« Oh pourquoi t'as trop chaud ? » Mais oui, c’est évident que j’ai trop chaud. Je n’en plus, voyons. Surtout avec ses mains qui se font de plus en plus baladeuses, se promenant sur ma peau avec une certaine envie. Je ne voulais pas être celle qui craque, celle qui se laisse aller. J’aurais préféré qu’il dépose lui même ses lèvres contre les miennes. Pourtant, je fais le premier pas. Mais il ne tarde définitivement pas à répondre au baiser, ni à enlever mes vêtements un à un comme je lui avais fait remarquer. De toute façon, c’était maintenant la logique des choses. Il n’y avait aucun doute sur le fait que nous avions envie de l’autre, de découvrir une facette de plus et de pousser le jeu un peu plus loin. Mes mains se glissèrent sous son t-shirt pour l’en débarrasser, alors que les lèvres de Slavin s’aventurèrent sur mon corps. Les yeux fermés, j’apprécie ses baisers passionnés, m’attardant à caresser son torse lentement et sensuellement, profitant du moment présent. Et puis j’entend du bruit. Et une voix. Moi qui croyait avoir verrouillé la porte... merde. Le pauvre con. J’ouvre les yeux, alors que Slavin se retourne pour constater en même temps que moi la présence de Sami dans la pièce. Je soupire, parce que ça me fait franchement chier qu’il soit là et qu’en plus de ça, il propose de se joindre à nous. Il voit pas que c’est pas le moment de nous déranger. Alors que Slavin lui dit de dégager parce que je pourrais devenir mauvaise, ce qui est parfaitement vraie, je lève les yeux au ciel de façon exaspérée. « Dégage... » me contentais-je de dire, de façon totalement blasé alors que mes lèvres retrouvaient naturellement le chemin vers celles de Slavin, reprenant où nous en étions, mes jambes venant s’enrouler autour de la taille du jeune homme. Comme si rien ne venait de se produire, nos corps collés l’un à l’autre, mes mains descendirent sur son ventre, puis son bas-ventre, allant détacher la fermeture éclaire de son jeans. Mes lèvres se séparent des siennes pour atterrir sur son torse. « T’as raison... Je suis... Dangereuse... Tu devrais peut-être... te méfier... » murmurais-je contre sa peau entre chaque baiser administré. Je souriais doucement, alors que j’étais tout de même sérieuse. À lui de le prendre de la façon qu’il le voulait. C’est à ce même moment que ma main aventureuse se glissa sous son boxer pour passer à la vitesse supérieur.