Comme si j'allais me laisser avoir si facilement. Vous n'aviez toujours pas compris que je suis inaccessible, ou en tout cas je l'étais pour Ruben et d'autre, et je le suis toujours pour l plu part. Alors ouais j'aime faire croire que je le suis toujours, et dans un sens ça me rassure j'ai l'impression de ne pas être pris au piège dans une relation et d'être libre de mes propres mouvements. C'est pour ça que je n'ai pas aimé la façon dont il m'a demandé de lui pardonné, c'est pour ça que j'ai pas aimé le faite qu'il m'interdise de fumé, et plus récemment qu'il m'interdise de bouger. J'ai toujours été indépendante je ne pouvais compter que sur moi même, parce que les autres on peut pas leur faire confiance. Comment voulez vous qu'une fille ai confiance aux autres alors qu'elle a à peine confiance en elle, et perdue toute confiance en ses parents, ses modèles ses boussoles. Alors c'est vrai que l'ambiance n'était pas au beau fixe mais ce n'était certainement pas que de la faute à Ruben, en fait ce n'était pas sa faute au presque. J'ai tendance à prendre beaucoup de place à accaparer l'attention et à faire des petits caprices. Mais il m'aime non ? Il faut croire puis qu'il se lance à ma poursuite. Je ne cours pas bien vite, et il faut dire aussi que j'en ai envie de ce baiser. Il arrive à ma hauteur et nous fait tomber faisant en sorte que la chute ne soit pas trop douloureuse. Il est à bout de souffle et pourtant.. on avait fait quelques mètres. Je ne peux m'empêcher de le regarder d'un air inquiet. Il n'est pas si vieux que ça qu'on se le dise. Il y avait autre chose. Il m'embrasse enfin, d'une manière bestiale et tendre à la fois, se baiser me fait oublier le détail de sa respiration haletante. Machinalement mes mains viennent agripper sa chemise et commence à la déboutonner. Je finis par me rendre compte qu'il faut que je lui pose la question avant d'aller plus loin parce que sinon je vais continuer d'être distraite. J’émets une légère pression sur son torse qui le fait se détacher de mes lèvres. La je le regarde 20 secondes en silence un regard légèrement inquiet. « T'es malade ? » J'ai le droit de savoir non ? Parce que s'il compte claqué pendant qu'on est ensemble c'est hors de question, hors de question ! Je suis très observatrice, c'est un atout mais ne même temps je commence à me faire des films le voyant dans un lit d’hôpital entrain de rendre son dernier souffle. Alors oui j'ai le droit de savoir dans quoi je me suis embarqué non ?

Quelle idée aussi de me mettre à courir après Moore, alors que je n'avais tout simplement pas le droit d'exercer cet effort physique là. Après j'avais vite fait d'être éssoufflé, et c'était bel et bien le cas désormais. Tandis que je me retrouvais sur Moore, je ne pouvais cacher le fait que courir après elle m'avait fatigué, épuisé. Non, je n'aurais pas du courir comme ça. Je n'avais certes pas couru un marathon, loin de là, mais il me semblait que j'avais dépassé mes limites. Quand je disais que je n'étais pas un grand sportif, c'était avant tout par dépit, parce que j'y étais aussi contraint. Je m'étais ensuite mis à l'embrasser, assez fougueusement tout de même. Il fallait dire que j'en mourrais littéralement d'envie. J'avais même envie d'aller plus loin, mais chaque chose en son temps. Moore quant à elle commença à déboutonner ma chemise... avant de finalement mettre fin au fameux baiser qui unissait nos lèvres depuis quelques instants. Elle semblait soucieuse, inquiète presque. « T'es malade ? » La question que je redoutais. Ah vraiment, j'aurais préféré qu'on ne me la pose jamais. C'était d'autant plus gênant que Moore venait de me la poser alors que nous étions sur le point de... Passons. J'avais juré de toujours me montrer sincère envers elle. « Je... pas exactement. » Ma gorge se resserrait, j'expirai un grand coup histoire de retrouver un peu mon souffle. J'eus alors à l'esprit de mauvais souvenirs. Oh oui, de bien mauvais. « Disons que j'ai été malade. Et que j'en garde quelques séquelles. » Par réflexe, je pris la main de Moore et la posa sur mon torse, près de mon coeur. Je ne cessais pas de la regarder. Qu'allait-elle penser de moi maintenant ? De quoi est-ce que j'allais avoir l'air désormais ? Je ne voulais pas passer pour un mec faible, car je ne l'étais pas. Après avoir surmonté tant d'épreuves, tant de merdes, je ne pouvais me résoudre au fait de me considérer comme faible.

J'étais inquiète, très inquiète même pour tout vous dire. Et cette sensation n'est pas très agréable une des raisons pour lesquelles je ne m'attache pas, pour ne pas m’inquiéter. Mais là il est bien trop tard, et donc normal je m'inquiète quand je le vois à bout de souffle comme s'il avait couru un marathon. Alors malgré moi je met fin à notre baiser si agréable. Et lui pose cette question importante, j'aurais aimé qu'il m'en parle avant, c'est important non ? « Je... pas exactement. » Me dit-il hésitant. Je pince mes lèvres, est-ce en rapport avec son secret ? C'est pour ça qu'il ne m'a rien dit. Ça me frustre parce qu'il sait tout de moi, de ma paralysie, mon accident, mon traumatisme crânien, mes tremblement, ma tendance à la spasmophilie ou crise de tétanie. Il sait tout et moi je ne sais rien de lui. Ce secret..  « Disons que j'ai été malade. Et que j'en garde quelques séquelles. » Ok donc il est pas mourant. Sa réponse est un drôle d'écho de ma propre vie. Je ne vais pas insisté pour avoir plus de détails, s'il veut en parler il sait ou me trouver. Je suis pas forcément le plus encline à discuter de nos malheurs mais ce n'est pas n'importe qui. Et j'ai l'impression qu'il à tendance à croire qu'il ne compte pas autant pour moi que je compte pour lui. S'il savait, s'il savait que je l'aime à en crever, que j'en ai souffre, que j'en souffre encore. Peut être est-il temps de lui dire ? Parce que la seule fois que c'est mot étaient sortie de ma bouche c'était malencontreusement sans que je le veuille. Est-ce que je le veux maintenant ? « Je... » Respiration dure, je suis en apnée trois seconde. Ma main qui est sur son torse, sur son cœur tremble doucement. Je crois que tu dois de nouveau respiré non ? Ouais c'est mieux. « Je t'aime. » dis-je en reprenant le cours de ma respiration. Mon tremblement lui se fait plus fort alors que je me rends compte que je lui ai véritablement dit cette fois. Je reste là à le regarder, sans voix. Pas moyen de se caché c'est l'enfer. On est pareil lui et moi, quoi que les gens en disent, on est pareil.

Moore semblait se faire du soucis pour moi et très honnêtement, cela me touchait. Le fait qu'elle ait été amenée à découvrir que je n'étais pas en parfaite santé, loin de là, l'avait semble-t-il pas mal inquiétée. Cela faisait longtemps, très longtemps même, que quelqu'un ne s'était pas inquiété pour moi comme elle le faisait ici, dans ce parc. C'était avec douleur et des pensées noires plein la tête que j'avais finalement révélé à Moore avait été malade, dans le passé. Certaines choses faisaient qu'actuellement, je n'étais pas en droit de le lui en dire plus, et pourtant ça n'était pas l'envie qui m'en manquait. Je voulais lui confier certaines choses, mais je ne pouvais pas. Pas maintenant. Peut-être plus tard. Moore ouvrit finalement la bouche, comme prête à prendre la parole à son tour. « Je... » Elle peinait à trouver ses mots, son souffle. Je craignais à tout moment qu'elle refasse une crise de tétanie. Et puis soudain, les mots qu'elle semblait tant vouloir me dire furent finalement exprimés. « Je t'aime. » Je manquais de m'affaler, tant j'étais surpris par ses paroles. Je n'oubliais tout de même pas que Moore se trouvait en dessous de moi, et que mon but ici n'était tout de même pas de l'écraser. Sa voix, comme sa main, était tremblante. Elle ne dit ensuite plus un mot, et se contenta de plonger son regard dans le mien. Je savais que je n'avais aucunement besoin de lui dire "Je t'aime moi aussi", car elle le savait. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Elle ne pouvait pas savoir à quel point l'entendre me dire ça me faisait plaisir. Je savais qu'elle était sincère, je savais qu'elle ne mentait pas. Ma main vint caresser sa joue. L'autre se posa derrière sa nuque, comme pour forcer son visage à se rapprocher du mien. J'avais envie d'elle, clairement. Mes lèvres capturèrent à nouveau les siennes, sauvagement. Mes deux mains vinrent ensuite se placer un peu plus bas, jusqu'à se poser sur sa veste en cuir que je retirais sans pour autant ôter mes lèvres des siennes. Je pris également l'initiative de retirer son t-shirt. Mes lèvres descendirent jusqu'à embrasser son cou, puis le haut de sa poitrine. Cette fois-ci je ne voulais pas mettre fin à un tel moment. Je voulais profiter de la nuit noire et de ce parc, désert, dans lequel nous étions seuls.

J'arrivais pas à croire que ces mots étaient effectivement sortie de ma bouche. C'était fou, je ne pensais pas que je le lui dirais un jour ou que j'aurais assez de temps pour la faire. Je pensais que notre relation ce serais déjà essoufflé quand je me serais sentait prête à lui dire ces quelques mots. Mais non, peu être devais-je commencer à croire en cette relation un peu plus non ? Ouais je crois que c'est une bonne idée. Mais je ne vais pas trop m'emballer, je vais vire cette relation au jour le jour sans faire de prévision sur la comète parce que j'ai toujours cette angoisse. Angoisse traduite par ce tremblement aussi bien dans ma voix que dans ma main déposer sur son cœur. Je peux sentir que son cœur à fait un bon énorme quand il a entendu ces mots sortir de ma bouche. Je n'y croyais pas moi non plus et mon cœur devait être aussi rapide que le siens. Pour seul réponse j'eus le droit à un sourire et à un nouveau baisé plus que sauvage. Et c'était bien suffisant, il n'avait pas besoin de me dire qu'il m'aimait je le savais et depuis longtemps. Rapidement ses mains se mirent à me déshabiller, la veste d'abord. Puis le tee-shirt. Je me retrouve en soutien gorge, le léger froid pince ma peau mais ce 'est rien comparé à la chaleur qui s'empare de mon corps. Ma main reprend de sa vivacité et accompagné de sa jumelle commence à enlever les boutons qui suivent de sa chemise mais c'est trop long alors dans un mouvement brusque j'arrache le reste des boutons les faisant sauté. Je lui rachèterais une chemise, parce que la recoudre euhh.. non. Ma respiration se fait déjà haletante alors que ses lèvres vinrent rencontrer la naissance de ma poitrine. Cette fois aucun remord, aucun regret ne viendra nous arrêté. Tout est clair, j'ai terriblement envie de lui et ça depuis le début de l'aventure on est à quelques semaines de la fin et voilà qu'enfin ça va se produire. Dans ce parc, sur l'herbe fraîche, dans la nuit noir loin du reste du château, loin du monde. Rapidement mes mains en une caresse appuyé et sauvage se déplace jusqu'à sa ceinture, dans un geste habituel je la défais en quelques seconde, ôtant le premier bouton, baissant sa fermeture éclaire. Je baisse son pantalon légèrement je ne suis pas assez bien placé pour faire le reste, il s'en occupera lui même. Mes mains en remontant effleure son intimité, chatouille son nombrils, se dépose sur son torse, remonte jusqu'à son cou, caresse ses joues. Sa tête se relève, ma main droite caresse ses lèvres avant de les capturer de nouveau. Laissant ma langue chatouiller la sienne sauvagement, langoureusement.

S'il faisait plutôt frais ce soir, et même si la nuit était tombée depuis un bon moment déjà, nos deux corps, eux, bouillonnaient littéralement. J'étais tout excité, d'abord par la situation, et puis par celle qui venait tout juste de m'avouer son amour. Des sentiments débités alors que je ne m'y attendais plus. Je pensais que si nous étions bel et bien en couple, elle ne tenait pas à moi autant que je tenais à elle. Et puis finalement, il sembla que Moore ressentait bel et bien la même chose que moi. Cette constatation était très plaisante. D'un coup, je me sentais aimé. C'était con à dire, mais j'avais pas mal manqué d'amour dans le passé, en tant qu'enfant de la DASS. Ma famille m'avait également tourné le dos lors de mon incarcération, et j'avais pas mal galéré pour me racheter une conduite. Alors savoir qu'ici, quelqu'un m'aimait réellement et surtout pour ce que j'étais, je ne pouvais pas rêver mieux. Je pensais ne pas avoir besoin de lui signifier que je l'aimais moi aussi, tout simplement car je le lui avais dit à plusieurs reprises déjà au cours de cette aventure. Je m'étais laissé allé après ça, capturant une nouvelle fois ses lèvres et commençant à la déshabiller. En une quinzaine de secondes, Moore n'avait plus ni veste, ni t-shirt. Elle se mit à son tour à déboutonner ma chemise, avant de finalement arracher d'un coup tous les boutons de celle-ci. Bon, et bien ma chemise était foutue mais franchement, qu'est ce que j'en avais à foutre ? Ce moment valait bien plus qu'une pauvre chemise blanche. Elle entreprit ensuite de retirer ma ceinture, avant de baisser mon pantalon jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus l'atteindre. Je me chargerais par la suite de l'enlever entièrement. Ses mains baladeuses remontèrent avant de se placer sur mes joues, finalement. Ces mains qui quelques secondes plus tôt n'avaient pas manqué de me faire frissonner quand elles étaient entrées en contact avec mon bas-ventre. Ses lèvres, quant à elle, rencontrèrent à nouveau les miennes, comme sa langue finit elle aussi par rencontrer la mienne. J'insistai et prolongeai ce langoureux baiser, puis me retirai un instant afin d'occuper mes mains un peu plus bas : je me défis d'abord complètement de mon pantalon, avant de lui retirer le sien également, commençant par le déboutonner, puis par défaire sa fermeture éclaire avant de baisser son jean totalement. Nous étions désormais libérés de l'emprise de nos pantalons, et nous retrouvions en sous-vêtements sur une herbe des plus fraiches. Mon visage s'approcha du sien, et mes lèvres rejoignirent les siennes, à nouveau. Une chose était certaine : nous ne risquions pas de rester "habillés" bien longtemps encore. Bientôt nos slips serraient de trop.

Lhoas n'arrivait décidément pas à dormir ce soir, même s'il tirait une tête des plus fatiguées et bâillait devant le visage de qui voulait bien se mettre devant. Pour se réveiller un peu, paressant dans le sofa du salon, il eut la bonne - ou plutôt mauvaise vous verre - d'aller prendre l'air. Enfilant tout de même une petite laine comme diraient les grands-mères - bah oui aux petites heures du matin il fait quand même un peu frais - il sortit et se dirigea vers le parc. L'air était bon, il faisait doux mais il supportait tout de même son petit gilet qu'il avait mis par-dessus son haut. Au loin, dans le parc, il entendait une chouette hululer ainsi que les criquets faire leur traditionnel bruit de frottement entre leurs ailes, le froid tombait sur ses épaules tandis qu'il parcourait le parc en regardant le ciel, qui illuminait de par ses amies les étoiles. Faisant attention aux bruits de la nature et du parc, il fut surpris d'entendre vers sa droite, derrière des fourrés, un gémissement un peu trop humain pour être celui d'un animal. Il était même très rauque, viril, masculin. Puis une voix féminine. Pas très audible mais quand même. Lhoas hésita alors un moment, qu'était-ce donc ? Qui étaient-ce donc ? Il voulait en avoir le coeur net et ça lui ferait une petite distraction. S'avançant quelque peu, marchant sur l'herbe fraîche, il découvrit peu à peu deux corps allongés sur l'herbe, se caressant, se baisant de partout, et.. presque nus, en sous-vêtements. « Oh mon.. » commença Lhoas. Il fut coupé net par un cri. Un cri. De peur, était-il repéré ? De plaisir, la source du cri prenait-elle son pied ?

L'on pouvait être surpris à tout moment par l'un des candidats mais j'en doutais sérieusement. Tout le monde est couché à cette heure là, même moi habituellement et je n'entends jamais personne sortir du lit parce que j'ai le sommeil léger alors j'ai tendance à entendre chaque mouvement, chaque cheveux qui bouge. Nous étions terriblement excité par cette situation, nous avion attendu tellement longtemps que nous allions bien vite à nous déshabillé. Ruben finit d'enlever son pantalon et le jeta au hasard, il vint rejoindre le reste de nos vêtements. Ensuite il s'occupa de mon pantalon, le bouton sauta, se fut le tour de ma fermeture, puis ni une ni deux il retira le reste. Je l'aide avec mes pieds à faire passer le jean. A son tour il vient rejoindre notre pile de vêtement qui devenait de plus en plus grande. Nous étions maintenant en sous vêtement, nous nous embrassions fougueusement. Ma respiration sa faisant de plus en plus saccadée je pouvais sentir la peau de Ruben chauffer au passage de mes doigts. Ces doigt-ci qui se déplaçaient jusqu'à son boxer, ces doigt si qui se faufilait à l'intérieur de ce dernier vêtement. J'étais sur le point de le baisser entièrement quand un bruit attira mon attention. Je cru entendre des bruits de pas sur l'herbe. Je regarde, je ne vois personne. Alors je ne fais pas attention et je baisse entièrement le boxer de Ruben qu'il termine d'enlever. Je peux sentir ses mains sur mon slip. Cela me fait frissonné de plaisir. « Oh mon.. » Merde. Je cris légèrement, de peur. Je suis surprise. Je pousse légèrement Ruben. Je peux voir maintenant qui est l'être indésirable. Lhoas. « Putain qu'est ce que tu fais là ? » J'ai la respiration saccadé par la peur et le plaisir à la foi. Je savais bien qu'il serait intéressé par un plan à trois mais là il va trop loin même s'il a eu la curiosité de venir voir qui c'était il pouvait avoir l'intelligence d'esprit de nous laissé seul et de repartir à sa promenade. « Mais reste pas là ! Du vent! » dis-je d'un ton autoritaire. Qu'il s'e aille et maintenant avant que je m’énerve réellement ce qu'il a vu lors du prime c'était rien face à ce que je lui réserve s'il ne déguerpit pas dans la seconde.

Nous pensions véritablement être tranquilles ce soir, dans le parc, sur cette herbe fraiche qui nous chatouillait un peu, maintenant que nous nous retrouvions tous deux en sous-vêtements. Des sous-vêtements qui ne tarderaient d'ailleurs pas à être retirés, à leur tour. Moore entreprit la première de m'enlever mon boxer, après avoir laissé ses petites mains baladeuses se faufiler à l'intérieur. Tandis que mon boxer était presque baissé, Moore fut comme interpellée par un bruit suspect. Finalement, après s'être rendue compte qu'elle avait probablement mal entendu, elle reprit le cours de ses petites affaires et baissa cette fois-ci entièrement mon boxer. Je retirai celui-ci, me retrouvant désormais totalement nu. J'étais moi aussi sur le point de la déshabiller entièrement quand... « Oh mon.. » ... Dieu ? C'était le cas le dire. Je savais que nous n'aurions pas l'occasion de nous retrouver seuls bien longtemps, car mine de rien ça grouillait de monde même à une heure pareille. Tout le monde ne dormait pas, visiblement. Enfin, "tout le monde"... Lhoas surtout. Moore cria, plus surprise qu'autre chose tandis que je fus légèrement poussé sur le côté pour qu'elle puisse, comme moi, découvrir l'identité du fameux perturbateur en question. Quant à moi, je posai une main sur mon intimité. C'était plus un réflexe qu'autre chose, car Lhoas avait déjà tout vu... « Putain qu'est ce que tu fais là ? » demanda alors Moore, pas franchement ravie de le voir ici. Je ne l'étais pas plus qu'elle, en passant. « Mais reste pas là ! Du vent! » lui ordonna-t-elle finalement. Je décidai d'intervenir moi aussi, avec plus de calme cependant. « Lhoas, viens pas jeter de l'huile sur le feu. S'il te plait. » Le ton de ma voix était posé, je ne m'énervais pas. À vrai dire je n'en avais pas la force, tant j'étais essoufflé. Lhoas ferait encore mieux de partir. J'ignorais ce qu'il faisait dans ce parc, exactement, et sans doute n'avait-il même pas cherché à nous faire chier. Seulement sa présence ici n'annonçait rien de bon. Surtout après ce qu'il s'était passé plus tôt dans la soirée. Pourrions-nous reprendre là où nous avions été interrompus ? Allait-il nous laisser, cette fois-ci, sans tenter d'envenimer les choses ? S'il espérait un plan à trois ou un truc dans le genre, ça n'était même pas le peine d'y penser.

« Putain qu'est ce que tu fais là ? » s'exclama Moore, en sous-vêtements dans le sous-bois après avoir crié de surprise, en voyant la silhouette de Lhoas à proximité. Ruben était apparemment nu - deuxième fois pour Lhoas qu'il voyait le viril et poilu à poil, serait-ce une coïncidence ? « Mais reste pas là ! Du vent ! » s'emporta-t-elle en poussant une gueulante sur Lhoas pour qu'il se décide à bouger. Le fait était que Lhoas avait été pétrifié durant un moment, ne pensant vraiment pas assister à.. ça. C'est un peu étrange à définir comme étonnement car Lhoas n'était pas vite choqué, zéro tabou avec le sexe en temps normal. Mais un sous-bois tout de même, il n'y aurait - même lui - jamais pensé. M'enfin bon, quand le moment vous prend dans l'envie, il pouvait peut-être comprendre, tout bien réfléchi. Ruben s'y mit lui aussi, après avoir caché son entre-jambe des plus tentantes. « Lhoas, viens pas jeter de l'huile sur le feu. S'il te plait. » Son ton avait été calme et convaicant. Dommage, Lhoas les aurait bien fait chier un peu, à sa manière comme il savait si bien le faire. Mais le ton que Ruben avait employé et la demande qu'il avait formulée, c'était inconcevable de ne pas l'écouter et de lui faire plaisir en acceptant de capituler. Un peu confus et désorienté, Lhoas bégaya quelque peu. « Je.. euh.. désolé, j'ai pas voulu interrompre.. ça. Je m'attendais pas à.. ça. » Il était tout penaud, le pauvre. Surtout parce qu'il n'aurait jamais ô grand jamais imaginé Ruben baiser - c'était déjà pas mal pour ce dernier d’ailleurs - dans un parc, sur l'herbe, dans un sous-bois. Il lui enviait même un peu l'idée d'ailleurs. Puis la nervosité voulant s'évacuer, Lhoas éclata de rire. Fallait dire que la situation était quand même hilarante, Moore et Ruben à poil - bon on est pas à un soutien-gorge et une culotte près - dans un bosquet, en train de gémir presque de plaisir. Ruben. Ruben. Merde quoi. Enfin soit. Lhoas se marra, et recula de quelques pas tout en continuant à être plié en quatre. Il commença alors à remonter l'allée du parc, tout en ayant toujours une visibilité sur la scène de cul en plein air.