Leur réconciliation ne tarda pas. Quelques baisers avaient suffit pour les rabibocher après une semaine de séparation. Courte aux yeux de certains, mais pour l'anglais c'était une éternité. Une semaine lors de laquelle ses nerfs avaient mis à rude épreuve. Chose qu'il ne lui arrivait jamais. D'habitude, quand une relation se compliquait, il arrêtait tout avant que cela ne se gâte. Avec AJ, c'était autre chose. Il persistait, il s'entêtait. Il n'aurait jamais réagi comme cela pour une femme auparavant. Elle ... Elle était impulsive et sauvage. Lui, pondéré et calme. Des caractères qui s'opposaient, qui se complétaient dans un sens. Au bout trois semaines d'abstinence, il arrivait à saturation. Après tout derrière son côté gentleman, il restait un homme. En lui demandant si elle voulait faire l'amour dans cette salle bain, il venait de franchir les limites qu'il s'était franchi il y a quelques semaines. Une promesse à laquelle il avait de plus en plus de mal à tenir. Les lèvres de la rousse frôlent son menton, puis l'embrassèrent avant de se blottir contre son cou. Les signaux qui lui envoyaient son cerveau faiblissaient au fur et mesure qu'il se retrouvait submergé par le désir. Le désir de la posséder toute entière. Elle répondit entre deux baisers : - Techniquement, ce ne serait pas raisonnable. Oui, pas très raisonnable en effet. Il scrutait toujours de coin de l'oeil les caméras. Des pensées se bousculèrent dans sa tête. Une partie de lui se voulait rationnelle mais l'autre partie, quant elle, l'incitait à succomber à ses envies. Il frémit quand ses lèvres baisèrent sa clavicule. Il n'arrivait pas à se concentrer sur ce qu'elle disait. Tout ce qu'il avait l'esprit, c'était de lui ôter ses sous-vêtements qui devaient la gêner. Ses baisers se faisaient de plus en plus pressants. Il n'arrivait pas à placer un mot, à réfléchir non plus d'ailleurs. Il sentait l'excitation monter en lui. Il ne pouvait plus se retenir à présent. Ils échangèrent un baiser languissant. Les gestes se firent plus ardents. Leurs corps se consumaient. Elle le dominait complètement. Elle avait une main empoignant sa nuque et l'autre se baladait sur son dos. Elle saisit la main brûlée de Malo qu'elle embrassa avant que ses lèvres viennent de nouveau se plaquer sur les siennes. Sa main poursuivait son chemin sur le poitrail du blond. Elle continuait à descendre jusqu'au niveau de son short de bain. Elle arrêta son geste. Leurs regards se croisèrent. Une lueur fiévreuse brillait dans les yeux émeraudes. Il murmura : - Je ne peux plus attendre .... Désormais, il était trop tard pour retourner en arrière. Un point de non-retour. D'un mouvement brusque, il la colla contre lui. Ses lèvres frôlaient les siennes. Son souffle chaud caressait sa joue. Ils se dévisagèrent un instant. Il l'embrassa d'abord avec douceur, puis avec fougue. Leurs langues se touchèrent. Sa main vint dégrafer son soutien-gorge avec dextérité. Il le lui enleva. Puis, il atterrit au sol avec le reste. Ses lèvres ne quittaient plus les siennes. Leur étreinte était enflammée. Sa bouche bifurqua et revint au creux de son cou gracile qu'il parsema de baisers langoureux. Le dos de sa main caressa sa poitrine. Il voulait l'entendre gémir sous ses caresses. Il ne voulait pas aller trop vite. Il souhaitait explorer ce corps qu'il ne connaissait pas encore. En la caressant de cette manière, il la faisait languir encore plus. Pour faire dure le plaisir. Il goûtait sa peau avec délectation.

Faites l’amour et pas la guerre, voilà une expression qui s’appliquait à la situation, et quelques baisers plus tard, on oubliait notre énervement à tous les deux. Cela faisait trois semaines que je suivais le plan de Malo, qui consistait à rester sage, mais là, je voulais plus, je réclamais plus. Je n’avais plus envie de me contrôler, de me prendre la tête avec cela, je me laisse faire, je laissais mes envies prendre le dessus, et j’avais justement envie de Malo, maintenant. C’est donc pour cela que je prenais la position dominante, entre nous deux, et c’est loin de me déplaire, je le force à rester coller contre moi, je parsème son cou, sa mâchoire, ses lèvres, son menton de petits baisers, mais j’attends toujours sa réponse. En fait, je ne lui laissais même pas le temps de répondre puisse que mes lèvres accaparaient, sans aucun regret, les siennes.
- Je ne peux plus attendre .... me dit-il en plongeant son regard dans le mien, je ne réponds pas. Je lui lance un regard équivoque, je n’ai même pas besoin de répondre, je pense exactement la même chose que lui. Je ne prends pas la peine de répondre. On s’observe en silence avant que ses lèvres ne viennent se coller aux miennes, ses baisers se font d’abord doux avant d’être plus passionnés, j’y réponds avec ferveur, pressant mes lèvres contre les siennes, ma langue cherchant la sienne une nouvelle fois. Je ne me rends même pas compte que sa main est passée dans mon dos, et détache mon soutien-gorge, il se débarrasse rapidement de ma dentelle, sans toutefois quitter mes lèvres. Il s’amuse à me faire languir, je frémis, et je trépigne d’impatience. J’étouffe mes gémissements en collant mes lèvres sur son épaule, je l’embrasse. Il le fait exprès, on a échangé nos positions, c’est lui qui domine, et moi qui attends son bon vouloir, je n’ai pas l’habitude. « Tu le fais exprès, c’est presque cruel. » Je lui murmure au creux de l’oreille avant de mordiller son lobe puis de poser mes lèvres juste en dessus. Un léger soupir s’échappe de ma bouche suite à une caresse plus longue de sa part. Je ne tenais plus là, j’allais imploser de l’intérieur. Je ne plus attendre, je le supplie presque du regard mais il ne veut rien entendre, il veut prendre son temps. Ses mains explorent mon corps quasi offert, et sa bouche savoure ma peau, lentement, langoureusement. Quant à moi, je libère son bassin de mes jambes, et mes mains s’attaquent à son short de bain, je tire sur l’élastique et je le descends, son short finit par atterrir sur ses chevilles, je vois qu’il s’en débarrasse prestement. Je peux dire qu’on est quitte. Je caresse délicatement son fessier avant que mes mains ne remontent jusqu’au bas de son dos, longent sa colonne vertébrale pour s’échouer sur sa nuque. Pendant ce temps, mes jambes reprennent leur place initiale, enroulées autour de Malo pour l’attirer une nouvelle fois vers moi. Mes mains encadrent le visage de Malo et forcent ses lèvres à revenir sur les miennes, elles n’attendent que cela, j’attends qu’il se décide vraiment, qu’il me possède, là et maintenant. Plus j’avais envie, et plus il me faisait attendre.

La chaleur envahissait la salle de bain et leurs corps entremêlés. Une température qui ne faisait que de grimper de minute en minute. Il la surplombait, il la désirait. C'était lui à présent qui menait la danse. Une danse sensuelle et lascive. Il prenait plaisir à la déshabiller, à lui ôter ses vêtements - couche après couche. Dévoilant sous son regard azuré une peau laiteuse et exquise qu'il ne put s'empêcher de frôler de ses mains aguerries. Ses doigts s'aventurèrent sur ses seins. Les gémissements de la rouquine se firent plus intenses. Des gémissements qu'elle essayait d'étouffer en venant embrasser l'épaule du blond. Il frissonna avant de plaquer sa bouche farouchement sur la sienne. Elle lui murmura : - Tu le fais exprès, c’est presque cruel. Il esquissa un sourire plein de malice à sa remarque. Elle titilla la lobe de son oreille avant de poser ses lèvres en-dessous. Une de ses mains s'attarda sur sa poitrine de femme-enfant, caressant ses tétons de manière charnelle. Ce qui ne faisait qu'attiser l'effervescence de la jeune femme que ses caresses lui procuraient. Elle avait envie de lui. Ses yeux verts devenaient suppliants. Il ne voulait rien entendre. Il continuait à l'embrasser comme si de rien n'était. Ses lèvres se montrant plus pressantes. Il voulait encore la torturer de ses baisers, la faire atteindre l'extase. Il prolongea ses effleurements devenant de plus en plus insistants. Elle retira ses cuisses de son bas-ventre, elle l'aida à enlever son short de bain qu'il commençait à trouver encombrant. Il tomba à ses chevilles qu'il s'empressa d'enlever avec ses pieds. Sa main caressa ses fesses puis remonta jusqu'au bas de son dos. Un léger frisson parcourut son échine. Les cuisses de la candidate revinrent ensuite entourer son bassin. Ils resserrèrent leur étreinte. Ses mains vinrent épouser le visage du blond pour le forcer à l'embrasser de nouveau. Leurs souffles se mêlèrent. Les mains de l'anglais se posèrent sur ses reins. Elle se cambra. Il ne tenait plus en place. C'était l’effervescence. Sa respiration était haletante. Leurs gémissements résonnaient dans la pièce. Sa main se perdit dans sa chevelure flamboyante. L'autre main continuait l'exploration du corps de l'autre. Elle arrivait au dernier morceau de tissu qu'il lui restait à ôter. Il passa sa main dans sa culotte et commença à effleurer son intimité. Un endroit fortement érogène, car il la sentit se cambrer d'avantage. Elle suffoquait à ses caresses érotiques. Ses doigts flattèrent l'élastique de son sous-vêtement. Il le lui en débarrassa en un seul trait. Il avait du mal contenir son trouble. Elle était entièrement nue. Son membre se durcit, sous l'effet de l'excitation. Il se souvint qu'il avait vu une boîte de préservatifs dans un des tiroirs près du l'évier. Il tira un au hasard et la trouva. Il prit un préservatif qu'il déchira l'emballage avec ses dents et il l'enfila vite. Il s'enquit enfin d'unir leurs corps bouillonnant de désir dans un mouvement de hanches impétueux. Il la pénétra sans ménagement. Leurs corps s'emboîtaient à merveille. Un soupir s'échappa de la bouche du styliste. Un soupir extatique. Les va-et-vient commencèrent à un rythme lent, puis s'accélèrent.

Si l’on m’avait dit qu’on allait finir comme cela, je n’y aurai jamais cru. Au départ, notre entrevue ne prenait pas tellement ce chemin, on était mal parti. Mais là, c’était bien différent. Ma peau d’ordinaire froide brûlait sous son contact, je tentais vaguement de reprendre mon souffle lorsque mes lèvres étaient libérées de l’emprise des siennes. Il prenait un certain plaisir à maitriser la situation, je le voyais bien, quant à moi, je me contentais de le suivre, j’essayais de lui demander –silencieusement- d’accélérer la chose, mais il n’en faisait qu’à sa tête, me faisait attendre encore plus du coup. Ses mains caressaient lentement ma poitrine qui lui était dévoilée pendant que je faisais disparaître le seul vêtement qui lui restait. L’une de ses mains s’aventura sur la seul partie de mon corps qui lui était caché, et encore inexplorée. Sous cette caresse des plus sensuelles, je me cambre immédiatement, et mes jambes se resserrent brusquement autour de son bassin, je n’en pouvais plus. Il se débarrasse enfin du seul bout de tissu qui me couvrait encore, je me soulève légèrement pour faciliter ses mouvements. Le sous-vêtement vole et va rejoindre les autres, bien loin. Nos corps nus sont désormais collés, l’un à l’autre, ne laissant aucune place pour l’air. Il s’écarte alors légèrement de moi, je ne comprends pas, je le vois fouiller dans un des tiroirs, ma bouche se promène le long de son cou, avant de faire le contour de sa mâchoire, je le pressais de revenir immédiatement vers moi. Tout de suite. Je comprends alors ce que c’était lorsqu’il sort sa main de la boîte, dieu merci, il lui restait encore un peu de bon sens, contrairement à moi, c’est déjà cela. Je prends mon mal en patience, et j’attends, il se dépêche. Je parsème son cou de baisers impatients et pressants. Puis, un coup de hanche plus tard, nous ne faisons qu’un. Je laisse échapper un long soupir, en concert avec le sien. Mes mains emprisonnent sa nuque. Pour faire taire ses soupirs et ses gémissements, et les miens par la même occasion, j’accapare ses lèvres. Ses mouvements se font d’abord doux et lents, avant qu’il n’accélère le rythme pour m’imposer une cadence effrénée. Mon corps répond parfaitement au mouvement du sien. L’une de mes mains agrippe un peu violemment son dos, enfonçant légèrement mes ongles dans sa peau. Je viens nicher ma tête dans le creux de son cou, mes lèvres viennent caresser sa peau pour lui faire oublier la douleur que je lui avais peut-être infligé. Ma respiration est irrégulière, tout comme lui, les battements de mon cœur sont forts, je peux les entendre, il cogne dans ma poitrine. Je ne sais pas combien de temps on reste ainsi, enlacés, unis, j’ai l’impression que cela va trop vite, le temps file. Je sens monter en moi l’ultime vague de plaisir, celle qui marquera la fin. Le blond continue ses mouvements, je me contracte légèrement, on a tous deux atteint ce point-là. Ma bouche qui était sur son cou, juste en dessous de son oreille, encore une fois, laisse échappe un dernier gémissement.

Les coups de reins s’intensifièrent. Des gouttes de sueur perlaient à son front. Les mains de la rouquine empoignèrent sa nuque. Il l'assénait de coups d'une intensité rare, qu'elle en flancherait presque mais elle tenait bon. Son corps fluet était en cohésion avec le sien. En parfaite osmose. Leurs gémissements se firent plus vibrants, mais ils avaient été étouffés à la seconde où leurs lèvres se touchèrent de nouveau. Leurs corps s'embrasaient, ondulaient dans un rythme immodéré. L'une des mains de la jeune femme se glissa derrière son dos hâtivement. Le contact de sa main glaciale sur sa peau enflammée. Un dos saillant auquel elle s'agrippait avec fermeté. Il rugit quand ses ongles entrèrent violemment dans sa chair. Elle rompit leur baiser langoureux. Son visage opalin vint se réfugier dans son cou brûlant tandis que ses lèvres vinrent effleurer son épiderme meurtri. Il frémit. Il entendit le cœur de la rousse battre à la même cadence que le sien. Une cadence déchaînée et irrégulière. Les battements du palpitant du blond se fracassaient contre le paroi de sa poitrine. Chaque pulsation représentait chacun des baisers déposés sur son cou. Le contact des ses lèvres rosées contre sa peau le fit gémir. Les minutes défilèrent à une vitesse ahurissante. Il n'avait plus la notion du temps qui passait. Il s'en fichait éperdument. Le temps n'avait plus d'importance pour lui. Il n'y avait qu'elle qui comptait et ce moment intime qu'il passait avec elle. Leurs va-et-vient lascifs ne passaient guère pour un simulacre. Ils s'abandonnaient complétement à leurs pulsions. Ces murs, ces caméras, cette salle de bain n’existaient plus. Seuls subsistaient leurs soupirs. La fièvre qui les animait, ne faisait qu’accroître, décupler leur jouissance. De la sueur suintait de leurs corps. Son plaisir frôlait le sien, l’enlaçait, leurs orgasmes fusèrent au même moment. Leurs yeux se révulsèrent. Un râle rauque sortit de sa bouche tandis que les forces de la candidates la quittèrent pour pousser un dernier soupir de ravissement. Sa respiration était haletante. Il sentait le souffle chaud de la belle sur son visage. Il l'embrassa doucement avant de se retirer. Néanmoins, il ne put encore une fois s'empêcher de parsemer son visage, sa mâchoire délicate d'agréables baisers. Ses bras l'entourèrent. Dans une étreinte éthérée, il l'enlaça contre lui. Et ce fut le silence. On ne pouvait qu'entendre leurs cœurs continuant leurs pulsations irrévérencieuses. Il colla son front contre le sien. Ils se dévisagèrent intensément. Il lui murmura au creux de son oreille : - La prochaine fois, ça sera dans un lit. Il rit. Non, il ne regrettait pas ce qui s'était passé. Il avait peur de découvrir qu'en fait ce n'était qu'un rêve et qu'il allait se réveiller dans son lit, frustré et irascible. A chaque fois qu'elle se dérobait à lui, il en était meurtri. Il voulait qu'elle cesse de le repousser constamment. Il caressa ses cheveux et déposa un baiser sur son front. Il se retourna. Il se pencha pour ramasser leurs vêtements dispersés un peu partout dans la pièce. Il s'empressa de remettre son short de bain. Son cicatrice le long de sa cuisse restait tout de même apparente. Il saisit les sous-vêtements de l'israélienne qu'il lui tendit. Il la regarda se rhabiller en silence, un sourire béat aux lèvres.

Je ne sais pas combien de temps s’est écoulé depuis qu’on est tous les deux ici, peu ou beaucoup, je n’en n’ai aucune idée, d’ailleurs, ce n’est pas tellement ma priorité en ce moment. J’essaie tout de même de faire taire nos gémissements respectifs en capturant et en occupant ses lèvres parce que je n’oublie pas que nous sommes dans la salle de bain, juste à côté des chambres, mais la tâche est assez ardue. Je n’y arrive pas. Puis vint le moment final, tant attendu, l’ultime plaisir pour nous deux, au même instant, j’entends un râle rauque provenant de Malo. Il m’embrasse une dernière fois avant de mettre fin à l’union de nos deux corps, je pousse un léger soupir de regret. Je me précipite dans ses bras, accueillants, et je pose ma tête contre son torse. Je veux qu’il me laisse le temps de me remettre, je suis tout simplement sans force après ce qu’il vient de me faire subir. Je ne m’en reviens pas, je mets un certain temps avant d’imprimer dans mon esprit que nous l’avons vraiment fait, vraiment. On se dévisage un long moment, je le contemple. - La prochaine fois, ça sera dans un lit. Me dit-il. Je souris, amusée. « En effet, ce n’est pas négociable, ça. » Je lui réponds alors tandis qu’il s’écarte pour récupérer nos vêtements, il enfile son short avant de me tendre mes sous-vêtements, je saute du lavabo, et je les enfile rapidement. J’aperçois alors une cicatrice sur le haut de la cuisse du blond, je m’approche alors de lui, je la longue du doigt, et je pose un regard interrogateur sur Malo. En parlant de cicatrice, je contourne le candidat pour m’assurer d’une chose, je veux voir son dos. Je me mords la lèvre à la vue des cinq petites griffures que lui avais imposées, on pouvait dire que je l’avais marqué, en quelques sortes. Je caresse ma peau meurtrie d’une main avant de revenir face à lui. Je me blottie dans ses bras et je ne bouge plus, il m’a tout simplement épuisée. Je l’embrasse tendrement dans le cou, ce qui contraste avec tous les baisers que de lui avait offert jusque-là, ils étaient plus ... sauvages. Et c’est là, callée dans ses bras, que je me fais la promesse d’essayer d’arrêter de le blesser, ou de tout simplement d’arrête de m’écarter de lui, comme je l’avais fait cette semaine, sans lui offrir aucune explication. « Je te promets que je ne le referai plus, ce que j’ai fait cette semaine, t’éviter, ne plus te parler, tout ça ... » Je lui murmure, d’une voix très basse, suffisamment pour qu’il m’entende, et pas assez pour que les téléspectateurs m’entendent. Ce que je dis ne regarde que lui. Mes lèvres viennent chercher les siennes en un doux baiser, c’est tout ce que je peux lui donner pour l’instant.

En effet, un lit aurait été plus approprié pour leurs ébats. Avec un simple drap, ils auraient pu s'en recouvrir et se laissaient aller à leurs pulsions sans avoir à dévoiler la moindre parcelle de leurs corps nus. Là, il était désormais trop tard. Des milliers de téléspectateurs les avaient vus céder. Au point où ils en étaient, ils ne pouvaient plus retourner en arrière. Il aurait voulu ne partager pas ce moment avec des inconnus. Cela devait rester intime. Malheureusement, l'intimité n'existait pas entre ses murs. Elle se blottit contre lui. Il huma les effluves de sa chevelure flamboyante. - En effet, ce n’est pas négociable, ça. , répondit-elle amusée. Il disait cela peut-être en l'air. Au fond, il se sentait maintenant capable de lui faire l'amour n'importe où - vue qu'ils venaient tout de même de s'exposer aux yeux de tous. Ils ne tardèrent pas à se remettre leurs vêtements. Elle s'avança vers lui et effleure de ses doigts glacés sa cicatrice. Il frémit quand elle toucha ce point sensible. Elle l'interrogea du regard. La salle de bain n'était pas le lieu idéal pour lui expliquer cette marque. Une séquelle qu'il avait à la cuisse depuis quatre ans. Ce n'était pas le moment de lui en parler. Il allait répliquer quand soudain, la rousse le contourna pour venir derrière lui. Ses doigts se promenèrent sur son dos et touchèrent les griffures qu'elle avait faites sous un élan d'ardeur. Il grimaça à ce toucher. Elle revint auprès de lui, elle se colla à lui en posant sa tête contre son poitrail. Il la sentait épuisée. Elle n'était pas la seule. Il n'avait plus l'énergie pour parler. En un murmure que lui seul ne pouvait entendre : - Je te promets que je ne le referai plus, ce que j’ai fait cette semaine, t’éviter, ne plus te parler, tout ça ... Il resserra son étreinte quand elle prononça ses mots. Il garda sa promesse en mémoire et dans son cœur. Il espérait qu'elle allait le tenir car il ne pourrait pas supporter qu'elle s'éloigne de lui encore une fois. Il tenait trop à elle pour la laisser s'échapper. Leurs lèvres se rencontrèrent. Un baiser agréable et sucré. Il n'avait pas de mots pour décrire ce moment empreint de douceur. Il préférait rester silencieux et apprécier cette opportunité d'être seuls tous les deux. Après cette échange passionnelle, ils sortirent de la pièce la main de la main en faisant comme si cette semaine n'était jamais arrivée.

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