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 Deux doigts qui se frôlent reprennent espoir ✗ le 22/02 vers les 18h18

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Artie

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MessageSujet: Re: Deux doigts qui se frôlent reprennent espoir ✗ le 22/02 vers les 18h18   Deux doigts qui se frôlent reprennent espoir ✗ le 22/02 vers les 18h18 - Page 2 EmptyVen 24 Fév 2012 - 1:42



Baptiste fait irruption au mauvais moment. D’accord.
Spoiler:

Enfin de retour. Il était temps, elle devait avoir l'air de s'impatienter ; petite intervention, avec les manières. La classe, soit on l’a, soit on l’a pas. Il remarque qu’Oona n’a pas bougé d’un poil. Etait-elle sous morphine ? Peut être. L’état de choc, ou bien de surprise ne s’était pas encore estompé. Il fallait aussi dire que cette mascarade épisodique était tombée au mauvais moment, avec la mauvaise personne. Même s’il était tout de même furieux, il n’en voulait point à Baptiste, et moins à Sixtine. Le scénario qu’avait dessiné le Sir était tout chamboulé et son moment s'était transformé en un fiasco... Sa pleinitude et son épanouissement avaient légèrement faiblis...pas grave, il allait faire preuve de beaucoup de lucidité pour y remédier. Doté d’une capacité à se sortir rapidement d’une embrasure délicate, il garde continuellement son calme et fait preuve de sa sérénité intérieure habituelle. Il sort de sa poche quelques débris lâchement récoltés durant sa petite escapade et les pose fièrement sur le piano. « Il marchait quand même cet appareil, y’a deux minutes non ? » Sur un ton ironique, il se plaça en face de la jeune femme. Il essaya de s’imaginer ses sentiments instables au moment ou elle filmait : Avait-elle apprécié ? Ou bien par contre était-elle horrifiée par ce qui venait de se passer. Sir penchait plus vers la première hypothèse en vue de ses rires indiscrets, elle devait se marrer à présent de lui, pas grave encore une fois, cela égayera encore plus leur relation sèche et monotone. Parfois, des imprévus de la sorte suffisaient amplement à faire gâcher un moment pareil, mais il fallait savoir les utiliser pour contrer les effets néfastes et en tirer un certain bénéfice. Il fallait toujours qu’un guignol ou un abruti comme Baptiste puisse foutre en l’air un moment qui demandait de la concentration, mais bon, c’était une fâcheuse tragédie, et il fallait faire avec. Englobant la jeune femme avec ses regards perçants, il failli oublier son trophée, oui, il sort une nouvelle fois de sa poche une carte disloquée en deux qu’il lui tend farouchement « Garde cela comme un souvenir. Néanmoins, j’ai le regret de t’annoncer que tu ne pourras plus avoir la chance de voir mon fessier immaculé et platonique une nouvelle fois… » C’est sûr qu’elle aurait bien aimé immortaliser pour de bon ce moment qui n’arrive qu’une fois tous les demi-siècles, ou bien plus, et de pouvoir jouir une nouvelle fois de cette arnaque ; ses fesses avaient la caractéristique magnétique d’être parfaites, attirantes, et même si la jeune Oona s’était autoproclamé renne de la pudeur, elle avait surement jeté un petit coup d’œil, rien d’étonnant. Entreposant la malheureuse carte endommagée sur la paume de ses mains, il ne s’empêcha de porter son intention sur ses iris flamboyants qui lui ordonnait d’une manière ou d’une autre d’oublier ce petit incident et de passer aux choses sérieuses, ce n’était pas un crétin qui allait détruire un mois de travail, il espérait qu’elle était tout de même consciente. Toujours avec son équilibre majestueux de champion et sa confiance inébranlable, il se rapprocha dangereusement de la jeune femme, palliant ainsi l’écart qui s’était formé après cette courte ‘pub’, il passe ses mains derrières son dos et lui murmure « Je ne veux pas qu’un autre abruti entache une nouvelle fois ta pratique… » Car en quelque sorte, Baptiste avait malheureusement gâché le premier vrai baiser de la jeune irlandaise et il se demandait comment elle réagirait lorsqu'elle se rendra compte que ce petit mirliflore avait d'une manière implicite foutu sa première tentation. Pas très chic à vrai dire... Bref, sourire malicieux, il ne savait pas comment elle allait manager ses sentiments à présent, elle pouvait même se dire comment le Lord pouvait rester si placide après un événement pas très avenant, le bilan était à suivre donc…

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MessageSujet: Re: Deux doigts qui se frôlent reprennent espoir ✗ le 22/02 vers les 18h18   Deux doigts qui se frôlent reprennent espoir ✗ le 22/02 vers les 18h18 - Page 2 EmptyVen 24 Fév 2012 - 21:38

Artie ne me répondit pas. Au contraire, il s’en alla de la salle, en suivant Baptiste. Je restais la, seule au beau milieu de la salle de musique. Je n’en revenais pas de ce qui venait de se passer, ce moment aussi hilarant que gênant quand même. Je ne savais pas ce qui avait pu pousser Baptiste à faire ça… Sur le coup, je m’étais demandée s’il compter revenir ou me laisser en plan, mais après un petit moment, le Sir revint à moi. J’avais un peu marché dans la salle en l’attendant, toujours ce petit rictus amusé au bord des lèvres. Revenu devant moi, il posa quelque chose sur le piano. « Il marchait quand même cet appareil, y’a deux minutes non ? » Je fronçais les sourcils, m’approchant pour voir de quoi il s’agissait. C’était quelque débris, semblant provenir de l’appareil photo que j’avais eu en mains quelques minutes plus tôt. Je tournais vers lui une tête étonnée. Il avait été jusqu’à casser l’appareil photo ? C’était tout de même un peu extrême comme réaction. Jamais je ne m’étais imaginé qu’il réagirait de la telle sorte, autant que j’avais compris qu’il ne laisserait pas couler ça. Moi-même je ne l’aurai pas laissé faire, m’humilier de la sorte. La Sir ne semblait pourtant pas vexé du tout par ce qui venait de lui arriver. C’était plutôt cool, me donnant une nouvelle vision de lui. Moins impressionnante et moins « sacrée ». Plus accessible. Non pas que je vénérais Artie, loin de là, mais aucun homme de la maison avait la même influence sur moi que lui. Je ne suis absolument pas amoureuse, il ne faut pas confondre, mais il avait cette tendance à m’envouter, rien qu’avec ses regards que j’avais appris à aimer. Je le fixais, toujours un sourcil relevé, tandis qu’il me tendait quelque chose. « Garde cela comme un souvenir. Néanmoins, j’ai le regret de t’annoncer que tu ne pourras plus avoir la chance de voir mon fessier immaculé et platonique une nouvelle fois… » Mon expression changea une nouvelle fois, pour une plus amusée. « Merci... Au moins j’aurai eu la chance de le voir… au moins une fois ! » J’ai peut-être des problèmes avec les relations sociales, mais je ne suis pas une coincée, ni une pudique. Je ne m’offusque pas pour un cul vu, ni bien même si celui-ci appartenait au Sir. Je le laissais me mettre ce qui devait être la carte mémoire dans la main, que je glissais dans la minuscule poche de ma robe, se refermant avec un ruban, que je nouais avec soin. Je ne savais pas ce que j’allais en faire, ni même si je pouvais appeler ça un souvenir. Il pourra faire ce qu’il veut, je garderais ce moment en tête pendant un petit moment. Je relevais la tête vers lui. Malgré tout, je n’en avais pas oublié ce que je m’apprêtais à faire. Artie s’approcha de moi, pour revenir à notre position d’avant. Ou au moins, pour être toujours aussi proche de moi, parce que la situation était totalement différente à présent. Il était tout contre moi, ses bras m’enlaçant. « Je ne veux pas qu’un autre abruti entache une nouvelle fois ta pratique… » Je répondais à son sourire, par un autre sourire, ma tête légèrement baissée. J’aurai tellement préféré être de nouveau callée sur ses genoux ; parce qu’en cet instant, je sentais mes jambe vibrer légèrement sous la peur. Oui, la peur, l’appréhension, mêlée à cette irrémédiable envie de l’embrasser. Heureusement qu’il me tenait ; je n’étais peut être pas sur de rester debout seule. Je posais mes deux mains sur ses épaules, me rendant bien compte de notre proximité. Je ne pouvais pas décrire ce qui venait de me traverser. Cette chaleur partant de mes mains qui venait de le toucher, rejoignant mon cœur qui battait un peu trop vite, et qui propulsa cette chaleur dans tout le reste de mon corps, pour finir sur mes lèvres. Lèvres que j’approchais des siennes, doucement, pour ne pas faire de faux pas. Pour ne pas avoir l’air de me précipiter. Pour ne pas avoir l’air trop avide ou trop gourmande. Même s’il savait que j’en étais au point zéro des relations amoureuses, je tentais tout de même de palier mon incompétence. Mes lèvres frôlèrent les siennes aussi tendrement que possible. Mes yeux se fermèrent d’eux même, me laissant guider par mon instinct. À peine de secondes plus tard, j’éloignais un peu mon visage du sien, le fixant de mes yeux foncés qui venaient de se rouvrir. C’était tellement agréable de ne pas se faire repousser, ou de repousser quelqu’un, ou mieux encore, de se laisser aller. Au diable les caméras ou les probables candidats qui pourraient entre à l’instar de Baptiste. Contrairement au piano, j’avais envie de persévérer dans ce domaine, malgré les fausses notes. Je reposais mes lèvres contre les siennes, entrouvrant les lèvres pour mes laisser guider. Mes mains glissèrent un peu vers son cou et mon corps se collant contre le sien. Des frissons m’emparèrent. Ce n’est que quelques secondes après que je songeais à une chose : c’était mon réel et vrai premier baiser…
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MessageSujet: Re: Deux doigts qui se frôlent reprennent espoir ✗ le 22/02 vers les 18h18   Deux doigts qui se frôlent reprennent espoir ✗ le 22/02 vers les 18h18 - Page 2 EmptySam 25 Fév 2012 - 17:37



Oona avait eu la chance de le voir dans une scène loufoque, et ça avait l’air de l’amuser, de la décontracter et la faire sourire. Merci Baptiste, sans ton aide, le Sir ne lui aurait jamais prodigué un tel moment. Chacun son truc. Il se concentre à présent sur elle, sur son regard, sur ses lèvres, sur ses narines, il l’harcèle profondément, sans bouger de la tête, laissant la liberté à ses yeux globuleux de la sonder légèrement, lui offrant sur un plateau d’argent quelques sourires chaleureux, des sourires dopants qui avaient pour but de stimuler son envie et de chasser sa peur. Il aurait bien aimé aussi rester sur le banc, la jeune femme sur ses hanches, ayant la maitrise totale sur son corps, sur ses formes bien rondes, pouvant explorer tous ses moindres faits et gestes. Mais maintenant, il était débout, la jeune femme collée, les bras sur les épaules. Elle hésitait, normale, c’était naturelle, c’était sa première aventure, elle était pardonné, elle avait un prétexte solide quand même. Il ne demandait pas non plus qu’elle lui sorte je ne sais quoi, il lui avait simplement demandé de jouer, comme sur le piano, et peu importe le rendu, il n’allait pas la juger sur ça, il allait faire comme le piano l’avait fait, attendre que la jeune femme pose ses doigts sur son clavier et commence à jouer. Métaphore. Les doigts de la jeune femme était pour le piano ce qu’était ses lèvres pour Artie. Il attendait, patiemment, que cette dernière se décide enfin à passer à l’acte. Elle se rapprochait délicatement, avec précaution même, elle voulait prendre tout son temps. Artie n’allait pas lui mettre de pression, qu’elle aille doucement, aucun problème, chacun sa méthode. Elle entreposa finalement ses lèvres sur les siennes, oui, enfin ! Ça méritait un gros gâteau, des confettis, une fête… Non, fallait pas exagérer, ce n’était qu’un baiser, mais il devait être important pour elle, si important qu’elle s’appliquait méticuleusement à ne pas le rater. Le Sir réceptionna le message calmement, sans effets brusques, il se laissa aller, il se laissa guider, ce n’était pas son baiser, mais celle de la jeune irlandaise, il ne voulait pas interférer, la laissant régner sur son propre moment, se contentant de la laisser savourer ses moments intimes. Elle décolla après une rude épreuve ses biens et les porta non loin de son visage, une petite pause s’imposait en cet instant, elle le regarda passionnément, et succomba au désir de recommencer. Cette fois-ci, il allait s’en charger lui-même, dans le seul but de lui faire apprécier encore plus ce sentiment qui ne se reproduira peut être jamais ; la première fois était toujours quelque chose de sublime, la seconde fois encore moins, la troisième, et ainsi de suite. Pour lui, ce sentiment il l’avait connu il y’a bien longtemps, mais l’idée de la lui faire revivre raviva ses souvenirs les plus profonds. À présent, elle s’empara de son cou et enracina sa poitrine contre son torse, toujours les lèvres mêlés. Artie n’eut qu’un seul et léger souci, qu’un autre guignol, à l’image du Happy meal, puisse déranger une nouvelle fois leur séance, il écarta cette affreuse hypothèse d’être une nouvelle fois contrarié à tout recommencer depuis le début et s’attacha à se concentrer sur le moment présent. Elle était l’épicentre de son intérêt. Il commence à pousser ses ressources, passant de l’état de récepteur à celui générateur, fini la pratique jeune fille, à présent, place au tutoriel. Il s’arrête machinalement, avant d’enfoncer encore plus ses lèvres, superposant les siennes, les mordillant légèrement par moment afin de donner encore plus d’intensité à leur baiser. Ses mains parcourrait son dos dans un vas et viens frénétique et finirent par exploiter l’arrière de sa tête, poussant ses cheveux humide sur le côté affin de caresser tendrement son cou, touchant par-ci et par là quelques mèches perdues et la partie inférieure de ses deux oreilles. Il retira ses lèvres perlées, toujours aussi proche d’elle, prenant momentanément appuie sur son front droit... s’attendait elle à une éventuelle parole, à une critique ? Non, le Sir demeura coi, il restait le plus souvent muet, silencieux, taciturne dans des moments pareilles. Ses lèvres se remuèrent subitement, avant de plonger une nouvelle fois vers l’aimant qui l’attirait de loin, bien plus puissant que l’attraction de la terre sur les objets vivants. Quand est ce que cela allait il s'arrêter pour de bon ? Il l'ignorait, il ne le savait pas et il ne voulait point le savoir...

(désolé pour le retard)
Oona

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MessageSujet: Re: Deux doigts qui se frôlent reprennent espoir ✗ le 22/02 vers les 18h18   Deux doigts qui se frôlent reprennent espoir ✗ le 22/02 vers les 18h18 - Page 2 EmptyDim 26 Fév 2012 - 15:52

Mon premier baiser. Aussi loin que cela pouvait remonter, je me souvenais des « témoignages » des mes peu nombreuses amies, disant que ce moment était plutôt magique. J’en riais encore. Pour moi, les moments qui pourraient être magique sont sur scène, sous le feu des projecteurs, à danser devant des millions de spectateurs venus rien que pour me voir. Voilà un moment magique ; rien, comparé à un simple baiser. Pourtant, mise au pied du mur, je pouvais me rendre compte à quel point j’avais totalement faux. Enfin, pas totalement : le jour où je me verrais sur une scène, totalement seule, je pense que ce sera réellement magique ; mais je ne pouvais pas nier que mon premier baiser n’était pas fantastique. J’aurais très bien pu m’arrêter à un simple baiser volé. Comme pour le piano, je n’étais qu’une novice dans le domaine, à faire que des faux pas. N’étant pas dans l’aventure pour vivre ce genre de chose, un seul baiser aurait déjà été un grand pas pour moi. Pourtant j’avais sentie une si grande et tellement agréable sensation, que je n’avais pas pu résister à l’appel de ses lèvres. Je reposais mes lèvres contre les siennes, sans réellement réfléchir à ce qu’il fallait faire ou ne pas faire. On ne m’avait jamais expliqué en détail les clefs d’un baiser réussi, ni même comment embrasser quelqu’un. Je fonçais tête baissée, faisant confiance à ma seule envie, quoiqu’au Sir aussi. Je faisais bien, puis qu’il prit en quelque sorte les choses en main. Nos lèvres se superposèrent et je me laissais entraîner par le flot de sensation qui allait avec le baiser. Chaque passage de ses mains, que ce soit dans mon dos, ou dans ma nuque, me procurait un frisson, qui ne me faisait que plus ce baiser, que je voulais voir durer encore et encore, sans interruption. Pourtant, il décollait déjà ses lèvres, beaucoup trop tôt à mon goût, la déception se lisant peut-être sur mon visage. Ce n’était pas réellement une déception, plutôt une envie de continuer que je n’osais pas assouvir. Front contre front, mon regard déviait sur ses lèvres, avant de succomber à ses yeux bleus et au visage d’Artie, qui s’approchait de nouveau encore plus du mien. J’étais ravie de voir qu’il en redemandait, me disant que je ne devais pas être si mauvaise que ça ou en tout cas, qu’il appréciait. Je ne me hâtais pas pour autant. Mes mains glissèrent de nouveau sur ses épaules pour finalement l’enlacer au niveau de son cou, me mettant légèrement sur la pointe de mes pieds. J’avais l’impression de répéter un peu avec mes lèvres, ce qu’il me faisait avec les siennes ; c’était tellement agréable. Je me laissais aller en quelques sortes, en sachant que je n’aurai pas le droit à une deuxième ‘première fois’. J’étais ravie d’ailleurs, de cette première fois. Malgré la présence de caméras, je n’aurais pas pu rêver mieux qu’Artie. Décollant délicatement mes lèvres ses siennes, comme l’on enlève un pansement de peur de nous faire mal, je gardais mon visage presque collé au sien, nos nez se frôlant, un sourire se dessinant sur mes lèvres encore imprégnés du goût des siennes. « C’est mieux que de jouer du piano… » Lui chuchotais-je, avant de lui donner un dernier baiser du bout des lèvres, puis de recoller mes talons sur le sol, m’éloignant irrémédiablement de son visage. J’avais envie que cela continue, encore et encore. Rester même enfermer dans la salle de musique avec lui, rien qu’à l’embrasser ; mais ce n’était que la réaction de la jeune adolescente qui sommeillait toujours en moi et qui n’avait pas eut la chance de vivre ce doux moment du premier baiser. Je lui adressais un autre sourire, reconnaissant, apaisé, tandis que mes mains coulèrent sur son corps pour finir par me séparer totalement de lui. Que dire de ça ? J’en restais muette, ne savant pas trop quoi rajouter après ça, ou si je commençais, je n’allais pas arrêter de parler, après me sentir mal et bête face à lui. "Le silence vaut mieux que n'importe quelle avalanche de paroles." Je me tournais dos à lui et m’en allait de la salle, prenant nerveusement mes cheveux dans les mains, gardant ma sorte de calme olympien. Avant de quitter définitivement la salle, je lui lançais un dernier regard…
TERMINE POUR OONA



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