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 OLD TIMES~ ft. syssoï

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Moore

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MessageSujet: Re: OLD TIMES~ ft. syssoï   OLD TIMES~ ft. syssoï - Page 2 EmptySam 7 Avr 2012 - 0:41

Est-ce un rire que j'entends s'échapper de ses lèvres. C'est comme une victoire, étant donné le sujet délicat que nous abordions depuis un moment maintenant je ne pouvais imaginer une seule seconde que j'allais réussir à le faire rire. Et d'ailleurs ce n'était pas vraiment dans mon intention, mais je suis contente de l'entendre rire même si cela dure qu'un instant, même si ça à été bien trop bref à mon goût je trouve ça assez salvateur et rassurant. Je n'ose même pas imaginer ce qu'il se passe dans sa tête à l'heure actuel alors voir son visage s'illuminer un quart de seconde par un rire, c'est très rassurant. Je ne lui laisse pas le temps de répondre à ce que je lui dis je crois, je parle assez vite et mes phrases sont très rapprochées, rare sont les moments où les silences durent assez longtemps pour lui laisser la possibilité d'en placer une. Ce n'est pas voulu, c'est ainsi. Ça se bouscule dans ma tête et comme souvent je laisse les choses sortir telle que les pense, brute, un peu brutale de temps en temps et pas très censé souvent. Mais je crois que je fais de mon mieux quand on sait que ce genre de rôle de la fille qui écoute et qui essaye de convaincre en donnant des conseil est pas celui qui me colle le mieux à la peau. Je trouve que je vais un boulot plutôt convenable, regardez il a rit. Il pense qu'il peut me faire du mal, je ne saurais dire pourquoi mais je suis persuadé que ça n'arrivera jamais. De plus je ne lui laisserais pas le temps de m'en faire, c'est impossible il n'a pas le droit parce que me faire du mal voudrait dire le perdre et ça je ne peux le concevoir même pas une seule seconde. Je lui prodigue un conseil un peu bidon que j'ai l'impression d'avoir déjà entendu quelque part et ça ne m'étonnerait pas que ça soit sortie de la bouche de Syssoï. C'est pas trop ma philosophie habituelle, mais je crois que ça pourrait marcher. En plus je vois un début de sourire sur son visage. Je profite de cet état plutôt positif pour lui demander de me promettre quelque chose sans lui annoncer la chose. Illogique vous dites ? Certainement moins drôle dans l'autre sens je trouve. Je peux voir son visage se mouvoir sous la réflexion intense, moi j'ai toujours un petit sourire un peu malicieux sur le visage alors que ma main est toujours dans la sienne fixé à ma joue. « Je peux t’adopter, Moore ? » Je manque de m'étouffer dans un rire tellement ça me semble sorti de nulle part. Je laisse ce rire se prolongé un petit moment avant de le scruter pour voir si c'était sérieux, il semblait sérieux.. Alors mes yeux s'écarquille légèrement, un sourcil s'arque. Qu'est ce qu'il raconte, aurait-il bu toute l'eau bénite et ça lui grille les neurones? M'adopter quelle idée. . « Tu te taperas un patronyme atroce, mais j’pense qu’il y a un truc à faire, là. » Je ris légèrement, ça doit être l'eau bénite. J'entre ouvre la bouche pour faire un commentaire mais il est plus rapide. « Ou alors, toi tu m’adoptes. C’est quoi ton nom de famille ? » Mon nom de famille, je préfère le taire en plus.. Imgainez, vous croyez qu'il y a un seul nom de famille sur terre qui va avec Moore ? C'est bien ce que je pensais, ça donne quelque chose d'immonde. Merci papa maman. Pas encore le temps de répondre.  « Non, oublie, on trouvera un autre lien de parenté, parce que je le sens pas du tout Ruben en guise de beau-père. » Je ris un peu plus, Ruben en guise de beau-père hm ce serait étrange. Quoi que ça arrangerait les choses. Puisque le lendemain j'allais apprendre que monsieur veut absolument des enfants ce qui n'est pas du tout mon cas. Y a un léger problème là. « Impossible, je veux pas de gosses. Mais bon je veux biens faire la baby sitter de temps en temps. » dis-je amusée. Avec tout ça j'en avait oublié cette promesse que je voulais lui faire formuler. Cette petite déconnade était là pour ça ? Pour noyer le poisson et essayer de s'en sortir. Mes yeux se fronce gentiment je suis sur le point de lui rappeler la promesse mais non il n'a pas oublié. « D’accord pour la promesse, mais arrange-toi pour que ce soit réalisable parce que je n’ai qu’une parole... »  Je laisse mon plus beau sourire se dessiné sur mon visage. Le genre de sourire où t'as les yeux qui brillent. Ouais c'est rare, ouais j'assume. Je me racle la gorge, je le regarde amusée. Je fais durer le suspense, s'il croit que je vais lui lancer le truc comme ça.. non ça gâcherait tout. Pourquoi ne pas noyer le poisson. « C'est quoi le meilleur endroit à visiter à Paris ? Pour moi, imagine moi à Paris qu'est ce que je devrais faire en premier ? » Il me regarde bizarrement parce que j'ai pas encore dit cette promesse. Mais je tiens à ce qu'il réponde à cette question. Et si je précise qu'il doit m'imaginer moi c'est qu'il ne m’emmène pas au Louvre, j'aime beaucoup la peinture mais quand je suis en vacances, je veux m'amuser et surtout à Paris. La seule chose barbante que je voudrais bien aller voir c'est l'opéra parce que ça n'a rien de barbant en soi. Après un moment de silence, je finis par révéler cette promesse qu'il vient de me faire. « Tu viens de me promettre de te raser la tête si je pars dimanche. » Je le regarde amusée, et totalement sérieuse.. je crois. Est-ce que je suis crédible ? Va-t-il se rendre compte que je mens ou bien .. ? Non je suis douée vous trouvez pas ? Bon ok y a ce sourire, et cette brillance dans le regard qui semble me trahir. Je laisse un rire s’échapper de ma bouche face à l'expression de son visage devant cette révélation. Maintenant plus de sérieux, parce que oui.. cette promesse est tout à fait sérieuse, on a bien rit mais maintenant c'est finit. Mon visage redevient doux mais perd de son amusement. « Tu viens de me promettre, de tout faire pour te pardonner. » Il a promit, voilà pourquoi je ne pouvais pas lui formuler cette promesse directement parce qu'il n'y aurait pas accéder. Je sais c'est pas loyal, je l'ai piégé. Mais il ne m'en voudra pas n'est-ce pas ?
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Syssoï
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MessageSujet: Re: OLD TIMES~ ft. syssoï   OLD TIMES~ ft. syssoï - Page 2 EmptySam 7 Avr 2012 - 4:08

Bon, visiblement le lien de parenté ne passera pas par la filiation. Elle ne veut pas d’enfant, et là encore, nos caractères se rejoignent. Moi non plus je n’en veux pas. Je ne sais pas s’il s’agit des mêmes raisons qu’elle, probablement pas, mais il est convenu, depuis toujours, entre moi et moi, que tout ceci s’arrêtera avec moi. Une décision lourde de conséquences sur laquelle je ne compte pas revenir. Je pense agir au mieux ainsi. Je me contente d’hocher la tête avant d’opter pour un changement de sujet radical, ou plutôt pour un retour au sujet initial. La promesse. Une promesse que je dois formuler sans qu’elle ne m’ait donné l’intitulé de la question. Risqué ? Je trouve aussi. Avec Moore, on ne peut jamais savoir réellement à quoi s’attendre. Je crains une demande irréalisable du style une séance de lutte greco-romaine avec un ours polaire, un truc dans le genre. Ce qui ne m’empêche pourtant pas de donner ma parole. Je dois être suicidaire, quelque part, je ne vois pas d’autre explication à mon geste. Elle me répond par un sourire, et je me met à craindre le pire. Bordel, dans quoi je me suis embarqué, là ? Je grimace, et son sourire s’élargie. Non, sans déconner, elle prépare quoi ? A croire qu’elle prend plaisir à me voir stresser, elle fait durer le suspens, avant de lâcher finalement sa question. « C'est quoi le meilleur endroit à visiter à Paris ? Pour moi, imagine moi à Paris qu'est ce que je devrais faire en premier ? » Quoi ? C’est ça sa promesse ? Enfin ça a un rapport avec Paris ? Elle voulait que je lui promette de lui faire visiter la capitale ? Il n’y avait pas besoin de me faire jurer sur ma vie, je l’aurais fait tout naturellement. Sa demande me laisse perplexe, si bien que je mets un certain temps avant de réfléchir à la demande en elle-même et à la réponse à fournir. Je tente de me reconcentrer, d’occulter le caractère étrange de tout ça, et de désigner rapidement un lieu. Si je devais associer Moore à un endroit parisien, quel serait-il ? Je mords ma lèvre inférieure, tord ma bouche, puis fini par fermer les yeux en plissant le front. Elle sait déjà que je veux l’emmener sur la scène de l’Opéra Garnier, donc j’imagine que ce lieu là ne peut être utilisé dans ma réponse. Un lieu à Paris... Je cherche encore un instant, puis la réponse s’impose à moi, et je rouvre brusquement les paupières. « Le crazy horse. » Je ne sais pas si cette réponse va lui plaire, sachant le caractère tendancieux du club, mais des femmes sensuelles et artistiques montées sur des louboutin et habillées de lumière, c’est la première chose que j’associe à Moore. Bien sûr, il y en a d’autres, beaucoup d’autres, comme ce karaoké spécialisé dans les chansons païennes. Mais il ne s’agit pas d’un lieu incontournables à Paris, juste d’un lieu incontournable pour nous. J’hausse les épaules. J’attends des précisions et le rapport avec ma promesse. Sauf que je comprends rapidement qu’il n’y en a aucun, que cette question était juste pour me faire patienter avant la révélation finale qui est : « Tu viens de me promettre de te raser la tête si je pars dimanche. » QUOI ?! Non ! Impossible ! Elle est sérieuse ? Machinalement, automatiquement, ma main quitte sa joue pour venir se loger dans mes cheveux. C’est pas que je leur voue un culte, c’est juste que... Bah ce sont mes cheveux, quoi. En plus j’ai signé un contrat avec le corps de ballet, m’interdisant toute excentricité capillaire. Je suppose que ça inclus le look skinhead. J’essaye de me rassurer en me rappelant qu’elle n’a aucune chance de sortir dimanche, lorsque je surprends son regard pétillant et le frémissement de ses lèvres. Je fronce les sourcils, et elle laisse éclater un rire. Je vais la tuer. Ou la torturer. Oui, la torture c’est bien mieux, ça dure plus longtemps. J’ai pas le temps de lui soumettre mon projet qu’elle m’annonce ma promesse réelle, ce qui plombe légèrement mon humeur de tueur en série. « Tu viens de me promettre, de tout faire pour te pardonner. » Je soupire... Elle n’aurait pas du me faire promettre ça, parce que jamais, même avec la meilleure volonté du monde, je ne pourrais honorer ma parole. Ça ne dépend pas de moi. Les choses sont juste ainsi. Je récupère sa main, et la ramène avec moi jusqu’au banc. J’ai besoin de me poser pour lui expliquer les choses. C’est compliqué, elle n’a jamais été à ma place et je ne souhaite absolument pas qu’elle y soit un jour, alors je vais tenté de lui faire vivre le choses du mieux que je peux. Je replis une jambe que je ramène sous mes fesses, afin de pouvoir me mettre de profil sur le banc et faire face à Moore. Ma main s’égare dans mes cheveux, le temps de la réflexion que je m’impose, puis je finis par me lancer. « Je ne peux pas te promettre ça, Moore. J’aimerais, vraiment, mais comment veux-tu que je puisse me pardonner ça ? C’est impossible. J’ai fais des erreurs, je devrais les assumer toute ma vie. Ça ne peut pas être autrement... » Mes doigts ramasse une mèche de cheveux qui traîne contre sa joue, et s’emploient à la glisser délicatement derrière son oreille, d’un geste aussi doux que se veut le timbre de ma voix. « Je peux te promettre d’essayer de vivre mieux, de tenter de faire passer les vivants avant les morts, mais je ne peux pas te promettre de me pardonner, parce que me pardonner ce serait nier ce que j’ai fait et ma grande part de responsabilité. Je dois tirer leçon de mes fautes, pas les renier... Tu comprends ? » Oui, je suis certain qu’elle comprend, qu’elle comprend mieux que personne. Malgré tout, mes lèvres se pincent dans l’attente de son verdict. Je ne veux pas la décevoir. J’ai tellement peur de la décevoir. Faut pas qu’elle me lâche, pas alors que j’apprends tout juste à marcher. J’ai encore besoin de sa main pour me guider. Me soutenir.
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MessageSujet: Re: OLD TIMES~ ft. syssoï   OLD TIMES~ ft. syssoï - Page 2 EmptyDim 8 Avr 2012 - 0:49

Je voulais noyer le poisson comme il l'avait si bien fait non ? Mais surtout je crois que je voulais un peu détendre l’atmosphère pendant que celle-ci semblait toujours assez légère. Parce qu'au fond la promesse que lui avait demandé de faire je savais que ça n'allait pas forcément lui plaire et surtout que ça n'allait pas être aussi drôle que le reste. Je lui demande alors dans quel endroit il m’emmènerait s'il devait me faire visiter Paris. Je le laisse réfléchir, apparemment la question semblait bien compliqué, quel endroit pouvait me convenir ?« Le crazy horse. » Je souris, pourquoi pas ? Bien entendu je savais que ce c'était que ce truc même si je n'y avait jamais mis les pieds tout bonnement parce que je ne suis jamais venu à Paris ou même en France. Le Crazy Horse, ce sera donc. J’acquiesce d'un signe de la tête puis enchaîne sur cette fameuse promesse. Qu'il se rase la tête si je pars dimanche. Je peux me délecter de son visage à demi apeuré à demi surpris puis il ôte sa main de mon visage pour la porter sur ses cheveux comme pour pouvoir les toucher avant qu'il ne soit trop tard. Ce geste me fait craquer, je ne peux rester sérieuse plus longtemps, je laisse donc un rire s’échapper de ma bouche. Il se détends, mais pas pour longtemps puisque je lui dis quel promesse il vient de me faire. Il soupire, et voilà je savais que je n'aurais pas du le piéger comme ça mais ça me tenais vraiment à cœur je voulais pas qu'il souffre toute sa vie pour ça, ce n'était pas une bonne chose loin de là. Il prend ma main, je reste silencieuse. Je l'accompagne dans son mouvement, nous nous retrouvons sur le banc, j'imagine bien ce qu'il va me dire et je n'ai pas envie de l'entendre, ce n'est pas ce que je veux pour lui mais ce n'est pas à moi de décider de toute manière. Alors je le regarde avec douceur.  « Je ne peux pas te promettre ça, Moore. J’aimerais, vraiment, mais comment veux-tu que je puisse me pardonner ça ? C’est impossible. J’ai fais des erreurs, je devrais les assumer toute ma vie. Ça ne peut pas être autrement... » Je ferme les yeux, je savais qu'il allait me dire ça. Il remet en place une mèche de mes cheveux, d'un geste doux et délicat mes yeux s'ouvre de nouveau.  « Je peux te promettre d’essayer de vivre mieux, de tenter de faire passer les vivants avant les morts, mais je ne peux pas te promettre de me pardonner, parce que me pardonner ce serait nier ce que j’ai fait et ma grande part de responsabilité. Je dois tirer leçon de mes fautes, pas les renier... Tu comprends ? » Je ne suis pas d'accord avec lui, mais je crois que je ne serais jamais apte à le convaincre que ce pardonné c'est apprendre de ses erreurs et non nier leur existences. Est-ce que je comprends ? Oui je comprends tout à fait ce qu'il veut dire même si j'aimerais qu'il pense autrement. Mais s'il pensait différemment ce ne serais pas le Syssoï que j'aime tant. Je dois parler je crois. Mais que dire ? J'attrape sa main et la garde près de moi à l'aide mes deux mains, je fais bouger doucement son index regardant ce geste fixement. Je relève la tête et lui offre un doux sourire. « Je veux que tu sois heureux. » Ces simple mot on le dont e m'émouvoir. Je ne me savais pas si émotive, j’imagine que c'est l'effet Syssoï. Ma voix est presque inaudible et chargée d'émotions. « Et.., j'ai l'impression que tu ne le seras jamais, pas si tu te sens toujours aussi coupable. » Et son bonheur est important pour moi et ne pas être capable d'y contribuer en l'aidant avec ses démons ça me tue. Parce que je lui dois tant, je lui dois au moins ça non ? L'aider à être plus heureux... A accéder au bonheur comme on dit. « Mais je comprends. » Je lui offre un sourire. Je tais le faite que je déteste le voir comme ça que je déteste voir cette souffrance qui anime son visage. Je reporte mon attention sur sa main et y décide des ronds en son centre. Un silence s'installe entre nous deux, le genre de silence que l'on aime. Je déteste ça me dire qu'il est capable de vivre toute sa vie malheureux comme un chien pensant qu'il l'a mérité. Ma gorge ce serre délicatement, mes yeux s'humidifient. Je ne relève pas la tête vers lui parce que cette fois je ne suis pas certaine de pouvoir retenir mes larmes et je n'ai jamais pleurer devant lui, enfin rien que devant lui et lui seul. Ce que je ne veux pas alors je brise se le silence sans relever la tête en continuant de faire ces cercles au creux de sa main. « Tu peux me promettre de tout faire pour être heureux dans ce cas ? » Automatiquement je cherche son regard mais baisse aussi vite la tête parce que rien que de vois ses yeux, son visage, son expression ça ne fait qu'accentuer ma peine. Un jour il va falloir que je lui dise à quel point il est important pour moi, je ne suis pas certaine qu'il le sache, je ne suis pas de ce genre de fille qui passe son temps à parler de ses sentiments.. Alors que je crois qu'il est important qu'un jour ou l'autre on les évoque au moins. J'imagine qu'il le devine mais ça n'a pas la même ampleur.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: OLD TIMES~ ft. syssoï   OLD TIMES~ ft. syssoï - Page 2 EmptyDim 8 Avr 2012 - 4:16

J’aimerais tellement lui faire comprendre, parce que lui faire comprendre ça, c’est lui faire comprendre moi. Elle ne pourra jamais m’accepter réellement, si elle n’accepte pas cette culpabilité que je traîne derrière moi comme le boulet d’un bagnard. Il faut qu’elle me prenne avec, ou qu’elle ne me prenne pas du tout. Et ça me fout la trouille, parce que je ne supporte pas qu’elle me laisse maintenant, pour ça. Mais si je prends le risque, c’est bien que je ne peux pas faire autrement, que je ne peux pas me pardonner sur demande, même s’il s’agit de la sienne, de demande. Les choses sont ainsi, et elles ne peuvent être autrement. J’aimerai, mais ça ne marche pas comme ça.... Et j’ai tellement besoin qu’elle le comprenne que j’en retiens ma respiration jusqu’à ce qu’elle me réponde. Et ça traine en longueur. Les secondes paraissent des heures, les minutes des jours. Je suis entrain de battre un record d’apnée, là. Elle a prit ma main entre les siennes, jouant avec mes doigts, mais ce simple geste ne parvient à me rassurer. Il devrait, mais il ne le fait pas, parce que... Il peut annoncer tout et son contraire. Peut être est-ce de la pitié alors qu’elle s’apprête à m’annoncer que je suis une cause perdue en laquelle elle ne peut et ne veut plus croire ? Son visage se redresse, et un sourire transforme ses lèvres. Est-ce à dire que j’ai une chance de sortir vivant de cette confession, ou bien est-ce le sourire du bourreau à sa victime ? Mes sourcils fléchissent légèrement, entre surprise, appréhension et anxiété. J’attends la sentence avec la même impatience que le suicidé attend le contact avec le sol.... Jusque là, tout va bien... Jusque là, tout va bien... Jusque là, tout va bien. « Je veux que tu sois heureux. » Et je ne le serais jamais si tu décides de me lâcher maintenant. C’est ce que j’ai envie de lui dire, mais je retiens la répartie entre mes lèvres, l’avalant pour la faire taire définitivement. Elle n’a pas fini, je le sais, elle va en rajouter une couche, la couche nécessaire à me savoir si je suis condamné ou en sursit. L’émotion qui étreint sa voix me fait peur, j’ai peur qu’elle annonce le pire... « Et.., j'ai l'impression que tu ne le seras jamais, pas si tu te sens toujours aussi coupable. » Voilà... Elle n’a pas compris, elle ne comprendra jamais, elle ne me comprendras jamais. Mon cou me lâche, ma tête flanche, mon menton frôle presque mon thorax. Elle m’a coupé la tête. « Mais je comprends. » Quoi ? Je relève la tête, renaissant dans mes cendres, et l’observe avec perplexité. Elle me comprend ? Vraiment ? Son sourire prouve sa sincérité, mais... J’ai encore du mal à y croire. Pourtant, je ne demande pas confirmation, ni précision, je préfère laisser le silence s'immiscer entre nous, plutôt que de prendre le risque de l’entendre se rétracter. Il s’étire, nous étreint, se love entre nous, ce silence, tandis que les doigts de la jeune femme, jouant contre ma paume, apaise les derniers reliquats de panique résiduelle. Elle suit le mouvement de sa main du regard, tandis que le mien oscille entre ce même objectif et son visage qui m’est totalement caché à la vue. Mais j’observe son front, la façon dont les mèches échappées de sa coiffure viennent danser contre ses joues, j’entraperçois ses lèvres se pincer, sa joue se creuser lorsque je la soupçonne d’en mordiller l’intérieur... Je ne comprends pas ce qu’elle fuit. Est-ce moi ? Ou bien ma paume serait-elle fascinante à ce point ? J’en suis là de ma réflexion lorsque sa voix brise le silence, me surprenant au passage. « Tu peux me promettre de tout faire pour être heureux dans ce cas ? » Je chope son regard une fraction de seconde avant qu’elle se la joue grande évasion et s’en retourne à la contemplation de ma main. Et cette fraction de seconde me suffit à entrevoir le malaise, le malaise général et douloureux qui parasite ses prunelles. Je ne sais pas ce qui en est la cause, mais je me doute que ça doit avoir un rapport avec moi, de près ou de loin. Ma main quitte la sienne pour s’emparer de son menton et l’obliger à me faire face. « Hey... » je tente de l’interpeler, parce que même comme ça, elle continue de fuir. « J’ai déjà accédé à cette promesse en acceptant de te laisser entrer. » Je ne précise pas où, elle le sait déjà. Et j’espère qu’elle entendre ce qui n’est pas dit, à savoir qu’une partie de mon bonheur passera par elle, ou ne passera pas du tout. Être heureux, oui, mais pas sans elle. Je pensais qu’elle avait compris ça, je pensais qu’elle savait que le simple fait de vouloir la revoir à l’extérieur, d’avoir besoin de la revoir à l’extérieur signifiait que j’avais accepté de tourner une page et d’en ouvrir une autre, une déjà parsemée de visages incontournables sans lequel aucun bonheur n’est possible. J’ai accepté d’être à peu près heureux quand je suis revenu, après mon faux-départ. C’est à ce moment là que j’ai compris que toute fuite était impossible, parce qu’elle, entre autre, me possédait déjà. Ma main glisse de son menton à sa joue, tandis que je lui offre un sourire délicat, puis, je glisse un peu plus vers elle, l’attirant, d’un même mouvement, contre moi, enroulant mes bras autour de ses épaules, posant ma joue contre son front. « J’espère que tu aimeras Paris... » Je souffle, l’air de rien. « Parce qu’avec cette promesse, tu viens de t’engager à ne jamais t’éloigner de moi plus de 48h. » C’est ça être un tyran.
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MessageSujet: Re: OLD TIMES~ ft. syssoï   OLD TIMES~ ft. syssoï - Page 2 EmptyDim 8 Avr 2012 - 16:32

Ça me faisait de la peine, j'avais l'impression que je ne pourrais jamais rien y faire. Alors que lui.. En l'espace de quelque temps.. il m'a tant donné. Mais je crois que c'est normal, je ne suis pas faite pour donner ni recevoir alors.. Mais ce que je n'avais pas compris c'est que ma simple présence l'aidait et qu'au final je n'était pas si impuissante et désarmée que ça fasse à son malheur. Cette conversation m'avait ému, qui l’eus cru qu'un jour je me sentirais aussi désarmée, moi qui a tendance à être bien trop sûre de moi ou à le faire croire en tout cas. C'est la preuve que cette aventure m'a changé à un point, alors que je faisais la fière avant d'entrer disant que : JAMAIS, au grand jamais je ne changerais dans ce genre de jeu que je resterais toujours égale à moi-même.. Toujours la Moore que tout le monde à connu mais non. Ne croyez pas qu'en dehors je vais devenir d'un coup toute douce et gentille, non certainement pas. A moins que je rencontre d'autres Syssoï mais j'en doute fortement alors n'imaginez pas une seule seconde que je vais devenir une petite fille gentille ah ça non. Pas encore. Je sens son regard sur moi alors que je trace des cercles avec mes doigts au creux de sa main. Je peux sentir son regard me scruter, se balader sur la moindre parcelle de mon visage. Je me décide donc à briser le silence d'une voix peu assuré, d'une voix chargée d'émotion. Et une fraction de seconde de trop je croise son regard avant de retourner à la contemplation de sa main. Mais bien entendu il n'est pas dupe, on parle de Syssoï là. Cette main qui me servait d'échappatoire se retire de la mienne, et là je sais que je ne pourrais plus me cacher. Inévitablement sa main vient se déposer sur mon menton et je remonte pour que mon visage soit à sa hauteur. Bizarrement je ne résiste pas, mais au départ je dévie le regard craignant de rencontrer le sien. « Hey... » Un demi sourire se dessine sur mon visage pour le rassurer alors je le regarde, et je continue de le regarder, malgré les putains de larmes qui veulent se frayer un chemin sur mes joues mais je résiste, et je résisterais. « J’ai déjà accédé à cette promesse en acceptant de te laisser entrer. » Je souris un peu plus. J'ai du mal à croire que ma simple présence lui permet de contribuer à l’acquisition de son bonheur mais je crois que c'est ce qu'il veut me faire comprendre, alors je le crois, bien que septique, toujours. Je laisse sa main se lover contre ma joue, ce geste est rassurant réconfortant. Et je me demande alors comment j'ai fais pour vivre avec si peu d'affection pendant tout ce temps, je me le demande réellement. Je pensais que je pouvais m'en passer mais en faite comme tout le monde j'ai terriblement besoin d'affection. Son sourire me rassure tandis que son corps bouge pour se rapprocher du mien que ses bras s'ouvre pour m'y accueillir en leur centre. Je me love contre lui tendrement et me laisse bercer par la protection de ses bras. Sa joue contre la mienne le silence se brise. « J’espère que tu aimeras Paris... » Je ne doute pas une seule seconde que j'aimerais Paris. Mais ce n'est pas seulement ce qu'il voulait dire. « Parce qu’avec cette promesse, tu viens de t’engager à ne jamais t’éloigner de moi plus de 48h. » Je souris, puis mon sourire se transforme en un légr rire, alors que quelques larmes prennent possession de mes joues. Ce n'est plus de la tristesse, je suis tellement reconnaissante qu'on m’aie donné l'occasion de le rencontrer. « Tu vas me coûter cher, vaudrais mieux que je remporte le gros lot. » dis-je sur le ton de la plaisanterie alors que je m'approche un peu plus de lui déposant mes bras sur ses épaules, lovant ma joue au creux de son cou. J'essuie les dernier reliquat de larme qui coule sur la fin de mes joues d'un geste mal assuré. Je voudrais resté comme ça toute la vie si c'était possible. Mais ça fait une éternité qu'on est ici, les gens vont penser qu'on s'est jeté de la falaise. En faite je m'en fiche de ce que peuvent penser les gens mais j'ai promis à Ruben que je le retrouverais un peu plus tard, et le un peu plus tard il est passé depuis longtemps. Je remonte ma joue contre la sienne et la caresse tendrement. Je dépose un baiser sur sa joue et m'écarte délicatement de son étreinte. Je le prends par la main et me lève. « Viens on rentre. » Il est temps de retourner à la civilisation, sinon je me connais je vais venir me cacher ici toute ma vie avec lui parce que ce sera plus simple et certainement plus agréable que de faire face à cette vie, de faire face au prime de dimanche soir. De retourner à toutes ces questions qui nous taraudent, comment ce sera l'après Fake Lover ? Il se lève je garde sa main que je quitte seulement au moment de me hisser par la fenêtre, il me suit. Nous somme maintenant en dehors de la chapelle. Le temps c'est couvert, une brise fais danser les quelques mèches de cheveux qui se sont échappées de ma coiffure. Je rapproche les deux pans de mon gilet pour me réchauffer, je me laisse entourer par son bras protecteur et nous retrouvons petit à petit la civilisation et le bruit du château.

sujet terminé
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OLD TIMES~ ft. syssoï

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