S'il y avait un défaut que je possédais, c'était bien mon impulsivité. En temps normal, même si j'aurais répondu à ce qu'elle me disait, ne pouvant pas non plus être un pauvre mec qui ne dis jamais rien, je l'aurais fait d'une manière plus... Disons... Courtoise, celle qui énervait encore plus les autres quoi. Non, à la place j'avais été un peu minable, je m'étais montré méprisant et très blessant. C'est peut-être pour ça qu'elle devenait plus agressive, je le comprenais tout à fait. Néanmoins ma fierté m'empêchait de compatir avec cette fille, elle m'énervait. C'était à cause d'elle tout ça, elle me prenait de haut et je ne supportais pas ça. Elle récoltait ce qu'elle semait, rien de plus. « Je t'annonce que tu as un rire encore plus pourri que pourri. Et pour te répondre, oui ça ira plus vite. Dans le sens où, de toutes façons, je ne te répondrai pas. » J'avais pensé pendant une petite minute, qu'une fois dans cette pièce, je pourrais enfin me détendre. Je devais surement me toucher la nuit. Cette chieuse avait trouvé, pour mon plus grand malheur. Un bikini, qui lui allait d'ailleurs magnifiquement bien. Revenant à la charge, je me contentais d'hocher la tête. Elle était gonflante et sexy à la fois. Profitant de ce long silence qui s'installait dans la pièce, je lui répondais d'une manière... Différente. « Tu sais que t'es bandante quand tu t'énerves ? » Un petit sourire amusé sur le visage, je me rendais compte maintenant qu'il était préférable de la taquiner de cette manière.

Le calme m'habitait rarement, tout comme j'habitais rarement le calme. Et pourtant, j'avais su tenir le silence pendant au moins deux bonnes minutes, un record en soit. En réalité, c'était Baptiste qui avait ruiné ces pauvres secondes de paix. « Tu sais que t'es bandante quand tu t'énerves ? » Je riais. Le fait que ses paroles soit vide d'attaques m'amusait. En résumé, il venait de comprendre qu'il avait passé l'escalier d'une seule traite au lieu de ne faire que marche par marche, bref. Je me redressais, ouvrant les yeux. « Je sais que je suis bandante, mais franchement, c'est tout ce que tu as ? » Je me tournais de son côté pour l'observer quelque peu. Pourquoi ce si raide changement de situation. Est-ce que par hasard il aurait une part d'humanité, ou un cerveau ? Le calme retombait, replongeait la grange dans le silence, quoique d'ici l'on entendait aussi le bruit que provoquait le bain à remous dans une autre pièce, bavardes ces bulles. Puis, soudainement, voire même, brutalement, j'allais me positionner sur ses genoux, cela dit de façon à me retrouver face à lui, et nouais mes bras autour de son cou. « Si tu dis quoique ce soit, je te détruis, right ? » Sans lui laisser le temps de répondre, j'approchais mon visage du siens, suffisamment alors pour que nos lèvres se touchent, pour que je puisse l'embrasser. Non, bien sûr, je ne venais pas miraculeusement de tomber amoureuse de lui, sérieusement, et puis quoi encore ? Seulement, seulement rien...ce n'était qu'une simple pulsion.

Il était rare que je passe aussi vite de l'énervement à l'excitation, j'avais toujours pensé qu'il n'y avait qu'un pas entre la haine et la passion. Aujourd'hui j'en avais la preuve, après en avoir mis plein la tête à ma chère camarade, je me retrouvais maintenant à lui dire qu'elle était bandante lorsqu'elle s'énervait. Je ne faisais pas preuve de finesse en lui avouant cela. J'aurais très bien pu lui dire qu'elle était très attirante tout simplement, mais ce n'était pas que ça. Il y avait quelque chose de très chaud entre nous. Je n'étais surement pas le seul à le ressentir. « Je sais que je suis bandante, mais franchement, c'est tout ce que tu as ? » Elle devait surement penser que j'étais un abruti, sans cervelle. Pourtant elle se trompait, j'étais peut-être plus humain qu'elle, j'avais toujours vécu d'une manière moyenne. Personne n'avait pu me venir en aide financièrement et elle, et bien elle ne semblait pas connaitre tout ça. Avant de pouvoir répliquer quoi que ce soit Winifred vint se mettre sur mes genoux. Nouant ses bras autour de mon cou je n'avais pas besoin d'un dessin pour deviner la suite. « Si tu dis quoique ce soit, je te détruis, right ? » Ne me laissant une nouvelle fois pas le temps de bouger le petit doigt, j'avais juste le temps de sentir son souffle contre mes lèvres avant qu'elle ne se décide à m'embrasser. Prolongeant ce baiser je prenais ensuite les choses en mains, lui mordillant la lèvre inférieure avant de laisser ma langue venir caresser la sienne d'une manière sensuelle tout en laissant mes doigts se glisser contre son dos.

Bon, d'accord, c'était la première fois que je lui parlais, et alors ? Il n'était pas le premier et ne serait sans doutes pas le dernier, enfin. Maintenant que nous devenions un peu plus intimes, dirais-je, j'osais me rapprocher un peu plus encore de lui, allant quasiment écraser ma poitrine contre son torse nu, aussi nu d'ailleurs que nos deux libidos réunies. Le fait qu'il tente alors de rattraper les rennes en me mordillant la lèvre m'amusait plus qu'autre chose, mais je le laissais faire. Je n'allais pas une fois de plus casser sa fierté, pauvre mâle. De nouveau, alors que nos deux langues valsaient fougueusement l'une avec l'autre, ce sentiment de partage que je ne connaissais que trop bien remonta. Est-ce que je poursuivais, ou est-ce que je le laissais, là, en plan. La deuxième option me paraissait on ne peut plus jouissive mais la première n'en était pas tant moins alléchante, merdouille ! J'abandonnais mes pensées alors, lorsque je sentis ses doigts traîner dans mon dos. Dans une situation des plus banales, se pauvre frottement de cellules ne m'aurait fait ni chaud ni froid, mais dans des circonstances semblables à celles-ci, je me sentais obligée de ressentir les choses de manière tout à fait différente, et le glissement de ses phalanges sur ma peau m'offrait un premier frisson.

Si je m'étais toujours promis de ne jamais passer pour un chaud lapin devant la France et l'Irlande entière, ce soir cette promesse partait en fumée et... Je n'en avais rien à faire. Elle était sexy, ma libido était enflammée, je ne cherchais pas plus loin. Une philosophie que j'avais adoptée pour le côté sexuel de ma vie, pas besoin de réfléchir, trop de réflexion tue la réflexion, surtout au milieu d'un acte interdis aux moins de seize ans à la télévision. Appréciant le goût sucré de ses lèvres je m'étais, jusqu'à maintenant contenté de lui caresser le dos. Je passais à présent une main contre ses fesses pour l'approcher encore plus de moi, étant totalement collé à elle. Mes lèvres venaient épouser son corps, ma langue se baladant dans son cou. Que dire de plus ? La chaleur du hammam n'arrangeait rien à la situation, j'étais chaud comme la braise en ce début de soirée.

Deuxième jour d’aventure et j’ai toujours pas fini ma visite du château. Bon sang qu’il est grand ! La production n’a pas lésiné sur les moyens. D’ailleurs, il parait qu’il y a un SPA et un jacuzzi. Énorme ! Il faut que je teste. J’en ai jamais fait de ma vie. Ce soir, c’est décidé, je pars explorer la grange. Tout juste vêtu d’une serviette blanche et d’un short de bain, je fais mon entrée dans ce qu’on appelle le hammam. Là. Je reste bouche-bée pendant cinq secondes. Mes chastes yeux en prennent un coup. « Euh..Ok. Je.. je repasse dans une demi-heure. » J’en reviens toujours pas. Deux candidats sont en train de baiser. J’ai un coup de chaud. Je ne sais pas si c’est le hammam ou la chaleur qu’émane des corps respectifs de Winifred et Baptiste, mais je ne me sens pas à ma place. Je décide de ressortir aussitôt et de crier un « nettoyez les lieux quand vous aurez fini de vous reproduire. » Ouai. Ils sont quand même crades. Un hammam c’est fait pour transpirer mais pas de cette manière là.

Il faisait chaud ouais, dans tous les sens du terme, voire même surtout dans un...et ce n'était pas pleinement la faute de la température de la pièce. Alors qu'un peu plus tôt, ce Baptiste, je l'aurais matraqué pour m'avoir tant dénigrée sous ses conneries, mais soit. Apparemment insatisfait du fait que je ne me sois pas complètement rapprochée de lui, du moins pas jusqu'à empêcher l'air de circuler entre nos deux corps, il se chargea lui-même de rompre toutes distances. Son geste me fit d'ailleurs rire, enfin intérieurement au moins, franchement, on aurait dit qu'il venait de me mettre la fessée, c'était plutôt comique. C'est comme s'il se prenait bientôt pour un acteur porno. L'une de mes mains alla se loger dans ses cheveux tandis que son souffle se posait dans mon cou. Mon autre main elle, glissait progressivement le long de son bras, puis plus tard de son torse, avant qu'elle n'arrive, de manière hasardeuse, au niveau de l'élastique de son short de bain. Sans que j'en sois étonnée, un candidat fit son entrée dans le hammam à cet instant même. Je ne savais pas le reconnaître, sa voix ne m'était pas encore assez familière, et je me contentais de pousser un petit rire avant d'en revenir à Baptiste. Etant donné qu'il se trouvait distrait par l'intervention du candidat, je prenais moi-même l'initiative de le remettre dans le bain, si je puis dire, en allant déposer mes lèvres dans son cou, à son tour alors de sentir quelques baisers se poser délicatement sur sa peau humide, à cause de la chaleur qui trônait dans les lieux.

La température grandissait de manière croissante avec le temps. Attendre était un supplice, mais vu que j'étais sadique je pouvais bien faire durer le plaisir quelques minutes avant de passer à la vitesse supérieur. Lui léchant le cou d'une manière sensuelle je laissais mes mains venir se balader sur l'ensemble de son corps généreux, sa main venait rejoindre mon short m'arrachant un petit sourire coquin. Hélas pour lui, Sonny ouvrit la porte de ce Hamman. Raté, à en voir sa tête et les quelques paroles de sa part je me doutais que dans très peu de temps l'ensemble du nid serait au courant pour nous deux. Rigolant, étant tout de même un peu gêné mais pas plus que ça je sentais les lèvres de la jolie Winifred en contact avec ma gorge. Oubliant immédiatement Sonny, je fermais juste les yeux pour apprécier ce qu'elle était en train de faire. Je la poussais, lui faisant perdre l'équilibre et tomber sur le reste du banc, heureusement qu'il était large. A califourchon sur elle je passais ma langue contre son cou, descendant jusqu'à son haut de maillot de bain que je détachais lentement pour pouvoir lui caresser la poitrine.

Le fameux candidat, dont le nom m'échappait, passa comme un pauvre coup de vent aurait pu souffler sur un mur de briques. Certes, sur le moment il nous avait tous deux distraits, et puis, finalement, c'est comme si il n'était pas venu nous interrompre. J'avais surtout fait en sortes que, en fait, et ça payait. Les yeux fermés, la tête en arrière, comme il l'était, je trouvais ça juste...jouissif. Jouissif dans le sens où j'étais celle qui le poussait à réagir ainsi. Je continuais alors avant qu'il ne me repousse, dos au banc. J'aurais pu me demander ce qu'il était en train de faire de moi, et accessoirement de mon corps aussi, mais rien, pas la moindre inquiétude. Il n'aurait pas su me jeter de cette façon, moi qui suis tellement irrésistible. Au-dessus de moi maintenant, il commença à aller titiller ma poitrine, dans le but j'imagine, de m'en dévêtir. Pour l'aider je détachais le noeud du maillot de bain se trouvant dans mon dos. Lorsqu'il laissa tomber mon haut de bikini un peu plus loin, j'eus un sourire. Et, ses mains attrapèrent mes petits 95B. Non, pas la peine de dire que je n'avais pas une poitrine énorme, la chose est, avec ma morphologie cette taille-ci suffisait amplement, enfin, je m'écarte. J'en revenais à ce que j'étais, c'est-à-dire à ramener mes mains à la hauteur de l'élastique du short de bain de Baptiste. Je passais mes mains par dessus, en le regardant dans les yeux, le sourire aux lèvres avant de rattraper l'élastique et de commencer, doucement, à le descendre. Au moins, une fois enlevé, il ne nous gênerait plus non plus. Je me redressais un tant soit peu pour attraper ses lèvres à l'aide des miennes, pour lui voler un énième baiser, et ce avant de laisser ma tête retrouver le banc agitant mes mains de nouveau pour faire descendre un peu plus son habillement.

Sonny, si j'avais bien retenu son prénom n'avait pas fait grand chose ici. Je n'avais même pas pensé à partir depuis qu'il était venu. Oui d'autres candidats pourraient venir pour voir de quoi il s'agissait, mais honnêtement... C'était le dernier de mes soucis. J'étais obsédé par le corps divin de la jeune femme. Je n'avais que ce désir à la bouche, je brulais d'excitation et chaque contact entre ma peau et la sienne me donnait plus envie de me dépêcher de lui faire l'amour. Léchant sa poitrine, parfaite bien qu'elle ne soit pas aussi énorme que celle d'une Pamela Anderson ou Kim Kardashian, elle faisait pourtant son effet. Je lui mordillais l’exterminé du sein droit, descendant ma main jusqu'à son intimité que je caressais au dessus du bikini, lui lançant des regards coquins je sentais à présent que mes plus bas instincts revenaient de plein fouet, oublié le contrôle. Mon sexe se réveillait, en témoignait cette bosse on ne peut plus voyante sur mon short. Ses doigts, à quelques centimètres de mon intimité n'arrangeaient rien. Prêt à lui ôter sa petite culotte, je faisais durer le plaisir encore quelques secondes, remontant à ses lèvres, me collant à elle de sorte que nos deux organes reproducteurs, malgré les tissus puissent se découvrir. Je l'embrassais et m'approchais de son oreille pour lui susurrer de manière sensuelle quelques mots. « J'ai oublié de te dire quelque chose... » Reprenant possession de ses lèvres pulpeuses, je passais ma main contre son cou que je caressais. « Je ne couche jamais la première semaine. » M'arrêtant net, je me relevais, sortant de la pièce. Même si je regrettais déjà ce que je venais de faire, je me disais que la prochaine fois serait la bonne et... Ce jour là, je lui ferais sa fête d'une manière plus animale qu'aujourd'hui.