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 le sol est bas, mardi 21, 23h30

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Odessa

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MessageSujet: Re: le sol est bas, mardi 21, 23h30   le sol est bas, mardi 21, 23h30 - Page 2 EmptyMer 22 Mai 2013 - 0:09

Mieux vaut le prévenir, en effet, que son compliment venait de perdre tout son sens et que s'il avait été moins chanceux – car il l'est bien évidemment – il aurait pu tomber sur une fille bien plus susceptible que je le suis et qui se serait mise à bouder ou pire, à pleurer. Qu'aurait-il fait là, dans cette chambre, face à une fille en pleurs, le tout filmé ? Il serait en tout cas passé pour un goujat ou bien un garçon sans cœur et cruel ce qui aurait été très dommageable pour sa réputation, aurait pu l'envoyer à la nomination puis à l'élimination. Voyez donc comme je pense à son avenir à ce jeune garçon plutôt agréable à regarder même si au fond, il ne doit pas s'en douter et ne pas tellement comprendre en quoi il devrait m'être reconnaissant. Alors passons. Il me remercie alors je lui souris, sincèrement, et un peu fière de moi pour être tout à fait honnête. Vient alors le moment des confidences et je dois dire que je ne suis pas malheureuse d'apprendre que nous sommes du même avis ou tout du moins, que nous semblons l'être. « Surtout que la maladresse, ça peut avoir son petit effet. Je dirais même que ça a du charme dans certains cas. Bon bien sûr, pas quand on trébuche et qu'on se retrouve étalée sur le sol mais dans d'autres situations, pourquoi pas. » Comme la maladresse de mes références de cinéma par exemple qui me doivent en prime une comparaison à sa petite nièce qui, au vu des dires du jeune homme, doit encore avoir un âge à un seul et unique chiffre. Tant pis, ce n'était pas comme si je n'étais pas au courant de mon ignorance cinématographique. Il me parle de Fight Club ensuite et étonnement, je l'ai vu celui là ce que je ne me gène pas à lui dire, tout en ajoutant que pour autant, je n'y ai pas compris grand chose, chose à laquelle il tente de m'éclairer, tout du moins c'est ce que je comprends. Je l'écoute donc avec attention car même si je ne suis pas prête de voir ce film à nouveau, disons que j'apprécie qu'il fasse l'effort de m'aider. Un peu, au moins. Mon visage est donc tout à fait sérieux, également lorsque je me renseigne sur son cas. Ainsi donc, il est du genre films à petits budgets. Pourquoi pas, après tout, il en faut pour tous les goûts. Et pour sûr, ce n'est pas du mien. C'est vrai ça, la misère, on peut la voir gratuitement à la télé tous les soirs alors il va falloir m'expliquer pourquoi on irait filmer ce genre de choses aussi... tristes. Je préfère les trucs joyeux en tout cas, ou beaux, mais dans le sens magnifiques, pas qui vous broient le cœur. « Ça devait être... intéressant. J’espère en tout cas que ce n'est pas autobiographique, ni même biographique d'ailleurs car je pense que je ne souhaite ça à personne... » Non, même pas à mon pire ennemi en réalité. « Et bien, tu sais, je suis relativement en bas de l'échelle alors non, je n'ai pas encore beaucoup de responsabilités mais j'y arriverais certainement un jour... » Du coup, le stress, je ne le ressens pas trop. Tant mieux. Il me parle ensuite à nouveau de film et tombe assez bien pour une fois même si oui, à nouveau, le film auquel il fait référence est loin d'être l'un de mes préférés. Surtout pour sa fin, hum. J'hésite encore à savoir s'ils l'ont réellement dévorés... Du coup, je demande des explications et je dois dire que si celle qu'il me procure est logique, elle ne me met pas pour autant à l'aise. « Hum, oui, d'accord, je vois. Et oui, je suis une vraie rousse mais je ne suis pas une sorcière et étant donné que je prend une douche par jour, je ne sens pas mauvais. » Quant à Rita Hayworth, hum, oui, s'il le dit...
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MessageSujet: Re: le sol est bas, mardi 21, 23h30   le sol est bas, mardi 21, 23h30 - Page 2 EmptyMer 22 Mai 2013 - 7:04

Bon, d'accord, Sully avait été maladroit. Car clairement, il l'avait été, en voulant flatter sa camarade puis en faisant l'erreur d'insinuer qu'il trouvait la plupart des femmes qu'il croisait jolies, de quoi amoindrir le sens du compliment qu'il avait préalablement fait, ce qui avait pu ne pas plaire à la jeune femme. Pour autant, il avait conscience d'une chose, qu'elle ne tarda d'ailleurs à lui communiquer elle-même : il y avait des femmes bien plus susceptibles qu'elle et bien plus disposées à se fâchers. Odessa ne l'avait pas tant mal pris que ça finalement, ou ne le condamnait pas trop facilement en tout cas, ce qui était une bonne chose, et ce qu'il appréciait. Elle aurait pu définitivement se braquer, quitter cette chambre en furie puis décider de le détester pour le restant de l'aventure, mais non, au lieu de ça, elle lui avait fait part d'un conseil précieux, dont il comptait bien se servir pour éviter de commettre ce genre de maladresses à l'avenir. Sa camarade lui confia alors ne pas apprécier les grands flatteurs, les types du genre à papillonner d'une femme à une autre, en courtisant un maximum d'entre elles, pas du tout innocemment, et sans scrupule aucun. C'était effectivement le genre de types que les femmes pouvaient avoir dans leur collimateur, et étrangement, Sully ne les portait pas non plus dans son cœur. Il faut dire qu'il avait un respect infini pour les femmes. On lui avait appris à les respecter, à les traiter convenablement, alors oui, il était contre ce genre de comportements. Donc oui, finalement, il préférait ne pas très bien s'y prendre, ne pas être un dieu de la drague, parce qu'au moins, il restait respectueux, et pouvait mettre son attitude sur le compte de la maladresse, comme il y a un instant. Une maladresse qui, selon sa camarade, pouvait en plus avoir son charme. Cette pensée le fit sourire, naturellement, puis rire légèrement lorsqu'elle parla de chute et qu'il repensa, sans pour autant se moquer, au fait d'avoir du la relever un peu plus tôt. « Oui, il doit bien y avoir des femmes à qui l'inexpérience de certains, en matière de flatterie je veux dire, doit plaire » se contenta-t-il alors de rétorquer, pour rester dans le sujet, et pour ne pas revenir sur un fait qu'elle préférait peut être laisser de coté désormais. Au fond, tout le monde pouvait avoir un défaut d'équilibre. Comme tout le monde n'était pas cinéphile ou adepte des films des films muets et/ou engagés. Il y en avait qui préféraient les films plus populaires, plus familiaux, et plus susceptibles de faire l'unanimité. La preuve, Odessa partageait une référence avec une fillette de huit ans, ce qui était bien la preuve que certains films touchaient plusieurs générations. Bon, ce n'était pas un film qui donnerait envie à Sully de le voir - peut être aussi parce qu'il avait peur de voir à quoi ressemblait le fameux Sully, dans ce film-ci - mais pourquoi pas hein. Quant à Fight Club, c'était effectivement à ses yeux un film brillant et qu'il faut avoir vu. Mais l'apprécier, c'était autre chose. Lui, il avait du le voir deux fois pour en être fasciné. Alors Odessa pouvait très bien ne pas avoir accroché. Ça pouvait se comprendre, tant le film était particulier. Enfin, elle le questionna sur ses films, et sur le synopsis du dernier qu'il avait réalisé. Alors Sully lui en parla, plus ou moins brièvement, en se doutant bien qu'il ne lui donnerait pas tellement envie de le voir. Et bien non, ça n'était ni un film d'action, ni un film romantique, simplement un récit de vie, peut être ennuyant pour certains. D'ailleurs, la répartie d'Odessa le fit sourire. « Oh, je me doute que mon résumé ne t'a pas emballée. Tu peux me le dire, je ne me formaliserai pas. J'ai bien conscience que ça ne fait pas nécessairement envie. » Vraiment, il était réaliste sur ce point. Et ses films avait leur public, c'était un peu particulier d'ailleurs de ce coté-là, et il ne s'attendait pas à convaincre le plus grand nombre de les visionner. « Biographique, si. J'ai écrit le scénario de mon film en collaboration avec un ami à moi, qui était dans la situation du personnage. Je me suis inspiré de son témoignage, de son recul aussi, et du fait qu'à une époque, j'ai été amené à le voir s'enfermer dans un deuil inapproprié, celui d'un homme qu'il n'avait pas connu et qui n'avait jamais été là pour lui, mais qu'il a pleuré pendant des mois. » Il s'en était sorti, avait fini par admettre que sa mère n'était pas la fautive, et que l'homme qui était mort n'était que son géniteur, pas son "père" en soit, qu'il était mort sans avoir jamais eu envie de le rencontrer notamment. Il est vrai que c'était un vécu difficile, qu'on ne souhaitait à personne, et c'est très probablement pour ça que Sully avait réalisé ce film. Pour parler de ce genre de deuils, de la confusion de l'état adolescent, des dégâts occasionnés par l'absence d'un père, à court comme à long terme. « Si tu es motivée et travailleuse, tu devrais t'en sortir sans problème. Je ne sais plus tellement ce que c'est que d'avoir un employeur, mais je crois me souvenir que faire ses preuves est délicat. Mais je devine en toi une détermination sans faille, alors je ne m'inquiète pas pour la suite. » En effet, elle lui donnait l'impression de savoir ce qu'elle voulait, et il ne pensait pas se tromper. Il se trompait rarement sur les gens. Quant au film qu'il évoqua ensuite, il est vrai que ce fut une transition comme une autre pour en venir à parler de la couleur des cheveux de la jeune femme. Elle n'était pas la première femme rousse qu'il voyait, c'était une certitude, mais elle le fascinait comme les autres. Peut être parce qu'au fond, la rousseur restait rare, bien que plusieurs icônes rousses en aient fait parler. « Je me doute de tout ça. Personnellement, je parlais plutôt du mythe de Lilith, de l'image que certains textes religieux ont donné, à travers elle, de la femme rousse. Une image assez exagérée, qui se retrouve encore de nos jours dans les fantasmes masculins. La femme rousse serait une tentatrice farouche au tempérament volcanique, souvent associée à la beauté et à la séduction. Sans doute est-ce pour ça que Vénus est souvent représentée rousse. » Il s'arrêta, marqua un silence, puis rit légèrement. Bon, l'heure était grave. « Ce qui est bien, c'est que tu sais maintenant que je suis encore plus chiant quand je parle de légendes urbaines que de Cinéma. » Oh, elle pouvait même décréter qu'il était un type profondément ennuyant. C'était vrai, après tout. « J'espère qu'aucun téléspectateur ne se suicidera en visionnant cette séquence, si elle est diffusée. » Parce que là, ça deviendrait dramatique, quand même.

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MessageSujet: Re: le sol est bas, mardi 21, 23h30   le sol est bas, mardi 21, 23h30 - Page 2 EmptyDim 26 Mai 2013 - 0:28

Oui, Sully avait fait preuve de maladresse mais je n'étais pas du genre à m'en formaliser, heureusement pour lui. Je n'avais pas pour but de le bouder à présent, pas le moins du monde, surtout en début d'aventure, comme ça et pour si peu. Sans compter qu'en plus de ça, j'avais toujours trouvé un certain charme à la maladresse et je ne disais pas ça car je venais de m'étaler au sol, non pas du tout ni parce que j'étais déjà en mode 'drague', ce qui était faux également. Là, tout de suite, j'étais partie pour dormir mais le destin en ayant voulu autrement, je profitais de ce moment au calme pour profiter de la gentillesse et de la discussion de Sully. J'apprenais alors beaucoup de choses et par exemple que lui aussi n'était pas un grand fan de la flatterie et cela me rassurait, en un sens même si au fond, je savais pertinemment qu'il pouvait me mentir, me raconter des bobards, me faire tourner en bourrique pour mieux cacher ce qu'il avait à cacher... Hum. Bref. Je souris à sa réponse, en comprenant d'ailleurs les sous-entendus pouvant s'en détacher. Oui, je préférais l'inexpérience des hommes mais seulement lorsqu'il s'agissait de flatterie, pas autre chose, mais il avait compris, vu sa réaction. Continuant alors de faire connaissance, nous finissons par parler cinéma, le domaine de Sully par ailleurs mais pas vraiment le mien. Il me parle de films aux noms imprononçables et moi d'un film d'animation, le préféré de sa nièce ce qui creuse assez bien le fossé nous sépare. Pas grave, il en faut pour tous les goûts, non ? Puis il m'explique l'histoire de son dernier film et je m'étonne. Non, ce n'est vraiment pas gai et pas vraiment non plus ce que j'aime aller voir au cinéma, surtout quand je sais que cette histoire est réelle... « Il faudrait que je le vois pour m'assurer de mon avis sur la question mais je regarde des films pour me changer les idées, en général, pas pour me déprimer plus que je ne le suis... En tout cas, je suis contente d'entendre que ton ami va mieux à présent, même si tout ça a du être difficile pour lui. C'est lui qui t'a proposé cette idée ? » Comme une thérapie peut-être, on dit souvent ça ici et là, dans les magazines mais je n'en sais pas grand chose. Nous passons ensuite à mon cas et je lui réponds à mon tour, sa réponse me faisant sourire de par sa gentillesse. « Merci beaucoup ! Je ne sais pas de quoi sera fait le futur mais bon, en effet, je suis assez motivée par tout ça et j'espère aller plus loin ! » Arrive ensuite un nouveau film et Sully me parle des rousses, ce à quoi je lui réponds par les clichés habituels en espérant qu'il n'en rajoute pas une couche... J'ai assez donné lors de mon adolescence, vous comprenez. Pourtant, il continue sur le sujet mais en me parlant d'une facette toute autre des rousses. Un sourire amusé s'affiche alors sur mon visage. « Oh mais qui te dis que ce n'est qu'une supposition... Enfin, je ne voudrais pas révéler nos secrets alors je vais m'arrêter là, tu comprends j'imagine... » dis-je d'un air mutin. Ce qui est d'ailleurs assez amusant, c'est que lors de mon casting, j'ai cité Aphrodite comme déesse dans mon portrait chinois. Un hasard ? Peut-être pas. Puis il s'excuse, en quelque sorte et je ris légèrement. « Ne t'inquiètes pas, tu n'es pas ennuyeux, au contraire même. Je me sens seulement très inculte et idiote à tes côtés mais bon, je m'en remettrais. Tout comme les téléspectateurs... » De toute manière, je doute qu'ils diffusent notre conversation, il n'y a pas trop 'd'action' si vous voyez ce que je veux dire...
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MessageSujet: Re: le sol est bas, mardi 21, 23h30   le sol est bas, mardi 21, 23h30 - Page 2 EmptyDim 26 Mai 2013 - 18:20

Sans doute était-on passés à coté d'un drame. Ou en tout cas, de ce qui aurait pu être un drame si Odessa avait été beaucoup plus susceptible et beaucoup moins indulgente à l'égard de ce novice qu'était Sully en matière de flatterie. En soit, ils étaient tous les deux d'accord pour dire que ça n'était pas plus mal, au fond, qu'il ne maitrise pas la chose, car il est vrai que ça changeait de ceux qui avaient tendance à vouloir manger à tous les râteliers. Car oui, même Sully, l'un des représentants de la gente masculine, ne portait absolument pas ce genre de types dans son cœur. Alors oui, dans ces conditions, il préférait effectivement rester assez inexpérimenté, ce qui était bien moins susceptible de lui attirer des ennuis que s'il avait tendance à complimenter à tout va, et ce, avec de vilaines idées derrière la tête. Ce n'était donc pas son genre, et ça ne risquait assurément pas de l'être un jour. Toujours est-il qu'ils en vinrent ensuite à parler Cinéma, qui était alors la passion du jeune homme, mais peu probablement celle de sa camarade. Ce n'était absolument pas grave en soit, car il acceptait sans mal qu'on puisse ne pas aimer le Cinéma plus que ça, qu'on puisse simplement vouloir se détendre devant un film de temps à autres. Vraiment, il n'inciterait personne à enrichir considérablement sa culture cinématographique, à regarder de vieux films, en toutes langues. Chacun son truc, et il respectait véritablement ça. Tout comme il était apte à respecter que sa camarade soit plus branchée films d'animation que films d'auteur. Si ce n'était évidemment pas dramatique, il est vrai que cela indiqua rapidement à Sully que cette demoiselle pourrait trouver la plupart de ses films ennuyeux. Notamment celui dont il fut amené à lui parler du synopsis. Une histoire pas franchement gaie, et effectivement biographique. Car oui, pour le coup, ce film-ci avait été inspiré de faits réels, sans que ce soit fortuit. Sully comprenait en tout cas que sa camarade puisse préférer des films plus "dynamiques". « Tu sais, je pense que la plupart des gens sont dans ce cas-là. Et c'est compréhensible, car je suppose que visionner des films leur permet d'échapper à un quotidien pas toujours des plus agréables ... » En cela, les films de Sully avaient effectivement un coté déprimant, enfin, si l'on ne voyait que ça. Car son but n'était évidemment pas de pousser les gens à la déprime. Il racontait simplement des histoires avec un certain réalisme, une certaine authenticité. « Il lui a fallu admettre que celui qu'il avait naïvement idéalisé était mort sans avoir probablement jamais voulu le rencontrer, et qu'en cela son deuil n'avait pas de réel sens, tout comme le fait d'en vouloir à sa mère. C'est effectivement lui qui a soumis l'idée. Il savait que je cherchais une trame pour mon prochain film, alors il m'a proposé d'y conter son expérience. » De là était né un film dont Sully était peut être un peu fier qu'il pouvait l'être de la plupart des autres longs-métrages qu'il avait réalisé. Ils en vinrent alors à discuter de l'emploi de la rouquine, pour qui il ne se faisait pas tellement de soucis, tant elle semblait du genre déterminée et probablement destinée à une certaine réussite professionnelle. « La motivation et le mérite triomphent souvent. Du moins, j'aime croire que c'est encore le cas dans la société d'aujourd'hui. » On entendait malheureusement parler de sales histoires, de licenciements, mais Sully avait vraiment envie de croire qu'il restait quand même des places pour ceux qui en voulaient vraiment. Quant aux rousses, il est vrai qu'elles avaient un coté assez fascinant. Sans doute à cause des nombreuses légendes qu'on entendait souvent à leur sujet. Ici, Sully parlait de celles qui présentaient la femme rousse comme une redoutable tentatrice. Une allusion qui amusa visiblement sa camarade. « Que de mystère. Mais tu as raison, mieux vaut entretenir le mythe. » C'est ce qui faisait après tout que les rousses intriguaient autant, bien que rien ne dise que quoi que ce soit de ce qu'il venait d'énoncer soit vrai. Certains devaient l'espérer, en tout cas. « Tu ne dis pas ça pour me rassurer, si ? Non parce que je pourrais supporter d'entendre que je suis un type soporifique, hein. Je crois même l'avoir déjà entendu, alors bon ... » Oh oui, on avait bien du le lui dire, au moins une fois. « Ne sois pas trop dure avec toi même. Tu es spirituelle et intéressante, et tu as beaucoup de conversation. En cela, tu n'es ni inculte, ni idiote. Simplement humble. Et j'ai personnellement toujours pensé qu'on trouvait la plus grande culture chez les personnes les plus modestes. » Quant aux téléspectateurs, si cette séquence devait être diffusée, ils n'auraient qu'à zapper au moment où Sully devenait vraiment chiant, hm.

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