Je voulais maintenant profiter de mes derniers instants dans le nid. En effet toute cette aventure allait être terminée dans même pas une semaine. Même si j'avais été éliminée en demi-finale, j'étais quand même restée dans le Nid d'amour afin de soutenir les finalistes et de profiter de la maison avant que je ne la revoie plus jamais. Ce jour-là, je sortis dehors. Il faisait chaud, une fois de plus. Cette chaleur devenait parfois insupportable. Enfin, je ne m’en plaignais pas, ayant eu un hiver et même un printemps assez froid. C’était un temps idéal pour bronzer ; non ? Me trouvait trop blanche, cela ne me dérangeait pas que ma peau dore au soleil. M'équipant d'une serviette et de crème solaire, j'arrivai vers la piscine. Personne ne se baignait, tant mieux, je n'allais pas être éclaboussée par les autres. Je déposai ma serviette sur un des transats situés au bord de la piscine et m'allongeai dessus, prête à bronzer. Ah mais il y avait Summer à côté de moi ! Je ne l'avais même pas remarquée ! Elle était elle aussi sur un transat. Je lui esquissai un sourire.

Avant que je ne me mette à lui sourire et qu'elle ne le remarque, elle semblait en plein dans ses pensées. En même temps, pas étonnant, elle devait penser à cette dernière semaine, à son parcours, tout devait lui remonter à la tête ... mais peut-être aussi qu’elle pensait à ce qu'elle ferait de suite, une fois que toute cette aventure sera bel et bien finie. A vrai dire, moi-même, je n'y avais pas pensé et n’y savais rien. Pourtant, j'étais éliminée, juste là en "figurante" pour soutenir les finalistes et en particulier Summer. D'abord, je pense que je retrouvai ma mère, mes amis et tous mes autres proches. Après, on verra. Je n’en étais pas encore à là. Ce qui était sûr, c’est qu’il y allait avoir un très gros changement ; et que le retour à la vie quotidienne hors de cette Maison sera très étrange. Je devrai m’y réhabituer. Bref, lorsque je lui adressai un sourire de façon voyante afin qu’elle m’aperçoive, elle en fit de même, visiblement de très bonne humeur – ce que j’étais aussi - et me salua. Je ne tardai pas à lui répondre et à engager la conversation.


A sa place, j'aurais été plus que fière d'y être, j'attendais donc une réponse affirmative de sa part.