santiago & adie

Comme d’habitude, l'évier est plein. Plein à craquer de trucs dégueulasses à souhait, de restes de spaghettis à la bolognaise avec même en prime, un ptit fond d'alcool vu l'odeur. Non mais sérieusement, ces gens ont un problème à la propreté. Ou alors, après avoir été tous gentils, ils se disent que arf, on a qu'à laisser la vaisselle à maman ! Ouais, logique. Super. Et comme Adie est règlement maniaque et dégoûtée et bien, elle la fait cette vaisselle. Non pas qu'elle adore ça, au contraire même, surtout quand ce n'est pas SA vaisselle. C'est comme nettoyer les chiottes, nettoyer sa merde passe encore, celle des autres, c'est tout de suite moins réjouissant. Agacée donc, Adie sort les produits de vaisselle, les gants Mapa et la brosse qui va avec, autant être parée à toutes éventualités et si elle fait petite précieuse avec ses gants, tant pis, c'est toujours mieux qu'être dégoûtée par ce qu'elle touche et devoir partir en trombe dans les toilettes pour dégobiller. Bien qu'à ce jeu, elle soit sûre d'être la meilleure dans le nid. Elle commence à faire couler l'eau, attendant qu'elle devienne chaude et c'est à ce moment là que Santiago arrive. Alors lui, il ne va pas la laisser se coltiner tout le boulot, c'est clair. « Hep, monsieur là, trop tard, jt'ai vu. Ramène toi et aide moi. C'est un ordre ! » dit-elle en pointant la brosse vers Santiago. Et là, Adie remarque qu'il y a un truc qui cloche, oui c'est bizarre, il est... différent. Ah mais oui, bien sûr. « Mais ! Qui êtes vous et qu'avez vous fait de mon slipophile préféré ?! Un... tee-shirt ? Vraiment ? » C'est pas comme s'il faisait froid en plus...

Un nouveau repas se termine. Je n’en peux plus. Soit car j’ai trop mangé, soit car je n’ai pas assez dormi. En tout cas, une bonne sieste s’impose. Je me lève donc de table en portant mes couverts en cuisine. Sans réellement me rendre compte de la présence d’Adie qui est entrain de faire la vaisselle, je dépose mes couverts sales sur la table avec ceux des autres candidats. Je m’apprête à quitter la salle quand la brune m’interpelle. Je la regarde, je regarde ses mains puis je me tourne dans le sens inverse en me mettant à avancer vers la sortie à pas de mouche faisant mine de ne pas entendre. Mais c’est trop tard. Marche arrière, demi-tour. « Zut ! Je n’ai donc plus d’autre choix que t’aider. » Je lui adresse un sourire qui trahit mon attitude. Elle pourra comprendre qu’en réalité, ça ne me dérange pas de faire la vaisselle en sa compagnie. Au contraire. Ça peut être drôle. Et puis, malgré les apparences, je suis du genre à aider dans les tâches ménagères. C’est donc pourquoi je me déplace vers elle. Une fois devant l’évier, la candidate constate ma tenue. Et non, Adibou, je ne me balade pas en slip H-24. Ah ah. Je me marre quand même face à ses propos. « Et oui. Cela m’arrive. Je dois me dévêtir, là, tout de suite ? » Je prend un air affolé histoire de jouer la comédie. Heureusement, la candidate semble avoir oublié quelque chose quant au fait qu’elle soit restée dans l’aventure. Hum.

Pour sûr, il ne va pas s'en tirer, non, non, non. Adie n'a pas à se farcir la vaisselle toute seule étant donné qu'elle n'a sali AUCUNE assiette ayant mangé seulement trois bananes. Oui seulement, c'est une portion tout à fait normale de toute façon, non ? Mais elle est gentille, ou conne au choix, alors cette satanée vaisselle elle va la faire sinon, elle va pourrir dans l'évier jusqu'au soir, voire pire, jusqu'au lendemain et comme en général la brunette est la première levée, elle n'a pas envie de renouer avec les nausées matinales. Donc non, Santiago n'a pas d'autres choix. « Non. Par contre tu as le choix entre laver ou essuyer ! » Palpitant, non ? D'autant plus qu'Adie est déjà entrain de laver ce qui ne lui laisse qu'une seule option et pas la pire, qu'il ne se plaigne pas ! C'est alors qu'Adie remarque la tenue de Santiago. Elle aurait pu le faire bien plus tôt, ça se voit quand même une tee-shirt et un pantalon, encore plus qu'un simple slip sauf que, non, Adie ne le remarque que maintenant, l'habitude certainement. Elle s'offusque, il se marre, logique. « Hum, non, merci. » Parce que bon, y'a des moments où la vue n'est pas désagréable et d'autres où ça ne colle tout simplement pas. Comme là, tout de suite. Et puis, Adie se remémore un petit quelque chose qu'il avait dit le soir où elle faisait la valise et en y pensant, un sourire se dessine au coin de ses lèvres. « Mais je crois que tu dois une tenue d'Adam à certains téléspectateurs peut-être. » dit-elle en lâchant un petit rire. Loupé Santiago, Adie n'a bien évidemment pas oublié !

Si Adie est une femme très gentille, elle n’est pas pour autant une bonne poire. Et elle a raison ! Chacun doit y mettre du sien dans les tâches ménagères du château. Ainsi, après avoir été interpellé, je décide de l’aider. « Bon et bien je présume que je vais essuyer. » Je lui adresse un sourire amical. Que ce soit essuyer la vaisselle ou la laver, cela m’est égal. Maintenant, puisque la brune est au-dessus du lavabo et lave des assiettes, je trouve cela plus logique que je me mette à les essuyer. C’est donc sans plus attendre que je me munis d’un torchon sec et que je m’attèle à la tâche. Mais le ménage ne se fera visiblement pas dans le silence puisqu’Adie prend la parole pour me faire remarquer que je ne suis pas en slip, comme à mon habitude. Je me marre donc avant de lui demander en plaisantant si elle veut que je me dévêtisse. Non. Ouf. Sauvé. « Ohhh. » Tout en continuant à essuyer la vaisselle, je fais mine d’être déçu. Tout le monde doit me percevoir comme un grand exhibitionniste après tout alors autant en jouer. Puis Adie se fait une joie de me remémorer ce que j’ai promis au public au cas où elle restait dans l’aventure lors du prime dernier. Et zut ! Je n’étais pas sérieux moi. Maintenant, je suis donc censé me mettre à poil devant les caméras ? Hum. Je me tourne. Puis me vient une idée. Je pars alors à l’autre bout de la pièce, j’enfile un long tablier de cuisine et je commence à me dévêtir sous le tissu. Après quelques secondes, me voilà donc nu sous le tablier. Je prends bien évidemment soin de serrer un maximum la ceinture pour ne rien laisser paraître devant. En revanche, je ne suis absolument pas caché derrière. J’ai donc les fesses à l’air. Pari réussi, non ? Je reviens vers Adie sans rien dire.

Bien évidemment, Adie ne laissant aucune porte de sortie à Santiago. Il avait été là au mauvais endroit au mauvais moment et à présent, il était obligé de l'aider, c'était comme ça. Déjà bien avancée devant l'évier, Adie continue de laver les assiettes crades et de les poser à côté, prêtes à être réceptionnées par Santiago qui finalement opte pour l'essuyage. En même temps, il n'avait pas tellement le choix hein. Lui souriant alors qu'il lui annonce qu'il se met au boulot, elle le regarde récupérer un torchon et la conversation vire assez rapidement sur sa tenue vestimentaire plutôt fournie. Il faut croire qu'il est en mode automne/hiver en cet après-midi, surprenant d'ailleurs vu que le soleil vient juste d'arriver en Irlande. Adie ne manque alors pas de lui faire remarquer et rapidement, cette remarque lui fait penser à sa promesse si jamais elle était sauvée. Certains téléspectateurs auraient très bien pu voter pour elle juste pour ça, c'est possible alors autant leur faire plaisir et faire en sorte que Santiago honore sa promesse. Mais pas maintenant. Ni en présence d'Adie. Ouais, non merci. Sauf que ça, et bien, c'est loupé. Faisant mine d'être déçue suite à la réplique d'Adie, Santiago se tourne et s'éloigne de la jeune femme. « Et la vaisselle alors ? » sort-elle avant de le voir commencer à enlever son tee-shirt, puis le pantalon. Non mais il ne va pas se mettre à poil ici là, tout de suite maintenant, non, c'est impossible. Mais vraisemblablement, il est bien parti. Il attrape alors un tablier, le passe et... « Mais qu'est ce que tu fais ? Tu ne fais pas ça quand même ? Nan mais... » Adie ne sait même plus quoi dire tant elle ne s'attendait pas à une telle situation. Finalement, il enlève ses sous-vêtements et revient à son poste sans un seul mot et reprend sa tâche où il l'avait laissé. Adie se recule un peu et... ah oui, en effet. Elle tourne les yeux, non pas par pudeur mais par surprise. « Non mais mais dis pas que t'es à poil là ? T'es à poil sous le tablier ? T'as ton truc qui pendouille devant ? En fait, non, laisse, je veux rien savoir... » finit-elle en riant. Décidement, Santiago n''est définitivement pas le genre pudique...