Ezequiel, c'est gentil à toi de répondre de manière aussi éloquente. Pour cette réponse plus que polie, Cupidon souhaite t'offrir un indice sur la personne de ton choix. Quel candidat cibles-tu ?

Naturellement, Tweedy s'était levée pour aller chercher des coupes de champagne. Si Laoise s'était proposée de leur en servir, elle n'avait pas non plus à se lever. Et puis, ça faisait véritablement plaisir à Tweedy de se rendre un minimum utile ce soir, puisqu'au final, elle n'avait pas eu à observer le moindre changement au niveau de sa cagnotte. Non pas qu'elle le déplore - parce que de l'argent était tout de même utile au sein de ce ce jeu - mais il est vrai qu'elle se sentait d'un coup moins utile que certains de ses camarades, alors qu'elle aurait vidé toute sa cagnotte si elle avait pu, et même plusieurs fois. Mais soit, l'essentiel était évidemment que Laoise puisse perdurer au sein du jeu, ce qui suffirait à la faire sourire tout le prime, c'était certain. Parce que sans sa camarade de coups tordus, elle ne serait plus grand chose ici. Eh oui. Le champagne fut alors servi. Parfait. Laoise fit alors savoir qu'elle ne toucherait plus jamais à ce téléphone, ce qui amusa Tweedy. « Il est vrai que tu as eu ta frayeur du soir, pas la peine de retenter le diable. » Imaginez un peu qu'elle décroche ou qu'on lui file le combiné et qu'une fois encore, ça tourne pas. Non, elle n'avait pas intérêt à avoir le moindre contact avec ce téléphone, sinon Tweedy allait le lui faire regretter ... en l'embrassant ? Ouais voilà. Donc qu'elle se tienne tranquille, hein. Hm. Finnick, lui, disait ne pas pouvoir se remettre du fait qu'il ait été "trahi" par Tweedy. Olala ... « Ça va aller » fit-elle alors, en plaisantant, venant tapoter délicatement son dos. Ouais, elle en rajoutait volontairement. Haha. « Je n'aime pas ce surnom » avoua-t-elle ensuite, dans un rictus. Lois Lane ? Non non, ça ne lui plaisait pas des masses. Par la suite, ils trinquèrent tous ... au téléphone qu'ils ne décrocheraient jamais ... hum ? « Parle pour toi » répondit alors Tweedy, dans un large sourire. Ce téléphone l'intriguait, si vous voulez savoir. Elle attendait maintenant de savoir ce qu'il adviendrait pour Ezéquiel. Visiblement, il avait l'opportunité d'obtenir un indice sur le candidat de son choix. La preuve que ce téléphone n'apportait pas que des mauvaises nouvelles, hm.

Le jongleur s’exécute sans rechigner et revient avec deux coupes en main, dont une qu'il me tend. Et que je saisis, avant de la vider d'une traite et finir avec une affreuse grimace affichée sur le visage. « ça va pas ? C'est par rapport à ton ... » A mon ? Sa remarque attise ma curiosité. A mon quoi ? J'aimerais bien savoir où se situe Sami par rapport à moi, tiens. Marcus finit par demander si c'est la rubrique d'Esther qui me met dans un état pareil. Je suis tenté par lui dire la vérité, mais finalement, je n'en ai pas tant envie que ça. Puis, il ajoute que de tous les prétendants du doyen, je dois être la préférée. Je l'espère. En tout cas, cette réflexion m'extirpe un sourire. Oui, extirpe. J'ai pas tellement envie de sourire, en réalité. « Je suis juste un peu fatiguée. Sûrement la chaleur de ces derniers jours qui me donne une mine pareille. » Je mens affreusement mal et je ne l'assume absolument pas. Heureusement qu'on ne m'a toujours pas interrogée sur mon secret..

Je perds le téléphone de vue. Zut ! Tant pis. Tant qu’il ne me revient pas à moi. J’aime déjà pas le combiné. Il est très souvent annonciateur de mauvaises nouvelles si j’ai bien compris. Alors je me forcerai à ne pas le décrocher. Je ferai mine de ne pas l’entendre sonner. Ouai. Voilà. En attendant, mon secret semble intéresser plus Sochanna qu’Elise, qui a prit la poudre d’escampette, je-ne-sais-trop-pourquoi. Hum.. Bizarre. « La production ne m’a rien imposé. J’ai créé ce rôle de toute pièce. Je me suis dit qu’il fallait que je frappe fort pour qu’on remarque mon jeu d’acteur par la suite. Un candidat timide ou discret n’aurait pas été intéressant. » Je ne sais pas trop si je suis compréhensible. De toute façon, je ne m’attends pas à ce que les autres comprennent mon secret mais plutôt le respectent. En attendant, voir la complicité de Sochanna et son partenaire me fait sourire. Ils sont adorables tous les deux à se chamailler comme ça.

Valentina venait seulement d'arriver, vêtue d'une robe bien courte mais laissant paraître ses longilignes jambes que je n'avais pas manqué de complimenter à plusieurs reprises. La demoiselle m'avait semblée un peu perdue, alors j'étais venu l'aborder en lui demandant, au passage, si passer la soirée avec le pestiféré du château pourrait éventuellement la déranger. « Installe toi. » Je m'attendais plus à un "pourquoi, qu'est ce que t'as fait encore" mais cette réponse là me convenait tout aussi bien si même plus. Au moins je n'aurais pas à me justifier ni à m'expliquer. Je m'installai donc à ses côtés. « C'est quoi ce téléphone ? » Alors déjà, ce téléphone était rose comme elle pouvait elle-même le voir. « En gros quand ça sonne c'est au plus rapide de répondre, et au bout du fil t'as un Cupidon plus ou moins clément. Genre tu peux morfler, comme tu peux gagner gros. Enfin je suppose. Mais c'est souvent des coups de pute, je pense. » Parce que bon, le Cupidon il était quand même vachement sadique parfois. « Hey, Dédé ! » Oh mon copain le poète, mon sauveur, Loxias ! Si j'avais encore et toujours dix doigts à l'heure actuelle, c'était grâce à lui. « Reste poli avec la madame, je te prie, mon chou... » La madame, c'était sans doute Nora. Ou sinon la madame pouvait aussi éviter de me faire braire. Ouais, pourquoi pas ?... « J'vais essayer beau gosse. Mais c'est bien parce que c'est toi, hein. » J'aurais pu l'envoyer chier, mais justement c'était Loxias. Alors pas moyen. Je reportai finalement mon attention sur l'italienne. « Hum où en étions-nous ?... Ah oui : si j'peux te donner un conseil, évite de décrocher ce maudit téléphone. » Elle était libre de faire ce que bon lui semblait. Après, ça n'était pas mon problème. Seulement je tentais de l'avertir des dangers que celui-ci pouvait représenter. Pour sa cagnotte comme pour son aventure. Le grand black avait un choix à faire : cibler un candidat pour obtenir un indice sur le secret de ce dernier. Un choix pas forcément évident, mais il allait trouver hein.

Vous voyez, mon langage bizarroïde peut s’avérer être utile. Cupidon et moi, on se comprend… Il parle le langage bizarroïde lui ? Bon… Me faut une victime pour lui chopper un indice… Quand le mot victime traverse ma tête, y’a une seule personne qui me vient à l’esprit : « Anabel. » Facile, c’est la seule qui m’intéresse dans tous ce bas-monde, après, découvrir son secret n’est pas une activité qui me réjouis, je préférais de loin la… Bon j’arrête là et je pose ce foutu télephone.

"Et comme tu t'y es pris ?" Ça l'intéresse réellement en fait. Elle se demande comment il a pu tenir si longtemps à faire semblant d'être un autre. Bien sur sa partenaire était au courant de son secret, ce qui lui permettait peut être de relâcher la pression en privé. Mais comment aurait-il pu jouer la comédie plus de trois semaines ? Elle se le demandait. Il lui était déjà pesant de garder son secret alors prétendre être un autre. "Je veux dire pour composer un rôle pareil car j'avoue que tu m'as bluffés. Tu as fais semblant pour tout ... Même l'orientation sexuelle ?" Oui Sochanna est très directe parfois. Il faut dire qu'elle ne s'attendait pas à cela. pas du tout en ce qui concernait Santiago.

Elle reste légèrement perplexe face à mon paquet, elle tente de me dévisager, mais je ne laisse rien transparaître si ce n'est un sourire légèrement amusé devant son incompréhension. Effectivement, elle est clairement pas observatrice, ou juste bien crevée ce soir, les deux je pense, ou l'option deux joue sur l'option un. Comment je me prends la tête en fait. «fidèle à moi-même..tout comme à ton paquet.» Je souris avant de lui enlever délicatement le paquet dans les mains. « J'avais remarqué. » Je lui lance. Puis y a la minute candidat, je lui lance un regard du style 'tu savais que nos partenaires respectifs fricotaient ensemble' , je pense qu'elle a compris, je ne vois pas tellement l'intêret de de le formuler à voix haute. Cette reflexion est tellement futile, et puis, on s'en fout de leur vie non ? Je me décale de Swann qui s'était levée pour répondre au téléphone pour aller rejoindre Katell, enfin, pour squatter son canapé surtout. Je suis légèrement avachie en plus.«Bon, on se fait quoi après le prime ? » Je lui demande en contemplant ma clope.

J’attends patiemment la réponse du grand noir pour savoir ce que Cupidon lui veut lorsque je remarque du coin de l’œil que Valentina a fait son entrée. Le géant ne tarde pas à la rejoindre, et je les vois fixer le téléphone avec méfiance. De toute évidence, il lui en explique le fonctionnement. Je détourne aussitôt le regard en rougissant, regardant mes pieds. Bon bon, pas très palpitant ce prime, quelqu’un se décide à mettre un peu d’action ? Parce qu’à part une Sochanna déchaînée . . . Finalement Ezéquiel lâche le prénom d’Anabel tandis que je vide ma coupe de champagne cadeau d’un trait, me levant afin de me resservir. Ce n’est qu’avec une deuxième dans le gosier et une troisième en main que je reviens m’installer sur un autre canapé après m’être débarrassée de mes chaussures, m’asseyant sur mes jambes recroquevillées. Finalement la blonde qui m’a tendue le téléphone semble s’intéresser à la vie sexuelle de Santiago, aussi je laisse traîner une oreille distraite. M’enfin, cela m’étonnerait que l’on puisse jouer ce genre de choses jusqu’à un tel point.