Nos mains, nos lèvres, nos langues. Presque chaque parcelle de nos corps se retrouvaient en action l'un avec l'autre. Et ça n'allait pas en s'arrangeant, ça devenait même pire à la vue des secondes qui s'écoulaient. Puis, il coupa les activités, passant sa main jusqu'à mon cou, le tenant. Je l'écoutais, me demandant bien ce qu'il pouvait avoir à me dire de si important pour avoir l'idée de stopper tout le...processus, dira-t-on. « Je ne couche jamais la première semaine. » Non...Baptiste...non. Il se barrait, se con. Mais genre, vraiment. Encore un qui devait être loin de se douter de ce que je pouvais être capable de faire pour pourrir la vie des autres. Je le regardais partir en me redressant, effarée. Que moi je me casse, ça passe, que cet imbécile le fasse, non. « Balls bag ! vas te faire foutre, putain d'enc*lé. » Humiliée, j'étais humiliée. Et en public en plus, quoi de mieux, franchement ? Alors, pour cette raison excusez mon langage vulgaire, mais fuck quoi. Je me relevais, plus énervée que je ne l'avais été depuis mon arrivée ici et allais bêtement me rhabiller. Peut-être que l'intervention du brun de tout à l'heure aurait du me faire réagir et que c'est à cet instant que j'aurais du faire ma salope et me casser, au lieu de le laisser me faire le coup. Pauvre type. La meilleure idée qu'il lui viendrait serait de se vanter de son acte au près des autres, mais en toute franchise, s'il s'y tentait, je lui couperai moi-même les couilles avec mes dents, je le promets ! Pas la peine non plus qu'il tente de remettre le couvert, à moins qu'il soit dépourvu de toute matière grise, rancunière comme je l'étais, ce n'était que le début d'une longue guerre qui se faisait là.
- SUJET TERMINÉ -