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 « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21.

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Gabrielle

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MessageSujet: « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21.   « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21. EmptyLun 9 Avr 2012 - 3:03

SYSSOÏ.


La rousse cherche son partenaire, enfin, son ancien partenaire puisse qu'elle n'est plus dans le jeu désormais, depuis quelques jours, son sort avait été fait lors du dernier prime. La jeune femme avait été à deux doigts -mais vraiment- de quitter définitivement le château pour de bon. Mais bon, comme Syssoï était en finale, elle se devait de rester en fait, la rousse se voyait mal partir définitivement sans lui, alors elle attendrait encore un peu, une semaine, sept jours, c'est rien dans une vie, elle peut bien faire cela pour lui. Pour le soutenir aussi, lors de la finale. Bref, elle cherche toujours son russe, faisait à peu près toute les pièces, il ne lui manque plus que la bibliothèque, et après, elle a fait le tour du château, logiquement, il doit y être, à moins qu'il ne voit à cache-cache, mais elle ne pense pas que ça soit son genre. Gabrielle pousse lentement la porte et tombe sur Syssoï, un livre ouvert entre les mains, l'air complétement plongé dedans. Il lève les yeux vers elle dix secondes, avant de se remettre à lire. Gabrielle se calle dans l'embrasure de la porte, et l'observe silencieusement pendant une minute ou deux.
« T'es pas crédible avec ton livre et ton air pseudo absorbé tu sais. » annonce t-elle doucement, un sourire plus qu'amusé sur ses lèvres, Gabrielle entre dans la pièce, fermant la porte derrière elle, on ne sait jamais hein. Elle s'approche de lui, et prend place sur le canapé où il s'est assis, juste à côté de lui, la rouquine s'asseoit en tailleur. Puis, exaspérée par l'attention que porte Syssoï à ce bouquin, elle le lui prend délicatement des mains, enlevant chaque doigt de Syssoï qui était aggripé à la couverture avant de prendre le bouquin, et de le femer brutalement, contrastant avec sa douceur habituelle. Elle observe quelques secondes la couverture, c'est du français, c'est déjà ça. Elle finit par éloigner sa couverture du bouquin bien loin des yeux de Syssoï, histoire qu'il se concentre sur autrechose. Elle met le livre dans son dos, voilà qui est fait.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21.   « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21. EmptyLun 9 Avr 2012 - 3:49

C’est calme, c’est tellement calme. Un château prévu pour 36 dans lequel on ne vit plus qu’à une poignée, ça fait très vide et très calme. Tant mieux, dans un sens, c’est toujours ce que j’ai souhaité, le vide et le calme, mais j’avais fini par m’habituer à l'effervescence constante, les cris, les rires... Le silence ne me fait que ressentir encore plus la fin de l’aventure. La fin d’une ère, et la multiplication des interrogations qui en découlent. Comment va se passer l’après ? Surtout maintenant que je me retrouve complètement dépendant de certaines personnes... J’ai peur que les promesses faites à l’intérieur tombent dans l’oubli sitôt le premier pied dehors. Ok, dans les premiers temps on va se voir, mais après chacun se retrouvera bien trop absorbé par sa propre vie pour se rappeler de Syssoï. Syssoï qui ? Un peu comme à la fin des vacances, quand on est gosse, et qu’on jure de s’écrire et se revoir bientôt, parce qu’on est les meilleurs amis du monde... Finalement, on retourne à l’école, on retrouve ses potes, et on oublie les copains de vacances. J’ai peur de cette même réalité ici. On a vécu en trois mois ce qu’on met trois ans à vivre à l’extérieur, mais est-ce réellement profondément ancré en nous, ou bien n’est-ce que superficiel et fugace, comme un feu de paille ? J’ai pas les réponses à ces questions, et ça m’agace. Alors je m’occupe l’esprit, tout du moins chaque fois que je suis seul, afin de ne pas me laisser envahir et parasiter par des doutes qui ne mènent à rien. La révélation de mon secret n’aide pas non plus. Cette fois, j’ai élu domicile dans la bibliothèque, et opté pour un ouvrage qui m’avait totalement échappé jusqu’à présent « Templiers : les archives secrètes du Vatican. » Une manière comme une autre d’enrichir ma culture en vue d’une prochaine discussion avec Artie. J’en suis à la cinquième partie, soit à à peu près deux cents pages, lorsque Gabrielle apparaît sur le seuil de la porte. Il me reste trois pages avant la fin de mon chapitre, et j’ai l'obsession de la précision. Je ne m’arrête jamais au milieu d’un livre, j’attends toujours la fin d’un chapitre, d’un paragraphe, et s’il n’y en pas, j’attends une page à chiffre rond. Oui, j’ai des toc, très certainement. C’est pourquoi je retourne à ma lecture, avec l’espoir vain de finir mes trois pages avant d’octroyer toute mon attention à Gabrielle. Sauf que ça ne semble pas vraiment être dans ses objectifs à elle. Elle râle, un sourire aux lèvres, puis soupire, s’approche, s’installe, m’obligeant à ranger mes jambes étendues sur le canapé si je ne veux pas qu’elle finisse par s’asseoir dessus. Plus qu’une page, que je tente de lire à toute vitesse. Ses doigts se posent sur les miens, les décrochant un à un de la couverture. Plus qu’une quinzaine de lignes. J’accélère ma vitesse de lecture, lorsque la page s’envole, pour atterrir du côté de Gabrielle qui ferme le livre en perdant ma page au passage. « T’abuses ! Juste au moment où Edward allait enfin se taper Bella ! » Je m’exclame, super pas crédible, en geignant de frustration. Elle planque le bouquin dans son dos, et j’hausse un sourcil. Mon regard dérive sur la porte qu’elle a fermé derrière elle, et je comprends. Un sourire en coin étire mes lèvres. « Tu ne m’auras pas aussi facilement, mademoiselle. » J’affirme en glissant mes deux bras repliés derrière ma nuque. Non, je ne bougerais pas d’un millimètre. Je suis agaçant, hein ? Je sais. J’assume.
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MessageSujet: Re: « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21.   « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21. EmptyLun 9 Avr 2012 - 4:20

Elle a peur de ne pas le revoir, c'est peut-être pour ça qu'elle préfère partir avec lui, et puis, ça fera une semaine de gagner, parce qu'il habite Paris, et elle Quimper, mais bon, déjà, c'est dans le même pays. Parlons de Jackson plutôt, elle n'allait jamais le revoir soyons réalite, elle, France, lui Angleterre, et puis, il n'avait pas envie de la revoir, elle le savait, l'histoire était réglée. En attendant, elle préfére profiter de son partenaire tant qu'elle l'a sous la main, et le plus possible. Il le voit qui tourne les pages à une certaine vitesse, mais Gabrielle est intrangigeante, elle le lui prend immédiatement, c'est fini. Elle préfère qu'il se concentre sur elle plutôt que sur ce bouquin qu'il pourra lire après voyons. « T’abuses ! Juste au moment où Edward allait enfin se taper Bella ! » La belle arque un sourcil. Vraiment, il était sérieux là ? Un sourire se dessine sur les lèvres de la belle. « Tu as déjà lu ce livre deux fois depuis le debut de l'aventure, tu le connais par coeur. » annonce t-elle en maintenant toujours le livre dans son dos, histoire qu'il n'essaye pas de le lui reprendre, il était confisqué d'abord! « Tu ne m’auras pas aussi facilement, mademoiselle. » Mince. Elle plisse les yeux, et affiche une mine boudeuse. Il n'était pas très coopérent, très bien, elle ira chercher ce qu'elle veut elle-même, puisse que y a que ça qui marche avec lui. La rousse doit se débrouiller toute seule.Encore une fois. Elle observe Syssoï, sans rien dire, un sourire satisfait déjà sur ses lèvres, parce qu'elle sait qu'elle a gagné d'avance, c'est un combat déloyal en fait, mais peu importe.La rousse approche son visage du sien, ses lèvres ne sont qu'à quelques centimètres des siennes, elle conserve une certaine distance tout de même. « Tu es sûr ? » lui demande t-elle finalement alors que son souffle chaud allait s'écraser contre les lèvres de Syssoï. Finalement c'est ses lèvres qui viennent se poser délicatement sur celles du russe, juste quelques secondes, avant de s'écarter, reprenant sa place initiale. Gabrielle, un brin tentante ? Non bien sûr que non, ce n'est absolument pas son genre, voyons.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21.   « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21. EmptyLun 9 Avr 2012 - 6:04

J’ai une tronche à lire Twilight ? Non, clairement pas. Mais ce qui me fait marrer c’est que les caméras, trop éloignées, ne pourront filmer la couverture du livre que vient de planquer Gabrielle, et que, de ce fait, la moitié d’Irlande et de France va s’imaginer que je suis un fidèle lecteur de Stephenie Meyer. Fidèle et avide au point de relire deux fois son oeuvre selon la dernière information lâchée par la rouquine. J’ébauche un sourire, elle m’a eu à la loyale. Et mon sourire s’accentue quand je comprends que l’arrachage de livre n’est qu’une technique pour me faire venir jusqu’à elle. Je visualise très bien ce qu’elle a en tête : moi obligé de m’approcher pour récupérer mon livre, mes bras qui l’entourent pour aller fouiller dans son dos, mon visage à quelques centimètres du sien, et une occasion bien trop belle de me chaparder les lèvres. Et bien que cette vision soit tout à fait tentante, la perspective de l’emmerder un peu l’est encore plus. Aussi, je l’informe du fiasco de son opération, et m’installe tranquillement. Mais le sourire bien trop serein qu’elle affiche, installe un léger doute dans mon assurance précaire. Et je comprends rapidement pourquoi. Elle finit par progresser jusqu’à moi, je sais ce qu’elle va faire, et pourtant je la laisse venir, creusant, de ce fait, ma propre tombe. Son visage à quelques millimètres du mien, son souffle irradiant mon visage, j’en ai perdu mon sourire, rapidement remplacé parce un voile plus sombre qui orne mes pupilles. « Tu es sûr ? » me demande-t-elle, tentatrice. Non madame, je ne suis plus du tout sûr de rien, madame. C’est ce que j’ai envie de répondre avec soumission. Mais je n’ai même pas le temps de ça, et c’est tant mieux car j’aurais été capable de bégayer pathétiquement. Ses lèvres viennent gouter les miennes, sans me laisser le temps de répondre à cet échange, avant de se retirer et s’éloigner rapidement. C’est pas fair-play du tout, ça. Mais peu importe, on est pas dans un rapport de force ou de domination, là, elle me sait déjà totalement acquis à sa cause. Un peu trop peut être, puisque... Tout ce bordel, dans ma tête, c’est en grande partie sa faute. Alors, j’étends un bras vers elle, accroche son poignet, et l’attire à moi, amortissant sa brusque arrivée par mon corps à moitié affalé sur le divan. Evidemment, après un rapide coup d’oeil en direction de la porte, je récupère ses lèvres pour lui rendre ce qu’elle ne m’a pas laisser le temps de faire la fois précédente. Je m’y attarde un instant, tout en douceur, avant de m’écarter à mon tour. « Gaby... » Je l’appelle dans un murmure afin d’attirer son attention alors que je lui laisse le loisir de se lover contre moi et qu’une de mes mains s’affaire déjà dans ses cheveux. « Est-ce que... » est-ce que je vais parvenir à achever cette question. « Est-ce que ça te semble réellement envisageable de retourner à ta vie d’avant... hum... Quimper, tout ça... ? » Pourquoi suis-je incapable de poser une question simple et directe ? Suis-je totalement incapable de connement lui demander de me suivre à Paris ? J’ai simplement peur de brûler les étapes, de vouloir aller trop vite en besogne et de la faire fuir. Pourtant, après trois mois de vie commune ma question semble légitime, non ?
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MessageSujet: Re: « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21.   « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21. EmptyLun 9 Avr 2012 - 11:14

Syssoï est désormais fiché fan de Twilight, livre assez pathétique lorsqu'on y pense, mais bon, c'est lui qui a commencé, c'est lui qui la cherche ... il la trouve hein.Tant pour sa réputation. Syssoï lui fait bien comprendre que ce qu'elle a en tête, ne marchera pas, dommage, elle n'aurait pas eu à faire beaucoup d'effort pour sentir ses lèvres contre les siennes, Gaby n'aurait même pas bougé, c'est pour dire. Mais il en avait décidé autrement aujourd'hui, il est apparemment bien motivé à faire foirer tous ses plans, aussi plaisants soient-ils. Gabrielle est loin de s'avouer vaincue néamoins, on peut dire qu'elle a quelques ressources, et des arguments ... valables. Elle ne met qu'une seconde à s'approcher de lui, sa bouche non loin de la sienne, elle attend quelques secondes, avant de prendre rapidement possession de ses lèvres, avant de s'écarter, ne le laissant aucune chance pour prolonger le baiser. C'est volontaire en plus. Il ne veut pas faire fonctionner son plan, elle ne lui laisse pas le temps de répondre, ça lui semble assez juste sur le moment. Syssoï ne tarde pas trop à réagir, il s'empare de son poignet et l'attire vers lui, elle n'a pas le temps de faire quoique ce soit, elle chute lamentablement contre le corps de Syssoï, bon, ça, ça ne faisait pas partie de son plan non plus. Syssoï l'embrasse avant de commencer à lui poser une question. La rouquine s'installe comme elle peut, se blotissant -un maximum- contre Syssoï, elle attend juste qu'il se décide à parler, enfin. « Est-ce que ça te semble réellement envisageable de retourner à ta vie d’avant... hum... Quimper, tout ça... ? » Ha, c'est donc ça. Une moue pensive s'installe sur le visage de la belle tandis qu'une de ses mains vient chercher la main encore libre du russe, ses doigts se vérouillent sur les siens. « Je ... Je ne pense pas. En fait, je n'y ai pas tellement pensé, ni réfléchis. » répond t-elle. Parce qu'elle n'avait pas pensé à sa situation lorsqu'elle sortirait, elle préfère profiter du moment présent, vous voyez. Elle est simple, la Gabrielle. « Toi, tu veux faire quoi en sortant ? » lui demande t-elle finalement en tournant sa tête vers lui tandis que son regard bleuté se vrille à celui du candidat.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21.   « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21. EmptyLun 9 Avr 2012 - 16:25

Sur le prime, lorsque son nom a été avancé pour l’éviction et que j’ai compris que Connor et moi, toujours en lice, j’avais une chance de rester une semaine de plus ici, que ce soit pour moi-même ou pour soutenir l’autre, la question est venue naturellement. Lui demander de rester, était l’évidence même, parce que je ne concevais pas qu’elle rentre en France toute seule, mais ce n’est pas le plus important dans la question que je lui ai formulé. Je n’ai pas dit “France” et encore moins “Quimper”, bêtement j’ai dit “Paris”, parce qu’il était évident à mes yeux que c’était là qu’elle allait vivre maintenant. Une évidence qu’elle n’a pas relevé, puisqu’elle s’était contenté de me répondre qu’elle restait, mais une évidence qui m’a maintenu éveillé une partie de la nuit, parce que cette évidence, finalement, était loin d’en être une. Je suppose qu’elle a sa vie là-bas, sa famille, et moi je ne compte pas quitter Paris, je ne le peux pas de toute manière. Cette situation me semble totalement inextricable en l’état. Je sais qu’en cet instant, je n’ai pas le moins du monde l’envie d’être éloigné d’elle plus que maintenant, à savoir elle sur moi, sa main dans la mienne, mon autre main perdue dans ses cheveux. Mais soyons réaliste, c’est pas possible au quotidien. A la seule chose envisageable serait de lui proposer de me rejoindre à Paris. C’est ce qui a toujours été plus ou moins entendu entre nous. Mais jamais si tôt. Les choses ont évolué, changé, et j’étais clairement pas prêt pour ça. Encore moins prêt pour formuler tout ça à voix haute. « Je ... Je ne pense pas. En fait, je n'y ai pas tellement pensé, ni réfléchis. » Sa réponse, bien qu’hésitante, va dans le même sens que ma pensée, et quelque part ça me rassure suffisamment pour laisser échapper un léger soupir que j’espère discret. Mes lèvres se posent sur son front, juste avant qu’elle ne se redresse légèrement afin de me poser sa question. Qu’est-ce que je veux faire en sortant ? « C’est une question générale, ou bien tu parles de ça ? » Je lui demande en nous désignant l’un l’autre d’un mouvement de main. Mon regard se reporte avec une certaine fébrilité sur la porte. « T’as fermé à clef ? » Je lui souffle doucement, mes yeux toujours rivés sur cette porte que je redoute de voir s’ouvrir. La dernière chose que je souhaite, c’est qu’on nous surprenne. Je suis chiant avec ça, mais elle sait ce qu’il en est.
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Cette question lui rapelle ce qu'il lui a dit sur prime, le fait qu'il se soit trompé de ville, volontairement, ou involontairement, et bizarrement, ça n'avait pas choqué la rouquine qui lui avait répondu naturellement, en lui disant qu'elle restait, évidemment. Le problème se pose vite, elle habite à Quimper, et lui à Paris. On fait comment ? Parce qu'elle voyait mal Syssoï venir à Quimper, parce qu'il ne peut pas, au niveau de son ballet, et deuxièmement, parce que Quimper, ça craint. Bon deuxième solution, c'est elle qui se ramène à Paris, mais y a d'autres problèmes, faut qu'elle lâche tout, son job, sa ville, sa soeur, ses colloc'. La jeune rousse reste pensive face à ça. Très pensive.
« C’est une question générale, ou bien tu parles de ça ? » Elle le jette un regard appuyé, avant d'un mouvement du bras les englober tous les deux, elle parle de ça. « Je veux dire, ça. » lui confirme t-elle de vive voix. Elle se rend compte qu'il lance constamment des regards vers la porte, elle soupire, mais comprend. « T’as fermé à clef ? » Prévisible comme question. Elle sait qu'il ne veut pas que les autres candidats les voyent. « Non. » répond t-elle directement avant de détacher sa main de la sienne à regret. « Attends, j'y vais. » le prévient t-elle pour qu'il ne bouge pas. C'est elle qui bouge, en descendant, ses pieds touchent le sol, elle se dirige vers la porte, sur le chemin, elle en profite pour nouer sa longue crinière, qui la gêne, en une queue de cheval haute. Elle n'est plus qu'à un mètre de la porte, elle tend la main, et tourne la clef deux fois, verrouillant ainsi la porte. Puis soudaine, la rouquine se retourne brusquement, son dos se colle à la porte, ses mains sont dans son dos. « Et ta claustrophobie? » lui lance t-elle, en arquant un sourcil. Non parce que la rousse se souvient très bien de la scène du céllier, c'est encore bien imprimé dans son esprit. Elle s'était fait la même réflexion lorsqu'il était venu la voir, dans la chambre, après le prime. C'est curieux. Gabrielle rebrousse chemin, pour aller retrouver Syssoï. Elle se glisse entre ses bras, son dos appuyé contre le torse du russe, elle s'empare de ses deux mains qu'elle unit avec les siennes.
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MessageSujet: Re: « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21.   « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21. EmptyLun 9 Avr 2012 - 17:58

Elle parle de “ça”. Bon, au moins on est sur la même longueur d’onde, même si, quelque part, discuter opéra et voyages aurait été plus léger et anodin. Mais il faudra bien en parler à un moment ou à une autre, et sachant qu’il ne nous reste plus que quelques jours, il serait temps qu’on se bouge le cul, non ? Mais avant ça, la porte. La situation est bien trop complexe, il y a bien trop de gens concernés pour que je m’autorise à quoique ce soit avec Gabrielle sous le regard d’un ou plusieurs autres. Ça l’agace, je sais, mais c’est ainsi et je ne reviendrais pas sur cette décision. Peu importe ce que Jackson a fait ou n’a pas fait, j’ai encore trop de respect pour lui pour lui imposer ça. Il ne reste que quelques jours, après elle pourra faire tout ce qu’elle voudra... Enfin dans la mesure du raisonnable, bien sûr. Cela dit, j’aime bien la voir légèrement agacée, cet air revêche lui va à ravir. Elle se détache de moi, se lève, et regagne la porte pour en verrouiller l’accès. Je respire enfin. Mais alors que je m’attends à la voir revenir, elle s’adosse à la porte et me lance un regard interrogateur. « Et ta claustrophobie? » Tourner la clef a du lui rappeler la scène du cellier. Je grimace à ce souvenir. J’ai été odieux avec elle. « La clef est sur la porte, je sais que je peux sortir quand je le désire. Dans le cellier j’étais “prisonnier”. Et puis la pièce est grande. » Je lui réponds en englobant la bibliothèque du regard. C’est assez compliqué d’expliquer la claustrophobie à quelqu’un qui n’en souffre pas, même pas un peu. Mais disons que tant que mon esprit sait que je peux sortir à tout instant, que je ne suis pas coincé, alors tout va bien. Je n’approfondis pas plus mon explication, puisqu’elle est déjà de retour, se réinstallant contre moi d’une manière qui semble tellement naturelle que j’en viens à me demander d’où ça sort. Mais je ne risque pas de m’en plaindre. Dos contre mon torse, elle récupère mes mains alors que mes bras sont venus l’étreindre par automatisme. Il est temps que je réponde à sa question, non ? Sa question concernant “ça”. Je prends une profonde inspiration, glissant une de mes mains, unie à l’une des siennes, sous son tee-shirt, profitant de la position pour venir caresser la peau chaude de son bas ventre. « Concernant ça... Ce n’est pas à moi d’y répondre. » Non, parce que finalement, moi je n’ai aucun sacrifice à faire, je n’ai pas à changer de vie, parce que je ne peux pas changer de vie. « C’est arrivé plus tôt que prévu. » Référence à notre précédente discussion, juste avant qu’elle ne se décide à vivre ce qu’elle avait à vivre avec Jackson. « Beaucoup plus tôt que prévu, alors... » Alors j’en sais rien. Ma voix grave se meurt à son oreille, remplacée par ma respiration lourde, s’étirant un moment dans le silence, avant que je ne reprenne. « Tu sais, lorsque je disais que les Romanov meurent jeunes, je... Ce n’était pas une exagération de ma part. Les circonstances de la mort de mon père sont très énigmatiques. Et celle de mon grand-père est survenue un mois jour pour jour après l’authentification du corps d’Alexis qui faisait de lui le tsarévitch. » Elle comprend où je veux en venir, ou pas ? Maintenant, le tsarévitch, c’est moi. Depuis trois ans, ce titre repose sur mes épaules, et avec lui absolument tout ce qui en découle, paranoïa, menace, ultra-sécurité. « Je ne suis pas certain de souhaiter t’imposer tout ça... » Mais ça ne dépend pas de moi, n’est-ce pas ? Et avec tout ça, je n’ai même pas réalisé que ce que je lui proposais ne s’entourait pas de fioritures, à peine sous-entendu, le message semble clair. Trop clair.
Gabrielle

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MessageSujet: Re: « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21.   « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21. EmptyMar 10 Avr 2012 - 17:48

Cela l'enerve, légèrement du moins, cette peur d'être surpris, enfin, c'est Syssoï qui a peur, pas elle. Elle se demande s'il fait ça pour Jackson, ou pour une autre raison. Mais elle se doute qu'il ne changera pas d'avis, et dieur sait que Gabrielle peut être très persuasive dès fois, mais là, elle ne préfère même pas tenter, c'est une cause perdue. Il lui répond, pour sa claustrophobie, elle ne préfère pas relancer le débat en lui demandant le pourquoi du comment, parce que ça lui rapellerait trop le douloureux épisode du cellier qu'elle préférait définitivement oublier maintenant. « Concernant ça... Ce n’est pas à moi d’y répondre. » Bah si, quand même, un peu, elle ne peut pas prendre une decision toute seule, sans son accord, sans son avis. Il ne l'aide pas dans ses reflexions, merci Syssoï! Gabrielle sait bien qu'il est exclue que se soit lui qui bouge, parce qu'il n'a pas le choix, c'est à elle de venir vers lui, mais cela impliquerait de venir à Paris. Ou d'y faire des voyages fréquemment, mais ça sera intenable à la longue. « Tu veux ... » commence t-elle, avant de marquer une pause de quelques secondes, créant ainsi un léger silence. « ... que je vienne à Paris ? » finit t-elle par lui demander, finallement. Autant qu'elle pose la question une bonne fois pour toute à voix haute, pour avoir une réponse assez claire. « C’est arrivé plus tôt que prévu. » La rouquine ne peut qu'hocher la tête face à cela, parce qu'ils en avaient longuement discuté il y a quelques semaines, en se disant que ça ne se ferait pas dans le jeu, pour des tas de raisons qui les dépassaient, mais, c'est idée général, mais ils n'avaient pas vraiment suivi les plans, si l'on pouvait dire cela comme ça. Rien de ce qu'il s'était passé n'était prévu, rien du tout. « Tu sais, lorsque je disais que les Romanov meurent jeunes, je... Ce n’était pas une exagération de ma part. Les circonstances de la mort de mon père sont très énigmatiques. Et celle de mon grand-père est survenue un mois jour pour jour après l’authentification du corps d’Alexis qui faisait de lui le tsarévitch. » Gabrielle l'écoute silencieusement, voir religieusement tandis que sa main raferme sa prise sur celle de Syssoï. « Et ta mère dans tout ça ? » lui demande t-elle soudain, avec une certaine innocence. Parce qu'elle entend parler des 'mâles' de la famille de Syssoï, mais pas de sa mère. Qu'en était t-il d'elle ? Comment vivait-elle la situation ? Gabrielle a envie de savoir. « Je ne suis pas certain de souhaiter t’imposer tout ça... » Gabrielle fait une légère moue, avant de répondre. « Techniquement, c'est pas toi qui me l'impose. » le corrige t-elle avant de dévisser la tête pour capturer son regard.

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Syssoï
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MessageSujet: Re: « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21.   « Le livre est l'opium de l'Occident. » le 12 avril à 14H21. EmptyMer 11 Avr 2012 - 1:52

« Tu veux ... » Oui ? Elle laisse un silence s’installer, le genre de truc dont je me fous complètement la plus part du temps, tant la conversation avec les autres ne m’intéresse que peu, mais le genre de truc qui me rend dingue lorsqu’il s’agit de Gabrielle, entre autre, puisque tout ce qu’elle a à dire a de l’importance à mes yeux. Surtout là, surtout maintenant. « ... que je vienne à Paris ? » Est-ce que c’est ce que je veux ? Je n’en suis même pas sûr. Je ne suis plus sûr de rien. Tout est allé trop vite, bien plus vite que prévu. C’est ce que je lui dis, d’ailleurs, sans même prendre la peine de répondre à sa question. Mais n’est-ce pas y répondre tout de même ? J’étais tellement pas prêt pour ça. Je doute même que j’ai pu penser être prêt un jour. Je suis un solitaire, je l’ai toujours été. Comment remettre tout ça en question brusquement sans avoir le sentiment de me renier moi-même ? Quand il s’agissait d’un futur lointain, ça allait, je pouvais gérer, mais là ? On parle en jours ! Quatre, pour être exact. Que va-t-il se passer dans quatre jours ? Que va-t-il se passer pour moi ? Que va-t-il se passer pour elle ? Monter à Paris signifie bien plus qu’elle ne l’imagine. Il n’est pas question d’une vie à deux bien tranquille dont elle a sûrement rêvé un jour, parce qu’il n’y a rien de tranquille dans ma vie, et qu’elle peut s’avérer courte. Je tente de le lui faire comprendre, maladroitement, en évoquant la mort de mon père, puis celle de mon grand-père. Mais elle ne semble pas prendre conscience de ce que je souhaite lui faire part. Elle m’interroge sur ma mère. « Maria de Las Mercedes Ustrell-Cabani. » Je soupire dans un souffle. « Ce n’est pas une Romanov. » je conclue, catégorique, avant de passer à autre chose. J’ai pas envie de penser à ma mère. Absolument pas. Mon père n’a jamais voulu l’épouser, aussi elle s’est faite épouser par mon grand-père. Dès 1994 mon grand-père est devenu mon beau-père. De quoi traumatiser le plus équilibré des gosses, alors moi... Je ne suis pas sûr de vouloir lui imposer tout ça. Ça plus le fait que je ne sois pas certain d’être prêt, ni de l’être réellement un jour. « Techniquement, c'est pas toi qui me l'impose. » Qui d’autre, alors ? Je suis sur le point de lui poser la question lorsqu’elle se tord le cou pour m’offrir son regard. Et moi, tout ce que je vois, c’est cette lèvre qu’elle mordille sans même s’en rendre compte. Ma main lâche la sienne pour venir ramasser quelques mèches égarées de sa coiffure, et les lisser en arrière, tandis que ma bouche s’en va cueillir la sienne. Ça n’a rien de sauvage, ou quoique ce soit de ce style, mais mon autre main progresse un peu plus sous son tee-shirt, et ma langue force le barrage de ses lèvres. « Si je devais dresser une liste mentale de ce que je veux, et ce que je ne veux pas... » dis-je en me détachant à peine de ses lèvres. « ... Alors je dirais que je n’ai absolument pas l’intention de partager ma vie avec qui que ce soit, encore moins vivre avec quelqu’un, je ne veux pas me marier, je ne veux pas d’enfant, je ne veux pas qu’on me dise “je t’aime”, encore moins qu’on s’attende à ce que j’y réponde, je ne veux dépendre de personne, ni que personne ne dépende de moi, je ne veux pas être un couple, je ne veux pas de diner en tête à tête, de soirée de la saint Valentin, je ne veux pas de chien, je ne veux présenter personne à ma mère, ni à la maison impériale de Russie, je ne veux pas devoir m’inquiéter d’une sécurité autre que la mienne, je veux continuer à vivre par moi-même et pour moi-même. Rien d’autre. » Voilà. C’est assez clair comme ça ? Je recule légèrement. J’ai pas l’intention de la faire flipper, ni même ménager un quelconque suspens, je cherche juste les mots afin de formuler au mieux ce que j’ai dans la tête. « Sauf que... » Mes yeux, rivés au plafond pour cause de réflexion, se reportent sur elle. « Sauf que voilà, j’ai un problème... Je suis pas sûr de pouvoir dormir sans toi, maintenant... Pas une seule nuit. » Mes doigts, qui avaient atterrit dans sa nuque, remontent en revers sur sa joue, sa tempe, avant de redescendre lentement dans son cou. « Tu voudras un chien ? » je finis par lui demander, un léger sourire hésitant, étirant mes lèvres. Et comme ça, c’est assez clair ?

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