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 pursuit of happiness + le 16/10 à 15h54

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Branca

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MessageSujet: pursuit of happiness + le 16/10 à 15h54   pursuit of happiness + le 16/10 à 15h54 EmptyLun 15 Oct 2012 - 13:41

dagga + branca

Si je n'ai qu'un conseil à donner me concernant, c'est de faire très attention aux propositions que l'on peut me faire. Qu'il s'agisse d'une plaisanterie, d'un jeu ou non, je prends toujours les choses au sérieux. Il n'y a qu'à demander à Candace et son histoire de baiser où très certainement bientôt à Jared et ses cours d'éducation sexuelle. Alors quand Dagga et moi parlions tatouages et qu'elle s'est proposée comme modèle pour m'aider à améliorer mes aptitudes en dessin, elle n'imaginait peut-être pas que je m'en souviendrais. Et pourtant si. Il faut dire qu'ici, on s'ennuie le plus clair du temps et un temps passé, les lectures, les pauses clopes et les tâches ménagères commencent à devenir fades, très fades. Ce genre de propositions donc, non je ne les oublie pas et encore moins s'il s'agit de passer un peu de temps avec Dagga que j'apprécie plutôt bien parmi la bande d’énergumènes qu'on trouve ici. Le prime passé, j'étais donc parti en quête de matériel ayant gardé dans un coin de ma tête cette occupation. Et la tâche n'avait pas été simple si bien que j'avais du demander mon matériel à la production qui n'avait heureusement pas attendu trop longtemps. Après tout, avec tout ce qu'on avait à notre disposition et tout ce que certains gâchaient, une boîte de feutres n'allait certainement pas les ruiner... Pour autant, je ne lui étais pas tombée dessus préférant la trouver par hasard et c'est en ce mardi après-midi que finalement je croise la petite rousse sur mon chemin. Il est clair que je ne suis pas du genre à poster assidûment sur mon blog mais il m'arrive cependant de passer dans la salle informatique, histoire de me mettre au courant des quelques choses ayant été postées ici et là. Et c'est en sortant que je la vis, Dagga, dans la bibliothèque, chose peu étonnante d'ailleurs vu ce que j'ai appris d'elle la semaine passée. J'entre, silencieusement, et finalement, je décide de l'informer de ma présence. « En fait quand on te cherche, j'imagine que c'est ici qu'il faut aller en premier, non ? » luis dis-je avec un sourire. « Oh et j'ai trouvé des feutres au fait... » Histoire de voir si elle est toujours partante.
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MessageSujet: Re: pursuit of happiness + le 16/10 à 15h54   pursuit of happiness + le 16/10 à 15h54 EmptyMar 16 Oct 2012 - 12:19

Il y a des jours, comme ça, où l’on sent qu’on va être d’une humeur de chien toute la journée, et l’on préfère alors s’isoler pour réduire les risques divers et variés qu’une exposition à la stupidité humaine peut entraîner. Pour ma part, ce n’était pas juste d’une journée qu’il était question, mais plutôt d’une semaine. Alors au lieu de rechercher la compagnie d’autrui comme je l’avais fait depuis le début du jeu, je m’évertuais au contraire à éviter toute forme de présence humaine, même virtuelle – d’ailleurs je ne passais vraiment plus beaucoup à la salle informatique, mon blog en pâtissait pas mal. En cet après-midi radieux, je m’étais donc dirigée vers le seul endroit où j’étais à peu près certaine de trouver une certaine tranquillité : la bibliothèque. J’en étais d’autant plus assuré que, de vieux bouquins en français, c’était quand même pas franchement susceptible d’attirer les foules. Moi j’y trouvais mon compte. Bon, certes, je n’avais que de vagues notions français (c’était en tout cas ce qui était inscrit sur mon CV) mais cela m’était suffisant pour (re)lire les Liaisons dangereuses, ma connaissance de l’œuvre me permettant de poursuivre là où ma connaissance de la langue péchait. J’étais un peu indéterminée quant à Mme de Merteuil. Il m’était difficile de savoir si je l’aimais ou non. Je l’aimais en tant que personnage, mais je savais que si elle avait été une personne, je l’aurais détesté de tout mon cœur. C’est curieux, ce qu’on tolère chez les personnages, mais pas chez les personnes. Je suis tirée de mes rêveries par une voix que je reconnais immédiatement : Branca. Posant le livre sur le sol (sol sur lequel j’étais assise en tailleur, soit dit en passant) je me tourne vers elle et lui dédie un sourire timide. « Je vais pas le nier, y’a plus de chances de me trouver ici qu’à la salle de muscu. » je commente, en songeant d’ailleurs que ça ne me ferait pas de mal. Je n’avais jamais été sportive, et un jour je risquais de le payer au prix fort. Je me demande si Branca me cherchait réellement, ou si c’était une remarque en l’air, mais je n’ose pas lui poser la question. J’aurais trop l’impression d’être dégoulinante d’espoir, à m’imaginer qu’on pouvait réellement rechercher ma compagnie. Un sourire en biais s’étire sur mes lèvres quand elle mentionne les feutres. Elle n’a pas oublié, et mine de rien, sans que je sache trop pourquoi, ça me fait plaisir. Je suis trop sensible, sans doute – ça m’énerve, d’ailleurs. « C’est parti pour une séance de dessin sur peau alors ? » je lance, en me relevant – me dépoussiérant au passage le popotin. « Tu les as sur toi ou… ? » J'étais pas certaine qu'elle se trimbale partout avec des feutres, mais y'avait encore le côté optimiste de ma personnalité qui se disait que si elle était venue ici pour dénicher ma petite personne, il était vraisemblable qu'elle les ait amenés avec elle.
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MessageSujet: Re: pursuit of happiness + le 16/10 à 15h54   pursuit of happiness + le 16/10 à 15h54 EmptyMar 16 Oct 2012 - 21:13

Elle va certainement me prendre pour une emmerdeuse et me croire bien désespérée pour venir la trouver comme ça et lui prouver que durant le laps de temps nous séparant de notre dernière conversation, j'ai fait en sorte de trouver de quoi honorer sa proposition lâchée à l'aveugle. C'est vrai, cette idée m'a trotté dans la tête et ce même si au départ j'avais pu trouver la chose surprenante. Mais après tout, pourquoi pas, d'autant plus que ce n'est pas non plus comme si mon emploi du temps était surbooké. Aujourd'hui par exemple, j'ai eu une journée tout à fait fatigante. Je me suis levée vers 11 heures à peu près, j'ai bu un café, mangé un sandwich, fumé une clope. J'ai fouiné dans l'épicerie, fumé une nouvelle clope, bu un bière et finalement, j'ai décidé d'aller m'ennuyer dans la salle informatique où je n'ai rien appris d'intéressant ni même de croustillant. Dommage. Ce n'est qu'en sortant qu'une lueur d'espoir arrive, l'espoir de sauver ma journée et d'en faire quelque chose de constructif et cet espoir, c'est Dagga. Je ne sais même pas pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt, la bibliothèque, c'était évident. Peut-être parce que je ne la cherchais pas vraiment mais je suis tout de même ravie de tomber sur la petite rousse. J'approche, sans vraiment me soucier de savoir si je la dérange ou pas et je l'interromps dans sa lecture, certainement, en prenant la parole. De toute façon, j'imagine que si je l'ennuie, elle me le dira bien, elle serait bête de s'en priver. « Parce que y'a une salle de muscu ? » Si oui, je ne suis jamais tombée dessus et honnêtement, ça me correspondrait mieux qu'une... bibliothèque. Elle reparle alors de sa proposition ce qui me rassure, ce n'était donc pas juste une proposition en l'air. « Si tu est toujours partante oui. Je ne te dérange pas au moins ? » Vu que je viens de me rendre compte qu'elle a vraiment un livre, ouvert de surcroît, dans les mains. « Et bien oui. Je ne me balade pas toujours avec mais comme je comptais gribouiller un peu dans la salle informatique... » Elle a donc de la chance, j'ai un peu d'entraînement dans les doigts... Du genre cinq minutes... Je souris et sans savoir pourquoi, je perçois une pointe d'amertume sur son visage qui me laisse à penser que quelque chose l’énerve. Et comme je suis curieuse... « Y'a un truc qui te tracasse ? »
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MessageSujet: Re: pursuit of happiness + le 16/10 à 15h54   pursuit of happiness + le 16/10 à 15h54 EmptyMer 17 Oct 2012 - 23:04

Je hoche vivement la tête en guise de réponse, enfin, en prémisse de réponse, puisque je prends la parole pour l’étoffer un peu de vive voix, ma réponse. « Pas une salle à proprement parler, mais sous le préau de l’école des garçons il y a des instruments de torture. Euh, je veux dire, de musculation. » Je souris d’un air de plaisanter, cherchant à masquer le fait que mon lapsus n’était pas volontaire. Je pousse un petit soupir, et passe mes mains dans ma chevelure épaisse pour la ramener en arrière. « Depuis le premier jour, je me dis que je vais aller y faire un tour et faire un peu d’exercices, mais tu parles… Je n’ai jamais été sportive, je ne crois pas que ça va commencer maintenant… » je lâche, d’un ton d’où pointait une note de regret et de dépit. J’aurais aimé avoir une silhouette athlétique et maitriser tous mes muscles de façon impressionnante comme certains sportifs sont capables de le faire ; rien que devant un individu qui effectue des tractions, je suis muette d’admiration. Ce que j’envie, c’est le contrôle qu’ils ont sur leur propre corps, et le fait qu’ils parviennent à s’entraîner jusqu’à améliorer leurs capacités physiques jusqu’à un stade incroyable. Comme les traceurs/traceuses dans le clip Hung Up de Madonna ou les vidéos de parkours divers. Je rêverais de faire ce genre de trucs. Enfin, je m’égare, non ? « Non non, t’inquiète, tu me déranges pas du tout. Je lis ce livre pour la troisième fois. Dans une langue que je comprends à peine. Je laisse échapper un éclat de rire étouffé, avant d’ajouter : Dans un certain sens on pourrait même dire que tu me sauves, je crois. » Avant qu’elle n’arrive, j’étais d’ailleurs à deux doigts de fermer le bouquin pour en prendre un autre de Rousseau. Autant dire que c’était une très mauvaise chose pour moi, étant donné mon humeur actuelle, de lire du Rousseau. « On peut aller s’installer sous la mezzanine, il y a un canapé et tout ce qui faut. » je propose, me dirigeant déjà à moitié vers le canapé en question. Et puis la question à mille balles. S’il y a quelque chose qui me tracasse. Je reste figée un instant, la dévisageant, surprise d’avoir été si transparente, mais bizarrement heureuse, au fond, qu’elle l’ait remarqué. Les commissures de mes lèvres se dérident en un sourire résigné, tandis que je hausse les épaules. « S’il n’y en avait qu’un… » Mais y’en avait vingt-cinq, vingt-cinq trucs qui me tracassent. « Enfin, c’est la vie, patati et patata… C’est pas en se plaignant et en se lamentant sur ses petits soucis qu’on arrange sa situation, pas vrai ? » On dirait pas, mais c’est une vrai question. Comment arrange-t-on sa situation au juste ? Parce que là, j’ai juste envie de rentrer chez moi. Abandon par forfait, retour à la case départ. C’est juste pas du tout mon jour ; mais quelle est l’alternative acceptable ?
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MessageSujet: Re: pursuit of happiness + le 16/10 à 15h54   pursuit of happiness + le 16/10 à 15h54 EmptyJeu 18 Oct 2012 - 23:19

C'est à croire que je suis vraiment bigleuse parce que l'école des garçons, c'est là où je dors, où je me rends chaque jour plusieurs fois dans la journée et pourtant, oui pourtant, je n'ai jamais été sous ce porche et n'est jamais remarqué les équipements y étant mis à notre disposition. Et dire que j'aurais pu me garder en forme pendant quatre semaines au lieu de prendre au moins deux kilos, merci au régime clopes, alcool et trucs pas franchement sains. J'aimerais être comme Candace, qui n'a l'air de bouffer que des cochonneries et pourtant, ne prend pas un gramme. Faut dire qu'elle, au moins, elle fait du sport... régulièrement. Et j'ai beau en avoir fait la veille au soir, en quelque sorte, ça n'aura pas suffit pour me redonner la ligne. Si tant est que je l'ai déjà eu. « C'est plutôt ça, les instruments de torture pour moi. » dis-je en montrant du doigt le livre qu'elle tient dans la main. Le livre... l'invention la plus barbante de tous les temps. Surtout en français. Je crois que je préfère encore le portugais à choisir, j'y comprendrais au moins les insultes. « Tu peux toujours y aller pour mater les mecs... Ou les filles, je n'en sais rien. Ou les deux. » C'est vrai ça, les bords sont tellement nombreux ici que c'est dur de se souvenir qui est duquel... Et concernant Dagga, je n'ai aucune info, même si j'ai bien une légère idée. Il paraît que je la sauve, en rapport à sa lecture et je souris, amusée. Pourquoi venir ici si c'est pour se torturer soi-même... Elle est folle. « Lire un livre trois fois ? C'est possible ça ? » Je ris. Bien évidemment, je la cherche un peu même si, au fond, je ne comprendrais jamais ces gens qui lisent un bouquin plusieurs fois. C'est quoi l'intérêt, sérieusement ? Déjà, dans mon cas, il faudrait déjà que j'arrive à en terminer un, ça serait bien. A en commencer un même. Puis elle me demande si j'ai les feutres sur moi et la réponse étant oui, elle me propose de nous rendre sur un canapé non loin de là. Elle se lève, je la suis et alors que nous arrivons à destination, je la questionne sur son état général qui, je le sens, n'est pas au beau fixe. Elle commence à répondre et s'arrête d'un coup, prétextant ne pas vouloir se plaindre, tout ça... « Si je te le demande, c'est pas comme si tu t'étais plainte directement. Et puis ouais, ça arrange pas la situation souvent mais ça peut faire du bien et aider à passer à autre chose aussi. » Surtout ici où il est extrêmement facile de péter une durite pour... rien. Je m'assoie, récupère un bouquin dont je déchire alors une page et lève les yeux face à Dagga. « Bon, tu voulais que ça ressemble à quoi alors? » Règle numéro 1, dessiner sur papier avant pour répondre aux attentes du client.
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MessageSujet: Re: pursuit of happiness + le 16/10 à 15h54   pursuit of happiness + le 16/10 à 15h54 EmptyDim 21 Oct 2012 - 17:37

« Tu n’aimes pas lire ? » Mon regard se fait amusé, tandis que je pose cette question. Ça me fait drôle, qu’on puisse assimiler les livres à des instruments de torture. Les livres, ça a toujours constitué une espèce de refuge pour moi, mais nous n’avons pas tous le même parcours de vie, la même façon de percevoir les choses, et je trouve cela amusant, en quelque sorte, que nos perceptions personnelles de ce monde qui nous entoure peuvent autant varier d’un individu à l’autre. Quand elle évoque la possibilité d’aller au coin muscu juste pour se faire une petite séance matage, je me fends d’un sourire, m’imaginant très mal faire ce genre de choses. Ça ne me ressemblait pas spécialement, mais puisque j’étais toujours aussi tentée par l’idée d’évoluer et de m’adapter, je gardais l’idée dans un coin de ma tête. « Je suis pas sûre de trouver ça super sexy, les mecs et les nanas en sueur qui grimacent sous l’effort, mais pourquoi pas. » je réponds, un peu songeuse, voire distraite, par cette pensée. Sa remarque sur le fait de lire un livre trois fois me fait rire ; vraiment, on ne pourrait pas être plus différente sur ce point. Pour autant, je nous soupçonnais d’avoir plus de points communs que ce que les quelques conversations que nous avions eues jusque-là laissaient supposer. « J’ai lu certains de mes livres préférés une dizaine de fois. Et d’ailleurs il y a des livres qu’il faut absolument lire deux fois, parce que la seconde lecture apporte un petit quelque chose que la première lecture ne pouvait pas avoir. Et puis des bouquins comme Le Portrait de Dorian Gray, ça se relit tout seul ! Parce que le plaisir est pas juste dans l’histoire, mais dans le style, et rien que lire une phrase bien tournée c’est juste… trop bon. » Bon, ok, je pars un peu trop loin là. Je laisse échapper un petit rire en songeant que je devais avoir l’air d’une timbrée qui prend son pied avec du Oscar Wilde, et enfouis brièvement mon visage dans mes deux mains, un peu gênée de m’être laissée aller. Nous nous installons ensuite sur le canapé. Branca m’interroge au sujet de ce qui a l’air de me tracasser, mais je n’ose pas y aller cash. Et puis, je pousse un bref soupir et hausse les épaules, un peu indécise, incertaine. Perdue, en fait. « Je sais pas si j’arriverai à passer à autre chose, je me prends tellement la tête avec ça… C’est juste que… Je ne sais pas, je me demande si je n’ai pas fait une erreur en venant ici. Je n’arrive plus à croire en la spontanéité et la sincérité des autres candidats. Je ne peux pas m’empêcher de me demander s’ils sont gentils avec moi naturellement, ou si c’est intéressé. Et… » Je ne sais pas trop si je dois m’arrêter là ou non, mais parler à voix haute me fait du bien, ça m’oblige à structurer ma pensée, formuler mes idées ; ça a au moins le mérite de clarifier un peu tout ça. « Et je me prends trop la tête avec leurs sondages, et leur cote de popularité. Je suis toujours dans les derniers. Et pourtant les gens sont si gentils avec moi, ils me font des compliments mais… Mais derrière mon dos, clairement, ça doit être différent. Je me sens stupide, d’avoir cru que certains candidats pouvaient sincèrement m’apprécier, alors qu’une fois que je ne suis plus là, ils n’en ont plus rien à faire de moi. Ça m’embêterait pas d’être dans les derniers si l’attitude des gens reflétait un peu… ça. Mais là je comprends pas ce que j’ai fait de travers, et je me sens idiote d’avoir cru que je m’intégrerais ici. » Je me passe une main contre le visage, puis dans les cheveux, poussant un nouveau soupir. Puis un sourire timide vient éclairer mon visage. « Désolée, au début je voulais pas en parler et finalement je t’inonde de paroles avec mes problèmes futiles de gamine mal-aimée. » On reparle ensuite du tatouage, et mon doigt vient trottiner sur le papier que Branca tient entre ses mains tandis que je lui explique ce que je recherche. « Là, je voudrais de longues racines qui s’entremêlent, et là l’arbre se dresserait, avec un tronc assez conséquent, et puis là, comme ça, une farandole de petits lapins qui tournent autour du cerisier de la base du tronc jusqu’au feuillage, tu vois ? »

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