle en riant avant de se serivr rapidement un verre d'eau pétillante dans un flûte pour faire comme si : un peu comme un enfant qui imite les grands. Ce soir, promis, je le fais à l'eau ! Ajouta-t-elle simplement avec un petit clin d'oeil : la connerie de la dernière fois ce serait pour une fois dehors et plus devant Connor !

La blonde était dans une putain de mauvaise humeur. Allez-y, cachez votre surprise hein. Sauf que là, c'était pire. Elle était réellement irritée, et agacée et avait juste envie de claquer quelqu'un. Oui, voilà. Alors, ce soir, elle était presque contente d'aller sur le prime. Puisqu'une réunion de débiles qui allaient tous être plus pathétiques les uns que les autres avec leurs histoires à la con, c'était exactement ce qui lui fallait pour se détendre. Depuis qu'elle avait compris que taper sur les autres lui faisait beaucoup de bien, elle se disait qu'elle n'avait pas à se gêner. Après tout, on la faisait chier, pourquoi ne pas en faire autant? N'allez pas croire qu'elle commençait à en avoir quoi que ce soit à foutre des autres pour autant hein, c'était uniquement pour son propre petit bonheur. Elle était égoïste, elle assumait. Se levant, elle rejoignit le plateau sans grand mal. Une nouvelle fois, elle ne s'était pas mise tout en beauté. Non. Premièrement parce qu'elle n'en avait pas besoin. Deuxièmement parce qu'elle pouvait arriver à poil que ça ne changerait absolument rien. Tout comme arriver en belle robe de princesse ne changerait rien. Alors, pourquoi se faire chier? Laissant claquer ses talons au sol, elle avança, lançant des regards à ses camarades. Tss. Quelles têtes de cons quand même. « Qui sera le plus pathétique ce soir? Les paris sont ouverts. » laissa-t-elle entendre de sa voix cristalline, ne cachant pas un certain dédain alors qu'elle prenait place en tailleur sur le canapé. Allez, s'ils savaient être pitoyables en temps normal, ils devraient être capable de l'être ce soir aussi, non?

Pour l’une des rares fois, j’avais une certaine appréhension à me rendre au prime. Prime qui signerait peut-être la fin de mon aventure dans Fake Lover. Vraiment, impossible de comprendre ce par quoi passaient les candidats qui se retrouvait sur la sellette chaque semaine quand on n’était pas nous-mêmes soumis à ce stress important. Mais voilà, je devais l’admettre : je craignais de partir ce soir. Vraiment. Pour diverses raisons que je n’allais pas vous exposer ici. Je mis un certain temps avant de me rendre sur le plateau, mais je le fis tout de même, à reculons. Une robe légère de couleur doré, ceinture à la taille, tel était ma tenue de la soirée. J’accordais un rapide regard aux candidats qui se trouvait déjà sur place avant d’aller rejoindre Cooper, prenant place sur le siège voisin du sien. Silencieuse, je ne prononçais rien, mais lui offris un léger sourire - je m'y obligeais. Par politesse, surement.

Ce soir, vous allez être confronté tout au long du prime à des duels. En effet, vous allez devoir affronter un candidat de l'équipe adverse. Vous allez être confrontés à différents choix décisifs, vous concernant parfois, ou concernant d'autres candidats. Saurez-vous faire le bon choix ? Si bon choix il y a ? Quoi qu'il en soit vous ne pourrez que compter sur vous même.

Bonne chance à tous.

La semaine avait été lourde en émotion, une des pire que j'avais passé depuis le début de l'aventure. Tout en enfilant un tee-shirt gris et un jean foncé je repensais à certain événements de ma semaine. Mon envie de partir, mes larmes, mes cris, et le fait d'avoir brisé un cœur je crois. Je pense qu'on ne peux pas faire mieux non ? Une fois prête je me rend au plateau du prime. Je n'avais pas fais d'effort particulier niveau vêtement cette fois, et pour la coiffure je m'étais contenté de les lissé plus ou moins bien. Je sais pas où me mettre alors je me met n'importe où loin de beaucoup de gens. Une fois assise je me rend compte que je suis assise à coté de Ruben. Merde... c'était pas fait exprès j'étais dans mes pensés. J'imagine qu'il a pas forcément envie de me parler alors je ne dis rien. Je jette un regard à Oona que j'encourage d'un sourire. Elle ne partira pas. Je cherche Lukas du regard pour en faire de même mais je crois qu'il n'est pas encore là. De l'autre coté de Ruben se trouve Sixtine que je n'avais pas vu non plus. Quand je vous dis que je suis das la lune. « T'es bonne. » (à Sixtine) lui dis-je sur le ton de la rigolade. Même avec un pull XXL elle reste sexy cette meuf c'est dégueulasse. « Qui sera le plus pathétique ce soir? Les paris sont ouverts. » je jette un regard passif et neutre à Siomha qui vient de dire cette phrase. « Je pense que tu as tes chances.» dis-je alors d'une manière totalement neutre. Puis Cupidon parle, des affrontement... hum intéressant.