finnick & adie

S'il y avait des coins où Adie n'était jamais allé, il s'agissait bien des remparts ou autres lieux tels que le pont-levis ou tout ce qui rapportait aux ruines du château. Déjà, d'une, c'était moche et pas franchement accueillants et surtout, elle n'avait pas envie de s'éclater la figure ce qu'elle était bien capable de faire. Pourtant, en fin d'après-midi, il prit l'envie à la jeune femme d'aller sur ce coin là du château histoire de ne pas mourir idiote (ou tout du moins, de ne pas sortir du jeu avec des regrets). Le ciel était menaçant mais elle s'en fichait, ce n'était pas ça qui allait lui faire peur et après avoir récupérer un gilet au dressing, elle était partie, seule, en direction des remparts. Là-bas, un silence effrayant régnait, un silence qui n'était pourtant pas fait pour déplaire à Adie qui, parfois, en avait marre du brouhaha incessant que certains candidats créaient et alimentaient dans le château. Elle marchait le long des remparts et monta finalement dessus via un petit escalier qui semblait plus ou moins en bon état. Elle se promena pendant quelques minutes, le ciel devenant toujours plus noir. Et puis, elle entend un bruit, quelques pierres tombées et se retourne : Finnick. Il lui avait fichu la frousse, elle avait bien cru dégringoler avec l'amas de pierres! "Bon sang Finnick! Tu m'as fait trop peur! Et puis d'ailleurs, tu me suis ou quoi?" dit-elle, un sourire aux lèvres, en référence à leur rencontre non programmée dans le labyrinthe la semaine passée. Elle jette alors un œil à la terre ferme et une question lui taraude l'esprit. "Tu crois que si on tombe d'ici on meurt?" C'était une question comme une autre...

Ca pour un été, c’était un super été qu’on avait en Irlande. Je vous la fais en mille : il pleuvait depuis le début de la semaine. Trop cool hein ! Ca m’énervait à peine hein, bien sur, ok j’avais franchement les boules, c’était hyper chiant et limite pas supportable, je me sentais comme un lion en cage alors je décidai de sortir en enfilant un gilet style sportswear avec une capuche. Au cas ou quoi. Finalement à force de me promener dans le parc, je m’étais rendu face aux remparts. Bah autant être le premier au courant si il pleut non ? Bah ouais, plus haut je serai… soit. Je monte mais comme ce sont des ruines, je remue quelques pierres et badaboum, y’en a quelques unes qui tombent. Ce qui effraie Adie devant moi, elle se retourne vers moi, un peu énervée je pense parce que je lui ai fais peur. "Bon sang Finnick! Tu m'as fait trop peur! Et puis d'ailleurs, tu me suis ou quoi?" Je hausse les épaules. « Bah, oui, tu montes sur les remparts, j’avais peur que tu sautes, pauvre bébé. » dis-je en regardant son ventre avant de remonter le regard vers elle, rieur. "Tu crois que si on tombe d'ici on meurt?" Bah, oui. « Il y a de très fortes chances, oui, donc évite hein. » Non mais pas que je pensais qu’elle voulait se suicider hein mais imaginez, un coup de vent et pfiou, du coup j’ajoute. « Euh tu peux t’éloigner du bord, aussi. » C’était pas vraiment une question, c’était surtout presque un ordre, je dirais une ‘directive’. « Oh et, félicitations d’ailleurs, j’ai pas eu l’occasion de te le dire. » Je souris, moi je trouve que c’est super mignon ce qui lui arrive, d’avoir un gosse, même si son copain est un connard. Mais ça… Et même si moi j’en voudrais juste jamais de gosse, oh pitié non pas ça quoi.

Il n'en fallait pas plus pour Adie que quelques bruits de pierres tombants pour qu'elle s'affole et prenne peur sachant qu'elle n'était déjà pas très rassurée sur cet amas de pierres datant d'on ne sait quel siècle. Heureusement, elle fut rassurée de découvrir Finnick et non un monstre sanguinaire ou autres créatures fantastiques. On sait jamais dans ce genre d'endroits sur quoi on peut tomber hein... Leur dernière conversation ayant été entravée par les règles concernant son secret, Adie était contente de se retrouver avec Finnick afin de pouvoir lui parler de façon un peu plus libre. Étonnée cependant de le voir face à elle, elle s'exclame et il ne tarde pas à lui répondre ce qui la fait un peu rire. Et au départ, elle ne comprend pas l'allusion au petit bébé, pensant qu'il parle d'elle... « Je te rassure, je n'ai pas d'envie de suicide. » dit-elle en riant. D'autant plus qu'il lui confirme que la hauteur est mortelle, ce qui ne la rassure pas plus. Du coup, elle suit son conseil et se décale du bord, histoire de ne prendre aucun risque. « T'as peur qu'un coup de vent m'emmène ? » ajoute-t-elle en souriant. Il la félicite ensuite et Adie se rend compte que ça lui fait toujours aussi bizarre, les félicitations. « Hum, merci ! J'ai encore du mal avec les félicitations mais merci. Ça fait bizarre en fait... » Puis elle lève les yeux au ciel, toujours plus menaçant. « Je crois qu'on va se faire mouiller, t'as vu le ciel ? »

« Je te rassure, je n'ai pas d'envie de suicide. » Oui en effet ça me rassure mais bon on ne sait jamais, une pulsion, oh et si je sautais juste pour voir si je peux m’envoler et hop, écrasée sur le sol. Non non hors de question de tenter le diable. « T'as peur qu'un coup de vent m'emmène ? » dit-elle alors qu’elle s’est éloignée du bord, bien elle m’a écoutée sur ce coup ! Je secoue la tête de voir à gauche mais m’approche quand même. « Si je pose mes mains sur tes épaules tu t’envoleras pas. » fis-je en m’exacutant. Ouais bon là on avait pas l’air con en fait. « Ou alors j’te prends la main, c’est mieux je pense. » Je fais en retirant mes mains de ses épaules et en attrapant sa main. « Voilà t’es en sécurité ! » Ceci dit si y’a une tornade je doute que mon ancrage au sol soit suffisant pour qu’on ne s’envole pas, hein. Finalement, comme je ne l’avais pas encore fait, je la félicite pour son enfant à venir. Je sais désormais pourquoi elle pleurait : a cause de son petit ami qui l’a laissée tombée, seule, future maman. « Hum, merci ! J'ai encore du mal avec les félicitations mais merci. Ça fait bizarre en fait... » Je souris et hausse les épaules. « Ouais je peu comprendre, tu l’avais dis à te famille quand même ? » Imaginez que non et qu’ils l’apprennent comme ça. Je ne pourrais même pas imaginer que je fasse ça à ma mère, ce serait limite plus grave que Jamie qui part de la maison. Non pas limite, ce serait carrément plus grave, elle me tuerait sur place. « Je crois qu'on va se faire mouiller, t'as vu le ciel ? » je la vois le nez dirigé vers le ciel et en fait de même. Hm, tant pis ? Par contre elle risque d’avoir froid. Donc de tomber malade. Donc son bébé risque de pas aller super bien non ? Enfin elle est enceinte et j’suis un homme bien élevé, je lâche sa main et retire mon sweet avant de le lui tendre. « Tiens, au cas où. » Et moi je suis en t-shirt et je ne gèle paaaaaaaaas du tout, ok espérons qu’elle ne remarque rien parce que y’a justement une goute énorme qui vient de me tomber dessus. « Aller mets le tu vas être malade sinon et t’as une capuche. » Tu n’as pas le choix Adie.

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi Tweedy à craquer pour Finnick tant il peut se montrer aussi gentil et galant. Un peu comme Slavin sauf que lui, enfin… c’est une autre histoire. Ce qui est bien avec cette histoire Finnick/Tweedy, en plus qu’ils soient mignons tous les deux c’est qu’Adie se trouve un peu moins conne du coup, d’être tombée sous le charme de son partenaire. Elle aurait été la seule, elle se serait poser des questions et se serait trouvée bien idiote mais là, l’honneur est sauf. Il pose alors sa main sur son épaule puis prend sa main pour la mettre en sécurité selon ses dires et cela fait sourire Adie. On dirait deux gamins qui se donnent la main et à qui plus rien ne pourra jamais arriver. Le pire c’est que gamins, on y croit à ses foutaises juste avant que tout ne se complique. « Je vois ça ! Merci ! » dit-elle en rapport avec la sécurité que lui procure Finnick, une sécurité bien maigre si le rempart décide de s’effondrer… Et puis, comme elle s’en doutait, il finit par la questionner sur sa grossesse. Tout le monde le fait depuis la révélation, de façon plus ou moins directe. « Mes parents le savaient, ma famille proche aussi via mes parents. Des amis proches aussi mais après, les connaissances, le boulot et le reste du monde ne le savait pas. Je l’avais pas non plus crié sur les toits… » Surtout qu’en plus, elle aurait du parler de son ex et ça, elle n’en avait pas envie. Et pendant ce temps, le temps se noircit de plus en plus. Vive l’été en Irlande ! Au moins, à Londres, il pleut mais Adie est habituée… Alors qu’elle le fait remarquer à Finnick, ce dernier enlève son sweat et lui tend. C’est gentil mais… et lui alors. « Non arrêtes, j’ai pas froid ! Mais toi comme ça, ça va pas tarder ! » Et puis il insiste, elle dit non, il insiste encore. Bon ok. Adie prend le sweat de Finnick et le passe. « Merci. » Bizarrement, à cet instant, elle se dit qu’elle aurait aimé voir quelqu’un d’autre à cet endroit mais ce n’est pas le cas. D’autant plus que Finnick est toujours d’excellente compagnie (sauf dans un lit, bourré). « On rentre alors, parce que tu vas attraper la mort ! »

« Je vois ça ! Merci ! » dit-elle alors que je suis carrément en train de la protéger de l’envol, qui pourrait être causé par un potentiel gros coup de vent. « Mes parents le savaient, ma famille proche aussi via mes parents. Des amis proches aussi mais après, les connaissances, le boulot et le reste du monde ne le savait pas. Je l’avais pas non plus crié sur les toits… » Ce qui peut se comprendre en fait, je pense la plupart des femmes auraient fait la même chose qu’elle dans les mêmes circonstances. « Je comprends, c’est normal. » je dis en haussant les épaules. Finalement elle lève le nez vers le ciel et se rend compte qu’il est vraiment de plus en plus menaçant, je lui tend alors mon sweat, elle n’a pas le choix de le mettre de toute façon. D’ailleurs elle tente de résister mais j’insiste. « On rentre alors, parce que tu vas attraper la mort ! » Ouais a quoi ça aurait servit que je lui file mon pull alors ? En plus cette pluie était causée par une forte chaleur dans la journée, un orage allait surement éclater et là on rentrerait mais pour le moment il ne faisait que pleuvoir, bientôt je me retrouvai complètement trempé. « J’aime bien la pluie en été. » Je dis en me tournant vers elle, l’eau dégoulinant sur mon visage devait surement me donner une allure de chien mouillé mais soit. « Bon, je te propose qu’on aille se mettre en dessous de ce truc. » dis-je en pointant un espèce de tour de garde qui avait un toit. Je lui reprends la main et l’entraine avec moi jusque là, doucement, parce que c’est glissant maintenant…

Tenant toujours la main de Finnick, ou tout du moins, la main de Finnick tenant toujours celle d'Adie, les deux candidats continuent de discuter malgré la pluie qui commence à tomber. Finnick l'ayant questionné sur l'annonce de sa grossesse, Adie lui répond même si elle sait que cette révélation à la télé en aura surpris plus d'un. Mais elle s'en fout, elle en a marre de tous ces gens autour d'elle ici et là qui se fiche de sa figure. Maintenant, elle veut penser à elle et donc, inconsciemment à l'enfant à venir, une chose qui vient avec les hormones certainement. Adie ne rentre donc pas tellement dans les détails, elle n'en a pas envie pour le moment. Finnick lui ayant prêté galamment son sweat à cause de la pluie qui tombe, Adie lui propose de rentrer même si en soit, la pluie ne la dérange pas, sentiment qu'il semble partager d'ailleurs. « Moi aussi mais je voudrais pas que tu tombes malade par ma faute ! » Il lui propose alors de se mettre à l'abri sous ce qui ressemble à une vieille tour. « Ok, c'est parti pour la descente alors ! » Parce que pour y accéder, il fallait maintenant descendre des remparts et sur la pierre mouillée, ceci risque d'être un peu plus compliqué. Ils descendent pourtant, avec prudence et malgré quelques petites frayeurs, ils arrivent finalement sur la terre ferme. Ils se dirigent ensuite vers la tour et une fois à l'abri, Adie reprend. « Sinon, toi ça va mieux avec Tweedy ? » Maintenant que les candidats sont de moins en moins nombreux, les histoires commencent à se faire connaître un peu mieux et tout le monde est au courant qu'entre, c'est un peu le jeu du chat et de la souris. Un peu comme avec Adie et Slavin en fait...

« Moi aussi mais je voudrais pas que tu tombes malade par ma faute ! » Dit-elle alors que j’avais déclaré que j’aimais bien la pluie en été. Je lâche un rire alors que j’ai toujours de l’eau qui me dégouline dessus. « Je suis plus fort qu’une petite pluie hein ! » Non mais je pourrais tomber malade on sait jamais, heureusement que la température ne chute pas, il fait encore chaud mais il pleut. C’est paradoxal et dans un certain sens, ça fait du bien. Finalement je lui propose de descendre pour se mettre à l’abris sous une tour de garde. « Ok, c'est parti pour la descente alors ! » dit-elle et nous voilà partis, de temps à autre son pied ou le mien glisse mais nous arrivons a descendre en restant vivant. Ce qui est en quelque sorte un exploit quand même, hein. Une fois sous la tour, je lâche sa main et je passe mes doigts dans mes cheveux et sur mon visage pour enlever le plus gros de l’eau. Je suis trempé jusqu’au os ! « Sinon, toi ça va mieux avec Tweedy ? » demande-t-elle, je lève les yeux vers elle, personne ne m’a encore posé la question. Dans un sens ça me touche qu’elle me demande, je ne sais pas si c’est parce qu’elle en a quelque chose à foutre ou par simple curiosité mais connaissant la jeune femme je me dis qu’elle en a peut être quelque chose à faire. « Hm, je pense. On a décidé de redevenir amis. » Je lui avais demandé, elle avait dit oui. Mais la situation avait commencée à devenir bizarre. Il y avait toujours une certaine ambigüité même si j’essayais par tous les moyens de la chasser, cette ambigüité, j’avoue qu’elle me plaisait. « Je sais que ça ne lui suffit pas, mais je ne peux pas faire mieux. Je suis perdu, je ne sais pas ce qu’il se passe là. » dis-je en pointant ma tête. Je hausse les épaules. « Mais je me dis que ça finira par s’arranger, par la force des choses. » Je l’espère sincèrement en tout cas, Tweedy est trop importante pour moi pour que je la perde. « Et toi, avec Slavin ? » J’en ai quelque chose à faire, vraiment, de savoir si la jeune femme va bien ou pas. C’est une des candidates que j’apprécie le plus et j’aimerais beaucoup la revoir après le jeu, d’ailleurs. Alors oui je me demande comment ça va avec son partenaire.

La pluie tombe, de plus en plus forte et bientôt, les deux candidats se retrouvent trempés jusqu'aux os. Même le sweat que Finnick lui a gentiment proposé n'aura pas épargné Adie dont les cheveux ruissellent à présent. Santiago serait là, il la traiterait de The Grudge, pour sûr ! « Une petite pluie oui mais tu as vu ce qui nous tombe dessus ! » dit-elle riant. « Tu aurais même pu garder ton sweat, le résultat aurait été le même ! » Non mais c'est vrai, elle était déjà trempée et lui, c'était pire. Au moins, l'anecdote était amusante. A présent à terre, ils se dirigent vers la tour et la conversation part sur leurs relations de partenaires, même si en pratique, Finnick et Tweedy ne sont plus partenaires. Malheureusement, Finnick lui apprend qu'ils sont amis, seulement amis à présent et Adie ne pouvant s'empêcher de transposer leur histoire à la sienne, elle se doute que dans le duo, l'un des deux voir peut-être même les deux ne sont pas satisfaits. Elle se trompe peut-être, elle ne sait pas vraiment ce qui se passe entre eux après tout mais rien n'est jamais aussi simple, elle en sait quelque chose. Il reprend alors la parole et étrangement, les pensées d'Adie se trouvent justifiées. Elle sourit aussi, légèrement parce qu'elle se rend compte que les mecs semblent être tous pareils, paumés alors que les filles, elles, savent ce qu'elle veulent. Adie lui conseillerait bien de se bouger, ce que Slavin a fait, à plusieurs reprises maintenant d'ailleurs mais elle ne sait pas si ce conseil est adapté et préfère y aller mollo. « Oui peut-être. Je sais que venant de ma part ça va te sembler bizarre, moi qui suis la reine pour ça mais, ne te prends pas trop la tête. Laisse le destin faire les choses, il est parfois surprenant. Enfin, ça ne veut pas dire que tu ne peux pas le forcer non plus, le destin, si tu en as envie. » Et bien sûr, il lui renvoie sa question, logique. Heureusement, Adie et Slavin ont finis par résoudre leur problème du prime depuis quelques jours maintenant. « Et bien, ça va mieux. Enfin, on ne se fait plus la gueule comme dimanche soir tout du moins. C'est un peu les montagnes russes entre lui et moi donc maintenant, y'a plus qu'à attendre la nouvelle secousse sismique... » dit-elle en riant. En plus, elle s'y attendait. Elle savait pertinemment que bientôt, quelque chose allait se passer. C'était toujours pareil.

« Une petite pluie oui mais tu as vu ce qui nous tombe dessus ! » s’exclama-t-elle en riant, je ne répondis pas, me contentant de rire avec elle. « Tu aurais même pu garder ton sweat, le résultat aurait été le même ! » Pas faux, on est tellement trempés que ça n’aurait probablement rien changé mais je hausse les épaules avant de dire. « C’est pas grave de toute manière comme tu le dis toi-même, l’avoir ou pas n’aurais rien changé. » J’aurais été tout autant mouillé quoi. Finalement on en vient à parler de ma relation avec Tweedy, ça ne me gène pas d’en parler avec Adie, c’est une jeune femme que j’apprécie et je sais qu’elle ne cherchera pas a s’immiscer. « Oui peut-être. Je sais que venant de ma part ça va te sembler bizarre, moi qui suis la reine pour ça mais, ne te prends pas trop la tête. Laisse le destin faire les choses, il est parfois surprenant. Enfin, ça ne veut pas dire que tu ne peux pas le forcer non plus, le destin, si tu en as envie. » Dit-elle en guise de conseil, je hoche doucement la tête. « J’ai l’impression que c’est trop tard en fait, que tout ce que je pourrai faire ou dire ne servira plus à rien, elle n’y croit plus. » Elle ne croit plus en moi en fait, plus en ce que je pourrai faire pour qu’on aille mieux ensemble. Alors à la place je la laisse tranquille. Finalement je retourne la question à la candidate en parlant de Slavin. J’ai bien remarqué qu’il y avait un truc entre eux, comme tout le monde, mais je me demande si elle vit bien cette relation. « Et bien, ça va mieux. Enfin, on ne se fait plus la gueule comme dimanche soir tout du moins. C'est un peu les montagnes russes entre lui et moi donc maintenant, y'a plus qu'à attendre la nouvelle secousse sismique... » Je lâche un rire, je comprends tellement ce qu’elle veut dire par là. « Ouais, je vois exactement ce que tu veux dire. » Je réponds, un peu amer parce que c’est exactement ce qui m’arrive avec Tweedy.