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 « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24.

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Arès

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MessageSujet: « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24.   « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24. EmptyLun 29 Oct 2012 - 11:00

Dagga & Arès

Je n'ai jamais visité le cinéma. Ces salles sombres ne m'attirent pas. Pourtant, mes pas me glissent à l'intérieur de la salle, plongée dans le noir. Je choisis le premier siège à droite, en rentrant. Je fixe l'écran, le film ce termine. Un vieux hitchcock en noir et blanc. Les oiseaux, il me semble. Un grand classique. Je reconnais le générique, la musique de fin. Je souris dans le noir. Ce genre de films me rappellent mon enfance. Mes soirées passées aux côtés de mon frère, à regarder des films d'horreur, de suspens, de frissons. Je regrette ce temps passé. Je regrette de l'avoir sur protégé, sur aimé. Il me manque. Notre relation privilégiée, fusionnelle, me manque. Je n'ai pas l'habitude d'être si loin de lui. Lorsque mes voyages m'emmènent à l'autre bout de la terre, je prends le temps de le contacter, via skype. Je ne passe pas une journée sans lui parler, sans voir son visage de déterré. Je sacrifie parfois des soirées en boîte pour son sourire. Pour ses larmes parfois, aussi. Et pour les miennes. Nous sommes complémentaires, nous somme proches, peut-être même un peu trop. J'espère qu'il me regarde. Je plaît à croire qu'il le fait, en tout cas. Et qu'il est fier de moi. De cette sensibilité dont je fais preuve. Il était le seul, jusqu'à maintenant, à savoir lire en moi comme dans un livre ouvert. Le seul a qui je m'ouvrais réellement. Mes pensées sont perturbée par l'arrivée d'un autre candidat. Je reconnais la silhouette de Dagga qui elle, ne m'a pas remarqué. Je la détaille un moment avant de l’interpellé. « Envie de solitude ? » C'est raté. Je continue la phrase dans ma tête, seulement. Peut-être avait-elle également des envies cinématographiques. Je suis surement le seul à aimer être seul dans un endroit si peu éclairé. Je me décale d'un siège afin qu'elle puisse prendre place près de moi. Je lui souris, serein. Je ne connais rien de Dagga si ce n'est son rapprochement certain avec Elliot et Tris. Et si toutes les deux l'apprécies, il n'y a aucune raison que notre rencontre tourne mal. La pensée de mon frère m'a affaiblit. Je suis vulnérable. Pas apte à me montrer fier et réticent. Je souris tristement, naïvement, même. « Tu sais je.. » les mots ne passent pas la barrière de ma bouche. Ils restent coincés au fond de ma gorge. Je m'efforce pourtant. Je déglutis difficilement. Mes prunelles sombre la scrutent. « J'ai conscience qu'Elliot et toi êtes.. très proches. Et je ne voudrais pas que tu penses que je puisse être un freins à votre amitié. » Amitié manifestement fusionnelle. J'ai conscience d'être omniprésent dans la vie D'Elliot – et en toute modestie – que nos moments ensembles peuvent parfois gâcher les leurs et que Dagga s'est certainement déjà sentie à l'écart, ne serait-ce qu'au prime d'il y a deux semaines. Seulement, loin de moi l'envie de les séparer. Que Dagga me déteste pour les moments que je lui vole.
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MessageSujet: Re: « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24.   « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24. EmptyLun 29 Oct 2012 - 14:29

Le prime s’était terminé il y a peu de temps. J’étais dans un état second, trop nerveuse pour aller me coucher, trop confuse pour trouver du réconfort dans la lecture ou le dessin, deux de mes activités favorites. J’étais fatiguée, et je n’étais pas d’humeur à réfléchir. Or, je sentais qu’il me fallait réfléchir, en long, en large, et en travers, à tout ce qui m’arrivait. Il fallait que je décortique chaque instant, jusqu’à ce que je comprenne, jusqu’à ce que tout m’apparaisse comme clair, limpide, évident et logique. Ma vie manquait de cohérence. Dani me rendait folle, et en présence de Raphaël j’avais l’impression de me métamorphoser en monstre avide de sang frais. Mais il était facile de reporter la faute sur eux, alors qu’il s’agissait peut-être simplement là de ma véritable nature, nature que j’avais trop longtemps reniée et qui saisissait à présent le moindre prétexte pour pointer le bout de son nez et se rappeler à moi. La vérité c’est que j’avais une idée très lacunaire de qui j’étais. Je manquais d’informations à mon sujet. Et je m’étais, en quelque sorte, toujours idéalisée. J’avais ce modèle, en tête, et je voulais désespérément lui ressembler. Je crevais d’envie d’être quelqu’un de bien. Quelqu’un de digne, d’aimable et d’aimant. Quelqu’un de doux, calme et rêveur. Quelqu’un de compréhensif et tolérant. Mais plus je me frottais aux Autres, et moins j’avais l’impression d’être cette personne. Et si je n’étais qu’une gamine égoïste et individualiste ? Et si ma méfiance me coupait inéluctablement de tous mes semblables ? J’imaginais ma paranoïa comme une de ces grandes murailles, se dressant entre moi et quiconque m’approchait. Je le savais, que j’étais paranoïaque. On me l’avait dit. On avait tenté de me changer. Ça n’avait pas complètement marché. C’est impossible, sans doute, parce que mon scepticisme est ancré trop profondément en moi, et les racines de ma méfiance se sont trop installées, trop épanouies, elles se sont incrustées dans mon esprit et ont constitué un réseau qui s'est consolidé avec le temps, et peut-être que finalement mon cas est irrécupérable. Je secoue tristement la tête en errant dans le village comme une âme en peine, tête qui me semble bien lourde de toutes ces pensées trop encombrantes. J’ai juste envie de calme. D’une distraction. Je me dirige instinctivement vers le cinéma, croyant y trouver les deux. Mais le film vient de se terminer, et, alors que je crois être seule, je suis rapidement détrompée par une voix qui retentit dans les airs. Bien. Je peux faire une croix sur mon envie de calme et de distraction, j’imagine. Je me dirige indolemment vers la source de la voix en question, et reconnais rapidement Arès dans la semi-pénombre. « Envie de tranquillité, surtout. » je corrige. Même s’il n’avait pas complètement tort. J’avais besoin de solitude, sans doute, afin de me retrouver en tête à tête avec moi-même. Mon inconscient et moi avions à parler, c’était crucial. Il me sourit, pourtant, et je fais l’effort de lui sourire en retour, d’un sourire un peu faible, parce que je n’ai pas le cœur à faire preuve de plus d’enthousiasme. Il se décale, et je m’assois à ses côtés ; là, encore, je fais un effort. D’ordinaire, je ne supporte pas d’être assise si près de quelqu’un au cinéma. J’ai besoin d’avoir un périmètre de sécurité autour de moi. Si ce n’est pas le cas, ça me gâche le film. Mais en l’occurrence, il n’y a pas de film, et j’ignore si le prochain va démarrer tout de suite ou non, alors bon. Il commence à parler. Je le scrute du regard, perplexe. Il a l’air de vouloir confier quelque chose, et je ne vois vraiment pas quoi. Même si je me doute qu’il va parler d’Elliot. Et ça ne loupe pas. Mon regard se fait obscur tandis que je le dévisage. « Je ne pense pas que qui que ce soit puisse être un frein à mon amitié avec Elliot. » je rétorque, un peu sur la défensive, il est vrai. Je veux vraiment faire des efforts, faire les choses bien, mais ça m’est difficile. J’ai beau chercher à me convaincre qu’il ne me veut rien de mal, et qu’il n’a aucune mauvaise intention à mon égard, je n’y arrive pas, et il me vexe en insinuant que ma relation avec Elliot pourrait en pâtir pour la simple raison qu’elle et lui sont en couple, plus ou moins. « Je ne suis pas possessive, je ne suis pas jalouse. Ça ne me pose aucun problème que toi et Elliot passiez beaucoup de temps ensemble. Tant que vous êtes heureux, et bien je suis heureuse pour vous. » j’ajoute, si ça peut le rassurer. Mais ma dernière phrase implique également autre chose : le jour où ils cessent d’être heureux ensemble, ça pourrait ne pas me plaire. Je ne suis ni possessive, ni jalouse, mais je suis sacrément protectrice envers celle que je considère comme ma sœur de cœur.
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MessageSujet: Re: « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24.   « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24. EmptyLun 29 Oct 2012 - 18:57

Et je mets les pieds dans le plat, comme à chaque fois. Peut-être ais-je été trop intrusif ? Peut-être me suis-je laissé allé à trop de confessions, trop de mots qui l'ont blessés. Elle se tend à côté de moi, je peux le sentir. Elle me répond sur ce ton doux mais ferme et mon sang se glace dans mon corps. Je n'ai rien contre Dagga et j'ai pourtant l'impression que quelque chose cloche chez elle. Qu'elle me menace indirectement. Je ne sais pas comment réagir et à vrai dire, je ne sais même pas où me mettre. J'aimerais disparaître dans mon siège et ne plus jamais refaire surface. Elle tue en quelques phrases tout mon optimisme. Je tente de faire preuve de gentillesse, de tendresse. J'essaie de ne pas la brusquer, de parler comme me viennent les mots. Et c'est certainement ça qui flanche. Les mots qui me viennent ne sont jamais les bons. Je dis expressément ce qu'il ne faut pas. Je m'efforce de me faire détester sans pour autant le vouloir. Les sentiments n'ont jamais été mes amis et les mots qui ont un rapport avec ceux-ci me bousculent et me mettent dans une position délicate. Je secoue la tête négativement. Je n'ai jamais insinué une telle chose, je ne voulais pas l'insinuée tout du moins. Les gestes sont plus propices aux mots mais, je me retiens. Dagga et moi sommes des étrangers. Nous ne nous connaissons pas le moins du monde. Et un quelconque geste que j’interpréterai d'une manière sera, de son côté, certainement interprété comme tout autre. « Je n'ai pas voulu te blesser Dagga. Je ne te veux aucun mal, vraiment.. » je m'enfonce encore plus. Je m’enlise dans cette boue que sont les mots. Et le regard perçant de Dagga me fait baisser les yeux, il me fait rougir. Je me sens mal, nauséeux, je veux partir, loin. Une femme ne m'a jamais autant intimidée. Son visage est noir, si tiré et comme triste. Je n'arrive pas à la cerner. Je ne réussis pas à savoir ce qui ne la blessera pas. Ce qu'elle ne prendra pas mal. Je n'ose plus ouvrir la bouche. Je m'y risque tout de même. Je n'ai rien à perdre, de toute façon. Et ce regard qu'elle me lance me tue. Je ne peux pas rester dans l'ignorance. « J'ai l'impression que tu ne m'apprécies pas. Que tu me méprises, même. Et j'avoue ne pas comprendre pourquoi. » je lâche de bute en blanc, comme si l'on m'avait torturé pour que je lâche enfin le morceau. Je la fixe, j'essaie d'être courageux mais au fond, mon cœur bat la chamade. Il me somme de m'en aller. De quitter ce cinéma plongé dans le noir. « Si je t'ai offensée je m'en excuse, vraiment. Si je peux faire quoique ce soit..–  » et je me stoppe nette dans ma course folle. Les mots glissent dans ma bouche, ils coulent de source. Je ne supporte pas être ignorant. Et je suis à des années lumières du pourquoi le visage de Dagga est si fermé en ma présence. Je la détaille, nous sommes si proches, s'en est déconcertant.

j'ai honte de te répondre, mes posts sont tellement pourris.
Dagga

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MessageSujet: Re: « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24.   « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24. EmptyLun 29 Oct 2012 - 23:37

L’espace d’un instant, j’essaye d’envisager Arès dénué de mauvaises intentions. J’essaye de me figurer qu’il veut bien faire, qu’il ne demande qu’à être mon ami, et que c’est moi qui fait barrière avec ma méfiance et mes soupçons incessants. Mais il n’y a pas que ça. Ma méfiance, elle vaut pour tous. Bien sûr, il y a des candidats au contact desquels je suis bien plus encline à baisser mes défenses, parce qu’ils endorment ma méfiance par leur attitude. Asmaa, Malik et Tris en sont de bons exemples. Mais il suffit d’un instant d’incertitude, d’un moment figé dans le temps pour que je me méfie d’eux également. Je me demande si je serai capable de me fier entièrement à quelqu’un, un jour. Probablement pas. Il secoue la tête en signe de dénégation, et moi j’incline légèrement la mienne sur le côté, intriguée, attendant la suite. Il dit ne pas vouloir me blesser, et ça attise plus ma colère qu’autre chose. Je suis susceptible. Mon ego a été sérieusement meurtri, ces derniers temps, et la dernière chose que je souhaite, c’est bien qu’on me considère comme une petite chose fragile à ménager. « Tu ne m’as pas blessée. » je lui explique, de façon nette et concise, mais sans une once d’agressivité dans ma voix. Je me retiens, de justesse. Parce que je sais que je serais injuste. Et je suis trop souvent injuste, en ce moment. Mais plus il m’affirme qu’il ne me veut aucun mal, plus je me demande pourquoi il me dit ça, et plus j’ai l’impression qu’il me veut réellement du mal, mais qu’il cherche à afficher patte blanche. Pourtant, l’attitude qu’il adopte n’a rien d’une menace, bien au contraire. Il a l’air mal à l’aise, et je ne comprends pas. Je ne comprends pas parce qu’il ne me vient pas à l’esprit que je puisse le déstabiliser. Et puis tout d’un coup il déballe tout. Je darde un regard pénétrant sur lui, cherchant à analyser ses moindres tics corporels, évaluant sa sincérité. Mon visage s’adoucit brusquement, je me décrispe légèrement. Quelque chose d’indistinct me laisse penser qu’il est honnête, et il n’y a rien qui me tient à cœur autant que la franchise. « Je ne te méprise pas le moins du monde, Arès. » je confesse, calmement. C’est un fait. Je n’ai ni mépris, ni dédain pour lui. Je me méfie de lui. Il ne m’a rien inspiré de particulièrement bon jusque-là, mais je ne suis pas le genre de personne qui attache une importance démesurée aux premières impressions. « C’est juste que tu me donnes l’impression d’être invisible. Tu n’as même pas l’air de t’en rendre compte. J’ai l’impression que tu ne me voies pas. Que tu ne réalises pas que j’existe. J’ai eu ce sentiment à plusieurs reprises en ta compagnie. Et c’est le sentiment que j’abhorre le plus au monde. Alors oui, peut-être que je l’ai un peu mauvaise. Mais cela ne veut pas dire que je te déteste. Ça veut juste dire que je suis humaine, et que je suis trop sensible. Il serait injuste de ma part de t’en tenir rigueur – tu n’y es pour rien. Et j’aime à croire que je suis quelqu’un d’à peu près juste. » j’ajoute finalement, sur un ton un peu rêveur. J’imagine que ces explications étaient nécessaires. Je lève les yeux vers lui, le regard curieux. « Mais pourquoi… Pourquoi est-ce que ça a l’air de t’affecter ? Est-ce que tu tiens à ce que je t’apprécie ? » je lui demande, spontanément, sans prendre de gants. Comme précisé ci-dessus, j’avais toujours eu la sensation de ne pas exister aux yeux d’Arès. Que subitement il s’intéresse à moi, ça ne pouvait que me laisser incrédule. Je n’étais pas sûre de le comprendre. Est-ce que ça avait un rapport avec Elliot ?
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MessageSujet: Re: « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24.   « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24. EmptyMar 30 Oct 2012 - 17:54

Cette sensibilité qui s'empare de moi ces derniers jours me donne la désagréable sensation d'être faible. De me laisser marcher dessus. Et je comprends soudainement ce que Raphaël peut ressentir chaque jour depuis plus de vingt ans. De la fragilité. Je me sens fragile, exposé aux moindres maux. Dagga me répond d'un ton sec et je me frustre. Elle darde sur moi un regard pénétrant et je me gêne. Et je m'en veux d'être aussi peu apte à lui répondre tout aussi sèchement et avec force. Elle me marche dessus et je réponds Amen. Cette facette de ma personnalité est détestable. Moi l'excessif, l'ancienne forteresse, le sensible à présent. J'ai tenté un tout ou rien. Une forteresse ou une faiblesse. Je me sens à fleur de peau, mes muscles se tendent avec violence. Elle répond que je ne l'ai pas blessé et je sens dans sa voix tout le dédain qu'elle éprouve à mon égard. Du moins, j'ai l'impression de le sentir. Moi le sentimental, je deviens à fleur de peau. Elle mène la danse et je suis le pas comme un chien obéissant. Je ne l'ai pas blessée et elle ne me méprise pas le moins du monde. Ma tête tourne, je ne comprends plus. Elle me reproche de la faire se sentir invisible et je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel. Tout est flou. Elle m'apparaît comme une équation à plusieurs inconnue, irréalisable. « Je n'ai jamais eu l'intention de te faire sentir invisible. » je réponds de but en blanc sans la moindre expression, d'une voix monocorde. J'essaie de paraître fort, de lui faire front. Je ne supporte pas que l'on me juge de cette façon. Que l'on me fasse dire ce que je n'ai jamais dit. Ou fait ce que je n'ai jamais eu l'intention de faire. Dagga n'est pas seule dans le jeu. Et de cette façon, elle n'est pas la seule à qui je n'ai pas encore parlé. Et je me demande si cette raison est valable. « Et je pourrais très facilement te renvoyer tes dires. Tu ne m'as jamais adressé la parole ni même un regard. Et pourtant, je ne l'ai jamais eu mauvaise. Je suis humain et sensible également. » Je la trouve injuste et je le laisse sous-entendre. Mais je ne le prononce pas. J'essaie simplement de lui faire comprendre que la situation est ridicule. Que me mépriser – plus ou moins selon ce qu'elle veut bien avouer – pour des banalités que je n'ai pas daigné échangé avec elle, c'est ridicule. D'autant plus qu'elle n'en a pas fait l'effort non plus. Je n'ai donc pas à m'abaisser. Je pensais réellement l'avoir blessée, avoir eu des gestes, des paroles déplacées. Là, j'ai l'intime conviction d'être retourné plusieurs années en arrière sur les bancs de l'école primaire. Dagga est excessive et je ne la laisserai pas me marcher dessus. « Ca m'affectait parce que j'avais l'impression de t'avoir réellement offensée. Je tiens simplement à ne pas être injuste et je pense ne pas l'avoir été. » je réponds, mon regard sombre plongé dans le sien. Fort et pénétrant. Nous nous toisons et je tente de percer en elle. C'est impossible. Dagga est rigide, impénétrable et mystérieuse. Un part de moi, la sensible, aimerait en découvrir plus. L'autre, s'en fiche éperdument. Et je ne saurais trancher pour l'instant tant son comportement m'inspire une enfant de dix ans à peine, frustrée que je ne l'ai pas remarquée avant aujourd'hui. Elle n'est pas la première et les autres candidats ne se sont pas plains. C'est ce comportement que je déplore et que j'ai même du mal à comprendre, finalement.
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MessageSujet: Re: « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24.   « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24. EmptyMer 31 Oct 2012 - 22:36

Je suis son regard quand il lève les yeux au ciel, perplexe. Est-ce que je l'agace ? Qu'est-ce que cela veut dire ? J'ai l'impression qu'il y a entre nous une incompréhension mutuelle que rien ne peut résoudre. Comme si nous avions, chacun de notre côté, la sensation de parler à un mur. « Je n'ai jamais eu l'intention de te faire sentir invisible. » Un sourire triste, évanescent, s'empare brièvement de mes lèvres, pour les relâcher rapidement. Je secoue doucement la tête. “ Je n'en doute pas. ” C'est la stricte vérité. Je voudrais développer, mais son ton sec ne m'encourage pas, je le sens plus amer tout d'un coup, plus braqué, et je me demande ce que j'ai bien pu faire pour provoquer un tel revirement chez lui. J'ai fait des efforts pour être plus douce, plus avenante, mais j'ai le sentiment, à l'observer, que j'ai échoué. Et puis, mes paroles me reviennent comme un boomerang. Arès utilise le procédé répandu et universel du miroir miroir, c'est celui qui l'dit qui y'est. Ma bouche s'entrouvre de stupeur et de choc et je le dévisage, perturbée. Quand je lui ai fait cette confession, quand j'ai avoué ce qu'il me faisait ressentir, c'était un geste énorme de ma part. Je n'ai pas l'habitude de m'ouvrir si rapidement, si facilement, et il m'en a énormément coûté. Je l'ai fait dans l'espoir d'enterrer la hache de guerre, mais c'est l'effet inverse qui en résulte. Quand je parle de me sentir invisible, ce n'est pas un caprice de gamine puérile en manque de reconnaissance. Quand je parle de mon besoin d'avoir l'impression d'exister, ce n'est pas la manifestation d'un esprit égoïste et théâtral. C'est lié à un traumatisme bien plus profond en moi, à des expériences particulières que j'aurais aimé ne jamais avoir à vivre, et qu'il ne cherche même pas à me comprendre, et, pire, qu'il prétende qu'il serait en droit de dire la même chose, ça me blesse, ça me tue, et je me sens terriblement mal, et je ne sais plus quoi ajouter, plus quoi lui dire, car j'ai l'impression que pour lui il ne s'agit que de remporter un affrontement, alors que j'espérais sincèrement, quoique naïvement, qu'il nous allait être possible de trouver un terrain d'entente. J'ai sacrifié un sentiment intime dans ce but, pour qu'il s'en moque en retour. Car c'est bien ce qu'il fait. Il se moque de moi, et insinue que je n'ai pas à ressentir ce que je ressens, que c'est injuste de ma part. Je pourrais tout lui dire. Tout lui déballer. Peut-être qu'il comprendrait, alors. Peut-être qu'il retirerait ce qu'il vient de dire. Mais je n'en ai pas envie. Je n'ai pas envie de me confier un peu plus à un individu qui saisit la première occasion qu'on lui tend pour tourner mes sentiments en dérision, je n'ai pas envie de mettre mon secret en danger pour si peu, et surtout ça me ferait mal que ce soit lui, Arès, qui finisse par le découvrir. Peut-être qu'il a mal pris mon ressenti. Peut-être qu'il l'a pris de façon personnelle, mais dans ce cas je n'y peux rien pour lui. Trop de gens ici confondent impressions et jugements, et cela me fatigue. Je n'en peux plus de me justifier. En pleine détresse, hésitante, ne sachant que faire ou que dire, je suis à deux doigts de pleurer, mais je ravale mes sanglots de justesse et me force à déglutir, les yeux plein d'incompréhension et d'amertume. Et tout ce que Arès peut ajouter après, cela me passe un peu au dessus de la tête. Je vois trouble et j'ai envie de quitter la pièce. Je ne comprends plus ce qu'il me dit, de toute façon. “ C'était une erreur... ” je lâche, d'une voix qui se veut ferme mais d'où percent quelques trémolos sans équivoque. Je relève les yeux vers lui, et soutient son regard dur. C'était une erreur. Il n'a pas cherché à comprendre d'où me venaient mes impressions, et m'a aussitôt cataloguée. Je l'ai rassuré autant que je l'ai pu, en lui expliquant que je ne lui tenais rigueur de rien, car j'avais conscience qu'il s'agissait de mon problème personnel, mais il se braque, et il m'en veut, je le sens, je le sais. J'ai l'impression de m'être mise à nue, et d'avoir reçu une porte dans la gueule en retour. La pilule a du mal à passer, et j'ai juste envie de m'enfuir. “ Engager la conversation, nous deux, c'était une erreur. Nous ne nous comprenons pas. ” Je me relève, précipitamment et me dirige vers la sortie à petits pas pressés, les bras serrés contre mon corps. Je me suis fait avoir, et ma fierté en a pris un coup - je ne les compte plus, d'ailleurs, les coups qu'elle a pu prendre depuis le début de l'aventure.
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MessageSujet: Re: « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24.   « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24. EmptyMer 31 Oct 2012 - 23:16

Mon cœur se serre instantanément. Ma voix est si dure, son échos résonne en moi et me surprend. Je tente de me défendre au point que j'en deviens injuste. Mon regard est lourd de sous entendus et la détaille sans ménagement aucun. Chacun de ses traits passe au crible de ma rétine. Je constate chacune de ses réaction. Chacun de ses changements d'attitude. Et ça me blesse. Je me blesse d'être si injuste – alors que je n'avais pourtant pas la sensation de l'être, me défendant de ce que j'ai pensé être des accusations comme je le pouvais. Sa gorge se serre, elle déglutit difficilement. Ses yeux s'emplissent de larmes et j'ai l'impression d'être un bourreau. D'avoir sonné l'heure de sa mort tandis que je tentais tant bien que mal de lui répondre. De me défendre. Je songe soudainement au fait que tout ceci puisse ne pas être un caprice. Que Dagga puisse être sensible et qu'un malaise plus profond qu'une simple envie d'être remarquer peut exister en elle. Je baisse le regard instantanément. Elle m'intimide, me fait culpabiliser. Je n'ai rien voulu entendre ni même comprendre. Mon esprit s'est mit automatiquement sur la défensive en constatant dès son arrivée qu'elle ne me portait pas dans son cœur. C'est un réflexe ridicule qui me donne l'air d'un automate. J'ai tenté de me protéger tandis qu'elle se mettait quasi à nue face à moi. Ma raison me somme de prononcer quelques mots. De la retenir. Ma fierté m'oblige à rester planter là, quelques instants. Je suis complètement tiraillé entre le fait de ne pas vouloir paraître faible et celui de ne pas vouloir être injuste. Et en l’occurrence, je l'ai été. Malencontreusement, sans m'en rendre compte. J'ai joué les aveugles, me confinant, me murant dans cette coquille d'acier, me protégeant comme je le peux de tous les maux qu'on pourrait m'affliger. J'ai sortis les griffes et les crocs, j'ai mordus avec des mots et des intonations qui l'ont fait fuir. Je me sens ridicule. Et pourtant, je ne comprends pas. Je n'arrive pas à concevoir que ses dires puissent être autre chose qu'un vulgaire caprice. Mes jambes s’actionnent, elles la rattrapent en quelques enjambées. Je saisis son poignet avec douceur, juste pour qu'elle me fasse face. Il me faut une force monstre pour oser la rattraper. Ce jeu me tue, me rend faible de jour en jour. Je ne l'aurais jamais rattrapée, avant. Je l'aurais jugée complètement immature et serais passé outre. Je n'y arrive pas. Une force que je ne contrôle pas me pousse à détendre mon visage et afficher une moue navrée. Pas de pitié, non. Je me sens coupable et je tente de le lui montrer du mieux que je le peux. Je suis un peu gauche. J'ai un mal fou à montrer mes sentiments, à m'exprimer. « Pourquoi .. ? » Je fais une pause. Le temps de lâcher sa main. J'ai peur de paraître oppressant et les larmes dans ses yeux se font d'autant plus abondantes. Elle ne pleurera pas. Elle ne pleurera pas parce qu'elle est aussi fière que moi. « Pourquoi est-ce que ça a l'air de te tenir tant à cœur que je ne te considère pas comme.. invisible ? » ma voix est hésitante, j'ai peur que la combinaison ne soit pas la bonne. Qu'elle se vexe sans que je n'en comprenne la raison. Je suis passé d'une dureté déconcertante, que je ne me connaissais pas moi-même, à une sensibilité tout aussi déstabilisante. J'ai tenté de me protéger comme je l'ai toujours fait. Assimilant Dagga à mes parents. Ils m'ont détruis. Je n'ai de cesse de tenter d'être différent d'eux, de ne pas leur ressembler et ne pas les laisser empiéter sur ma vie et pourtant, je suis leur pantin. Ils ont fait de moi un homme méfiant, attaquant au moindre petit détail. J'ai l'impression constante que tout le monde méprise. Qu'on me rabaisse. Et je me forge cette carapace, j'agresse à la moindre occasion. Je suis détestable. Raphaël puis Dagga, je ne mérite pas leur peine. Je ne mérite rien d'autre que le mépris.
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MessageSujet: Re: « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24.   « Wolf Larson. » ► 29/10 - 00h24. EmptyVen 2 Nov 2012 - 23:08

Je me dirige vers la sortie à toute allure, j'ai besoin de quitter cet endroit, de respirer l'air pur du dehors, car ici j'ai l'impression d'asphyxier, car je me sens prise à la gorge, acculée, et sans aucun moyen de me défendre ou de parvenir à mon but. J'ai du mal à respirer et j'ai l'impression que mon cerveau aussi manque d'oxygène car, si je réfléchis à toute vitesse, aucune pensée cohérente ne parvient à se former dans mon esprit. Je n'ai aucun recul sur la situation et ne suis pas en mesure d'en avoir. Je n'arrive pas à analyser ce qui est en train de se passer, et si j'y étais parvenue, j'aurais pu comprendre ce que si passait dans la tête d'Arès, et adapter mon attitude en fonction, mais ça ne marche pas, ça ne fonctionne pas, et je ne sais pas ce que je peux dire ou faire pour améliorer les choses entre nous. J'ai naïvement cru que dire la vérité, être honnête, suffirait, mais c'était idiot de ma part. Et alors que je m'approche avec soulagement de la porte du cinéma, je sens une main sur mon poignet dont le contact me force à me retourner, et je déglutis avec difficulté en observant le visage d'Arès. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas pourquoi il me retient, et je m'apprête à lui sommer de me relâcher, quitte à me montrer impétueuse, quand il pose une question, une question toute simple mais qui me fait froncer les sourcils. Pourquoi. Je le regarde fixement, mes paupières tremblotent de nervosité mais refusent de se fermer, je suis comme un animal pris au piège qui cherche à s'échapper, mais il n'a pas l'air de vouloir me libérer. Et puis puis il lâche ma main et, comme si il m'avait brûlé, je la retire vivement et mes avant-bras viennent se croiser au niveau de mon nombril dans une posture de repli. Mais je vois bien qu'il marche sur des oeufs. Qu'il essaye de se montrer prudent. Comme moi, il a compris que, dans cette conversation, un mot de travers pourrait signifier notre destruction mutuelle. Nous sommes comme les pôles nord de deux aimants différents, nous nous repoussons réciproquement, et pourtant, nous tentons de combattre la force magnétique qui nous éloigne l'un de l'autre, et je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il s'agit d'une erreur, que ça va mal finir, mais mon goût prononcé pour les challenges fait que je reste plantée là, face à lui, et je réfléchis, je pense à trop de choses et trop rapidement, incapable de me concentrer, toujours en plein état de panique. “ Parce que, pendant trop longtemps, aux yeux du monde, je n'existais pas. ” je lâche, le regard intensément fixé sur lui. Je sais bien que c'est sibyllin, comme réponse, mais c'est tout ce que j'ai à lui offrir. “ Je ne suis pas difficile, Arès. Je ne suis pas exigeante. Je ne veux pas que les gens s'intéressent à moi ou quoi que ce soit. Je veux juste que le regard se pose sur moi, et ne me traverse pas. Ce que je désire ardemment, finalement, c'est juste me sentir visible, au sens littéral du terme. De façon complètement neutre. Je veux juste que les gens sachent que j'existe. Mais j'ai eu tort de parler de ça, parce que je réalise que ce n'est peut-être pas facile à comprendre quand on a tenu son existence pour acquise toute sa vie. Et je me déteste de parler de ça, parce que j'ai l'air de me plaindre, de me lamenter sur mon sort, mais... Mais ce n'est pas moi, ce n'est pas mon genre. Je ne veux pas que tu t'imagines quoi que ce soit. Je ne suis pas si égoïste, et je sais bien que nous nous débattons tous avec nos troubles personnels. Je suis quelqu'un d'optimiste et je ne regrette rien. Ma vie a été ce qu'elle a été, je fais ce que je peux avec ce que j'ai. ” je bredouille à tort et à travers, tachant de retrouver un semblant de fermeté, mais ça fuse dans tous les sens, j'ose à peine m'exprimer car j'ai peur qu'il prenne de travers ce que j'ai à dire, et je ne sais même plus pourquoi je me confie à lui alors que je suis si intimement persuadée que cela va me revenir dans la face. Je suis juste prise de court, j'ai envie de fuir, je ne me sens pas capable de renverser la situation. “ Je ne voulais pas avoir l'air de t'attaquer. Je ne t'accuse pas de quoi que ce soit. Je voulais juste t'expliquer les raisons qui m'ont poussée à être sur la réserve, parce que je pensais qu'elles étaient excusables. ” j'ajoute précipitamment, retrouvant un semblant de bon sens.

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