LOVER'S LIFE CAGNOTTE: 12 000€ RELATIONS: PARTENAIRE: sïana
Sujet: tout est gris au dehors, moi je préfère attendre la mort (19/10, 18h25) Mer 17 Oct 2012 - 18:41
tout est gris au dehors, moi je préfère attende la mort W/ BRANCA
J'ai envie de me saouler. J'ai envie de descendre dans cette cave à vins et me saouler. Pour tout oublier, trouver un échappatoire. Un échappatoire à ma vie de merde que je ressens encore et toujours même dans cette émission. Que je trouve pourrie l'espace d'un instant, étant dans ma phase négative. J'ai envie de me saouler mais pas tout seul. J'ai envie de tout oublier mais pas tout seul. Alors je me rends dans le salon, et cherche après une bonne âme. Je repère une candidate, Branca avec qui j'ai pas encore vraiment vraiment parlé. Enfin pas une vraie discussion ni passer du temps avec, toute somme faite. Elle est assise dans le fauteuil, elle lit un bouquin ou un magazine j'fais pas trop attention. Je m'assieds à coté d'elle et dans un premier temps la regarde lire. Gentiment, avec un petit sourire. Puis, avec mon tact bien connu, j'ouvre ma gueule. « Ca te dit une virée dans la cave à vins ? » je demande, sans trop de cérémonie, ne pensant pas qu'elle pourrait prendre peur ou me trouver impoli. « Au pire si tu veux pas, y a pas de mal hein j'irai me saouler tout seul » je fais en haussant les épaules. Quitte à ce que je me saoule, il valait peut-être mieux que personne ne me voie dans cet état, déblatérant sur ma vie, mon passé, mon présent, mon futur – qui est inexistant au possible. Bref je la regarde de mes prunelles brillantes avant de porter un oeil sur son magazine. J'y vois un homme nu et me fout alors à rire. « T'es en manque ou c'est juste une page de pub dans le magazine ? » je demande, tout sourire.
LOVER'S LIFE CAGNOTTE: - RELATIONS: PARTENAIRE: ASMAA
Sujet: Re: tout est gris au dehors, moi je préfère attendre la mort (19/10, 18h25) Jeu 18 Oct 2012 - 23:51
Il n'y a rien de comparable à une bonne fin de soirée en compagnie d'un magazine daté et d'un verre de soda pas frais, vraiment rien et surtout quand on est enfermé dans un village français, propulsé dans une autre époque et qu'on a qu'une seule envie : sortir en boîte, vibrer sur de la musique que ma mère considérerait comme inécoutable et se laisser aller. Mais non. Ici on a Elvis. Et j'ai beau apprécié à peu près sa musique, je fais une overdose. Alors je m'amuse comme je peux et ce magazine, par exemple, n'est pas trop mal dans son genre. Il ne date pas des années 50 mais d'il y a peut-être quatre mois ce qui est chiant, oui, mais toujours moins que de lire les potins version yé-yé. Mais ça, encore, c'est trop demandé. Je suis tranquillement assise quand je sens une présence à mes côtés. Sven. Qui s'assoit, comme ça et... qui me regarde. Il est pas sensé être gay lui ? Et en couple ? Il sourit... Il va me draguer ou quoi ? La cave à vin ? Super comme premier rendez-vous... Quoique, j'ai bien parlé pour la première fois à Jared là-bas et ça nous a pas si mal réussi en réalité. Je ne réponds pas, lâchant seulement un regard intrigué en coin sans bouger. « Tu veux noyer ton chagrin et me sauter dessus ensuite, c'est ça ? » Oui parce que je ne parle pas beaucoup mais ça a un avantage de taille, au lieu de m'écouter, j'écoute les autres et j'ai bien cru comprendre qu'il y avait comme de l'eau dans la gaz chez le petit couple gay. Puis ses yeux se baissent et il se met à rire. Y'a un truc drôle peut-être ? Il a un grain ou... ? Et en plus il se fout de ma gueule. « Non merci, je ne suis pas en manque, j'ai eu ce qu'il fallait et oui, c'est juste une page de pub dans un magazine... » Comme si j'étais assez désespérée pour mater les mecs dans les magazines. « Allons nous saouler. » Vu que j'ai rien d'autres à faire.
tout est gris au dehors, moi je préfère attendre la mort (19/10, 18h25)