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  Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze

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Connor
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MessageSujet: Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze    Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze EmptyMar 6 Mar 2012 - 5:09

    feat Sixtine


J'suis installé sur mon nouveau lit entrain de lire un bouquin dont je n'arrive pas à saisir le sens puisque mon esprit est occupé lorsque je vois Sixtine passer devant la porte de la chambre. « Sixt... » Trop tard Connor. Je pose mon livre, et remarque qu'il s'agissait d'un livre en français. De mieux en mieux. Je soupire, quelque peu désespéré et je me lève, pour la rejoindre. Finalement je me ravise, j'ai oublié quelque chose. J'attrape un bout de papier, y'a un carnet sur la table de nuit de Siomha, ça devrait faire l'affaire. J'arrache un petit coin de la feuille, je n'ai pas besoin d'un bout énorme de toute façon. A l'aide du stylo, je griffonne des chiffres. Dix exactement et puis fourre mon papier dans la poche arrière de mon jeans, particulièrement satisfait, j'en souris même. J'arrive vers les escaliers et j'tombe sur Rory qui monte les marches, que je manque littéralement de faire tomber sous la précipitation, je l'interroge, elle m'indique que la petite blonde est entrée dans la bibliothèque. Je le remercie et m'y rends. En y repensant, je ne mets que très rarement les pieds dans cet endroit que pour prendre les livres qui m'intéresse. J'sais pas, j'préfère encore lire tranquillement sur mon lit, ou encore adossé contre l'une des tombes du cimetière que dans cette pièce. Je repère ma proie, elle est sur le canapé en cuir, si bien qu'elle tourne le dos à la porte. Je m'approche doucement, sors le petit bout de papier de ma poche et me place dernière elle. « Tiens, c'est le vrai celui-ci, tu semblais intéressée au prime... » Je tente de réprimer un sourire espiègle. J'imagine très bien qu'elle sait de quoi il s'agit, sinon tant pis. Je m'installe, comme si de rien était sur le canapé à ses côtés, enfin avant cela, je m'empresse de lever ses jambes étendue pour m'installer dessous. Et puis j'observe les rayonnages, non sans sourire quelque peu. Amusé. J'attends le coup qui va arriver d'une minute à l'autre, c'est obligé. Elle va me frapper.
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Sixtine
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MessageSujet: Re: Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze    Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze EmptyMar 6 Mar 2012 - 17:12

J’ai envie de lire. Un ouvrage qui conte une histoire tragique, horriblement triste et déchirante, qui me fera pleurer et que je pourrais balancer rageusement dans un coin de la pièce en enfouissant mon visage dans mes bras. J’ai beau songé à toutes les choses les plus affreuses de la terre, je ne parviens pas à éprouver la moindre émotion. La faim dans le monde, la pollution, les ours polaires qui se meurent chaque jour, la fonte des glaces, le trou dans la couche d’ozone. Rien n’y fait, et je reste là, le regard vitreux à compter les heures. Je suis un robot, un peu comme le Syssoï originel qui s’est présenté dans cette émission, animé par un souffle de vie limité qui me permet uniquement de répondre à mes besoins primaires. Manger, dormir, marcher . . . et le reste. L’exaltation habituelle de Sixtine a disparu, elle a foutu le camp, plié bagages sans un petit mot attentionné pour prévenir. Un premier facteur que je trouve aisément me semble être ce prime mitigé, où je suis sortie malheureuse responsable du départ de Lukas. La seconde raison touche davantage à l’enfermement quotidien, cette impression d’étouffement qui annihile mon élan vital. Je traverse le château comme un zombie, me dirigeant droit vers la Bibliothèque. Je ne vois rien autour, des œillères invisibles étant collées à mon visage afin de restreindre mon champ de vision. Je n’aperçois pas Elvis qui veut certainement récupérer sa ceinture, Evey que je préfère de toute façon éviter, Franckie qui va probablement se mettre à pleurer parce que son chéri est nominé, Gabrielle qui coiffe ses longs cheveux, Connor qui tente un début d’interpellation. Je poursuis ma route sans marquer de stop, parvenant finalement devant les rayons dont j’hume l’odeur en inspirant profondément. Putain, j’aime ça. J’arrache la traduction anglaise de « l’écume des jours » à ses voisins, ça fera parfaitement l’affaire. Je n’ai jamais eu le loisir de parcourir ces lignes, mais on m’a déjà interdit de le lire pour raison de tristesse et d’intense frustration. Ca tombe bien, c’est exactement ce qu’il me faut. Je pose mes fesses sur le canapé en cuir, commençant à parcourir les premiers mots en croisant les jambes sur le fauteuil, comme prête à me confesse à un psychanalyste. La voix de jolies fesses ne manque pas de me surprendre, ma concentration totalement dédiée à ma nouvelle lecture. Un soupir s’échappe de mes lèvres lorsque je constate qu’il ne s’agit pas d’une apparition paranormale, mais simplement de Connor. J’attrape le bout de papier qu’il me tend, passablement intriguée, le dépliant en posant mon livre sur ma cuisse pour ne pas perdre la page. Je découvre une suite de chiffres que j’imagine être son numéro de téléphone. Ah ah ah, très drôle. Alors il m’a grillée au prime, en train de chercher frénétiquement des touches sur le téléphone rose, jetant un œil mauvais à son t-shirt en me représentant des téléspectatrices émoustillées en train de glousser devant cet appel à la luxure ? La honte. Je le laisse soulever mes jambes afin de s’installer à mes côtés, ne manquant pas de lui filer un petit coup de talon à l’endroit sensible de son anatomie, histoire de le castrer momentanément. Pas trop violent tout de même, juste de quoi faire disparaître ce petit sourire taquin. Cela dit je fais comme si je n’en avais strictement rien à cirer, le glissant volontairement à l’intérieur de mon soutien-gorge recouvert d’un débardeur vert. Je reprends mon livre en main, reportant mon attention sur ma lecture. « Sympa d’avoir pensé à moi, j’t’appellerai quand mes plans cul seront en rupture de stock. » Charmant, vous ne trouvez pas ? Je ressemble à Siomha, là tout d’suite. C’est le genre de truc qu’elle pourrait lâcher comme ça, avec tout le naturel dont elle dispose. Je n’ajoute pas un mot, cherchant de toute évidence à clore cet échange. Je n’ai pas envie de discuter avec le brun, pas maintenant. Parce que de toute façon ça aboutit toujours au même point. Il me dévoile trois ou quatre mots sur lui en espérant me filer assez de viande pour que je me régale, mais ne m’en dit jamais assez pour que je puisse le comprendre. D’ailleurs, la plupart du temps, ces quelques paroles ne sont jamais claires, et amènent davantage de questions que je n’ose pas lui poser de crainte de le braquer. Ca m’aurait sans doute contentée un autre jour, mais aujourd’hui je ne suis pas d’humeur à tenter de lui tirer les vers du nez en vain. En plus il se laisse câliner par sa partenaire, alors il n’a qu’à aller chercher de l’affection de ce côté-là. Mes sourcils se froncent aussitôt, mais il pensera sûrement que c’est le fruit de Boris Vian qui en fait ne m’intéresse pas le moins du monde. C’est juste que j’ai l’impression d’avoir ressenti un truc, là, au milieu de ce néant d’émotions. Je suis persuadée que Connor va se barrer sans demander son reste, aussi je l’observe du coin de l’œil pour guetter sa réaction.
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Connor
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MessageSujet: Re: Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze    Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze EmptyMer 7 Mar 2012 - 20:12

Pourquoi je n'ai tout simplement pas décidé d'abandonner l'idée de rejoindre Sixtine lorsque je l'ai interpellé et qu'elle n'a pas daigné répondre ? Ca aurait été sans doute tellement plus simple. Pourquoi je n'ai pas tourné les talons lorsqu'elle a soupiré à l'entende de ma voix ? Pourquoi j'suis stupide au point de ne pas remarquer qu'elle n'a clairement pas envie de parler ? C'est un mystère, parce que oui, j'suis bien resté, je lui ai bien filé ce morceau de papier de mes deux. J'ai décidé d'ignorer sa réponse. De toute façon, je m'en fous en réalité. Si si je vous assure que je m'en fous. Et je n'ai pas pu échappé à son petit coup de talon dans mes burnes qui m'a provoqué un léger sursaut. Je crois même que je l'ai fusillé du regard, j'sais pas trop. Mon sourire a disparu, j'observe les rayonnages, enfin observer est peut être un grand mot. J'réfléchis plutôt, j'avais l'intention d'enchaîner sur le prime, la suite des évènements, ses regards noirs incessants. J'sais pas si c'est une bonne idée ou non. Elle a pas l'air encline à la discussion, elle est plus bavarde habituellement, et assurément moins froide. A moins que. Non j'préfère ne pas passer à cette éventualité, même si je ne vois que cela. J'ose un regard vers elle juste au moment où ses sourcils se froncent, son bouquin sûrement. Elle semble tellement absorbé que j'suis pas sûr qu'elle remarquerait si je décide de me tirer. Et puis. J'attrape son bouquin, brusquement. Et soutiens son regard. « Bon, qu'est-ce qu'il y a ? » Bah oui parce que j'ai dû mal à comprendre ce brusque changement à mon égard. Je remue ma jambe droite, nerveusement, mais je soutiens toujours son regard azuré. J'comprends rien. « Tu voulais savoir et tu sais alors quoi c'est tout ? Tu as eu ce que tu voulais alors maintenant tu me calcules plus ? » J'parle évidemment de mes cicatrices et de ce que je lui ai dit, sauf que je ne le mentionne pas explicitement. Ce serait trop simple. Mon ton s'est quelque peu élevé, mais j'suis pas en colère, j'suis simplement blessé dans mon orgueil. Mes doigts triturent la couverture du livre que je tiens toujours dans mes mains. Ce pauvre livre qui n'a rien demandé à personne.
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Sixtine
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MessageSujet: Re: Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze    Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze EmptyJeu 8 Mar 2012 - 0:16

De toute évidence, j’ai cassé l’ambiance. En même temps il doit se demander qu’elle mouche m’a piquée pour que je lui joue la carte de la salope sans cœur. J’imagine un instant qu’il va me laisser en paix après cet accueil glacial, cependant il ne se prive pas d’arracher mon livre ô combien passionnant d’entre mes doigts qui restent figés dans les airs. Non mais oh, faut pas se gêner non plus. Je darde sur lui deux iris coléreux, ne trouvant que de la résolution dans le sien. Visiblement il n’est pas prêt à partir, et il tente même de comprendre mon revirement d’attitude. J’ouvre la bouche, toutefois il ne me laisse pas le loisir de répondre, puisqu’il semble avoir une hypothèse de son crue. « Je . . . » Je ne poursuis pas, fermant mes lèvres en sentant sa jambe s’agiter nerveusement sous mes mollets. Il a l’air complètement perdu, torturant rageusement le pauvre bouquin. Aussitôt mon cœur se pince et les muscles de ma mâchoire se tendent, émotion numéro 2 de la journée que je chasse avec détermination. Je glisse sur le canapé pour me rapprocher de lui, pliant les jambes. J’ai mes fesses collées contre sa cuisse, et mon regard perçant qui ne le quitte plus, aussi froid qu’une pierre tombale. Si je baisse les yeux, il saura. Si je m’éloigne, il saura. Il saura que je suis morte de peur, que tout ça me dépasse largement et que je suis incapable de gérer. D’habitude, c’est un petit coup et puis s’en va. Ici, c’est totalement différent. C’est la complicité et les oreillers dans la figure, mais c’est aussi les coussins et les bougies, la douce mélodie qui me berce et les entrailles qui brûlent dès qu’il me touche. Finalement, je n’aurais pas du l’arrêter dans ce lit l’autre fois, c’est le genre de terrain sur lequel j’ai des crampons. J’aurais pu prétendre ne vouloir que son corps brûlant de désir, comme Siomha en a l’habitude, mais pour le coup c’est sacrément compromis. Alors je me convaincs que c’est idiot, que de toute manière il ne me dit rien de lui alors qu’il aille se faire foutre, parce que c’est beaucoup plus simple. Il croit pourtant le contraire, que c’est parce que j’ai obtenu toutes les informations nécessaires. Je me demande bien où il est allé chercher ça, mais les hommes blessés ont pour coutume de trouver des explications aussi foireuses que le blabla d’un psychologue. « Parce que tu crois que c’était clair ton explication ? C’est justement parce que j’ai compris que c’était peine perdue que je te calcule plus. Ca vaut pas le coup de faire semblant de battre des cils pour rien du tout. » Ouais bon, c’est pas franchement crédible mais je suis persuadée qu’il gobera ce gros mensonge. D’après cet éclaircissement, j’ai fait semblant de m’intéresser à jolies fesses dans l’unique but de lui arracher son secret, et le voyant trop déterminé à le garder, j’ai décidé de laisser tomber. Ouais, ça me semble plausible. J’avance mon buste vers lui, faisant courir mes doigts sur son cou, écartant le col de son t-shirt. « Cela dit on peut toujours baiser, que tout ce cirque aboutisse au moins à quelque chose. » Quand j’y vais, j’y vais à fond. Vous aurez remarqué le talent d’actrice indiscutable, parce que je n’ai pas la moindre intention de m’offrir à Connor. De un parce que ce n’est pas franchement le moment, de deux parce que je suis tout simplement dans l’impossibilité de le faire. Cependant je soulève mon débardeur et l’envoie valser dans un coin de la pièce, me retrouvant en soutien-gorge, à l’allumer d’un regard provocateur. Allez barre-toi maintenant, hop hop hop.
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Connor
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MessageSujet: Re: Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze    Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze EmptyJeu 8 Mar 2012 - 2:59

Qu'on soit bien clair, le nid nous change, il agit sur nous de manière déroutantes. Parce qu'en réalité, les sentiments c'est pas ma tasse de thé, je prends même soin à éviter ce genre de chose. Je m'en fous de savoir pourquoi une fille ne me calcule plus, tant pis y'en a à la pelle des filles. Sauf qu'en général, je ne parle pas de moi, j'préfère ne pas m'étaler sur le sujet, pourquoi faire puisque j'sais déjà que ça n'aboutira à rien ? Sauf que là les choses sont différentes, je ne saurais l'expliquer mais l'indifférence de Sixtine me touche, bien plus que je ne l'aurais imaginé. Elle me blesse et me rend con. Plus que d'habitude en tout cas. J'suis tellement focalisé sur mon idée délirante que je ne lui laisse même pas le loisir de répondre à ma première question. Elle bouge, se rapproche, j'ai d'abord cru qu'elle allait partir. Mais si c'était le cas, elle n'aurait pas eu besoin de répondre à mes questions puisque j'aurais su. Sauf qu'elle s'approche au plus près comme me poignarder un peu plus profondément. J'ai arrêté de remuer la jambe, et de triturer ce bouquin que j'ai envoyé valsé un peu plus loin. Mon coeur se serre, parce que j'suis pas sûr de vouloir entendre ses réponses finalement. Je crève de peur, j'ai envie de savoir où tout ça va me mener mais en un sens, ce serait affronter tout ce à quoi j'ai décidé de renoncer à l'extérieur. Elle ouvre finalement ma bouche, je la regardais mais je n'étais pas là, et sa voix me fait sortir de mes pensées. Oui donc là elle me fait croire qu'elle se comportait comme elle le faisait pour que je lui balance des indices ? Mensonge. J'y crois pas, j'refuse d'y croire. Je n'arrive pas à croire qu'elle soit une si bonne actrice, je sais très bien qu'elle ne répond plus d'elle quand je la touche, puisque lorsqu'elle le fait j'suis pareil. « Je peux pas t'en dire plus, je peux....PAS ! Mais merde, je ne me résume pas qu'à ces putains de cicatrices... » Si je pouvais, je lui en parlerais librement, même si ça me perturbe, même si ça me bouffe littéralement l'esprit. Je le ferais pour elle. J'sais même pas pourquoi, peut être que je me sens en confiance j'en sais rien. J'ai pas envie de m'attarder sur le reste parce que je n'y crois pas. J'suis néanmoins surpris par son attitude, même si je ne montre pas, je garde tout à l'intérieur de moi. Je sens ses doigts sur mon cou, mon coeur se soulève, mon corps bouillonne par ce simple contact. Mon regard est froid, et se durcit lorsqu'elle propose de baiser maintenant. J'ai beaucoup ne pas croire un seul instant à son manège, elle est très convaincante, plus encore lorsqu'elle ôte son débardeur. Je reste immobile quelques instants, et puis, finalement je l'attire contre moi, un peu plus violemment que je ne l'aurais voulu. Et je me mets à l'embrasser, passionnément, mes mains glissant littéralement sur son corps dénudé, sa peau brûle sous mes doigts, je ne cesse de la toucher. Je la désire, et j'ai envie d'aller plus loin assurément, j'en ai tellement envie que ça me déchire de l'intérieur. Sauf que non... Je me détache de son étreinte aussi violemment que je l'ai attiré vers moi. Dieu sait que je n'en ai pas envie, mais je n'ai pas envie d'elle, de cette manière. « Dis moi que tu n'as rien ressenti, oses me dire que je te laisse indifférent. Dis moi que les regards noirs que tu lançais à Rory ne signifiaient rien ? Parce que moi... » Ma voix se brise, à cause de la colère que j'éprouve, mais aussi à la peur qui me clou littéralement sur ce canapé. Je déteste cette sensation, j'déteste ce qu'elle a fait de moi. Mais pourtant j'veux plus.
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Sixtine
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MessageSujet: Re: Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze    Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze EmptyJeu 8 Mar 2012 - 18:23

Le jeune homme semble perdre son sang-froid, constatation plutôt positive pour moi. Il se débat avec son putain de secret et mes attentes, et ça lui retourne le cerveau. Je suis bonne quand il s’agit d’être agaçante, je l’ai toujours été. Ca fonctionne mieux que jamais, et je lâche un petit rire sarcastique face à sa détresse, comme si je m’en foutais éperdument. « C’est pourtant la seule chose susceptible de te rendre intéressant à mes yeux mon pauvre Connor. » Allez hop, une petite couche supplémentaire. Et là je suis censée boire une gorgée de jus d’orange ou reprendre ma lecture comme si de rien n’était, sauf que je n’ai pas de verre à portée de main et qu’il vient de balancer mon précieux bouquin par terre. Je suis tellement bonne dans le rôle que j’y pendrais presque du plaisir, à le virer à grands coups de pied. Si seulement ça ne me blessait pas moi aussi. Je sonde ses yeux, note une hésitation. Qu’est-ce qu’il va faire, déguerpir ou rester ? Pour toute réponse, il m’attire brusquement vers lui, éveillant le volcan endormi. Je n’ose d’abord pas bouger, restant parfaitement immobile sous son assaut soudain, trop surprise pour lever le petit doigt. Puis mes bras s’accrochent à son cou dans un réflexe que je ne parviens pas à refreiner, submergée par une vague de désir à laquelle mes lèvres répondent avec avidité. Je frissonne sous ses caresses, tout en brûlant de l’intérieur, me cambrant sous les mains froides qui s’égarent sur mes reins. Mon buste se colle au sien, et j’ai envie de sentir sa peau contre la mienne, mes doigts attrapant sauvagement ses cheveux pour les tirer en arrière. J’en voulais des émotions, en voici à la pelle. Je semble alors me rendre compte que quelque chose cloche dans cette étreinte, aussi je fais glisser mes mains sur son torse que je repousse de toutes mes forces. Je n’aurais pas imaginé qu’il saisirait l’occasion de me sauter dessus, j’ai été vraiment stupide. Tout à coup cela ne me semble pas approprié, et j’ai la sensation d’avoir gagné autant que perdu. Cependant mes maigres forces ne suffisent pas à l’arrêter, et il continue de me maintenir entre ses bras. Après tout, n’est-ce pas ce que je veux ? Qu’on baise et qu’on n’en parle plus ? Ca résoudrait tous mes problèmes. Pourtant je suis sur le point de hurler à la mort, de pleurer et de le gifler, tout ça en même temps. Heureusement je n’ai pas le loisir d’adopter l’une de ces réactions, puisque le brun me lâche aussi subitement qu’il m’a attrapée. Ma poitrine se soulève encore trop rapidement, les pulsations de mon cœur trahissant largement mes sentiments pour lui, mais reflétant tout autant la panique que j’ai éprouvée l’espace de quelques secondes. J’ai l’impression d’être en Enfer, et qu’on me torture impunément. Qu’on brûle chaque centimètre carré de ma peau, qu’on m’offre un délice pour me le retirer aussitôt, ne me laissant que l’amertume et la crainte. Quoique si c’est à ça que ça ressemble, je veux bien me tailler les veines illico. J’hésite à m’écarter, à reculer de peur qu’il remette ça. Mais je sais que ce geste me trahira une fois pour toute, et je n’ai pas l’intention de fléchir sous son regard inquisiteur. J’y décèle de l’exaspération, c’est bon signe ça non ? Il suffit que j’enfonce un peu plus la pointe du couteau, que je le pousse jusqu’à la garde, et je pourrais retrouver ma petite vie de joyeuse défenseuse de la nature. Je savais bien que participer à cette émission c’était une vraie connerie. « Bien sûr que non tu ne me laisses pas indifférente, j’suis une nana comme les autres, avec des hormones qui s’agitent quand un mec bien foutu la touche. » J’ai quand même réussi à glisser qu’il est bien taillé le Connor, notez la subtilité. Sa dernière phrase me cloue aussitôt le bec, et je sens que mes joues sont en feu. Je baisse les yeux, me mordant la joue. Bon sang, alors il a aussi remarqué mes regards assassins ? C’est vrai que je ne suis pas une fille particulièrement discrète, mais quand même, ça n’a duré qu’un instant. Ca veut dire qu’il était en train de me mater, ouais, ça doit être ça. D’un autre côté l’ensemble des candidats m’observait, étant donné que j’avais le téléphone en main. Je réfléchis trop, ça m’agace. C’est l’influence de Syssoï ça encore, j’en suis certaine. Qu’est-ce qu’il s’attend à m’entendre dire ? Il veut que je lui confie que voir la brune collée à son bras m’a irritée au plus haut point, que j’avais juste envie de lui balancer le téléphone en pleine tête, de transformer une chaussette en poupée vaudou à son effigie pour pouvoir la torturer secrètement ? Non, je ne lui dirais pas tout ça, ce n’est pas mon genre. Il l’a visiblement compris tout seul de toute manière. Aussi je tente d’éluder la question, ne désirant pas m’aventurer sur un terrain aussi glissant en jouant les Siomha. « Parce que toi quoi ? » Ma voix se fait plus douce, et je me rends compte que je suis en train de bousiller tout mon travail à cause de quelques mots. Je m'aperçois également que j'ai toujours ma main accrochée à son t-shirt, et je la retire immédiatement, histoire de ne pas perdre toute crédibilité.
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MessageSujet: Re: Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze    Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze EmptyJeu 8 Mar 2012 - 20:02

J'sais qu'elle fait tout pour me faire fuir, que tout ceci est faux, pourtant ça m'atteint. Son rire est comme un poignard qu'elle m'enfonce en plein coeur. Putain qu'elle est douée. J'devrais partir maintenant, pourquoi j'suis encore là à écouter ses mensonges qu'elle s'évertue à me donner. J'devrais partir puisque de toute façon, ça semble perdu d'avance. Sauf que j'suis un gros sadique en réalité, à croire que j'aime parler à un mur, j'crois que j'adore qu'on me malmène, j'sais pas, c'est stupide mais j'reste là à écouter. J'réponds pas, de toute manière ça ne servirait à rien. Au lieu de cela, je profite de sa proposition pour la tester, je l'embrasse, l'échange est violent, tellement violent que j'en serais presque plus satisfait. J'adore ça, en réalité, sauf que les circonstances me rebutent, pourtant j'éprouve un plaisir non dissimulé à l'attirer vers moi. A l'emprisonner contre moi, j'peux sentir son coeur battre tellement on est proche. Elle agrippe mon cou, mes cheveux qu'elle tire pourtant, je ne la lâche pas et continue de plus belle à exploser son corps. J'ai autant envie de l'étrangler que de lui faire l'amour sur ce canapé. Qu'elle m'agace. Je la hais. Oui non, c'est pas vrai, mais c'est ce que j'devrais ressentir. Au lieu de cela, l'inverse se produit, plus elle me repousse, moins j'ai envie de la laisser s'échapper. Même si elles ne sont là que pour me repousser, le contact de ses mains sur ma peau me font frisonner. Et puis parce que si je ne la lâche je sais que j'pourrais plus me détacher d'elle, je la repousse avant qu'il ne soit trop tard. C'est déjà trop tard, de toute façon. Je suis faible, mon regard me trahis, je déteste cette sensation, elle doit jubiler intérieurement de me voir ainsi, mais j'peux pas me reprendre. Je l'assène de questions, elle répond comme une garce. Ajoutant par la même occasion que j'suis bien foutu, ça aurait pu me faire sourire si je n'étais pas à ce point touché. J'vais devenir dingue, elle me rend totalement fou. « Une nana avec les hormones en folie aurait flanché depuis bien longtemps... Sauf que toi non. » Parce que t'es pas comme ça, pas avec moi du moins. Sauf que je me retiens de le dire, elle le sait déjà de toute façon. Mon regard terne s'éclaircit après cette remarque. Ok, elle ne dira rien. D'ailleurs ma remarque concernant Rory la touche, ses joues se teintent et elle baisse les yeux. Touché. J'ai touché dans le mille. Sauf que je ne fanfaronne pas, j'ai peut être gagné une bataille, je n'ai pas gagné la guerre, mon regard se fait plus doux, j'ai envie de lui dire d'arrêter, que j'ai compris. Qu'elle n'est pas obligé de parler parce que ce n'est pas utile. J'ai envie de l'embrasser à nouveau et de l'emmener dans mon donjon et arrêter tout ce cirque. Sauf qu'elle relève quelque chose. Oui moi quoi ? C'est sortit tellement tout seul que j'avais oublié, j'pensais que c'était resté muet. Mais visiblement non. Pourquoi j'ai ouvert la bouche merde. La douceur de sa voix me déstabilise quelque peu par ailleurs. Bon qu'est-ce que j'fais ? J'sais même pas ce que j'ai voulu sous entendre là dessous. Enfin si mais, de là à l'avouer à voix haute, il y a de la marge. Allez Connor fais pas ta gonzesse là. Courage. « Parce que moi... Parce que j'réponds plus de moi quand t'es dans les parages, parce que t'es la seule qui me procure cet effet là dans le nid, et même en dehors. Et parce que j'vois pas pourquoi tu t'inquiètes à propos de Rory, parce que ce que j'ressens pour elle, c'est rien par rapport à ce que j'ressens pour toi. Parce que t'es la seule à pouvoir me toucher le torse sans que j'te repousse, parce que bizarre j'ai confiance, même si j'connais rien de toi. Parce que ça me tue d'être loin de toi, et j'suis loin d'être ce genre de type habituellement; ça me fait peur, j'ai une trouille bleue, j'ai une chance sur deux de me faire rembarrer violemment, j'sais que ça va me détruire mais pourtant j'peux pas m'empêcher de te le dire. » Et Connor mourut soudainement, tétanisé par la peur... Ma voix est douce, incroyablement calme, j'ai l'impression d'être stupide, non. J'suis stupide. J'vois même pas pourquoi je lui raconte tout ça, elle a peur, je peux le ressentir pourtant, je m'évertue à la faire flipper. J'suis con putain. J'ai envie de chialer tellement c'est pathétique. « Mais ça n'a visiblement pas d'importance... » Ma voix se brise dans un murmure, je baisse la tête légèrement honteux. Alors qu'est-ce que t'attends pour me flageller ? Vite...
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Sixtine
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MessageSujet: Re: Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze    Was this over before, before it ever began your kiss your calls your crutch like the devils got your hand ∞ mardi 6 mars quinze heures douze EmptyVen 9 Mar 2012 - 9:51

Il a décelé une erreur essentielle dans mon petit manège. Mais ça peut toujours tenir la route, avec une explication bien trouvée. « La fille qui se laisse désirer, ça a déjà fait ses preuves. C’est pour ça que je te propose de rattraper le retard. » Ca aurait pu être une technique en vu d’obtenir son secret, genre ‘‘je ne peux pas coucher avec toi avant d’en savoir plus’’. Cependant j’ai beau dire tout ce que je veux, lui asséner des remarques aussi coupantes qu’un couteau en céramique, Connor ne semble pas y croire une seule seconde. Je sens toutefois poindre une hésitation, une petite partie de lui qui se demande sans doute si cette mascarade n’est pas la triste et simple vérité. J’ai l’impression d’être douée pourtant, jusqu’à ce que mon corps réagisse à mon insu à l’évocation de sa partenaire, et que ma voix flanche en reprenant une intonation plus faible. Merde, ce n’était pas censé se passer comme ça. Je soutiens son regard qui se perd dans le mien, de toute évidence il réfléchit à la suite. Je hausse les sourcils afin de faire avancer le schmilblick, l’air de dire ‘‘eh ben quoi, va-y, dis-le !’’. Pour le coup, je ne suis pas déçue. Je ne m'attendais pas spécialement à un tel discours, relativement surprise par cette initiative qui rompt le silence. Putain, c’est quoi ça ? Le genre de choses que l’on ne m’a jamais dites, pas de cette manière en tout cas. Une fois, peut-être, mais ça n’a abouti qu’à une sombre fin. Là, tout d’suite, je me sens mal. Très mal, très bizarre aussi. Je m’écarte soudain, comme si on venait d’utiliser un taser contre ma peau, retenant ma respiration. Je l'observe, la détresse dansant dans mes yeux. J’ai envie de me jeter d’un pont, de m’évanouir, de lui sauter au cou, de lui confesser mille choses, mais je ne peux pas vraiment faire ça devant lui et des centaines de téléspectateurs. Merde, je les avais quasiment oublié ces cons. Il est conscient qu’il vient de me dire des trucs vraiment niais devant tous ces proches, toute sa famille, au risque de perdre toute crédibilité ? Cette seule pensée me bloque. J’imagine ma sœur bondir sur son canapé, m’encourageant en poussant de grands cris, j’imagine tous ces inconnues qui nous écoutent et qui doivent bien se poiler. C’est horrible, c’est humiliant. Toutes ces choses relèvent de l’intimité, comme un secret que partagent deux êtres. Il est vrai qu’à force de déambuler dans ce château on en oublie ces fichues caméras, et je regrette presque d’y avoir pensé en cet instant. Peut-être que si ça n’avait pas été le cas, la suite aurait été bien différente. Parce qu’il ressent quelque chose pour moi qui doit s’apparenter à mes propres sentiments, parce qu’il est mort de peur lui aussi, et qu’il faut un sacré courage pour l’avouer. Mais il a soulevé un point particulièrement important sur lequel je me braque : il ne connaît rien de moi. C’est certainement pour ça d’ailleurs, qu’il se permet de m’avouer toutes ces choses. Finalement, ce genre de relation est plus proche de la passion éphémère, vouée à un échec total. Une fois qu’on aura baisé, terminé. Moi, je n’ai pas la même audace que lui, aussi je me contente de poursuivre mon petit jeu en prenant le risque de tout détruire. Et je l’aurais bien cherché. Je décide de rire à nouveau, un rire moqueur qui me fend le cœur et qui résonne méchamment dans la pièce. Connor vient de me confier qu’il craint de tout son être de se faire rembarrer, et moi je m’y engouffre sournoisement. C’est vraiment moche, et ça me fait mal. « Ridicule. Je suis désolée de t’avoir perturbé mon petit Connor, mais tu vas devoir aller te consoler ailleurs. » Je lui tapote la joue, parce que je sais que ce geste sera pire que tout, puis je pousse un soupir, comme si cette entrevue commençait sérieusement à m’ennuyer. Je soulève mes jambes pour poser les pieds sur le sol, me levant du canapé afin d’attraper mon débardeur. J’ai froid tout à coup. Je l’enfile par-dessus mon soutien-gorge, relevant ma chevelure blonde pour la libérer du vêtement. « Dommage pour la baise, tu reviendras me voir quand tu seras remis de tes émotions hein. » Je tends mes doigts vers le bouquin qu’il a jeté quelques minutes plus tôt, me dirigeant vers le canapé où je m’installe à nouveau à ses côtés, comme si de rien n’était. Je ne dois pas m’enfuir, sinon il continuera à ne pas y croire. Je reprends ma page, mais même si mes yeux parcours les lignes, je suis agitée d’une dizaine d’émotions négatives qui m’obligent à ravaler cette putain d’eau qui désire s’échapper de mon corps à travers mon regard. Je serre la mâchoire, essayant de penser à un truc super joyeux. Plus que quelques secondes à tenir, parce qu’il me semble évident que cette fois la conversation est bel et bien terminée. Je viens de me foutre de sa gueule ouvertement, alors qu’il m’a clairement avoué ressentir des choses inexplicables pour moi. Il n’y a pas trente-six mille issues, j’espère simplement qu’il ne va pas me frapper sans prévenir.
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Elle essaye de me donner une explication qui ne tient à mon avis pas la route, elle me sort le couplet de la fille qui est bouleversé par ses hormones pour ensuite me balancer qu'elle voulait se laisser désirer. Je lève les yeux au ciel, ouais cause toujours, j'y crois pas à ton histoire. Et puis poussé par une force mystique que j'vais sûrement détester après coup je lui déballe tout. J'ouvre mon coeur, je lui offre et lui donne l'occasion de le piétiner impunément. J'sais pas ce qui me prend. Je ne sais pas non plus comment j'peux faire pour raconter tout ça ici, tout en sachant qu'on est pas seul et que ces putains de caméras ne doivent rien louper. J'suis même presque certain que cette scène, ils vont la passer en boucle dans leur émission quotidienne, peut être même au prime qui sait. Je déglutis. Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi j'pensais que ça allait la faire réagir, j'suis trop naïf. J'suis trop d'avoir pu penser la toucher, lui faire arrêter ce manège auquel je ne crois pas une seule seconde. D'ailleurs, elle se décolle de moi, soudainement. Je sursaute. J'peux pas m'empêcher de soutenir son regard, comme si mes yeux allaient pouvoir lui faire changer son fusil d'épaule. Crétin. Et puis son rire retentit. Un rire qui fait froid dans le dos, j'crois même qu'il résonne plusieurs fois dans ma tête. Comme pour marquer davantage le coup. Un rire qui dit, putain mais t'es qu'un trou du cul, pourquoi tu t'es imaginé qu'elle pouvait ne serait-ce t'apprécier qu'une minute. Sa réplique suivante ne fait qu'enfoncer un peu plus profondément le coup. J'ai beau m'être dit qu'elle jouait la comédie, cette fois j'y arrive plus. Elle ne peut pas être aussi douée. Il faut que je bouge que je réagisse, sauf que j'peux pas. J'suis incapable de remuer ne serait-ce que le petit doigt. J'ai l'impression que je ne peux même plus respirer. Je suffoque. Ok, la fenêtre. Faut que j'fonce vers la fenêtre, que j'passe à travers et que je m'écrase contre le sol. Parce que j'peux pas continuer à faire comme si tout allait bien. J'peux pas. Sauf que j'réfléchis trente secondes. On est au rez-de-chaussée. Mauvaise idée. J'sens les larmes monter, putain non, tout mais pas ça. C'est déjà assez humiliant comme ça. Je ferme les yeux quelques minutes, Sixtine a disparu de mon radar, j'sais pas ce qu'elle fait et je m'en fous. J'essaye de reprendre une constance. Et puis je me lève lorsqu'elle se réinstalle. Je la regarde, le regard froid. « Me consoler ailleurs ? Bonne idée, j'pense pour dire sans me tromper que Siomha devrait réussir à faire passer la pilule. » Elle me dégoûte cette fille et j'suis pas sûr de mettre mes paroles en action, mais je m'en fous. Je m'apprête à actionner la poignée. « Oh et pour la baise. Va te faire foutre ! » Mensonge. Elle doit le savoir, mais j'ai trop mal, et c'est la seule façon que j'ai trouvé pour me protéger un tant soit peu. Et merde. Voilà qu'une larme coule sur ma joue. Putain. J'ouvre la porte et me dirige dehors. Il faut que j'parte loin, j'ai envie de voir personne quitte à lui envoyer mon poing dans sa tronche. J'suffoque, j'ai mal et j'ai envie d'aller me terrer au fin fond de la forêt pour ne plus jamais en sortir.

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