C'était parfait, nous étions dans une symbiose et une harmonie comment j'en avais pas souvent ressenti. C'était certain que l'aventure commençait en grand, quand je me disais que cela faisait à peine quelques heures que j'étais dans la maison... Me voilà en train d'embrasser passionnément un candidat qui n'était même pas mon partenaire dans le cellier. Mais je me sentais à l'abri, en sécurité, et j'avais complètement oublié la présence des caméras quelques instants. Et je crois bien que c'était réciproque, car Lennon ne faisait rien pour m'éloigner, il semblait s'emporter tout autant que moi. Notre baiser se termina, et il m'indiqua qu'il n'aimait pas le beurre de cacahuètes. Comme toute réponse, j'eus un petit rire. « Oups » murmurais-je tout simplement avec un petit sourire. Je sentais mes joues rougies, et j'aimais sentir sa main sur ma nuque. Je glissai ma main dans ses cheveux, fermant les yeux une seconde. « Et moi, je me fous complètement de l'argent » déclarais-je avec un sourire. C'était vrai ; l'argent était loin d'être mon premier motif, je ne venais que pour l'expérience, les sensations et les émotions que j'allais vivre ici. Je voulais jouer jusqu'au bout, mais l'argent n'était que ma seconde priorité. À vrai dire, j'avais bien eu envie d'embrasser Lennon, Cupidon m'avait donné une chance en or...

Déposant un baiser sur ma joue, il débarqua de l'étagère. « Bonne nuit Maelys » me dit-il en ouvrant la porte. Bien qu'un peu surprise qu'il mette fin à notre "échange" de cette manière, je lui souris tout de même et lancais-je un « Fais de jolis rêves ! » avant que la porte ne se referme complètement. J'eus un sourire. Cela avait été amusant, agréable même, je ne pouvais le nier. Débarquant de l'étagère à mon tour, je songeai à le ce qui allait maintenant se passer. S'éviter après ce qui s'était passé ? Hum, certainement pas. Mais il nous était impossible de se nouer ensemble si vite, malgré tout. Le temps allait faire son chemin... Mais il était certain que ni moi ni Lennon n'allait oublier ce qui s'était passé. Je quittai donc le cellier avec un fin sourire sur mes lèvres, bien décidée à passer une bonne nuit.