La punition de cupidon, nous empêchant de nous voir Candace et moi durant la semaine dernière n’avait que répondu à ma demande, en fait. Parce que je lui avais émit le désir de m’éloigner d’elle, parce que nous avions commencé un jeu beaucoup trop dangereux, auquel je n’étais pas en droit de participer. J’aurais du être content. Mais à la place, cela n’avait eu que l’effet contraire, celui de vouloir passer encore plus de temps à ses côtés. Bref, elle me parle de Dagga, sujet qui m’est un peu sensible, je dois l’avouer. « Elle avait de bonnes raisons de le faire. Crois moi. » Elle sait quelque chose ? Elle a parlé de ma nomination avec la rousse ? J’hausse les sourcils en l’interrogeant du regard, ne posant toutefois aucune question réelle. Parce que dans le fond, je veux avoir les réponses à mes questions de la part de la personne concernée directement. Cette situation ne regarde que Dagga et moi. « J’imagine. » Ouais, elle n’a pas fait ça sans raisons, je m’en doute. Elle me parle de mes fans et je souris un peu plus. « Je sais, j’ai supplié mes groupies de voter pour moi cette semaine. Si je suis sauvé… je vais passer une journée sans t-shirt pour elles. » Je la regarde amusé, je dis carrément n’importe quoi là, je n’ai rien fait de tel. Mais bon, si ça sert à quelque chose d’avoir des fans hystériques, j’aimerais bien qu’elles me sauvent de l’élimination. Candace accepte mon invitation à boire et elle se lève même pour aller nous chercher un verre. Je la remercie lorsqu’elle revient, trempant mes lèvres dans le liquide mystère pour découvrir qu’il s’agit de gin, parfait, elle a très bien choisi. « Santé » Je lui souris doucement, me rendant compte qu’elle fait signe à Callan de nous rejoindre. Ah mais oui, c’est une bonne idée. Je bois une plus grande gorgée d’alcool subitement. Non, non, je ne suis aucunement mal à l'aise avec la situation. Je suis en total confiance, aucunement affecté par son invitation.

Pour un type venant tout juste de voir son interdiction de parler levée, il est vrai que ma voix ne se faisait pas grandement entendre. J'étais le premier à la reconnaitre, et la présence de Nicole à mes côtés n'arrangeait rien. Aussi, dans un moment d'égarement mais surtout d'immense stupidité, je lui proposai de parler, tous les deux, par la suite. « Si tu y tiens, ok. » Heuuu, après réflexion non, j'y tenais pas en fait. Mais maintenant c'était trop tard, je ne pouvais pas me défiler. Et puisque j'avais été l'initiateur de tout cela je m'attendais déjà à prendre la parole le premier. En même temps, j'avais certaines choses à dire, des choses que je préférais qu'on mette au point. Une bonne fois pour toute. Je ne voulais aucun malentendu, aucune ambiguïté surtout entre nous. Et il va de soi que je n'attendais rien d'elle, si ce n'est peut-être qu'elle puisse m'écouter, oui, au moins m'écouter. « Très bien. À la fin de ce prime, si tu es d'accord. » Car quitte à avoir une discussion, autant faire cela vite histoire de ne pas perdre de temps... et de se débarrasser de la chose, oui, aussi. Je venais de donner la réponse escomptée à la précédente question, mais trop tard malheureusement. Comment en placer une avec tous ces candidats - pourtant pas en manque d'argent - se ruant littéralement sur chaque question posée ? Je soupirai. Pour moi c'était clair comme de l'eau de roche, Nicole et moi finirions ce prime aussi pauvres que nous l'avions commencé. Il fallait se rendre à l'évidence, l'argent n'allait certainement pas tomber dans nos cagnottes d'un claquement de doigts. Je n'étais pas naïf à ce point-là tout de même. Suite à quoi j'entendis mon nom prononcé par le tatoué. Je croyais comprendre qu'il faisait référence à des cornichons, mais c'est tout ce qui m'était revenu aux oreilles. Mince, il s'adressait à moi maintenant. Vite, vite !! Trouver quelque chose à dire, rapidos. « Les cornichons c'est trop bon, c'est la vie ! » m'exclamais-je, en arborant un large sourire niais. Heuuu, totalement hors-sujet je crois bien. Ce que devait avoir Lulu à l'esprit était sans doute : "Allez Malik, rendors-toi hein." Je venais de faire une intervention des plus spontanées, inutiles et crétines. À mon image.

Au fond, Raphaël n'avait aucun droit de prétendre qu'il aurait fallu qu'Elliot prenne une autre décision que celle de se lier à Arès. Pour autant, il ne pouvait pas s'empêcher d'en souffrir. Il s'efforçait de voir les choses sous un angle plus optimiste, en se disant que si l'un ne partait pas, l'autre ne partirait pas non plus. Mais il avait toujours cette grande part de pessimisme en lui. Et il avait peur, vraiment peur, de perdre d'un seul coup deux de ses alliés dans le jeu. Bien sûr, il aurait toujours près de lui Lulu, pour qui il ressentait une affection toute particulière, mais tout de même, il se sentirait affreusement esseulé sans la présence des deux jeunes gens, qui comptaient infiniment à ses yeux. Il espérait maintenant qu'Elliot ne lui en voulait pas, parce qu'il ne faisait rien de plus que lui faire savoir qu'il souffrirait atrocement en cas de départ de l'un, et donc de l'autre. Arès les avait donc rejoint, mais une tension était palpable au sein du trio. Pas seulement à cause de ce qu'il venait de dire à Elliot, aussi parce qu'il était très embarrassé désormais en compagnie d'Arès. Ce dernier avait découvert son secret, et il ne pouvait s'empêcher d'être gêné vis à vis de ça. Il en savait énormément à son sujet. Plus encore que tous leurs camarades, puisqu'il avait partagé une confrontation avec le suisse. Il se sentait vulnérable, alors que paradoxalement, il lui faisait pleinement confiance. Par contre, il est tout aussi vrai qu'il se voyait mal s'imposer à ses camarades si ces derniers préféraient rester tous les deux, en amoureux dirons-nous. On ne sait jamais, des fois qu'Arès le soupçonne à nouveau de vouloir se mettre en travers de leur chemin, hm. Mais visiblement, le jeune homme souhaitait le garder à ses cotés. Oh. « Mais ... qui te dit que moi, je veux rester assis près de vous ? » Euh ... attendez, une petite précision était probablement nécessaire, là. « C'était une tentative de ... d'humour, hm. » Une tentative, effectivement. Un beau raté, surtout. Si bien qu'il se mit à en rougir atrocement. En plus, ça n'était pas du tout crédible. Genre, il voudrait s'éloigner d'eux, après ce qu'il avait dit à Elliot. Non, clairement pas. A noter qu'il était aussi doué pour détendre l'atmosphère que pour jouer le jeu lors d'un quizz. Tenez d'ailleurs, il semblerait que celui-ci soit mis en pause. Pour ce que ça changeait pour lui, honnêtement ...

Bien, bien... J'suis presque certain que Connor rêve de se gratter tout le pognon que la prod' est entrain de vous donner, haha ! Ouais parce que bon, il a pas gagné grand chose au final... Esther non plus remarque... Ne trouvez vous pas ça amusant que ce soit les deux plus pauvres qui vous filent des sous ? Ahem... Oui donc. Déjà, bonsoir à tous ! Triste nouvelle ce soir, Neve a du rentrer chez elle pour quelques jours, pour raisons personnelles, elle ne sera donc pas là ce soir ! Oui, vous pleurez tous cette absence et moi également, je sais. Par la suite et ce comme chaque semaine, une côte de popularité a été mise en place pour tenter de savoir quelles sont les préférences de nos chers candidats à l'intérieur du nid... En voici la réponse en images.

« J’ai juste besoin de câlins quand je dors ! » Ah oui ? Vraiment ? Parce que moi j'ai juste besoin de tranquillité en fait... Mais chacun fait comme il l'entend, évidemment ! Néanmoins, c'est mignon, cette façon d'exprimer les choses... Et puis il pose ses doigts glacés sur mes joues, et mes épaules se contractent en un instant. Mon nez se fronce, mes yeux, mes sourcils de même. J'ai bien peur de ressembler à un hamster. « Ca t’apprendra à te plaindre ! » Je ne peux pas m'empêcher de rigoler après m'être retiré du supplice du froid avec succès. « Je me "plaignais" pas, voyons ! J'exposais une réalité. » je finis avec le ton le plus sérieux que j'ai pu trouver. Et puis je me retrouve dans une conversation entre Jared et Branca qui m'en apprend un petit peu sur leur relation. Oh, je vois... Je n'ose pas intervenir, ce ne sont pas mes affaires alors je les laisse faire... Jusqu'à ce que Jared se retourne vers moi pour me dire : « Le plus simple est que tu ne te plaignes pas. » Je souris, penche légèrement la tête vers la gauche et accepte d'un hochement de tête pendant que celui-ci continue. « Puis avec Rumer je pouvais pas me réchauffer alors maintenant j’en profite. » Je souris de nouveau. Ce mec me fait rire. « En fait je suis la... euh... bonne poire ? » dis-je avec un sourire. « Celle qui se tait et qui se laisse martyriser, c'est ça ? » J'y vais un peu fort, je suis loin d'être un martyr. Et puis, j'aime bien mon partenaire alors s'il veut se réchauffer, qu'il le fasse. Et Esther nous signale qu'il y a une pause. Ouf !

Ah bah voilà, je ne connais qu'un morceau de la réponse. Je ne suis pas très films d'horreur. Pas assez subtile pour moi. Ce n'est pas trop ma tasse de thé. Mon regard croise celui de Candace, je lui souris. Elle m'invite à les rejoindre. Hum. Je jette un oeil à mes camarades, Joshua qui m'a largement ignoré, s'occupe largement des deux jeunes femmes. « Je rejoins ma femme, vous m'excuserez... » Je leur fais un sourire puis avant de rejoindre Candace me dirige vers le bar. Ils ont un verre alors je ne vais pas les regarder. Je prends du whishey parce que je pense que la situation va me sembler particulièrement étrange. M'installer avec ma femme et le type avec qui elle a couché. Type qui n'a rien contre moi, je le rappelle. Je bois mon verre, et m'en sers un autre. Pour le courage. Et puis je m'assoies à côté de ma femme, l'embrasse. Ça fait un bien fou. « Je ne vous dérange pas j'espère... » Je demande tout sourire. Alors que je m'adresse plus particulièrement à William, parce que j'ai l'impression que si, je dérange. Je suis sans doute aussi gêné que lui pourtant, je ne fais comme si de rien était. Je passe mon bras autour des épaules de Candy. « T'es superbe. » Comme toujours, mais ce soir c'est plus flagrant encore. Je bois une gorgée de whiskey, je garde mon verre en main. « Vous parliez de quoi ? » Parce que ce serait dommage qu'ils ne continuent pas.

Bon, il est clair que son truc avec Dagga ne me concerne pas. Je ne lui ai pas demandé quoi que ce soit, elle a simplement vidé son sac, j'étais là, j'ai tout écouté. Alors, je lui dit tout naturellement de ne pas s'inquiéter. Ce n'est pas mon genre, pourtant je le fais, je me montre gentille. Je devrais arrêter, ça ne me réussi pas vraiment. Alors, je ne rajoute rien du tout. Ce n'est pas nécessaire. Je préfère plaisanter au sujet de son repêchage. Parce que c'est une célébrité et qu'il doit avoir des tas de personnes qui le soutiennent dehors, c'est évident. Je souris face à sa remarque. « Tu devrais la passer nu. Je pense qu'elles apprécieraient plus... » Je plaisante qu'à moitié, il est plutôt bien fait, ce n'est pas la première fois que je le répète de toute façon. Et ce ne serait pas désagréable en plus. On trinque, on boit. Et c'est là que je décide d'appeler Callan. Il nous rejoint rapidement. Je ne réponds pas à sa question puisque de toute évidence, elle ne m'est pas adressé. Il me complimente. Je l'embrasse. De quoi on parlait ? « On se disait à quel point on s'était manqué durant cette semaine. » Je lui souris. Ouais, je sais je suis une vraie garce, mais c'est sa cuisse que je caresse, pas celle de son partenaire. Contrairement à eux, je ne suis pas gênée le moins du monde. Au contraire, je suis plus ou moins amusée de la situation même si je ne devrais pas. « Vous deviez enterrer la hache de guerre les garçons. Cette ambiance est particulièrement pesante. » Nouveau sourire. Je bois une gorgée de gin alors que mon regard passe successivement de l'un à l'autre.