La soirée mariage n’était pas totalement à mon gout, pour tout vous dire je n’étais pas tellement fan de l’idée de devoir faire semblant d’avoir épousé Tweedy. Parce que j’avais presque l’impression d’être incité vous voyez, d’avoir en quelque sorte le couteau sous la gorge, c’était un peu flippant mais je savais que c’était pour le show… Reste que ça me faisait chier quand même, donc j’expédiai assez vite la chose, des baisers, on profite un peu du buffet, la danse, le dernier baiser et c’est tout. Je lui avais d’ailleurs demandé, à Tweedy, de me suivre pour sortir de la soirée. Ce qu’elle avait accepté bien sur. Mais je ne savais pas où aller, ce que je savais c’est que je voulais retirer mes fringues de jeune marié, elle elle pouvait bien faire ce qu’elle voulait mais un jogging et un t-shirt seraient certes moins élégants mais plus confortable ! En plus on allait dormir bientôt alors bon… J’emmène donc la jeune femme dans la chambre où je retire ma veste de costume pour la déposer sur le lit, le mien, où je m’installe. « Excuse moi, mais cette tenue n’est pas très confortable. » Surtout les chaussures, bon sang elles sont trop serrées ! Merci la prod’, hein. Et la dessus j’entreprends de retirer mes chaussures, quand je les envoie balader de l’autre bout de ma chambre bouge mes orteils quelques secondes, ah libération ! « La production me tuera un jour. » Dis-je en soupirant, je ne parle pas que de ces tenues, mais aussi de cette soirée. Quelle idée saugrenue ! Je me laisse finalement tomber sur le lit. Ouais deux secondes de répis avant de me changer, ce serait bien en fait.

Oh bon sang, Tweedy n'aurait pas pu rester une seconde de plus dans une telle soirée. Non pas que l'ambiance y était merdique ou que la compagnie y était désagréable, mais disons qu'elle préférait s'en échapper avant de faire une overdose de blanc et de noir, hm. Parce que les mariages, ça n'était pas tellement sa tasse de thé. La petite brune était beau être une grande romantique et avait peut être beaucoup d'admiration pour le couple marié que formaient ses parents, mais elle n'en était pas pour autant désireuse de se marier de si tôt. Son père, par contre, la voyait bien mariée dans l'année. N'importe quoi. Franchement, vous la voyez mariée, la Tweedy ? Évidemment pas. Et puis, de toute manière, qui aurait envie d'épouser une fille comme elle ? Tweedy était affreusement maladroite, un peu neu-neu sur les bords, pas plus intelligente qu'une autre, avait un physique des plus banals ... Non vraiment, elle ne se considérait pas comme un bon parti, loin de là. Mais sans doute pouvait-elle au moins s'estimer heureuse d'avoir trouvé un mari pour un soir, Finnick. Elle se doutait bien qu'il ne se voyait jamais épouser Tweedy, dans la mesure où il la quitterait probablement peu de temps après le jeu, sans doute désireux de retrouver sa liberté, mais au moins, il avait été on ne peut plus appréciable comme époux. En plus, il l'avait sorti de cet enfer en la conduisant dans la chambre. Le jeune homme s'installa alors sur le lit et entreprit de se dévêtir, prétextant que sa tenue n'était pas très confortable. « Je m'en doute ... » fit-elle alors, toute souriante, avant de s'assoir aux cotés de Finnick. « Moi je compte garder ma robe encore quelques instants, dans la mesure où c'est peut être la seule de ce genre que je porterai jamais. » Quelle belle preuve d'optimisme, hein. Ah non vraiment, elle nous épatait pour le coup. La remarque de Finnick la fit alors rire. « Et il est clair que tu n’exagères absolument pas ... » répliqua-t-elle, dans un rire. Le voyant se laisser tomber sur le lit, elle fit de même, avant de se blottir contre lui, les yeux rivés vers le plafond, et la robe de mariée toujours sur elle. « Toi non plus, tu ne t'imagines pas marié ? » fit-elle d'une petite voix, laissant son index presser le nez du jeune homme. Parce que, oui, ça l'amusait.

« Je m'en doute ... » Fis la jeune femme alors que je déclarai porter une tenue inconfortable. En fait c’était surtout les chaussures qui étaient inconfortables. C’est pour ça qu’après les avoirs retirées pour soulager mes orteils, je me laissai tomber sur le lit, soufflant un peu. « Moi je compte garder ma robe encore quelques instants, dans la mesure où c'est peut être la seule de ce genre que je porterai jamais. » Je me redresse doucement pour lui jeter un regard, mais je ne sais pas tellement quoi répondre. Je me vois mal lui assuré qu’elle en reportera une un jour puisque je n’en sais rien. Hm. Alors je me contente de dire « Ok, comme tu veux. » Ca va, c’est pas une connerie de dire ça ? Délicat, n’est-ce pas. Quelques temps après, je déclarai que la production aurait ma peau, ni plus ni moins. « Et il est clair que tu n’exagères absolument pas ... » Dit-elle en venant se blottir contre moi, je lâche un rire alors que je passe un bras autour de ses épaules. « Moi ? Jamais. » Dis-je simplement. Ensuite la jeune femme me posa une question sur le mariage. « Toi non plus, tu ne t'imagines pas marié ? » Je baisse les yeux vers elle alors qu’elle passe son doigt sur l’arrête de mon nez. Ah ça, c’est Tweedy hein, elle ne peut pas s’empêcher de me toucher… aha ! « Pas vraiment non, surtout que mes parents arrêtent pas de me saouler avec ça, ils étaient déjà mariés à mon âge et ils nous avaient déjà eu, Jamie et moi. » Ma mère nous avait eus tôt, elle était plus jeune que mon père mais lui avait vingt quatre ans. L’âge que j’ai aujourd’hui. « Du coup plus ils m’en parlent, moins j’ai envie. » Esprit de contradiction, bonsoir.

La robe que portait Tweedy était pour le moins jolie, non ? Et puis, elle correspondait quelques peu à son style. Il est vrai qu'elle était peut être un peu simple pour une robe de mariée, mais Tweedy n'était pas une fille particulièrement compliquée non plus. Disons qu'elle aimait retrouver sa propre simplicité dans ce qu'elle pouvait porter. C'est d'ailleurs bien pour cette raison que la petite brune possédait une étonnante garde-robe, loin de ressembler à celle d'une jeune femme accro à la mode ou aux jolies choses. Tout était très simple, à son image donc. Pour ce qui était de cette fameuse robe de mariée, Tweedy avait bien envie de la garder encore quelques peu. Il faut dire qu'elle se voyait mal en porter une autre un jour, alors elle pouvait bien profiter de la sensation étrange que cela procurait, hm. Visiblement, Finnick ne vit aucune objection à ce qu'elle garde la robe sur elle encore quelques instants. Tant mieux. La jeune femme vint par la suite se blottir contre le jeune homme, qui s'était alors laissé tomber contre le matelas. Et bien entendu, il n'était pas du genre à exagérer. Ah non, vraiment pas. Mais voilà que la jeune femme se risqua à questionner Finnick au sujet du mariage. Ben quoi ? C'était d'actualité ce soir, non ? Ainsi donc, est-ce que Finnick s'imaginait marié, pour de vrai ? Elle croisa son regard, tandis que Tweedy continuait de jouer avec le nez du jeune homme à l'aide de son index. Une vraie gamine. La petite brune écouta alors attentivement la réponse donnée par son camarade, affichant un petit sourire. Ses parents souhaitaient donc le marier au plus vite, et visiblement, ils avaient eu Finnick et Jamie assez tôt. « Mes parents m'ont eu tôt aussi » déclara-t-elle simplement. Oui, peut être qu'il s'en foutait, m'enfin elle disait ça comme ça hein. « Je comprends. On aime rarement faire tout ce que veulent nos parents. » C'était même le cas de Tweedy, qui pourtant estimait être une fille raisonnable et très proche de ses parents. La jeune femme posa finalement sa main sur le torse de son camarade, fermant les yeux un court instant. « Est-ce que tu redoutes la fin de l'aventure, ce qu'il y aura - ou pas - après ? » demanda-t-elle d'une petite voix, comme si elle cherchait à rassurer. Parce que tout cela lui faisait assez peur, justement. Donc si c'était aussi le cas de Finnick, disons qu'elle se sentirait moins seule.

Allongés dans le lit la jeune femme se blottit contre moi avant de me poser une question sur le mariage. A laquelle je répondis le plus sincèrement possible, comme toujours. La question ne me dérangeait pas, elle avait le droit de me demander. Du moment qu’elle ne me demandait pas de l’épouser sur le champ, hein. « Mes parents m'ont eu tôt aussi » Dit-elle. Je ne réponds rien, c’est de moins en moins fréquent d’avoir des enfants tôt mais avant, à la génération de nos parents, c’était normal. « Je comprends. On aime rarement faire tout ce que veulent nos parents. » Je lâche un petit rire. « Ouais enfin y’a plus rebelle que moi, dans la famille. » Euh, genre, mon frère jumeau ? Aha. Finalement Tweedy pose sa main sur mon torse avant de se blottir encore un peu plus dans mes bras. « Est-ce que tu redoutes la fin de l'aventure, ce qu'il y aura - ou pas - après ? » Demanda-t-elle, je fronce les sourcils et passe ma main libre sur mon visage. « Un peu, oui. Mes parents ne seront pas ravis de tout ce qu’ils ont vu… Surtout en ce qui concerne Jamie, puisqu’ils ne savaient évidemment rien avant… » Et voilà, il fallait que je pense à ça. Pour le coup j’étais plutôt effrayé à l’idée de sortir du jeu, la réaction de mes parents serait sans aucun doute violente, je m’imagine déjà être mis à la porte pour ça, et j’allais faire quoi après ? C’était effrayant.« Et toi ? » lui demandais-je en tournant la tête vers elle.

Tweedy et ses questions saugrenues, le retour. Parce que la petite brune avait tout de même tendance à poser des questions qui n'avaient généralement rien à faire là. Bon, là pour le coup, le mariage était véritablement d'actualité, non pas parce qu'elle allait épouser Finnick - n'importe quoi, franchement - mais parce qu'ils sortaient tout juste d'une soirée placée, justement, sous le signe du mariage. D'ailleurs, cela pouvait aisément expliquer le fait que la jeune femme soit présentement en robe de mariée. Mais au fait, il faudrait tout de même qu'elle pense un jour à retirer cette fameuse robe, histoire de ne pas la rendre à la Production toute chiffonnée, hm. Désormais blottie dans les bras de Finnick, Tweedy se sentait étrangement bien. Le jeune homme répliqua à sa remarque, insinuant qu'il n'était pas le plus rebelle de sa famille. Un petit rire s'échappa alors des lèvres de sa camarade. « Ah oui ? Je ne vois pas de qui tu parles » fit-elle, amusée et l'air de rien. Naturellement, Tweedy avait bien compris qu'il parlait de son frère jumeau, Jamie, qui avait quitté le domicile familial quelques années plus tôt. Mais cela faisait-il nécessairement de lui un rebelle ? Hm, peut être bien. Toujours dans les bras de Finnick, Tweedy chercha à savoir si ce dernier redoutait la fin de l'aventure, qui approchait à grands pas, et ce qu'il y aurait après celle-ci. C'était une question quelques peu légitime, sachant que la fin était véritablement proche. La réponse de Finnick la fit grimacer quelques peu. Si ses parents n'étaient pas au courant de ce qu'il s'était passé avec Jamie, effectivement, il était probable qu'ils ne le prennent pas extrêmement bien. « Il faut assumer ce qui a été fait » se contenta-t-elle de répondre, lui adressant l'esquisse d'un sourire, tandis qu'il lui retourna sa question. « Ça me fait peur. Maintenant que j'ai rencontré autant de monde, des personnes que je n'imagine pas quitter prochainement, j'ai tendance à penser que tout sera chamboulé une fois à l'extérieur. J'aurais perdu mes repères, il me faudra me réhabituer ... Bien sûr, je pourrais revoir mes proches, qui m'ont énormément manqué, mais ... mais je ne veux pas tirer un trait définitif sur cette aventure. » Ah non, elle n'était pas de ceux qui raillaient ce genre de choses de leur vie après être revenus à la réalité, hein.

« Ah oui ? Je ne vois pas de qui tu parles » Dit-elle, un peu malicieuse, quand je déclarai ne pas être le plus rebelle de ma famille. Tout de même j’osais m’afficher en public avec une femme qui n’avait pas une fortune équivalente à la mienne, à la télévision et tout ! Si ça c’était pas un minimum rebelle, hein. Ouais bon soit. Vint alors une question à laquelle je ne m’attendais pas, mais qui, je suppose, devait être posée à un moment donné… « Il faut assumer ce qui a été fait » Dit-elle alors que j’avais déclaré que ma relation avec mon frère allait choquer mes parents. Les pauvres, je me sentais mal de leur faire ça mais je savais que je pouvais toujours compter sur ma mère pour comprendre que j’avais fais ce jeu dans le but d’avoir une meilleure relation avec Jamie. Elle était la seule dans ma famille qui avait toujours eu de la peine à nous voir si différents et si hostiles l’un envers l’autre. Je hoche la tête en me dégageant doucement de son emprise, oui n’oublions pas pourquoi j’étais venu ici. Désormais assis sur le lit, dos à elle, je défais un à un les boutons de ma chemise blanche. « Je suis pas prêt pour ça, j’ai assez bien évité le sujet quand vous l’avez tous appris au début du jeu. J’aimerais juste continuer comme ça. » Je suis totalement conscient que j’ai une attitude de lâche mais le courage, le vrai, c’est pour les héros et je n’en suis pas un, clairement pas. Je tourne la tête vers elle alors qu’elle me répond. « Ça me fait peur. Maintenant que j'ai rencontré autant de monde, des personnes que je n'imagine pas quitter prochainement, j'ai tendance à penser que tout sera chamboulé une fois à l'extérieur. J'aurais perdu mes repères, il me faudra me réhabituer ... Bien sûr, je pourrais revoir mes proches, qui m'ont énormément manqué, mais ... mais je ne veux pas tirer un trait définitif sur cette aventure. » Je pose mes main sur le lit derrière moi. « Je vois. C’est un peu une bulle, ce jeu, ça donne envie d’y rester encore et encore… Tu t’en sortiras très bien. » Dis-je en me penchant vers elle pour l’embrasser. Ensuite je me relève et retire la chemise que j’avais déboutonnée avant de retirer mon pantalon, j’enfile ensuite un jogging et un t-shirt blanc et retourne près de Tweedy sur le lit. J’ajoute alors autre chose à mes paroles. « Et tu ne seras pas seule. »

Tweedy faisait partie des rares personnes à ne pas juger Finnick et Jamie pour avoir eu des rapports incestueux. Elle ne cautionnait pas l'inceste, mais disons qu'elle estimait n'être personne pour juger ces deux jeunes hommes, tout comme elle estimait quelques peu abusé que tout le monde se permette de le faire. Les seules personnes qui, selon elle, auraient le droit de les juger, étaient leurs parents. Car il fallait bien avouer que ces derniers auraient sans doute du mal à intégrer le fait que leurs deux fils aient couché ensemble. Quel parent pourrait cautionner une telle chose, après tout ? Et pour le coup, il serait tout à fait normal qu'ils émettent un jugement, qu'ils réagissent face à une telle chose. Car c'était les parents de Finnick et Jamie, et que s'agissant de leurs fils, il était normal qu'ils se permettent de les juger. Du point de vue de Tweedy, il était tout de même essentiel que ce qui a été fait par le passé soit assumé dans le présent. Quoi qu'il arrive avec leurs parents, les deux jeunes homme se devraient d'assumer. Ce serait la moindre des choses. Elle ne les jugeait pas, non, mais elle osait dire qu'il faudrait assumer la chose, c'est vrai. Finnick s'assit alors sur le lit, commençant à déboutonner sa chemise, puis reprenant la parole. Il semblait véritablement craindre la réaction de ses parents, et c'était bien normal. Rien ne serait facile, c'est évident. « Pourtant, je pense que le mieux serait que tu en parles avec eux ... ce ne sera pas facile, mais ... il vaut mieux ça que de fuir les conséquences de tes actes, non ? » Elle ne le traitait absolument pas de lâche, simplement, il est vrai qu'elle préférerait savoir que Finnick était allé au devant des choses plutôt que d'apprendre qu'il avait laissé tomber, s'étant résolu à perdre le soutien de ses parents. Quoi qu'il en soit, cette fin d'aventure commençait véritablement à préoccuper Tweedy. A croire qu'elle craignait de ne plus jamais croiser la route de ses camarades, de retourner à sa petite vie d'étudiante parisienne, dans sa profonde solitude. Finnick semblait croire qu'elle s'en sortirait bien. Elle aimerait y croire, hm. « Je l'espère sincèrement » fit-elle, tout doucement, avant qu'il ne l'embrasse pour ensuite se changer. Il revint ensuite vers elle, sur le lit, pour lui faire savoir qu'elle ne serait pas seule. Tweedy lui adressa un tendre sourire, caressant sa joue avec la paume de sa main. « Merci ... merci d'être là. » Elle ne savait pas pour combien de temps il était à ses cotés, mais au moins, il l'était. Et son soutien lui été précieux, sachez-le. « Et si tu m'aidais à retirer cette robe ? » reprit-elle, d'une petite voix, presque malicieusement. A quoi bon rester prisonnière d'une robe de mariée quand son camarade se retrouvait en jogging, hein ?

Parler de ce qui c’était déjà passé plusieurs fois avec mon frère m’était un peu difficile. Parce que dans ces moments-là j’étais complètement déconnecté de la réalité, lui aussi d’ailleurs. Sinon nous n’aurions jamais rien fais, c’était comme… Etre sous drogue. Et nous l’avions toujours tous les deux profondément regretté après. C’est pour ça qu’en parler était plus difficile, j’imagine que quelqu’un qui l’aurait fait en voulant le faire n’aurait pas autant de mal a en parler…Ceci dit, Jamie avait moins de mal que moi à aborder le sujet, moi je le fuyais vraiment, comme une terrible maladie. « Pourtant, je pense que le mieux serait que tu en parles avec eux ... ce ne sera pas facile, mais ... il vaut mieux ça que de fuir les conséquences de tes actes, non ? » Dit-elle alors que j’étais assis sur le lit à déboutonner ma chemise. Je soupire, encore une fois elle avait raison. « Evidemment que ce serait mieux. » Dis-je simplement, oui c’est clair qu’en parler était la meilleure solution mais est-ce qu’il voudrait seulement bien m’écouter, hein ? Au final on parle de la fin du jeu vue par elle et comment le retour à la réalité sera surement difficile. Je me penche vers elle pour l’embrasser, dans le but de la rassurer et me relève pour me changer. Une fois que c’est fait, je retourne près d’elle dans le lit. Je l'espère sincèrement » Dit-elle alors que j’ai affirmé qu’elle s’en sortira très bien. Je hoche la tête, elle est plus forte qu’elle le pense. « Merci ... merci d'être là. » Je souris encore une fois mais ne dit rien, me contentant de l’embrasser à nouveau. Il était tout à fait normal que je sois là pour elle, je n’étais pas du genre à laisser tomber ceux qui comptent pour moi, certes ces personnes ne sont pas très nombreuses et dans le jeu elles sont au nombre de quatre mais tout de même, mes proches peuvent toujours compter sur moi. « Et si tu m'aidais à retirer cette robe ? » Fit-elle ensuite, un sourire malicieux aux lèvres, je souris, hoche la tête et sors du lit. Là je lui tends la main pour l’aider à se relevée et une fois debout je me place dans son dos pour retirer la robe. Notez qu’elle s’est bien placée : dos à la porte de la chambre. Je défais les boutons à l’arrière de la robe, mes doigts frôlant sa peau de temps à autre. La tentation est grande, je vais même jusqu'à poser mes lèvres dans son cou, sur ses épaules… Mais une chose est plus forte que la tentation : les caméras. Et à regret je m’éloigne d’elle après avoir défait tous les boutons de sa robe, le tissu tombe sur le sol mais j’imagine qu’elle est assez grande pour aller chercher les vêtements avec lesquels elle dort.

Aux yeux de Tweedy, il était véritablement préférable que Finnick prenne la peine de discuter avec ses parents de ce qu'il avait pu se passer avec son frère jumeau. Bien sûr, elle n'essayait pas de lui dire que ce serait simple, que ses parents prendraient bien la chose, car il est évident que ce ne serait pas le cas. Ce qu'elle voulait, c'était simplement faire comprendre à son camarade qu'il vaudrait véritablement mieux qu'il assume ce que ses actes auraient pour conséquences, plutôt que de partir du principe que ses parents lui en voudront sans aller au devant des choses. Mais c'était bien évidemment lui qui gérait sa vie, et ça n'était évidemment qu'un simple conseil. Par la suite, et lorsque Tweedy sembla montrer de gros signes d’inquiétude quant à la fin de l'aventure qui approchait dangereusement, son camarade tenta de la rassurer, lui faisait savoir qu'il était là, et prenant même la peine de l'embrasser. Tout cela ne put naturellement que faire grandement plaisir à la petite brune, qui appréciait que Finnick soit là pour elle. Elle le remercia d'ailleurs officiellement, avant de proposer à ce dernier de l'aider à retirer sa robe. Bah oui, maintenant qu'elle l'avait gardé sur elle un petit moment, elle pouvait tout aussi bien s'en débarrasser. De toute manière, elle se voyait mal passer la nuit dans une robe de mariée, hein. Finnick sembla en tout cas partant pour lui prête main forte, lui qui sortit du lit et aida Tweedy à faire de même, se plaçant ensuite dans son dos. Elle le sentit bientôt défaire les boutons de sa robe. Mais ce qu'elle sentit surtout en fait, c'est les mains du jeune homme contre sa peau, et bientôt ses lèvres au niveau de son cou, de ses épaules. Immédiatement, Tweedy fut envahie de multiples frissons, tandis que son camarade se détacha d'elle, après avoir retiré sa robe. La jeune femme, maintenant en sous-vêtements, récupéra alors la dite robe, la plaçant précautionneusement sur le lit, avant d'aller chercher de quoi s'habiller, mais surtout, de quoi passer la nuit. Une fois prête, elle fit quelques pas en direction de Finnick, gagnant les lèvres de celui-ci, avant de le faire reculer jusqu'au mur le plus proche, contre lequel elle le plaqua. « Oups » laissa-t-elle échapper, avant de reconquérir ses lèvres. Elle n'essayait pas d'obtenir quoi que ce soit, hein. De toute manière, elle s'était rhabillée, non ?