@Ronan + La nuit commençait à tomber, et alors que j'avais profité de ma journée pour discuter un minimum avec les différents candidats, je décidais de me prendre un instant de repos en partant seule à l'entrée de la forêt. Toute la journée, j'avais essayé de cerner les membres de mon équipe, et aussi d'autres personnes de l'équipe d'Istvan d'ailleurs. J'arrivais assez bien à vaincre ma timidité et à aller vers les gens. Je ne voulais pas être la jeune femme réservée que j'avais l'habitude d'être, je préférais être une jeune femme plus ouverte et parler à un maximum de personne tant que j'en avais encore l'occasion. Car après tout, ça n'était que le temps d'une semaine… Bref, j'étais partie dans la forêt. Je restais à l'entrée, ayant bien trop peur de me perdre. J'essayais d'examiner un peu les environs, on sait jamais, il y avait peut être des fruits ou des trucs comme ça à trouver… Entendant un bruit dans les buissons, je me retournais brusquement. Rien. « Y a quelqu'un ? » Pas de réponse, je continuais d'avancer, sans me rendre compte qu'un fil de mon pantalon s'était accroché à une branche. Je m'en rendais compte trop tard, et je me retrouvais avec un énorme trou au niveau de la cuisse. Super, ou bout d'un jour d'aventure… Je me retournais donc pour arracher le fil de mon pantalon et me retrouvai face à face avec un homme. Dans un mouvement de recule, je sursautais. « Ca va pas de suivre les filles comme ça ?! » lui dis-je en le regardant et en souriant. Je ne connaissais pas son nom, mais son visage, oui, très bien. L'homme nounours. Avec ses longs cheveux. Celui dont j'avais pensé qu'il aurait fait un très bon Allan Parrish dans Jumanji. « Attends, tu me suivais pas vraiment, si ? » lui demandais-je. Après tout, on ne sait jamais...

Ya quelqu'un?! Clairement, c'est pas son truc à la demoiselle les films d'horreur. Ya quelqu'un, dit-elle, avant de se prendre une hache en plein cuir chevelu. C'en serait presque comique. Presque. Il faut juste qu'elle ouvre la bouche pour tout détruire. Une habitude typiquement féminine. - Bouh. Il murmure presque, comme si son but premier était de la faire mourir de peur. Eh, ce serait toujours ça de prit mais il est presque sur que ça l'aiderait pas beaucoup Ronan. - Pour te ravir dans la forêt milady. Il raille, leur épargnant à tout deux la courbette allant de paire avec l'affirmation. Le sourire en coin qui ourle ses lèvres laissant pleinement deviner la blague. Ou pas. - Tu préfères contre un arbre ou à même le sol? Il continue, à moitié persuadé qu'il réussira à se débarrasser d'elle ainsi. Après tout, il était pas là pour se promener lui, et ravir la premier nana qui passe. C'est qu'il avait prévu, et besoin d'un peu de solitude, de la profondeur de la foret, tout ça. Il s'adosse à un arbre, quittant pas des yeux la demoiselle, ce serait tellement plus facile si elles pouvaient toutes partir en courant dès qu'il arrive. Putain de féminisme à la noix. C'est qu'elles ont des boules maintenant, les p'tites.

@Ronan + Je ne pensais pas me retrouver en tête à tête avec qui que ce soit, pas à cette heure, et encore moins à cet endroit. Mais soit. Je n'allais pas fuir comme une fillette, même si de le retrouver là, ça m'avait un peu surprise sur le coup... Mais bon, au fond, il ne devait pas être bien méchant... Enfin j'espérais, parce que s'il était méchant, entre sa carrure et la mienne, j'étais plutôt foutue en fait... Enfin il avait quand même l'air un peu... Spécial. Surtout sa question. « Euh... Je... » Oui, sa question me déstabilisait. Et j'en étais consciente. C'est pour ça que je me repris aussitôt, décidant de rentrer dans son jeu, même si parler de ces choses là, ce n'était vraiment pas mon genre. « Je crois que je suis plus du genre lit à baldaquin et draperie en satin. » lui dis-je avec un sourire. « Ceci dit, je n'ai jamais essayé contre un arbre, donc je ne sais pas, peut être bien qui sait. Quoi que les caméras me dérangeraient peut être un peu à l'instant précis... » J'essayais d'arracher le fil qui pendait de mon pantalon, mais ça ne faisait qu'agrandir le trou, et j'avais encore une semaine à faire avec ce même pantalon. Je n'avais plutôt pas intérêt à le détruire maintenant. « J'étais curieuse d'enfin parler avec l'homme ours. Ta réputation te précède un peu... » dis-je en me relevant. « Cela dit, quand on m'a dit l'homme ours, je ne m'attendais pas à un mec qui parle endroit de coucherie avec une fille qu'il ne connait pas au premier abord... »

Elle est gênée mais elle est pas capable de faire demi-tour tranquillement et de le laisser seul. C'est pas possible ces nanas, toujours à continuer une conversation que personne à envie d'avoir. Baldaquin et satin, ça lui tire un ricanement. C'est plus niveau princesse là, c'est carrément au dessus. Ridicule. D't'façon, c'est pas comme s'il avait vraiment envie de ravir la demoiselle, saleté de société qui les transforme en fil de fer. Rien à agripper. - Si t'as le temps de penser aux caméras blanche neige, c'est que quelqu'un fait pas son travail. Il sait pas qui l'a sauté dernièrement la gamine mais clairement il fait mal son job. Tant mieux pour les autres à venir, il a pas mit la barre bien haut. La regarder se débatte avec son pantalon l'emmerde, sérieusement yen a pas une pour rattraper l'autre. - Attache les côtés. Il grommelle, n'ayant aucune envie de s'en charger lui même. Incapable de survivre trois jours sans devenir fous. La preuve, ce surnom de merde. Même pas capable d'ajouter un putain de juron à l'intérieur. L'homme ours, non mais c'est quoi ça? Saleté de tapettes.- Je parlais de baiser, en fait. Il précise, juste pour la faire chier. Avais qu'à pas utiliser c'te pourriture de surnom aussi. - Et à quoi tu t'attendais? Winnie? Non parce que clairement, c'est à ça que ça lui fait penser lui. Une connerie de peluche. - C'est l'heure d'aller au lit maintenant blanche neige. Laisse donc les grandes personnes faire leurs affaires tranquille. Ce qu'il faut pas dire pour pas choquer ces dames. Il est persuadé qu'il la fera pas fuir en lui disant qu'il a besoin de chier, qu'elle se sentirait obligée de lui débattre trois heures durant que c'est malpoli. Saleté de gonzesses.  

@Ronan + Ce type avait l'air clairement à l'opposé de ce que j'étais moi, c'était un fait. Mais il n'avait pas pour autant à avoir le besoin d'être vulgaire comme il l'était. Je n'avais pas l'intention de me démonter devant lui, mais bon... Le surnom qu'il venait de me donner, à savoir Blanche Neige, me faisait bien rire intérieurement. Blanche... Ouais, pas sure qu'il m'est vraiment bien regardé... Enfin je ne disais rien. « Je vois pas en quoi ça te regarde... » Non, je n'avais pas couché avec un garçon depuis très longtemps, mais et alors, je voyais pas le lien qu'il pouvait en faire avec les caméras. Et puis, moi, ça m'allait très bien comme ça. N'en déplaise à monsieur. Concentrée sur mon jean, j'écoutais ses conseils. « Merci. » Et je faisais comme il me l'avait dit, en espérant que ça fonctionne. Je nouais chaque côté du trou avant de me relever. Il se referait à Winnie, non, merci mais je n'étais pas aussi naïve qu'il ne pouvait le penser. Je ne savais pas à quoi m'attendre avec lui apparemment, mais je sais pas, il avait l'air plutôt gentil à première vue, donc bon... « J'avoue que Winnie, ça aurait été sympa. Mais non, enfin je sais pas... Je pensais pas que c'était possible d'être aussi... cru ? » Pas sure du terme, mais je ne savais pas comment qualifier sa manière de parler finalement, juste à l'opposé total de moi en fait, c'est tout. Mais il me conseillait d'aller me coucher. « Ahah et tu crois qu'elle a quel âge, Blanche Neige ? » dis-je en souriant. « Non sérieusement, ça ira, j'ai encore des choses à faire, donc je n'ai pas l'intention de partir tout de suite, et j'étais là avant toi donc au pire, tu peux partir. » Aller hop ! Il se croyait malin, mais moi, je n'avais pas l'intention de me laisser faire. C'est vrai, j'étais arrivée avant lui, j'avais juste envie d'être seule, et il s'est trouvé là. Après tout c'est son problème, si il veut continuer son chemin, tant mieux pour lui.

Décidément, celle là commence à lui taper sur le système. Trop précieuse, à trop se prendre au sérieux. Elle se sent obligée de tout commenter, il se sent obligé de s'en foutre royalement. Clairement, elle lui fait perdre son temps, il n'aurait pas accordé plus de trente seconde à blanche neige s'il l'avait croisé en ville. Même pas cinq en fait. Être obligé de lui en accorder maintenant l'emmerde prodigieusement. C'est pas la première fois qu'il se voit obligé de faire la conversation et ça le saoule. Pourquoi il parle au fait? Autant se la fermer et voir si elle part d'elle même. Clairement, cette technique ne fonctionne pas puisque trois secondes après elle a déjà ouvert la bouche. Ronan soupire, lève les yeux au ciel et ricane en l'écoutant. - Cru? J'suis censuré là blanche neige. Cru. Mais elle a grandit où celle là sérieux? Quoi? Baiser c'est cru comme mot? C'est ridicule. - M'en fous. Il hausse les épaules, qu'est ce qu'il en a à crier de son âge à l'autre franchement. Son nom, son âge, tous les trucs qui font d'elle ce qu'elle est. En fait, ce qu'il préférerait savoir, c'est son petit cul au campement, voila ce qu'il voudrait. Mais madame a décidé tout d'un coup que visiter la forêt était une bonne idée. - Très bien blanche neige. Libre à toi. Maintenant, je vais aller chier un p'tit coup derrière le buisson là. Il lui précise tout en se dirigeant vers le dit buisson sans lui accorder le moindre regard. (...) Une dizaine de minutes plus tard, plus léger et sur ses deux pieds de nouveau, il trouve blanche neige entre deux arbres, pas loin du campement. Trop visiblement pour elle. Son rire détonne dans le calme ambiant. - Me dis pas que la princesse s'est perdue?!

@Ronan + Il avait l'air sympa, mais aussi particulièrement chiant, lourd. Le mec qui n'a rien d'autre à faire que de penser à la prochaine fille qu'il mettra dans son lit. En tout cas, c'était l'impression qu'il donnait. Il ne donnait pas envie de s'intéresser à lui, et il ne s'intéressait pas aux autres, comme ça au moins... Il partait "chier" comme il le disait. Super. Je n'avais pas envie de m'intéresser à lui, et il y avait des choses que je n'avais pas besoin de savoir à propos de... Je ne connaissais même pas mon nom, génial. Enfin bref. il s'en allait, tant mieux pour moi. Je retournais chercher des fruits, j'avais repéré un buisson avec quelques framboises, donc j'allais me servir. Mais une fois arrivée là, je me rendais compte qu'il n'y en avait pas tant que ça, alors j'avançais un peu plus, poussant un peu plus loin dans la forêt. Aussi loin que finalement, une fois que je m'arrêtai, que je me retournai, et avec la nuit tombante, j'avais du mal à me repérer, à savoir vraiment où est-ce que je me trouvais, là, maintenant. J'avais marché, oui, je n'étais pas si loin de la lisière de la forêt, mais dans quel sens ? Je n'en avais aucune idée. J'aurais peut être dû compter mes pas ou un truc du genre. J'abandonnais ma recherche pour me focaliser sur mon chemin. Et je me retournais en entendant une voix qui m'était désormais familière. Un rire plus précisément. L'autre était de retour, génial, il ne manquait plus ça. « De un, je ne suis pas perdue. De deux, je ne vois pas pourquoi tu t'en inquiètes. Et de trois, je ne suis pas une foutue princesse !! » Quand j'étais dans un moment de crise comme celui-là, mieux valait ne pas me faire chier. Là maintenant, j'avais plutôt envie d'être seule, mais vu que je l'avais ennuyé avec mes questions avant, il n'allait pour sûr pas me laisser tranquille, malheureusement... « Je croyais que tu préférais te débarrasser de moi, pourquoi tu me demandes ça ? »

Blanche neige, c'est l'genre à croire que le monde entier chie des arcs en ciel comme elle. C'est vraiment le genre de nana qui peut blairer, à péter plus haut que le cul de tout le monde. Du genre de la garce. La garce putain, quelle garce. C'est qu'il était bien trouvé son surnom. Comme blanche neige. Plus pur, tu crèves. Et visiblement pas doté d'un système d'orientation efficace. Elle s'est perdue l'autre, à trois pas du campement, si c'est pas les boules. Quand elle va s'en rendre compte, ça va être drôle encore. Oh, déjà que là, c'est plutôt priceless. L'autre qui commence à s'énerver comme si ses paroles allaient avoir un impact réel sur lui. C'est beau de rêver. - Je trouve ça drôle. Il s'inquiète. Il a une tronche à s'inquiéter de blanche neige ou quoi? Surtout si prêt du campement, lui suffirait de crier pour qu'on vienne la chercher. Peut-être qu'il va la laisser faire ça, juste pour voir sa tête quand tout le monde se foutra de la sienne. - On peut pas chier tranquille dans ce pays quoi? Non mais si on peut plus rien faire alors. C'est pas qu'il a tout d'un coup décidé de passer du temps avec elle, il s'est pas mit à la chercher non plus. Manquerait plus que ça, allez, je sais pas quoi faire, si j'allais me les faire casser un peu. Il montre une direction du bras, parallèle au campement. Juste pour voir, il voulait savoir combien de temps il pouvait la faire marcher. Juste pour kiffer s'il arrive à lui faire faire le tour. Juste ça. - Et si, t'es une putain de princesse blanche neige. L'auréole et tout le tralala. Il avance sans elle, persuadé qu'elle va le suivre. C'est qu'elle est perdue après tout et qu'il commence à faire noir.

@Ronan + Le chevelu commençait sérieusement à me taper sur les nerfs. Pourquoi est-ce qu'il n'était pas allé chier et avait continué son chemin ? Je veux dire, il n'avait aucun intérêt à me parler, alors pourquoi est-ce qu'il le faisait ? J'avais tellement envie de l'ignorer. Bien sûr, il était absolument hors de question que je lui dise que j'étais perdue. Non, ça lui ferait bien trop plaisir. J'allais faire mine de rien, genre de passer du temps dans la forêt, ça m'allait très bien. Il était vulgaire, cru, tout ce que je détestais. Si ça le fait marrer de me voir comme ça, tant mieux pour lui après tout ! Heureuse de lui rendre service ! Mais quant aux commentaires sur le fait qu'il ne pouvait pas chier tranquillement, non. Juste non. Je n'avais pas envie d'en entendre plus. Je préférais lui tourner le dos en levant les yeux au ciel. Il était absolument ridicule. Et une nouvelle fois, il me décrivait comme  étant une princesse. Il me gavait. Je me retournais vers lui. « Putain mais c'est quoi ton problème ?! Je suis pas une putain de princesse comme tu dis ! Si j'en étais une, j'aurais absolument pas besoin de faire de la télé-réalité pour gagner des tunes, j'aurais pas besoin de passer pour une glande devant le monde entier ! Et je survivrais pas avec cette putain d'ambiance dans la jungle pendant une semaine ! Hors je le vis très bien ! Et l'auréole, non, je l'ai pas non plus ! » Je respirai. Je détestai m'emporter, c'était vraiment pas mon genre. « Et puis Blanche Neige quoi ! Tu crois pas qu'il y a un peu un problème au niveau du teint, non ? » Il s'éloignait, je parlais sans doute dans le vide de toute façon, peu importe. Je soupirai, j'avais presque pitié de lui. On était censé se faire remarquer pendant cette première semaine, et lui, il passait littéralement pour le débile de service.

Eh, c'est qu'elle en deviendrait presque violente blanche neige. Il s'arrête pour l'observer monter sur ses grands chevaux. Putain, il peut même pas empêcher un sourire en coin de décorer ses lèvres. L'entendre jurer, c'est juste hors norme. Une petite musique pour ses oreilles. - La princesse sort ses griffes. Il la gratifie, outrepassant totalement son éclat de colère. Après tout, il s'en fiche que ça lui convienne pas comme surnom, c'est le but au départ. Et puis c'est pas comme s'il connaissait son petit nom, ou qu'il désirait changer cet état de fait. Ah non, y'avait bien un truc qu'il avait retenu. Le coup de la glande. C'est vrai qu'elle avait pas l'air particulièrement futée blanche neige. - Ça changera pas. Il lui avoue, sans aucun tact, à l'accoutumée. - Passer pour une glande. C'est pas qu'il est foncièrement méchant, juste cyniquement franc. Quoi, suffit de la regarder pour comprendre qu'elle va pas passer pour la reine d'angleterre hein. Elle le suit pas l'autre, même pas capable de faire un truc bien. - Sans déconner. Il râle en réponse. Comme s'il avait pas remarqué qu'elle était loin d'être blanche. Franchement, pour une nana, elle était vraiment pas fut-fut. - Tout à l'intérieur princesse. Il précise puisque vraisemblablement, ya besoin. - Tu bouges ou quoi? Il lui remontre le chemin qu'il allait prendre histoire de lui faire comprendre. Peut-être qu'elle comprend mieux les mimes, on sait jamais. Et c'est pas le type le plus malin non plus pourtant, Ronan. Comme elle reste plantée là, il reprend sa route en précisant. - Si tu vois un ours, roule toi en boule, parait que ça fait moins mal comme ça. Si avec ça, elle se bouge pas son petit postérieur, il la laisse en plan, va pas la supplier non plus.