L'Australie, cette destination est vraiment paradisiaque. Deux ans que je n'avais pas pu prendre des vacances. Le décalage horaire était difficile à vivre pour moi qui habitait dans la capitale française. Pourtant je me devais de rester frais et beau, car je ne voulais pas qu'on puisse voir les cernes qui se dessinaient sous mes yeux. En route vers les studios de Fake Lover, j'étais impatient que le prime commence, moi qui n'était d'habitude pas de nature impatiente, cette fois-ci l'excitation me gagnait peu à peu. Et ce n'était que le début. Les autres futurs candidats étaient là, le nombre exact n'avait pas encore été révélé. Peut-être vingt sept, trente deux ? Personne n'en savait rien et encore moins moi, les probabilités cela n'a jamais été mon fort. Pour le moment je devais passer par la case maquillage. Oui c'était étonnant ! Moi qui ne m'était jamais maquillé une seule fois durant mon existence, des maquilleurs professionnels allaient s'occuper de masquer les imperfections sur mon visage. En vérité l'apparence ne m'importait guère, car les autres garçons étaient tous des mannequins, les muscles saillants, le regard ténébreux. Moi j'étais pitoyable face à eux, mais qu'importe j'avais fais cette aventure pour l'argent et non pour rencontrer l'amour de ma vie. Le maquillage étant terminé, il fallait désormais que je me coiffe. Les coiffeurs devaient me trouver une coiffure potable, moi qui n'est jamais tenté de me coiffer. C'est vrai que je ne prenais pas soin de mon apparence, j'étais négligé rien qu'à me voir on pouvait voir que la mode ce n'était pas mon fort. Une coiffure simple et efficace, cela me correspondait très bien, j'étais satisfait de celle-ci. L'agitation commençait à gagner tout le monde, le temps était compté et il fallait à tout prix que tout les candidats soient prêts pour le début du prime. Maintenant je devais trouver une tenue, bon les stylistes devaient s'en charger, car si je m'écoutais je porterai un simple jean avec un beau maillot ainsi que des chaussures classiques. Non eux étaient là pour me mettre en valeur et tenter de faire ressortir mes atouts. C'est vrai que pour le moment j'étais plutôt charmant. Une heure, maintenant il me restait une heure, j'écoutais les instructions, ce qu'il fallait faire où est-ce que je devais me diriger si j'étais pris. Si je n'étais pas retenu j'avais prévu de passer encore quelques jours sur le continent australien et même pourquoi pas y rester définitivement. L'air pur, le ciel qui était bleu, les personnes qui avaient l'air sympathique. Ici mon avenir pourrait peut-être se reconstruire ? Mais non je ne devais pas partir sur cette objectif là, il fallait que je pense à mon intégration dans l'aventure et non à mon éjection ! Le temps s'écoulait de plus en plus vite, le prime allait bientôt commencer, enfin ! Le stresse n'était pas là, non j'étais plus excité que stressé. Dans quelques minutes, non quelques secondes l'émission allait commencer. Alix le présentateur commençait à parler, il était plutôt beau gosse et élégant. L'émission venait de débuter, les téléspectateurs devaient être excités de découvrir les nouveaux habitants du nid. La treizième saison était peut-être celle de la chance, ma chance ou de ma malchance. Je le découvrirais bien assez tôt, j'étais avec les autres potentiels candidats, je restais muet pour le moment, je continuais de les observer, je reconnaissais celui qui m'avait prêt son briquet lors des castings. Bref, l'aventure venait de commencer. Trente deux candidats allaient entrer et seize retourneront chez eux, en espérant de tout coeur que je n'en ferais pas parti.

la tenue de seamus:

Cette fois-ci plus d'Emil pour le suivre comme son ombre, et terminée la grisaille irlandaise. Andreja ne savait pas s'il aurait l'occasion de profiter du climat australien plus de quelques heures, mais il n'empêche qu'il ne le trouvait pas déplaisant. A vrai dire s'il devait être recalé au casting il avait bien envie de supplier Emil d'attendre vingt-quatre heures avant de repartir, plutôt que de remonter dans l'avion ce soir. Ils étaient les deux seuls passagers de toute façon alors quelle importance ? Le pilote ne cacherait pas sur une journée de salaire supplémentaire. Enfin, il n'en était pas encore là. Pour le moment il se tournait les pouces dans la loge qu'on lui avait indiqué, et feuilletait d'un air absent le dictionnaire de poche qu'Emil lui avait glissé entre les mains avant qu'ils ne soient séparés. Pour qu'il ne galère pas trop, lui avait-il dit, et lorsqu'il avait ouvert l'objet un peu après il avait esquissé un sourire en lisant le message d'encouragement du jeune homme sur la page de garde. Srećno, pouvait-on y lire dans une écriture brouillonne et typiquement masculine. Se pensées pourtant se retrouvèrent bien vite interrompues par l'entrée d'une femme entre deux âges et bien trop maquillée au goût d'Andreja, qui se présenta comme styliste de la production et lui tendit deux ceintres et une paire de chaussures. Quoi, parce que cela ne faisait pas l'affaire, ce qu'il avait sur lui ? A en juger par le regard de la bonne femme, non. Traînant un peu les pieds après s'être changé derrière le paravent prévu à cet effet, il avait maugréé « Je vraiment devoir garder ça ?  » C'était violet, quoi. Un costume sombre et une cravate assortie lui aueaient amplement suffit. Ce n'était même pas que cela ne lui plaisait pas, mais cela ne lui ressemblait pas, voilà tout. Mais enfin, l'air revêche de la styliste ne lui donnait pas envie de continuer à négocier, aussi il avait lâché l'affaire en se disant qu'au pire ce n'était que pour une soirée. Pas le temps de s'apesantir plus longtemps sur son sort qu'on était venu le chercher, et jetant un coup d'oeil rapide à sa montre le blond avait en effet réalisé qu'il était dix-neuf heures trente. L'heure H. Se laissant guider le long d'un couloir il avait atterri devant un plateau dont le brouhaha, la lumière et la chaleur finissaient de donner un côté assourdissant. Bien, c'était donc l'heure de vérité, et s'installant dans un coin Andreja avait écouté le présentateur - un dénommé Alix, s'il avait bien suivi - en attendant que les choses se passent.

(+ tenue)

Spoiler:

Le grand jour ! J'avoue que c'était pour moi une libération, je n'en pouvais plus de l'Irlande, je n'ai jamais aimé les pays anglophones de toute façon. Durant ce petit séjour, j'avais remarquer que j'étais surtout entouré de bras cassés et de bouffons voulant se donner un air cultivé. Bon, j'avoue que je n'avais rencontrer que très peu de personnes tellement ma désillusion était grande face à mes concurrents. Je ne sais pas comment je vais tenir dans une maison durant trois mois avec eux. Espérons que Dieu soit avec moi. J'avais appris plus tôt dans la journée la destination que j'allais rejoindre et sans doute, le lieu où se trouvait le nid. Finalement, le choix s'était porté sur l'Australie, la barbe, je vous jure. J'ai pas une chance de cocu moi. Bref. Levée tôt ce matin, normal, j'avais du me dépêcher car mon chauffeur m'attendait en bas. Et oui, c'était entièrement payé par la production ! J'en profitais donc. La voiture me déposa donc à l'aéroport et j'avais remarqué au passage que le chauffeur était plutôt pas mal. J'avais du temps devant moi et décidais de rester donc un peu avec lui. Après avoir fait mes petits affaires, je sortais de la voiture avant de vite rejoindre mon terminal, merde, j'étais en retard ! Je courrais donc en talons dans tout l'aéroport. Je finis par prendre mon avion à temps, heureusement. Le voyage était long mais j'avoue que j'étais plutôt contente de mes places. Bref, je ne vais pas m'attarder plus dessus. J'arrivais donc en Australie où là je fus loger, le temps de la durer du prime pour me préparer. Je ne savais pas quoi mettre pour ce soir. Mon choix s'arrêta sur une robe noire pailletée, qui me donnait l'allure d'une James Bond Girl. Ce soir, j'avais décidé tout de même de me maquiller sobrement, ne mettant simplement que de l'Eye-Liner, et un peu de gloss fraise sur mes lèvres. Il ne me restait plus qu'à me lisser les cheveux. Oui, c'était la partie la plus importante de ma mise en beauté. Je penchais donc ma tête sur le coté, commençant mon travail. Quand ce fut finit, j'enfilais ma robe. Une autre voiture m'attendait en bas, celle-ci cependant m'accompagnais au plateau. Et ne vous inquiétez pas, cette fois je ne portais pas compagnie au chauffeur à l'arrivée. Surtout qu'il était plus près de la tombe qu'autre chose. Je descendais donc, montant dans la voiture. Celle-ci ne mit pas beaucoup de temps à se rendre à destination, la production avait fait en sorte de me loger tout près du plateau. Je descendais donc, me dirigeant vers celui-ci faisant claquer mes talons noirs Louboutin. Entrant sur le plateau, je remarque que quelques autres concurrents sont déjà là. Je décide ensuite de m'asseoir, n'y portant aucune attention, croisant les jambes en attendant la suite des évènements et en espérant que je sois sélectionnée. Peu de temps après mon arrivée, le prime commença, et c'était le type de la tombola qui allait présenter Fake Lover, super. C'est la crise chez Cupidon ou bien ? En parlant de Cupidon, celui ci ne tarda pas par apparaitre dans l'écran, j'esquissais un sourire avant d'applaudir avec le public, toujours les jambes croisées.

Hier, nous avons tous pris l'avion pour nous rendre en Australie. Pays que je ne pensais pas visiter un jour. Enfin, je n'ai pas vraiment eu le temps de visiter évidemment, mais j'ai quand même pu voir quelques petites choses en passant. C'est vraiment un endroit que j'aime beaucoup, tout comme l'Irlande. Ça me donne goût aux voyages et j'ai réellement envie d'en faire un peu plus souvent. Le voyage avait quand même été long et sachant que je devais quand même faire pas mal de chose, j'étais allée me coucher assez tôt. Autant dire que je n'ai pas passé une nuit vraiment reposante au contraire. Aujourd'hui est le jour de prime. Jour que tout le monde attend depuis assez bien de temps. Tout le monde est un peu plus nerveux que d'habitude. Et je peux comprendre, puisque c'est aujourd'hui que nous allons avoir la réponse. Allons-nous faire partie des habitants ? Où allons-nous devoir rentrer chez nous après tant d'attente ?. De toute façon, il y a bien des gens qui vont partir, c'est la règle du jeu, c'est ainsi. Et je ne vais pas aller contre ça. Je réfléchissais à tout et rien en même temps essayant de trouver un truc qui pourrait faire en sorte que je sois plus calme. Mais rien ne me vient pour le moment. Tant pis ça n'est pas vraiment le moment. J'avais avec les autres été envoyé en Australie. Endroit des plus magnifique quand on y pense. On était tous dans les coulisses attendant de pouvoir entrer sur le plateau. Logique non ? Je passais un peu plus de temps à voir la coiffure, les vêtements, mon apparence. Cette fois, il faut faire en sorte que je ne sois ni maladroite ni tête en l'air. Puis il va falloir que je supporte ces filles qui ne servent pas à grand chose. Comme la blonde de la salle de maquillage. Si je venais à la voir, je n'allais pas me laisser faire cette fois. Autant dire que je ne suis pas prête à me laisser avoir pas une fille qui ne doit pas avoir grand chose dans le cerveau. Je peux me venter d'être une fille intelligente, j'ai un cerveau. Je sais ce que je dis et ce que je fais. Je reprenais doucement confiance en moi, c'est mieux pour un soir comme celui-ci. Et même si je ne sais pas trop comment ça se passe, j'allais bien voir de toute manière. Je ne suis pas seule. Et c'est le moment, on nous appelle pour aller sur le plateau. Je pris une grande inspiration avant de me lever et suivre les autres. Je m'installais dans un siège prévu et regardais autour de moi avec un sourire, le sourire et une arme importante dans la vie, c'est la bonne humeur, puis la sociabilité et bien d'autre chose encore. Quoi qu'il en soit je suis heureuse d'être là et j'en suis vraiment très heureuse. Jamais je n'aurais imaginé un jour faire un casting comme celui-ci. Oser le faire tout d'abords. Jamais je n'aurais pansé pouvoir faire quelque chose comme ça. Mais j'aime vraiment l'ambiance, j'aime le décor, j'aime simplement les choses qui se passent là. Et j'espère que les personnes que je pense être de bons joueurs vont être admises.

Le trajet en avion avait été plutôt tranquille, une zone de turbulences ou deux avaient perturbé le voyage mais rien qu'il n'ait jamais vu lors de ses allers-retours transatlantiques. Dans sa valise s'entassaient des tonnes de fringues, Ghika avait tenu à avoir le maximum de choix pour se préparer lors du premier prime. L'image était importante, il l'avait bien compris, et il savait que parmi les autres candidats certains avaient des corps dignes du Penseur de Rodin. Consacrer son esprit à sa tenue lui permettait d'oublier l'espace de quelques instants le stress que générait ce premier prime. Le choix s'était résumé à trois options : la première étant un pantalon en jean noir, un tee-shirt et une veste de costume en velours noir ; la seconde était plus originale et se constituait d'un short noir, d'un tee-shirt en maille fine noir et d'une veste automnale. La dernière était celle qui avait remporté sa préférence -et celle des stylistes- se composait un costume bordeaux et une chemise blanche, le tout accompagné d'une pair de derby en cuir noir. Il avait croisé deux ou trois personnes qu'il avait déjà vu aux castings en Irlande, mais n'avait vraiment parlé à personne, il était dans cette zone où en dehors de la musique qui passait dans sa tête rien n'avait d'importance. Ghika tentait d'atteindre cet état de décontraction où son sourire passerait de la nervosité maladive et désagréable à regarder à une ébauche d'amusement. L'entrée sur le plateau, la foule, le bruit et la lumière finirent de le faire sortir de sa coquille. « Embrasse le moment » c'était-il dit en entrant sous le feu des projecteurs. Ce soir était sa chance et il espérait qu'elle lui sourirait de la même façon qu'il exposait ses dents aux caméras dans un petit rire en réaction à ce que disait un candidat inconnu derrière lui. C'était le moment, c'était son moment. Mais il ne fallait pas se laisser dévorer par l'importance de l'instant et profiter, cette expérience avait été, qu'elle s'avère fructueuse ou non- une belle aventure. Alix annonça qu'il y aurait trente-deux sélectionnés, cela faisait près d'une chance sur deux d'être parmi les candidats qui entreraient dans le nid. La difficulté à sourire s'évapora à mesure que le soulagement face à cette annonce prenait place. « Tu peux le faire ! » se murmura Ghika avant de sourire pour les caméras, les yeux balayant la salle dans laquelle ils étaient tous réunis, s'arrêtant sur certains visages familiers, que ce soit ceux des animateurs ou des autres candidats rencontrés en Irlande.

Nous y étions. Le jour J, celui du premier prime, était arrivé. L'excitation prenait le pas sur cette appréhension qui n'avait cessé de me tourmenter depuis les castings. Jamais sûre de moi, je me voyais déjà faire un voyage inutile vers l'Australie et retourner immédiatement dans ma précieuse ville de Seattle. Pourtant rien ne s'était passé comme prévu et mon casting que j'avais jugé médiocre avait retenu l'attention du jury. Bordel fût le premier mot qui me vint à l'esprit lorsque je vis ma petite tronche sur le site de la production. Moi, première candidate de cette treizième saison, un gros canular au premier abord. Mais je n'étais pas en train de nager en plein délire, c'était bien vrai.

La maquilleuse me sortit de ma rêverie avec un sourire faussement hypocrite me proposant d'appliquer une seconde couche de fond de teint. « Hors de question, vous êtes quoi au juste, maquilleuse ou peintre en bâtiment ? » répondis-je sur un ton cinglant. Ce premier contact n'était pas des plus cordials mais tout ce petit monde qui s'agitait autour de moi me mettait drôlement sur les nerfs. Je ne connaissais pas la moitié des candidats qui avaient été conviés par la production à faire parti du voyage. J'étais restée assez discrète pendant les castings, ne parlant que très peu et préférant la solitude à toute autre occupation. J'avais au moins le mérite d'avoir participé à leurs activités ce qui représentait déjà mon effort maximal en matière de socialisation. La tension était palpable et toute la loge maquillage semblait emplie de mauvaises ondes. S'en fut assez pour moi et je m'arrachai des griffes expertes de ma maquilleuse sans dire un mot. Je serai peut être plus au calme du côté des vestiaires où des tenues nous attendaient. Exit les dizaines de tenues de pétasses beaucoup trop roses ou beaucoup trop courtes, je n'avais pas envie de me déguiser en quelqu'un d'autres. Heureusement j'avais prévu le coup en me préparant à une tenue qui me ressemblait beaucoup plus même si ce n'était pas aussi excentrique que certaines de mes tenues. Je l'enfilai ni vue ni connue en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. J'étais prête pour ce prime, prête pour cette nouvelle expérience au bout du monde.

Le grand soir est enfin là. J’crois bien que c’est la première fois que je peux sentir mon cœur cogner aussi fort contre ma poitrine. J’ai peur. Toutes ces lumières me font peur. Tous ces gens qui courent dans tous les sens me font peur. Pourtant je n’ai pas pour habitude d’avoir peur. C’est quand même dingue comme quelque chose de nouveau peut vous faire perdre la tête et vous changer du tout au tout. J’en tremble presque. Après tout ce n’est pas de ma faute si je n’ai encore jamais eu l’occasion de passer à la télévision. On s’occupe de moi avec beaucoup d’attention. Tenue, coiffure, maquillage. J’ai l’impression d’être une princesse des temps modernes. Tout le monde me dit que ça va bien se passer et que je suis magnifique. Je n’y crois pas trop. Ils disent ça à tout le monde pour rassurer les candidats potentiels comme ils le peuvent. Bon sang ce que j’ai la trouille. J’observe mon reflet dans le miroir encore une fois. Une rouquine, dont les cheveux ondulés tombent en cascade sur ses épaules, à la peau pâle dans une combinaison en crêpe blanche de créateur et avec une paire d’escarpins aux pieds me renvoi son image. Ses yeux clairs sont cernés de noir et sa bouche et sa bouche rouge lui donne un petit air de femme fatale. J’ai à peine le temps de souffler et de prendre confiance en moi qu’un type de la production prononce mon prénom. Je me dépêche d’embarquer le cadeau de Cupidon et me voilà prête à marcher d’un pas décidé vers le plateau.
Souriante et mon petit chihuahua sous le bras je fais ma grande entrée. Les projecteurs m’aveuglent un peu mais j’arrive à gérer. Un petit regard aux alentours pour voir si j’aperçois un visage familier. Bof. Je sens que je vais passer ma soirée toute seule. Enfin du moins mon temps d’attente. Je n’en perds pas pour autant mon sourire colgate. Je m’approche de ce qui semble être le coin où les présélectionnés doivent rester bien sage et m’installe dans l’un des nombreux canapés juste à côté de l’un de mes camarades. « Bonsoir. » La politesse avant toute chose. Milou reste sur le sol et vient se blottir à mes chevilles. Le pauvre semble tout impressionné par ce qui l’entoure. « Chut, tout va bien se passer bonhomme. » Une caresse entre les oreilles et quelques mots doux pour le rassurer. J’espère juste qu’il ne va pas me faire pipi sur les pieds. Ce serait le pompon là. Je me tourne très légèrement à droite, puis à gauche. Oui je suis curieuse. C’est quand même super impressionnant tout ça.


+ tenue