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 So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45

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Mado

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MessageSujet: Re: So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45   So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45 - Page 2 EmptyMar 12 Mar 2013 - 0:44

Un prix pour Bob, oui, pourquoi pas. Il l'avait bien mérité, après tout. Car honnêtement, Mado ne connaissait personne capable de sortir autant de bêtises en un laps de temps aussi court, hm. Alors oui, supposons que ce prix lui revenait de droit. En plus, il avait l'air tout fier, tout content. Et bien qu'il en profite, vu qu'il ne gagnerait probablement jamais rien d'autre de sa vie, hein. Ouais bon, peut être pas. Qu'importe, de toute façon. Mado ne put que sourire bêtement histoire d'encourager sa connerie. Il ne fallait pas qu'il s'arrête en si bonne voie, après tout. Quant à son prénom, elle tenait à ce qu'il ne soit pas utilisé pour la nommer. C'était comme ça. Voilà déjà de nombreuses années qu'elle ne se faisait plus appeler Madeleine, mais Mado, et elle tenait à ce que personne n'en discute. Sauf que Bob avait visiblement décidé de lui prendre la tête avec ça aujourd'hui, lui qu s'était pourtant toujours accommodé de son pseudonyme. Alors quoi, il avait véritablement décidé de lui être désagréable, hm ? Et non, elle ne lui expliquerait pas de quoi il retournait précisément avec ce nom. De toute manière, s'il se creusait un tout petit peu la tête, il pourrait trouver tout seul. Et s'il disait que c'était la même chose, merci de prendre en compte le fait que Mado puisse être un peu mieux placée que son partenaire pour en juger, tout de même. « Si c'était la même chose, tu crois vraiment que je prendrais la peine de te demander de m'appeler Mado, hm ? » Non mais parfois, elle avait simplement l'impression qu'il voulait la rendre chèvre, vous savez. Un peu comme si ça l'amusait, en fait. Elle, clairement, ça ne l'amusait pas des masses. Quant au fait de la croire sur parole, et bien oui, c'était tout à fait dans son intérêt. Disons que c'était ça, ou rien. Parce que clairement, c'est tout ce qu'elle était disposée à lui dire à ce sujet. Elle n'était pas une mauvaise perdante, non. Généralement en tout cas. Parce qu'il est vrai qu'en ce jour, le doute était quelques peu permis. Mais bon, pas la peine de polémiquer la dessus, tout de même. Sauf que lui, il disait qu'il craignait que ce soit compliqué. Donc définitivement, il voulait la saouler. « J'ai raison. Tu as tort. Fin de l'histoire. » Voilà comment on pouvait régler les choses facilement et clairement. Et qu'il ne s'avise pas de trouver à redire à cela, parce que sinon ça risquait de sérieusement barder. A noter qu'elle prit tout de même la peine de lui assurer qu'il lui avait manqué la semaine passée. Parce que c'était vraie et que ça la ferait tout de même un peu chier qu'il en doute, hm. Elle était prête à mettre quelques peu sa fierté de coté, alors elle espérait qu'il n'oublierait pas ça de si tôt et qu'il ne sous-estimerait pas la sincérité dont elle faisait preuve ici. Ah et sinon, oui, elle l'emmerdait. Parce que ce saligaud avait cru bon de préciser qu'elle lui était préalablement apparue comme une "frustrée étouffante". Non mais oh, c'était censé lui faire plaisir peut être ? Pff. « J'aurais éventuellement préféré que tu t'abstiennes » énonça-t-elle alors, toujours disposée à le contredire pour tout. Il avait l'habitude, à force. Quant à l'histoire entre Ezra et Emilien, et bien, elle avait tâché de relativiser et de voir tout ça d'un regard différent. « Je me doute que je suis passée pour une homophobe, et ça me désole. J'étais simplement déstabilisée par tout ça, et avoir du m'en expliquer, ça m'a un peu saoulé je l'avoue. J'aimerais bien voir chacun d'entre vous dans la même situation, histoire de voir si c'est aussi évident qu'on peut le penser. » Elle ne disait pas ça sur un ton de reproche, simplement, elle aurait aimé qu'on s'inquiète un peu moins de ce qu'elle pensait de tout ça, elle qui estimait avoir réagi en simple sœur concernée et troublée par ce genre de "nouveautés". En plus, elle n'avait cherché à condamner personne. La preuve, les choses se sont arrangées, que ce soit avec Israël ou avec Emilien. Quant à cette histoire d'Amour, Gloire et Beauté, oui, ça la gênait un tantinet. Car ça ne faisait que lui donner d'autant plus l'impression de n'être que l'actrice d'une pièce de théâtre ou nombre de protagonistes flirtent les uns avec les autres et où on se plait à jouer avec les sentiments un peu trop facilement. Elle ne voulait pas renvoyer cette image. Elle se sentait suffisamment ridicule comme ça. Lui mentir ? « Non, je ... je crains simplement de passer pour une conne à force » soupira-t-elle doucement. Pourtant, hier avec Fitz, les choses furent agréables. Mais aujourd'hui, elle craignait d'être tout aussi pitoyable dans cette histoire. Surtout parce qu'elle commençait à ne plus se comprendre elle-même. Oui, elle se sentait mal, elle ne contrôlait plus ses émotions et devait un peu faire pitié. Et c'était tout ce qu'elle ne voulait pas. Bob disait que tout ça était naturel, qu'elle était normale de réagir ainsi, et ça la troublait d'autant plus. « Je l'étais avant. Oui, j'étais comme immunisée. Je ne me laissais approcher par aucun garçon, je les fuyais même comme la peste ... Mais en arrivant ici, il y en a un qui m'a immédiatement intriguée. Puis qui a fini par me plaire, inévitablement. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit à ce point, et ... et je me rends compte, oui, que je peux moi aussi être affectée par ce genre d'histoires. Je n'ai tellement pas l'habitude que tout en devient extrême. » Il n'y avait qu'à voir dans quel état l'avait simplement mise les images du baiser entre Fitz et Everleigh. Et elle se détestait d'avoir perdu tant de temps, ces dernières années. Peut être qu'à ce jour, tout serait beaucoup plus facile si elle avait davantage l'habitude de gérer ce genre de situations. Ou peut être ne serait-elle simplement plus sur le marché et n'aurait-elle donc pas envie de voir si Fitz pouvait la rendre heureuse. Bob parla ensuite de la prendre dans ses bras et la suite la fit bien rire. Roh, quelle mauvaise langue. S'il est vrai qu'elle n'était jamais très tactile, là il exagérait, hein. « Je ne crois pas avoir déjà mordu quelqu'un pour un câlin » soumit-elle alors, en un sourire amusé. Ni pour un câlin, ni pour rien d'autre, si ses souvenirs étaient exacts. Oui, sans doute essayait-elle indirectement de réclamer une étreinte. Mais c'était lui qui l'avait proposée, après tout.
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MessageSujet: Re: So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45   So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45 - Page 2 EmptyMar 12 Mar 2013 - 2:39

Tu n’arrivais tout bonnement pas à comprendre pourquoi elle faisait un tel cinéma pour un fichu pseudonyme. Ça ne signifiait rien. Bon, peut-être que ça signifiait quelque chose, en fait. Mais tu ne savais pas quoi, et ça revenait au fait qu’aucune raison n’existait à tes yeux. Et puis, si ce n’était pas la même chose, pourquoi ne prenait-elle pas la peine de t’expliquer, bon sang ? Ne pas comprendre t’agaçait. Clairement. Alors tu te contentas de ne pas répondre, prenant une certaine mine boudeuse. Le mystère, t’aimais pas ça. T’avais l’impression qu’on te prenait pour un débile, se disant que tu ne pourrais pas comprendre si on t’expliquait. Ce qui était archi faux, soyons clair là-dessus. Et puis finalement, tu arques les sourcils. Croyait-elle réellement que ça allait être aussi facile que ça ? Elle se méprenait, dans ce cas-là. Tu n’étais pas du genre à laisser passer quelque chose de la sorte. « J’ai raison, tu as tort. C’est tout. » Tu hoches la tête, approuvant tes propres paroles. Et bien quoi ? Il fallait bien qu’au moins une personne soit d’accord avec toi. Et cette personne était toi-même. Vu qu’il n’y avait que vous deux dans cette cabane, le public n’était pas vraiment nombreux. Tu trouvas le réconfort là où tu le pouvais, voilà tout. Et puis finalement, tu parlais de la première impression que tu avais pu avoir de ta partenaire. Adjectif qu’elle avait elle-même prononcé. En clair, tu ne faisais que confirmer ses dires, rien de plus. Hum. « Mais c’est toi qui l’as dit en premier je te rappelle ! Je n’ai fait que surenchérir un peu… » Rien que ça, oui. Tu fais une petite moue, lui faisant comprendre qu’elle ne devait pas t’en vouloir. Après tout, tu étais un ange, non ? Oui, c’était bien ça. Bob l’ange. Quant à Ezra et Emilien, tu te doutais comment elle devait se sentir. Bien que tu sois fils unique, et que par conséquent, l’esprit fraternel ne t’avais jamais vraiment dominé. Tu pouvais comprendre, oui. Comprendre qu’on veuille à tout prix protéger quelqu’un. « Je suis sûr que n’importe qui à ta place aurait eu la même réaction. Evidemment que c’est pas facile. Enfin, je crois pas. Mais là, c’est sûr toi que c’est tombé. C’est toi qui as dû vivre ça. » Tu hausses à nouveau tes épaules. Là, c’était donc elle que les gens ont jugé. C’était elle qui devait gérer tout ça. La prochaine fois, ça sera quelqu’un d’autre. Sûrement, oui. Et vous changez finalement de sujet. Quelque chose de plus centré sur elle. Comme cette histoire d’Amour, Gloire et Beauté. A la remarque de ta partenaire, tu ne manquas pas de froncer les sourcils. « Pourquoi est-ce que tu passerais pour une conne ? » Une enième chose que tu ne comprenais pas. Pas pour l’instant, du moins. Et puis tu essaies de la rassurer en lui disant que n’importe qui aurait réagis comme elle. Tout simplement parce que c’était vrai. Tout ce qu’elle ressentait-là était on ne peut plus normal. D’après toi, du moins. « Je n’appelle pas ça être immunisé, moi. Tu fuyais. Ce n’est pas là même chose. Et maintenant, tu te retrouves confrontée à tout ce que les gens normaux peuvent ressentir quand ils craquent pour quelqu’un et qu’ils ne peuvent pas obtenir ce qu’ils veulent. L’obtenir dans son intégralité, du moins. » Hum ouais, c’était à peu près ça. Non ? Oui, t’étais pas forcément bien placé pour parler de sentiments, ou quoi que ce soit. Parce que tu étais l’homme avec les sentiments les plus étranges du monde entier. Mais tu essayais de l’aider. De la réconforter, en quelque sorte. De minimiser la chose pour elle. Pour qu’elle se sente mieux. « Tout est toujours extrême avec toi, j’crois bien que ça fait partie de ta personnalité. » fais-tu remarquer sur un ton légèrement amusé. Oh oui, elle t’avait plusieurs fois prouvé que tout devenait extrême avec elle, du bon ou du mauvais côté. C’était… une façon d’être. Quelque chose d’incorrigible, sûrement. Mais où était donc passée la Mado froide et dépourvue de sentiments ? Disparue, apparemment. Tant mieux, d’un côté. Mais tu ne voulais pas qu’elle aille mal. Tu ne voulais pas qu’elle souffre. « N’oublies pas que c’est qu’un homme, Mado, hm ? Enfin, ce que je veux dire c’est que, fais tout ce qu’il faut pour que ça fonctionne, pour avoir ce que tu veux mais.. mais si par malheur il y avait un problème, il ne faut pas que ça prenne trop d’ampleur pour toi. Je suis sûr qu’il n’y a pas que lui qui peut te rendre heureuse. » Même si forcément, c’était mieux que c’était lui qui le fasse. T’essayais simplement d’optimiser la chose, de l’aider. Même si tes conseils n’étaient pas forcément utiles, au final, tu lui montrais que tu t’inquiétais pour elle. Et c’était le principal, non ? Tu parles ensuite de la prendre dans tes bras, ect. Et un rire s’échappa de ta bouche à ses paroles. Oh, c’était bon signe. Tu te lèves ensuite, te postant en face d’elle. « Alors je vais risquer ma vie, là, maintenant, tout de suite… » Soufflas-tu en souriant, quelque peu amusé. Tu attrapas sa main pour la lever à son tour, et tu ne tardas pas à la serrer dans tes bras, donc. Pas de morsure jusque-là, tout allait bien. Ta tête se trouvait au niveau de ses cheveux brun et tu frottas un cours instant son dos. « Tout ira mieux… » lui murmures-tu. De toute manière, ça ne pouvait qu’aller mieux. Tu l’espérais, en tout cas. Et puis, tu étais là pour elle. Tu voulais qu'elle le sache. Waw, la chance qu'elle avait cette Mado.
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MessageSujet: Re: So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45   So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45 - Page 2 EmptyMar 12 Mar 2013 - 5:14

Pourquoi Bob était-il subitement obnubilé par le véritable prénom de Mado ? Pourquoi ne se contentait-il pas de l'appeler par son pseudonyme, sans polémiquer sur la chose, comme il le faisait depuis le début du jeu ? Car très franchement, elle n'aimait pas avoir à en parler. C'était un choix, son choix, et cela remontait à suffisamment d'années pour qu'elle estime ne pas avoir à demander à quiconque de ne pas l'emmerder avec ça. S'il voulait la contrarier, c'était réussi. Car s'il y avait bien une chose à laquelle elle tenait, c'était à ce qu'on l'appelle par ce qu'elle estimait désormais être son nom, qu'importe que des papiers officiels tels que sa carte d'identité ou son permis de conduire disent le contraire. Elle voulait bien s'appeler Madeleine sur document, mais lorsque l'on s'adressait à elle autrement que dans un cadre officiel, elle estimait que l'on pouvait lui faire le plaisir de respecter sa volonté. Quant à la raison de tout ça, elle n'estimait pas avoir à s'étendre là dessus, tout simplement. Pour le reste, elle aurait du se douter que Bob n'accepterait pas qu'elle ait le dernier mot. Dans le genre buté, il n'était clairement pas en reste, lui non plus. Et très franchement, elle n'estimait pas qu'il serait utile de s'étendre sur tout ça. Mais comment passer à autre chose sans pour autant lui faire trop plaisir ? Hm. « Alors considérons que nous avons tous les deux raison » tenta-t-elle alors, histoire de calmer le jeu. C'était chose impossible et contradictoire, mais c'était toujours mieux que d'y passer la nuit, non ? Et s'il osait reprendre de plus belle, elle lui ferait du mal, c'est certain. Parce qu'elle mettait sa fierté de coté - à moitié disons - alors elle attendait de lui qu'il fasse de même. Tout simplement. En ce qui concerne ce qu'il avait cru bon de faire savoir, il est vrai qu'elle aurait préféré qu'il s'abstienne. Car certes c'est elle qui avait en premier parlé de "frustrée étouffante", mais pas pour qu'il s'en serve contre elle, hein. « Dans ce cas, je ne dirai plus rien » broncha-t-elle. Bien sûr, c'était chose impossible, vu qu'elle avait toujours besoin de la ramener. C'était juste histoire de laisser ça de coté, également. Concernant Ezra et Emilien, elle craignait d'être passée pour ce qu'elle n'était pas. Parce qu'okay, elle avait réagi à tout ça assez vivement - comme au sujet d'Israël - mais elle n'en était pas pour autant homophobe, ou quoi que ce soit de ce genre. Elle respectait les attirances de chacun, celles de son frère également, quelles qu'elles soient à ce jour. Simplement, tout ne fut pas facile à digérer au départ. N'était-ce pas un peu compréhensible, tout de même ? « Pour moi, c'est déjà suffisamment difficile de "cautionner" son activité professionnelle. Alors oui, j'ai eu d'autant plus de mal à le voir se rapprocher d'un garçon. J'ose effectivement supposer que beaucoup d'autre sœurs, dans cette situation, auraient été perturbées. Mais au final, j'estime ne m'en être pris personnellement à personne et avoir simplement tâché de faire la lumière sur tout ça. C'est d'ailleurs ce qui a rendu les choses beaucoup plus faciles à accepter aujourd'hui. » Car clairement, comme elle l'avait signifié à Emilien, tout ce qu'elle voulait c'était que son frère aille bien. Peut être Emilien pourrait-il le rendre heureux ? C'est ce qu'elle espérait, parce qu'Ezra le méritait infiniment. Le reste ne tarda en tout cas pas à la troubler. Parler de tout ça, de toute cette histoire, ça lui faisait toujours cet effet. C'était si nouveau, si gênant ... « Parce que j'ai l'impression de m'accrocher à une sorte d'idéal et que je me dis que passer pour une fille désespérée ne doit pas me faire bonne presse. » Attention, elle se foutait de ce qu'on pensait d'elle. Parc contre, elle était du genre fière et digne, et pas disposée à se ridiculiser. Non, elle ne voulait pas tout perdre à cause de ça. « Oui, c'était une fuite. Les seuls hommes que je côtoyais quotidiennement étaient alors Ezra et Aaron, et c'était beaucoup plus simple. Ici, je n'ai pas pu faire autrement que de nouer des liens, notamment avec Fitz. Après, je n'ai jamais dit que ... que je le voulais, hein. » C'était extrême de dire ça, non ? Parce que oui, il lui plaisait, mais ça n'était pas un sac à main, c'était Fitz, un jeune homme qu'elle affectionnait beaucoup mais sur lequel elle ne voulait pas enchérir, par exemple. Ce serait au temps d'aviser, et elle ne voulait pas qu'on pense qu'elle le voulait à tout prix. C'était plus compliqué que ça. Bob disait alors que tout était justement extrême chez Mado, et ça n'était que trop vrai. « Oui, je suis comme ça. Mais ça fait mon charme, pas vrai ? » s'amusa-t-elle, sans nécessairement attendre de réponse. Oh qu'il ne la flatte pas inutilement, hein. « Vraiment Bob, je ... je ne suis pas le genre de nana à chercher à se caser à tout prix. Je n'ai jamais été ... en couple. Et je ne suis pas du tout certaine que ce soit fait pour moi, ce genre de choses. » Déjà, elle était du genre difficile à vivre, même lui le savait. « Je sais que ça ne doit pas m'atteindre plus que de raison, mais c'est aussi la première fois que je m'attache à un homme comme ça, alors je suppose qu'un changement de cette taille engendre quelques complications. » Au niveau de ses ressentis, de tout ce qui devenait assez démesuré quand elle était déçue, notamment. Elle en avait récemment fait l'expérience. « Et jusqu'à présent, j'étais persuadée que les hommes ne pourraient que faire mon malheur. Mais Fitz, lui, m'a poussée à reconsidérer ma vision de la gente masculine. J'ai sincèrement l'impression qu'il ne me fera jamais intentionnellement du mal, ne serait-ce qu'en temps qu'ami. Je ne sais pas si quelqu'un pourra seulement un jour me rendre heureuse, parce que y'a très franchement du boulot à ce niveau-là, mais j'ai entièrement confiance en lui et je pense que ça ne changera pas, quoi qu'il advienne. » Par là, elle cherchait à dire que Fitz resterait quoi qu'il arrive une magnifique rencontre, ainsi qu'un ami très cher. A ce jour, elle ne savait pas précisément ce qu'elle voulait, ce qu'elle attendait de tout ça. Ou peut être ne réussissait-elle simplement pas à se l'avouer. C'était incroyablement confus dans son esprit. Quant à cette étreinte, et bien, elle n'était pas contre. Cela lui ferait du bien, ne serait-ce que parce qu'elle retrouverait ainsi pleinement le coté rassurant de son partenaire. Qu'il ne s'inquiète pas, elle ne comptait pas le mordre. Ce serait bien une première. Riant à ses propos, elle se laissa faire lorsqu'il l'incita à se lever puis qu'il l'enlaça. Mado n'était pas du genre tactile, mais lorsqu'on l'apprivoisait, elle le devenait déjà beaucoup plus. Il suffisait de bien s'y prendre, de ne pas la braquer, et tout devenait beaucoup plus simple. Au murmure de Bob, un fin sourire fendit ses lèvres. « Il faut que j'arrête de me prendre autant la tête, je suppose » soupira-t-elle alors, blottie dans ses bras. Et puis elle se souvint d'une chose dont elle aurait aimé parler avec lui la semaine passée. Il n'était sans doute pas trop tard. « Elle te manque, n'est-ce pas ? » demanda-t-elle alors, se doutant qu'il comprendrait de qui elle voulait parler. Le départ d'Isis avait du être un sale coup pour lui. C'était compréhensible, elle n'osait imaginer dans quel état elle serait si l'un des candidats de qui elle était proche partait avant elle.
Bob

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MessageSujet: Re: So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45   So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45 - Page 2 EmptyMar 12 Mar 2013 - 14:50

Que vous ayez tous les deux raisons ? Mouais. Ca ne te plaisait pas trop cette histoire. Tu préférais avoir le dernier mot, comme d’habitude. Mais non, Mado avait trouvé un moyen de contourner la chose. Ah, la maline. Tu ne ferais tout de même pas de commentaire, parce que tu n’avais pas vraiment la tête à te battre, maintenant. Enfin, si on pouvait appeler ça une bataille. Mais il était clair que tu avais la force nécessaire de tout faire pour avoir le dernier mot, parfois. Tu n’abandonnais pas si facilement, oh que non. Il t’en fallait plus pour te décourager. Tu préférais donc passer outre cette invitation à lui prouver qu’elle avait tort. Tu étais plus mature que ça, voyons. Ou pas, hm. Et tu ne peux pas t’empêcher de rire quand elle prétend ne plus rien dire. Oh, c’était bien faux. T’étais certain qu’elle n’en serait pas capable. Après tout, ça faisait presque sept semaines que vous vous côtoyiez maintenant. « Oh non, ne fais pas ça, je t’en supplie… que vais-je devenir ? » un sourire amusé se dessine sur tes lèvres alors que tu as fini de prononcer ces paroles forts théâtrales. Car bien sûr, tu n’étais pas sérieux. Rares étaient les moments où tu étais sérieux, en fait. Mais tu savais l’être quand il le fallait. Comme maintenant, par exemple, lorsque Mado te parlait de son frère et Emilien. Et tu la comprenais sans la comprendre, car tu ne pourrais vraisemblablement jamais vivre ce qu’elle vivait. « Son activité professionnelle ? » l’interroges-tu, curieux. Est-ce que tu avais raté quelque chose, oublié quelque chose, ou était-ce seulement la première fois qu’on t’en parlait. Dans les trois cas, tu te retrouvais dans la même situation : tu n’étais pas au courant. « On va dire que tu t’en es plutôt bien sorti au final, oui. » conclues-tu dans un sourire. Car, maintenant, tout allait pour le mieux, non ? Les gens connaissaient l’intention de Mado, d’Emilien et d’Ezra. Il n’y avait plus aucune confusion, en quelque sorte. Même si tout ça devait rester assez compliqué aux yeux de Mado, t’en étais certain. Tu ne voyais pas comment ça ne pouvait pas l’être, en fait. C’était troublant, tu pouvais le cautionner, oui. Le sujet de conversation dévie ensuite. Elle et sa tête bien trop remplie. Elle et ses idées bien trop fausses. « Tu ne passes pas pour une fille désespérée Mado, j’en suis certain. » A noter que tu avais pris la peine de l’appeler Mado et non Madeleine, hm. Bon, ce n’était pas la première fois que tu l’appelais comme ça, mais tout de même. Et puis, tu ne voyais pas pourquoi elle passerait pour une fille désespérée. Elle était attirée par quelqu’un, et alors ? Et quelqu’un d’autre s’intéressait à la même personne aussi. Ce n’était pas une chose nouvelle dans cet univers, hm. C’était des choses qui arrivaient. Très souvent, même. Il n’y avait pas de quoi en être inquiété pour son image. Pas à ton humble avis, dans tous les cas. « Et qu’est-ce que tu veux exactement ? » lui demandes-tu alors. Parce que c’était bien beau tout ça, mais bon il fallait bien qu’elle sache ce qu’elle désirait, non ? C’était de cette manière qu’une femme réussissait dans la vie. Ce qui faisait son charme ? Oh, sûrement. Ou pas. C’était ce qui faisait qu’elle était unique, en soi. Ce qui faisait qu’il n’y avait pas deux personnes comme elle. Tu hausses alors tes épaules en guise de réponse. S’il y avait à choisir entre ce qui faisait son charme, ce n’était sûrement pas le fait qu’elle soit extrême. Beaucoup d’autres choses faisaient son charme, mais ça, ça n’en faisait pas forcément parti, hm. « Je me doute bien que tu n’es pas de ce genre de personne… Et tu n’es pas la seule à n’avoir jamais été en coup, tu sais. Comment tu peux savoir que ce n’est pas pour toi, si tu n’as jamais essayé ? » Toi, par exemple, tu n’avais jamais été en couple. Mais ce n’était pas la peine de le préciser. Certes, Mado était chiante parfois. Souvent. Mais toutes les femmes l’étaient. Peut-être elle un peu plus que les autres. Mais c’était bien pour ça que les hommes aimaient les femmes. Elles seraient ennuyantes sans tous leurs défauts. C’était ton point de vue, en tout cas. « Tu as dix ans de retard sur la vie. » fais-tu remarquer avec un petit sourire amusé. Car tout ce qu’elle ressentait là, tout ce qui était à l’extrême, c’était ce qu’une ado de 16 ans ressentait lorsqu’une personne lui plaisait pour la première fois. Du moins, c’était ce que tu croyais. Et elle avait vingt-six ans. Le calcul n’était donc pas compliqué à faire. En tout cas, Fitz avait fait du bon boulot rien qu’en sept semaines. On pouvait dire que Mado était en quelque sorte métamorphosée, hm. « Tous les hommes ne sont pas mauvais, tu sais. Enfin, j’ai pas l’impression d’être une mauvaise personne. Je crois. » Tu te grattes la tête. Après tout, qui étais-tu pour juger de ton propre cas. Et puis, peut-être que tu n’étais même pas considéré comme un homme à proprement parlé. Mais peu importe, ce n’était pas le sujet. Tu reprends donc. « Et Fitz n’a pas l’air de l’être non plus, c’est clair. C’est quelqu’un de bien qui ne te fera pas intentionnellement du mal, ça, tout le monde a pu le comprendre. Mais ça n’empêche pas qu’il puisse t’en faire sans le faire exprès. Et dans ce cas là… Je ne veux pas que tu en souffres. » Avoues-tu alors. Quant à la rendre heureuse, tu te rendais bien compte qu’il y avait du boulot. Vous pouviez vous y mettre plusieurs que vous échouerez sûrement. Sans aucun doute. La seule chose que tu voulais, c’était la protéger d’un éventuel mal qu’il pourrait lui faire. Bien qu’il paraisse être un homme de confiance. Mais toi et la confiance, vous ne faisiez pas bon ménage. Et finalement, tu te lèves pour la serrer bien fort dans tes bras. Parce que ça te faisait du bien, à toi aussi. En quelque sorte. T’avais toujours eu ce trop-plein d’affections à faire partager. T’étais comme ça. « Tu supposes bien… Te prendre la tête ou non ne changera strictement rien, alors.. essaie de ne pas trop penser. » Bon, tu savais bien que c’était une chose impossible. Comment pouvait-elle ne pas penser ? Mais du moins, elle pouvait essayer que tout ça ne prenne pas trop d’ampleur. Pour elle et pour ses nerfs. A sa question, tu soupires doucement. Si elle te manquait ? La question ne se posait même pas. La semaine passée, lors de son départ, tu étais en quelque sorte dévasté. Tu ne t’y attendais pas. Mais tu faisais tout pour ne pas le montrer, surtout que tu devais passer la semaine avec Enora. Et être avec une sorte de dépressif ne lui aurait sûrement pas plu. Alors tu prenais sur toi, comme d’habitude. Tu gardais tout à l’intérieur. Parce que tu n’étais pas du genre à parer de toi, à parler de ce que tu pouvais bien ressentir. Mado est toujours dans tes bras, et tu réponds quelques secondes plus tard. « Oui. Beaucoup. » Soufflas-tu. Et tu te rappelles alors de ce baiser que tu avais échangé avec Isis sous la douche. « Je.. Je m’attache toujours trop vite aux gens. Ça m’énerve. » Soupires-tu doucement. Ne plus voir Isis quotidiennement t’avais fait une sorte de choc, c’était clair. Malgré le fait que vous ne vous connaissiez pas forcément depuis la nuit des temps. Elle était différente des autres, et c’était ce qui te plaisait chez elle. Mais maintenant, c’était trop tard. « T’as pas intérêt à sortir avant moi, sinon je me rendais directement sur Paris pour te faire la peau. » la préviens-tu dans un petit sourire. Oh que oui, tu préférais largement sortir avant elle. C’était certes légèrement égoïste tout ça, mais si Mado partait d’ici, et bien.. tu serais carrément paumé, avouons-le.
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MessageSujet: Re: So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45   So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45 - Page 2 EmptyMar 12 Mar 2013 - 19:50

Et bien quoi, c'était un bon compromis, non ? Ils avaient tous les deux raison, comme ça tout le monde était content. Alors oui, c'était là une solution de facilité, une solution assez improbable de surcroît, mais qu'importe hein, le principal étant de calmer le jeu maintenant histoire d'éviter à tout prix d'y passer la nuit. Oui, quand même, ce ne serait pas franchement utile de s'étendre plus que de raison sur quelque chose d'aussi dérisoire. Ainsi donc, Mado fut plus que ravie que son camarade ne trouve pas à surenchérir quoi que ce soit, parce que se connaissant, elle aurait pu devenir méchante. Ouais, franchement méchante. Ainsi donc, tout était mieux ainsi, hm. Quant au reste, il est vrai qu'elle venait de décider qu'elle ne dirait plus rien. Bon d'accord, c'était surtout des paroles en l'air, vu qu'elle était naturellement incapable de ne plus rien dire justement, et certainement pas pour faire simplement plaisir à son partenaire. Alors qu'il ne s'emballe pas hein, c'était juste comme ça. Mais nul doute qu'il la connaissait suffisamment désormais pour savoir que c'était un peu comme si elle disait qu'elle allait tenter sa chance avec Cameron. Complètement impossible, oui, voilà. Il la supplia alors, en bon comédien qu'il était - hm - et elle ne put que sourire d'une façon aussi amusée que lui. « Tu comprendras tout ce que tu as perdu, mais il sera trop tard ! » N'importe quoi, hein. Tenez, elle venait de parler là, c'était bien la preuve que c'était des conneries. Alala, il avait une sacrée mauvaise influence sur elle, ce Bob. Par la suite, ils parlèrent de la relation assurément naissante entre Ezra et Emilien, du fait que Mado ait initialement eu du mal à s'y faire mais que désormais, les choses étaient plus faciles à accepter. Le dialogue, il n'y avait que ça de vrai. Mais voilà que Bob s'interrogea sur l'activité professionnelle d'Ezra. Hm, peut être aurait-elle du se taire, hein. « Mon frère est strip-teaseur » annonça-t-elle alors, dans un vague haussement d'épaules. Elle s'était toujours battue pour qu'on ne le juge pas pour ça, mais il est vrai qu'elle même avait parfois un peu de mal avec cette idée. Sans doute parce qu'elle était un peu de la vieille école et qu'elle estimait, peut être naïvement, que certaines choses n'étaient pas à montrer à tout le monde. Mais soit, elle l'aimait et elle respectait ses décisions. « Je suis beaucoup plus tranquille avec tout ça, désormais. » Et elle espérait sincèrement que les choses se passeraient au mieux, quoi qu'il doive se passer, justement. Ce qu'elle voulait et avait toujours voulu, c'était le bonheur d'Ezra. Peut être Emilien en était-il la clé ? Oui, peut être. Concernant la suite, Mado était plus embêtée. Parler de tout ça avec Bob ne la gênait pas, mais se dire qu'elle devait effectivement passer pour une conne, pour une fille désespérée, ça l'embarrassait déjà plus. Aux propos de son partenaire, elle afficha un tendre sourire. « C'est ce que j'essaie de me dire » souffla-t-elle. Oui, elle tâchait de s'en convaincre elle-même, et pas qu'un peu. Parce qu'elle était du genre à se mettre de drôles d'idées en tête et à être parfois la seule à pouvoir se raisonner. Mais voilà qu'il lui demanda ce qu'elle voulait, et cette question-ci, c'était un peu la question piège du truc, à ses yeux. Comment lui répondre ? Comment savoir ce qu'elle voulait ? « Je ne sais pas, Bob, franchement. Je pense que si je le savais, ce serait beaucoup plus simple, finalement. Car quand je sais ce que je veux, je sais aussi comment l'obtenir, généralement. Là, c'est trop compliqué. Ça n'est pas du sport, c'est beaucoup plus ... humain. » A noter que sa façon de s'exprimer laissait à désirer dès qu'elle essayait de s'ouvrir un minimum. Ce qu'elle voulait donc dire, c'est qu'elle était paumée, tout simplement. Que tous ces rebondissements l'avaient complètement embrouillée. Alors lui dire clairement ce qu'elle voulait, c'était franchement délicat. Peut être voulait-elle des choses toutes simples, comme préserver l'amitié de Fitz et Everleigh, pour commencer, mais elle se doutait que cette question attendait une réponse un peu plus "officielle". Une réponse qu'elle n'avait sans doute pas, pour le moment. « Je me suis tellement privée ces dernières années que je ne sais simplement pas ce qui serait bon pour moi. Le changement, ça peut avoir du bon, mais à petites doses peut être ... » Autrement dit, elle ne savait pas si elle pourrait un jour tester une aventure nommée "couple". Elle avait vécu une vie toute particulière, n'avait assurément pas la même vision d'un certain nombre de choses que bien des personnes, et était de surcroît quelqu'un de très difficile à vivre. Mais peut être que tout était fait pour changer et qu'elle avait simplement peur de l'inconnu. C'était souvent comme ça, après tout. Bob laissa entendre qu'elle avait dix ans de retard sur la vie et elle ne put que s'en amuser. « Tu ne peux pas savoir combien tu es dans la vrai » affirma-t-elle alors. Oui, son retard pouvait se compter en années. Tout n'était pas de sa faute, mais elle s'était tout de même empêchée, sur la fin, de vivre comme elle en aurait eu envie. Aujourd'hui, les dégâts étaient nombreux. Mais elle apprenait à dépasser tout ça. Pour preuve, elle songeait à laisser une chance aux hommes, pour la première fois de sa vie, si on peut dire. « C'est justement ça le problème. Avant d'arriver ici, je généralisais tout, je foutais tout le monde dans le même panier, et ça m'allait très bien. Je considérais que les hommes étaient la pire vermine qui puisse exister. Il n'y avait qu'Ezra que je voyais différemment. Non, tu n'es pas quelqu'un de mauvais, Bob. Tu me l'as suffisamment prouvé, toi aussi. » Car ici, beaucoup d'hommes lui étaient finalement devenus sympathiques. Bob, Fitz, Nadan, Peyton, Israël, Hyram, Maverick ... Ils avaient tous, plus ou moins grandement, contribué à lui façonner une vision différente et améliorée de la gente masculine. « Il y a quelques années, je me suis jurée de faire payer au centuple celui qui oserait me faire du mal à nouveau. Si c'est intentionnel, ça m'incitera probablement à montrer le pire de ma personne. Si ça ne l'est pas, je tâcherais de m'en remettre. » Un petit rire s'échappa de ses lèvres. Oui mais non, hein, il valait quand même mieux ne pas en rire. Car à voir comment peu de choses pouvaient l'atteindre, il en faudrait bien peu pour que ça merde, et sérieusement. Il en faudrait si peu pour qu'elle tente de s'ouvrir les veines avec un cure-dents ! Oh oui, si peu. Une étreinte eut en tout cas bientôt lieu, l'occasion de profiter à nouveau pleinement de la présence apaisante de Bob. Il lui avait manqué, elle en était maintenant certaine. « Je suis quelqu'un qui pense beaucoup, c'est embêtant. Mais pour le bien de ma santé mentale, je vais effectivement tâcher d'y aller mollo. » Ou si elle voulait penser, elle pourrait peut être davantage se soucier de la chasse aux secrets, par exemple. Oui voilà, ce serait une intéressante alternative, ça. Mado se permit ensuite d'évoquer Isis, le départ de cette dernière, se doutant que Bob devait encore en tête affecté, ce qui était bien naturel après tout. Il disait s'attacher trop vite aux gens et elle ne put que sourire à cette idée. « Tu as un cœur immense et tu as envie d'y caser tout le monde » lâcha-t-elle alors, comme une douteuse métaphore, mais simplement pour lui montrer que ça n'était en rien quelque chose de mal, au contraire. « Et puis ici, on a tendance à s'attacher beaucoup plus vite. L'enfermement joue beaucoup, je pense. » Elle même avait tendance à se découvrir quelques facilités à s'attacher aux candidats. Généralement, ça n'était pas son genre, ou disons qu'elle ne se laissait jamais l'occasion de le vérifier, hm. « Vous vous reverrez » souffla-t-elle, leur souhaitant de se revoir et d'aviser ensuite. Ils semblaient s'apprécier tout particulièrement, alors bon. Mais voilà que Bob lâcha quelques mots qui l'incitèrent à se déloger partiellement pour rencontrer son regard. « Ah tu sais, ça ne dépend pas de moi. Je ne peux rien te promettre, tu t'en doutes. Alors on verra bien ce qu'il en est, et puis au pire ... je te ferai visiter mon appart' » s'amusa-t-elle, déposant alors un baiser sur la joue de son partenaire. Il était touchant quand il s'y mettait, celui-là. Mado n'avait pas en tête de partir de si tôt, mais effectivement, ça n'était pas elle qui décidait de ça. Et puis le voir aller loin, ça lui plairait beaucoup, évidemment. Le futur les éclairerait décidément sur un certain nombre de choses.
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MessageSujet: Re: So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45   So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45 - Page 2 EmptyMer 13 Mar 2013 - 0:44

Oh oui, tu perdais beaucoup si Mado ne parlait pas. Ou pas, en fait. Bon, clairement, si elle décidait de se taire, et de ne plus jamais t’adresser la parole, ça te ferait chier. Mais tu savais très bien qu’elle n’en était pas capable. Quand même pas, elle t’aimait beaucoup trop pour ça. Bien sûr. « Ma vie n’aurait plus aucun sens. » fais-tu donc remarquer avec un petit sourire amusé. Bon, ta vie à la base n’avait pas beaucoup de sens puisque tu vivais vraiment au jour le jour, mais tout de même. Et puis, elle venait de parler, là. Ce qui signifiait que sa menace était vraiment bidon. Tu n’avais donc pas à t’inquiéter. Et puis ta partenaire t’annonce qu’Ezra est strip teaseur. Et tu ne peux pas t’empêcher de lâcher un petit rire malgré toi. Oh non, ce n’était pas un rire moqueur. Plus d’étonnement qu’autre chose, et d’amusement. Qui étais-tu pour te moquer du métier des autres, de toute manière. Vu le tien, tu n’avais rien à dire. « C’est… original. » avoues-tu dans un sourire accompagné d’un petit haussement d’épaules. Après tout, s’il aimait ça, tu ne voyais pas l’inconvénient. C’était un gagne-pain comme un autre. Tu souris de plus bel lorsque Mado annonce être beaucoup plus tranquille avec toute cette histoire. Tant mieux. Ce n’était pas la peine de se torturer pour ça. Pour… si peu, au final. Deux personnes de même sexe s’appréciait, et ensuite ? Quand on s’y était fait et qu’on avait assimilé la chose, ça n’avait plus rien de choquant. Pas à tes yeux, dans tous les cas. Et à tes yeux, aussi, ta partenaire ne passait pas pour une désespérée à cause de Fitz. Sérieusement. Elle se faisait de fausses idées, tout simplement. Et il ne fallait pas que ça l’empêche d’agir comme elle avait envie d’agir, ce que les autres pouvaient penser. Mais tu ne te doutais pas qu’elle allait faire ce qu’elle voulait, de toute manière. Tu l’écoutes, et tu ne peux pas t’empêcher d’afficher un petit sourire tendre. « Oui… quand ça respire et que ça a des sentiments, c’est généralement humain. Et beaucoup plus compliqué, aussi. » Fais-tu remarquer, un brin taquin. Mais ça, elle le savait déjà, parce que tu venais en quelque sorte de répéter ce qu’elle venait de dire, en fait. T’espérais qu’elle saurait vite ce qu’elle désirait. De cette manière, tout deviendrait plus simple. Pour elle comme pour tous les autres. Mais surtout pour elle. Parce que sans savoir ce qu’elle voulait, comment pourrait-elle fait quelque chose pour l’obtenir, hm ? C’était tout simplement impossible. Voilà tout. Après… ça restait ta manière de penser. Et tu pensais bizarrement, il fallait l’avouer. Tu hausses alors tes épaules aux paroles de Mado. Tu ne pouvais pas savoir à sa place ce qui était bien, ou non. C’était à elle de voir. « Je ne sais pas… Il n’y a que toi qui peux savoir ça. Personne d’autre.» Peut-être qu’elle-même ne supporterait pas d’être en couple à cause des disputes, des responsabilités en plus, ou tous ce que ça pouvait engendrer. Mais ça, elle ne pouvait pas le savoir sans l’essayer. Donc bon. « Il faut rattraper tout ce retard, alors… » dis-tu en lui souriant. C’était un peu comme si elle avait était congelée pendant dix ans, et qu’elle venait d’être réchauffée. Parce que oui, tout ça, mine de rien, c’était digne d’une histoire d’ado. Personne ne pouvait le nier, tout de même. Sauf que elle, pendant ces dix ans de perdus, elle avait vécu des choses pas forcément agréable à vivre. Tu t’en doutais. « Alors peut-être que maintenant, grâce à ça, tu comprends que tout le monde mérite le bénéfice du doute, hm ? » Parce que dire que les hommes étaient la pire vermine qui puisse exister c’était… fort. Et sûrement exagéré. Il y avait des gens mauvais, des gens qui cherchaient à nuire. Mais ils ne faisaient pas parti de la majorité de la gente masculine. C’était sûr. Et finalement Mado se montre menaçante. Chose qui te fait sourire en quelque sorte. Elle avait bien raison de surveiller ses arrières comme ça. Elle ne méritait pas de souffrir. « Et je t’aiderai volontiers à faire payer à quiconque osera te faire du mal. » lui annonces-tu. « Et si ça arrive, tu t’en remettras Mado. Tu es forte. » Tu hoches la tête, tu en étais convaincu. Elle était plus forte que n’importe qui dans ce nid. Mais il fallait arrêter de penser ça. Arrêter de penser que ça tournerait mal. Etre optimisme ne lui ferait pas de mal, ni à elle, ni à toi. Mais la protection et l’assurance en premier. Tu ne voulais pas qu’elle prenne ça trop à cœur, même si tu n’étais personne pour l’empêcher quoi que ce soit. Tu la prends alors dans tes bras, la serrant doucement contre toi. Cette étreinte te faisait du bien, oui. « Très embêtant, effectivement. Essaie juste de te focaliser sur autre chose, alors. » C’était le meilleur conseil que tu pouvais lui donner. Quoi dire d’autre ? Tu ne pouvais tout de même pas l’empêcher de penser. C’était une chose impossible. Et même si tu en avais le pouvoir, tu ne le ferais pas. Mado était ce qu’elle était par ses pensées et ses sentiments. Tu ne pouvais pas lui enlever ça. Personne ne le pouvait. Ta partenaire te parle alors d’Isis, sans même prononcé son prénom. Son départ n’avait pas été une chose facile à supporter, et ça ne l’était toujours pas. Tu passais pas mal de temps avec elle, mine de rien. Et ça te faisait désormais comme un gros vide. Vraiment gros, le vide. Un manque énorme. Mais tu ne disais rien. Parce que tu n’étais pas de ce genre de personne qui se plaignait. Jamais. Tu partais toujours du principe qu’il y avait pire, dans la vie. Et que les autres avaient sûrement de plus gros problèmes que les tiens. Ton rire se fait entendre à l’allusion de Mado. Toi, avoir envie de caser tout le monde dans ton cœur ? Très probablement, oui. Et ça n’était pas toujours à ton avantage tout ça. Tu soupires doucement. « Oui, mais ça fait de moi quelqu’un de vulnérable, en quelque sorte. C’est pas bien. » murmures-tu dans un petit haussement d’épaules. Parce qu’en étant comme ça, tu finissais forcément pas être déçu, à un moment ou à un autre. Il fallait tout simplement que tu essaies de t’attacher moins vite aux gens, parce que tu finiras par en payer les frais. « T’as sûrement raison… A force de rester toute la journée avec les mêmes personnes… Mais qu’est-ce que je vais faire, moi, quand tout le monde sera retourné à son petit train train quotidien ? » Alors que ta phrase paraissait un peu désespérée, ta tonalité ne l’était pas du tout. C’était une question comme une autre, que tu te posais. C’était bien beau, de s’attacher aux gens. Oui, maintenant, tu tenais Mado. C’était clair. Mais à la fin de ce jeu, tout serait fini. Est-ce que ça voudrait dire que tu aurais tissé tous ces liens pour rien ? Que tu aurais fait tous ces efforts pour que dalle ? Ce n’était pas ce que tu voulais. « Oui… Je sais. Ca n’empêche pas que j’aurai aimé qu’elle soit restée ici. » Parce que c’était sûr, même si tu savais que tu allais la revoir, tu aurais aimé continuer l’aventure avec elle. Evidemment. « On s’est embrassé. Quelques jours avant qu’elle ne parte. Sans Cupidon. » lui avais-tu glissé d’une voix légèrement plus basse. Tu ne savais pas pourquoi tu lui avais dit ça. Tu avais seulement besoin de le dire, voilà tout. Et tu ne désirais pas nécessairement qu’elle fasse un commentaire. Et finalement, Mado recule sa tête pour pouvoir te regarder. Tes bras l’entourent toujours, pourtant. « Je sais que ce n’est pas toi qui décides… mais je t’en voudrais quand même de m’abandonner. Même si je ne pense pas que tu partes avant moi. » Clairement, Mado irait loin dans ce jeu. Très loin. Sa côte de réputation le disait bel et bien, de toute manière. T’étais même quasi certain qu’elle irait en final. Et que, pourquoi pas, elle gagnerait. Tu ne peux pas t’empêcher de rire quand elle parle de te faire visiter son appart. « Waw, quelle gentille attention. Je suis sûr que je ferai flipper ton fils, quand je me ramènerai chez toi avec une hache pour te découper en mille morceaux. » Bon. Double mensonge. Déjà, les enfants t’adoraient, -généralement- et tu les adorais en retour. Et tu n’avais pas l’intention de la découper en mille morceaux, même si elle partait avant toi. Tu n’oserais pas. Tu reçois alors un baiser sur la joue, et ton sourire s’agrandit. Presque deux mois plus tôt, tu n’aurais jamais imaginé être là, la serrant dans tes bras, la priant presque de ne pas t’abandonner dans ce jeu. Tu lèves une de tes mains pour caresser doucement sa joue avant de la replacer où elle se trouvait. « Tu crois que les gens qui nous regarde vont nous trouver trop gnan gnan ? » demandes-tu dans un petit rire, amusé. Oh, après tout, tu t’en fichais pas mal. Tu n’allais pas t’empêcher de dire ce que tu voulais dire pour des spectateurs bidons. Tu t’étais d’ailleurs toujours moqué de ceux qui regardaient les jeux de télé réalité. C’était une activité complètement débile et inutile. Il y avait tellement mieux à faire dehors.


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MessageSujet: Re: So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45   So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45 - Page 2 EmptyMer 13 Mar 2013 - 4:45

Oh, Bob faisait bien de dire que sa vie n'aurait plus aucun sens si Mado venait véritablement à arrêter de parler. C'était vrai, après tout. Si elle ne parlait plus, et bien, le soleil n'était pas sûr de se lever demain, hein. Oui, c'était à ce point. Car le monde avait besoin d'une Mado pourvue de parole. C'était ainsi. A noter qu'elle préféra se contenter de hocher fermement la tête, pensant que de toute manière, c'était suffisamment absurde pour ne pas chercher à en rajouter, hm. Parce que bon, il va de soi qu'elle n'avait absolument pas prévu de se taire, en réalité. Parler, c'était vital pour elle. Et rien ni personne ne lui enlèverait ça, pas même sa fierté. Pour une fois, celle-ci lui foutait un peu la paix. Quant à Ezra, et bien oui, il était strip-teaseur. Comme certains étaient boulangers, banquiers ou médecins, il était strip-teaseur, oui, exactement. C'était un métier comme un autre, après tout. Bon d'accord, ça n'était pas très typique comme emploi, mais c'était son choix et Mado n'avait globalement rien à en redire. Pour autant, il est vrai que l'imaginer se foutre à poil pour de l'argent ne la laissait pas très tranquille. Parce que bon, c'était son frère et elle aurait éventuellement préféré qu'il se lance dans une autre carrière. Mais celle-ci semblait lui plaire et elle respectait ça. Bob, en tout cas, semblait relativement surpris. Il y avait de quoi, c'est vrai. Elle, elle avait plus ou moins l'habitude à ce jour, mais elle pouvait naturellement concevoir que n'importe qui d'autre trouverait cela plutôt surprenant. Original ? Oui, dans un sens. « Sans doute, oui » commenta-t-elle alors, en souriant légèrement. Elle préférait qu'il lui dise que c'était original plutôt que de l'entendre dire que ça craignait. Oui, vraiment. Parce que quoi qu'on pense d'un tel boulot, ça restait celui d'Ezra. Le reste donnait en tout cas un peu l'impression à Mado d'être désespérée. C'était comme ça, elle avait l'impression d'être dépeinte comme la nana qui cherchait à tout prix à se caser, qui fait des cacas nerveux simplement pour attirer l'attention, alors que ça n'était pas ça du tout. Fitz lui plaisait, c'était indéniable, mais elle n'avait assurément pas assez confiance en elle à ce niveau-là pour assumer le fait d'avoir peut être envie de plus que ce qu'ils avaient partagés la veille, par exemple. Mais la jeune femme ne savait pas précisément ce qu'elle voulait, ou ne parvenait pas à l'exprimer sans doute. Parce que tout était effectivement plus compliqué, car plus humain, oui. A noter que les propos de Bob ne manquèrent pas de l'amuser. Alala, quel cas celui-là. « C'en est presque philosophique » affirma-t-elle alors, en une moue amusée. Quant au changement, elle ne savait pas s'il pouvait lui être pleinement profitable, ou tout du moins, s'il y en avait trop en une courte période. La vision qu'elle avait du couple en général était faussée par celui de ses parents. Aussi, elle ne s'était jamais imaginée en couple, étant toujours partie du principe que ça n'était pas pour elle. Mais ces temps-ci, les choses changeaient, tout changeait finalement, et elle en venait à se poser des questions. Beaucoup de questions. Beaucoup trop. Haussant doucement les épaules aux propos de Bob, elle sourit de façon amusée lorsqu'il laissa entendre qu'il lui fallait rattraper son retard. « J'en ai l'intention, rassure-toi. Je pense que j'en ai surtout besoin, en fait » confia-t-elle alors, ne sachant pas tellement si elle pouvait lui parler de son rapprochement d'hier, avec Fitz. Non pas qu'elle n'aime pas se confier à lui, mais disons qu'elle ne voulait pas qu'on pense qu'elle s'en vante, alors que non, pas du tout. Ça avait juste changé certaines choses, déjà. « Oui, indéniablement. Et je fais globalement des efforts au niveau de mes impressions, hein. » Elle avait laissé une chance à Bob, à Cameron, à Rosie - son nounours rose, suivez un peu ... Donc oui, elle estimait que tout ça lui donnait une certaine tolérance, finalement. En tous les cas, Mado ne tolérerait effectivement pas que quiconque la fasse souffrir intentionnellement. Parfois c'était inévitable, et relativement compréhensible, mais parfois non. Aux propos de Bob, elle ne put en tout cas que sourire nettement. « Oh, je sais que je peux compter sur toi » affirma-t-elle, sincèrement. Il semblait si concerné par son bien être que c'en était un peu déroutant. Comme cette promesse qu'il avait fait faire à Fitz. Elle en restait touchée, encore aujourd'hui. « Forte, hm, je ne sais pas. Je me plais à le laisser croire, ça c'est certain. Mais j'en doute de plus en plus, honnêtement. » Car il suffisait d'un rien pour l'atteindre et ça, elle l'avait bien compris. Avant cette aventure, elle fuyait la plupart des personnes et c'était beaucoup plus simple. Mais ici, elle craignait véritablement de se découvrir énormément de faiblesses. Elle était si humaine, finalement, elle qui s'était toujours plu à croire qu'elle était indifférente à tout et tout le monde. La preuve que non. « J'essaierai » reprit-elle, effectivement désireuse de ne plus trop se prendre la tête avec tout ça. Elle avait envie de laisser les choses se faire, sans trop se questionner, sans trop se triturer l'esprit aussi. Et puis penser, elle pouvait le faire avec autre chose, effectivement. Une chose moins susceptible de lui créer une migraine, notamment. Puis ils parlèrent d'Isis et Mado ne sut pas tellement si elle avait bien fait de l'évoquer. C'était peut être encore trop douloureux pour Bob d'en parler, hm. Et elle ne voulait pas le peiner. Elle voulait simplement être là pour lui, comme elle aimerait qu'il soit là pour elle si elle devait vivre une situation similaire, un départ difficile. Bob lui faisait en tout cas l'effet d'avoir un cœur énorme et un désir improbable de vouloir y faire une place à tout le monde. Il était sensible et du genre à s'attacher facilement, oui, elle s'en était déjà rendue compte. Lui, il disait que ça le rendait vulnérable. Sans doute n'avait-il pas tort. « C'est certain. Mais moi je trouve ça beau, tu sais. J'aimerais parfois être un peu moins comme moi, et un peu plus comme toi » confia-t-elle avec sincérité, histoire de lui faire comprendre qu'elle aimerait de temps en temps être aussi tolérante et affectueuse que lui. Bien sûr qu'elle pouvait s'attacher aux gens, mais elle avait du mal à se l'avouer, et ça n'était pas une bonne chose. Si ça rendait Bob vulnérable, ça le rendait surtout touchant, à ses yeux. « Et bien, tu pourras revoir les personnes auxquelles tu te seras le plus attaché. Il n'y a pas de raison pour que ça s'arrête à la fin de l'aventure, ça n'aurait aucun sens. Je ne vois pas pourquoi les liens que l'on tisse ici auraient une durée de vie limitée, ou aussi courte en tout cas. » Elle-même aurait envie de revoir certains candidats, histoire de ne pas faire comme si rien de tout ça, comme si aucune de ces rencontres ne comptait. Chacune comptait, certaines plus que d'autres encore. Et elle non plus ne voulait pas que chacun retourne à sa petite vie comme si de rien était. Et chiante comme elle était, elle irait en emmerder plus d'un après tout ça, oh oui ! Bob lui confia alors avoir effectivement l'intention de revoir Isis mais avoir tout de même préféré qu'elle reste ici. Compréhensible. Et puis, il lui avoua l'avoir embrassée et inévitablement, un fin sourire gagna les lèvres de la française. « Isis, c'est un coup de cœur pour toi, n'est-ce pas ? » souffla-t-elle, intéressée. Elle trouvait ça beau, au fond. Et elle comprenait, évidemment. Mieux que personne, pour le coup. C'est surtout qu'elle repensait à sa confrontation avec Nadan, à ce qu'il lui avait dit sur Bob, sur Isis. Elle ne trahirait pas son ancien camarade mais ne pouvait s'empêcher de penser qu'il avait eu raison, qu'ils s'étaient bien trouvés. « Ce ne serait pas un abandon, pourtant. Et ce serait injuste de m'en vouloir pour ça, quand même ! De toute façon, on verra bien comment ça se passe, on n'y est pas là. » Et elle préférait penser qu'ils resteraient tous les deux pendant encore un bon moment. Elle ne voulait pas être séparée de lui, qu'importe le scénario. Ils étaient devenus plus que des partenaires et c'était sacré à ses yeux. Ah et n'oublions pas qu'ils avaient été élus deux fois meilleur couple, hein, quand même. De vrais dieux, en somme. Alors prière de ne pas les séparer. « Quoi ?! Mais tu es monstrueux ! » s'offusqua-t-elle, lorsqu'il parla de la découper à la hache, si elle l'invitait chez lui. Un vrai monstre, oui, vraiment. « Tu vas me le traumatiser, mon petit Aaron. Et je note qu'après avoir eu l'intention de m'empoisonner au prime, tu as décidément envie de me faire du mal. » Elle en bouderait presque, d'ailleurs. Heureusement qu'elle le savait déconneur, et pas dérangé mentalement. Parce que si ça n'embêtait personne, disons qu'elle préférait rester en vie. Juste comme ça, ouais. Bob caressa ensuite sa joue et Mado se mit à sourire assez bêtement. Gnan gnan ? Roh, franchement ... « Quand bien même ce serait le cas, je crois qu'on les emmerde, gros chou ! » s'exclama-t-elle alors, prenant bien la peine de ressortir un surnom de circonstances, un peu gnan gnan dans le genre justement. Et puis elle ricana et glissa une main dans les cheveux de son partenaire. Pourquoi donc ? Oh, comme ça. Parce que ça aussi, mine de rien, ça lui avait manqué.

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Bob

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MessageSujet: Re: So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45   So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45 - Page 2 EmptyMer 13 Mar 2013 - 12:51

Au final, être strip teaseur, ça devait être plutôt cool. C’était clairement mieux qu’être banquier, secrétaire, ou un autre métier totalement ennuyeux. C’était insolite, et c’était sûrement pour ça que ça te plaisait. Tu aimais les choses hors du commun. Qui sortaient du lot. Même s’il n’était sûrement pas le seul strip teaseur de la terre entière, soyons-en sûr. « Ça doit être cool, comme boulot. » Peut-être pas, en fait. Parce que s’il bossait la nuit, il dormait quand ? Toi, tu ne pouvais pas vivre sans dormir, tout de même. M’enfin. Dans tous les cas, Mado n’avait pas à se sentir comme une fille désespérée. Elle était juste… normale. Oui, c’était ça : normale. Adjectif assez étonnant lorsqu’il était utilisé pour elle, soyons honnête. Car depuis le début de l’aventure, elle avait prouvait maintes et maintes fois qu’elle était tout sauf normale. Mado était incompréhensible, flippante parfois, mais pas normale. Oh que non. Mais ses sentiments l’étaient. Ses craintes l’étaient. Tout ce qu’elle ressentait ça l’était. Et c’était sûrement pour cette raison qu’elle éprouvait autant d’angoisse. Enfin, c’était ce que tu pouvais en déduire. Après, tu n’étais pas dans sa tête. Encore heureux, tu t’y perdrais complètement, pour sûr. Ça devait être tellement le fouillis, là-dedans. « C’est normal, j’étais philosophe dans un autre vie. » répliquas-tu dans un sourire amusé. Oh, bien sûr, c’était faux. Car si tu étais philosophe dans une autre vie, tu ne penserais sûrement pas de la manière dont tu pensais maintenant. Parce qu’en soi, ton esprit n’était pas très compliqué ni torturé. Tu pensais juste différemment. Beaucoup trop simplement, sûrement. Mais après tout, pourquoi pas. Tu ne pouvais pas être au courant des autres vies que tu avais pu avoir, en imaginant que tu en avais eu. Peut-être que le fait que tu te poses autant de questions sur des choses inutiles était un signe. Ou pas, hm. Bon, tu t’emballais tout seul, comme d’habitude. « Oui.. enfin, va pas faire des trucs bizarres non plus, certaines choses ne sont plus de ton âge ! » fais-tu remarquer quand elle parlait de rattraper son retard. Parce que oui, il fallait qu’elle rattrape tout ce qu’elle avait raté, mais il n’était pas nécessaire qu’elle fasse tout ce que pouvait bien faire une ado. Comme se teindre les cheveux en rouge, se faire des piercings et des tatouages partout, tout abandonner du jour au lendemain, disparaître pendant plusieurs jours sans rien dire, être exécrable, et encore beaucoup de choses comme ça. Oh oui, tu avais vu des extrêmes dans la vie. Et il valait mieux que Mado ne fasse pas tout ça. Pour le bien de tous. « Heureusement… J’imagine même pas où on en serait sinon. » Parce que oui, Mado avait fait des efforts. Et franchement, tant mieux. Sinon, aucun candidat au sein du nid ne l’apprécierait toujours pas aujourd’hui. Tu souris aux paroles de ta partenaire. Bien sûr, elle pouvait compter sur toi. Et même dehors, elle n’aurait qu’à appeler pour que tu prennes un billet d’avion, et viennes botter le cul à quiconque oserait lui faire du mal. Oui, t’étais comme ça. Sûrement beaucoup trop impliqué dans des choses qui ne te regardais pas, au final. « Toujours. » affirmes-tu donc, lui rendant son beau sourire. Elle pourrait compter sur toi, en toutes circonstances. « Je suis sûr que tu l’es. Tu as tout pour. » Etre fort ne signifiait pas ne pas avoir de sentiment, se foutre de tout, ou être indifférent. Etre fort signifiait pouvoir se relever après une chute. Pouvoir passer au-dessus de tout ça, pouvoir continuer sa vie sans pour autant oublié. Pour toi, être fort, c’était surmonter les difficultés, et de s’en servir en tant que force. Bref. Il fallait seulement que Mado arrête de penser trop. Surtout à ça. Car ça n’arrangerait en rien les choses, et ça finirait pas la rendre folle. T’en étais certain. Il fallait seulement qu’elle ne se prenne plus la tête pour ça. Puis ta partenaire commença à te parler d’Isis. Et indéniablement, ton cœur se serra un peu. Bien sûr qu’elle te manquait, bien sûr que c’était dur. Mais tu survivrais. Comme tout le monde. Tu faisais avec, parce que tu n’avais pas trop le choix. Geindre ne changerait strictement rien, elle ne reviendrait pas. Mais ça ne t’empêchait pas pour autant d’être triste. Oui, ça, c’était sûr. Tu étais triste. Et tu ne peux pourtant pas t’empêcher de sourire aux paroles de ta partenaire. Beau, elle disait que c’était beau d’avoir un cœur comme le tien. T’en étais pas si certain, au final. « Oh, c’est pas si génial que ça en a l’air. Au final, ça revient à se préoccuper du sort et du bonheur de tout le monde. » Parce que oui, au cas où elle ne l’aurait pas remarqué, tu te souciais beaucoup pour les autres. T’étais même prêt à sacrifier ton propre bien-être pour ceux que tu appréciais. C’était ton côté protecteur beaucoup trop prononcé, en réalité. Mais au final, tu ne te voyais pas autrement que comme tu étais déjà. A aimer tout le monde, et accepter les gens comme ils étaient. Ça faisait partie de toi. « Hm.. » dis-tu, assez sceptique de sa vision des choses. « C’est comme les amis du lycée, on dit qu’on va éternellement rester en contact, qu’on sera toujours aussi proche et au final, on ne les revoit même plus après la remise de diplôme. » Bon, toi, tu n’avais pas eu de diplôme, et tu voyais toujours tes amis du lycée. Mais ton cas était particulier. Tu avais en quelque sorte, essayé de calquer la situation de lycée à celui de ce jeu, même si ça n’avait rien à voir. C’était la seule chose qui t’étais venu à l’esprit. Et finalement, tu avoues à ta partenaire avoir embrassé Isis, sans savoir pourquoi. Sûrement parce que tu avais besoin que ça sorte, tu avais besoin de le dire à quelqu’un. Encore aujourd’hui, tu ne comprenais pas qu’elle se soit laissé faire. Tu t’obstinais à croire qu’elle était beaucoup trop bien pour toi, qu’elle méritait tellement mieux qu’un pauvre mec sans diplôme, sans job sûr, sans rien. Mais bon, tu n’allais pas t’en plaindre. Un sourire se dessine sur tes lèvres à ses paroles. Un coup de cœur ? Tu ne savais pas trop. Peut-être. Sûrement. Tu n’arrivais pas à définir ce qu’était un coup de cœur, en réalité. Tu savais seulement que tu ne rencontrerais pas deux fois une personne comme elle. Qu’elle était unique en son genre, qu’elle était plutôt parfaite à tes yeux. « Je.. hm.. Je crois, oui. Je sais pas. Je sais seulement que je ne peux pas laisser une personne comme elle me filer entre les doigts. Parce que je ne pourrais pas rencontrer quelqu’un d’autre comme elle. Mais… » Mais tu n’avais pas ce que beaucoup d’autres hommes avaient. Et elle te fuirait sûrement, donc. Tu te contentas d’hausser les épaules en tant que fin de phrase. Même si ça ne voulait rien dire, en soi. « Pour moi ça serait comme un abandon, quand même. Non, non, on n’y est pas . J’espère qu’on n’y sera jamais. » Si vous vous retrouviez tous les deux en final, ça serait quand même le top du top. M’enfin, tu ne voulais pas penser à votre éventuel nomination ou à votre éventuel départ. Ça n’avait aucun intérêt que de penser à tout ça. Autant positiver comme tu savais si bien le faire. Par la suite, tu ne peux pas t’empêcher de rire. Toi, monstrueux ? Mais non, mais non. « Non, ça ne serait que justice ! » Tu ne peux pas t’empêcher de rire à nouveau en imaginant son pauvre petit garçon avec des yeux tout ronds en te voyant débarquer avec une hache. Le pauvre, oui, vraiment. « Les gosses m’adorent voyons, il ne sera pas traumatisé par une chose aussi dérisoire. » La mort de Mado, dérisoire, bien sûr. Humour, humour. Et puis, on t’apparentait plus à un gros nounours en peluche qu’à un tueur, c’était clair. « Oh, je n’oserai pas voyons, petit ange. » Ce surnom était déjà beaucoup, beaucoup, beaucoup plus gentil que gros chou. Et beaucoup moins véridique, aussi. Parce que ta partenaire n’avait clairement rien d’un ange, soyons honnête. Tes bras l’entourent toujours –parce que sa présence près de toi te rassurait, en quelque sorte,- et tu prends un air offusqué lorsqu’elle te surnomme justement par ce fameux surnom que tu détestes. « Je, tu, pff. » C’était la seule chose que tu avais réussi à sortir mis à part un grognement de mécontentement. Elle pouvait t’appeler chou, mais pas gros. Non, pas gros du tout, voilà. « Tu préfères quoi, grosse baleine d’eau douce, petite morue, ou cochon des bois ? » bon, en réalité, tu avais beaucoup plus d’idées de surnoms que ça. Tu lui faisais juste un petit aperçu de ce qu’elle pourrait avoir à supporter. Et puis Mado passe alors ses mains dans tes cheveux, et tu souris. Trois mois plus tôt, tu te serais violemment reculer, mais là, ce n’était pas le cas. « Avoues que tu ne peux plus t’en passer, hein ? » T’en avais complètement oublié le sujet du gnan gnan et tout ça. T’étais comme ça, tu passais du coq à l’âne quand l’envie t’en prenait.
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MessageSujet: Re: So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45   So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45 - Page 2 EmptyMer 13 Mar 2013 - 20:57

Strip-teaseur, c'était en soi un métier comme un autre. Quelques peu atypique, c'était certain, mais pas nécessairement aussi dégradant qu'on aurait d'emblée tendance à le penser. Mado, elle, s'y était plus ou moins faite avec le temps. Il est vrai qu'elle avait fondé d'autres espoirs en son frère et qu'elle aurait éventuellement préféré qu'il essaie une autre voie, mais soit, elle n'avait jamais été désireuse de s'embrouiller avec lui à ce sujet, estimant qu'il était de toute manière adulte et suffisamment grand pour savoir ce qu'il faisait et ce qu'il voulait faire. Alors oui, elle tâchait simplement de ne pas trop y penser, de ne surtout pas l'imaginer à poil devant maintes filles. Ce qui était le plus dur, en fait, c'était de le voir parfois rentrer avec l'une d'elles. Elle ne manquait jamais de le sermonner à ce sujet, estimant qu'il pourrait tout de même réserver une chambre d'hôtel lorsque lui prenait l'envie de faire plus ample connaissance avec une cliente, hm. Autant pour elle, qui n'avait pas nécessairement envie de voir défiler des filles, que pour Aaron, qui était un peu trop jeune pour assister à ce genre de choses et qui poserait beaucoup trop de questions. Pour le reste, sinon, elle tâchait vraiment de s'y faire, disons. « Il ne s'en est jamais plaint et n'a jamais laissé entendre qu'il avait l'intention d'en changer, alors oui, je suppose que ça l'est » répliqua-t-elle alors, presque amusée. A Ezra de voir si ce job lui convenait, après tout. Elle ne lui forcerait jamais la main pour qu'il en change, ça c'est certain. Si ça lui plaisait, c'était assurément le principal, hein. Quant aux propos de Bob, effectivement, ils avaient un petit coté philosophiques. C'était profond, disons. Bon d'accord, c'était surtout un peu tiré par les cheveux, mais franchement, elle n'avait pas envie de briser ses rêves, là. Surtout qu'il disait avoir été philosophe dans une autre vie. Comme par hasard, hein. « Ah bah, tout s'explique alors ! » Ouais, hein, évidemment. Ou pas du tout, en fait, mais qu'importe. En tout cas, oui, Mado avait la ferme intention de rattraper tout ce retard. Attention, elle ne comptait pas se lancer à corps perdu dans des trucs louches, hein, elle n'en perdait pas ses principes pour autant. Mais il est vrai qu'elle avait envie de prendre un peu plus de libertés, de voir ce qui était susceptible de la remettre un peu "dans l'air du temps", si on peut dire. Aux propos de Bob, elle écarquilla les yeux. « Roh mais, qu'est-ce qu'il a mon âge ?! » Qu'il ne s'avise pas de lui rajouter dix ans, comme un certain Mason l'avait fait un jour. Clairement, ça aurait du mal à passer. Non pas qu'elle soit particulièrement susceptible, mais bon, sa tolérance avait ses limites, quand même. Mado avait effectivement fait des efforts, au niveau de ses premières impressions, histoire de ne pas condamner quelqu'un injustement. C'était un peu comme une nouvelle philosophie de vie, en fait. Elle voulait croire que l'on pouvait être plus que ce qu'on montrait la première fois. Et jusqu'à présent, elle avait bien fait. Elle se contenta de sourire aux dires de son partenaire, avec qui tout serait resté glacial sans tout ça il est vrai, puis ne put évidemment que se réjouir du fait qu'il semble décidément être là pour elle, quoi qu'il arrive. Par contre, Mado avait de plus en plus de mal à se voir comme une femme forte. Elle s'était si longtemps plu à s'imaginer comme telle que ces temps-ci, c'était beaucoup plus difficile, oui. « Je n'aime pas me laisser abattre, ça c'est certain. Mais je ne connais plus tellement mes limites » avoua-t-elle alors. Elle se savait résistante, combattive, mais ne savait plus exactement jusqu'à quel point. C'était ça qui la préoccupait quelques peu, disons. Par la suite, Mado inclut Isis à leur conversation, pensant qu'il pourrait peut être avoir envie d'en parler, de se confier. Elle était là pour lui et elle espérait qu'il le savait. Aux yeux de Mado, il était en tout cas beau d'avoir un cœur tel que celui de Bob, oui, vraiment. Bien sûr, ça avait aussi quelques désavantages. Comme tout. « Mais c'est ça qui beau, justement. Ça contraste avec l'égoïsme et l'individualisme de bien des personnes » lui assura-t-elle, sincèrement. Elle avait tendance à se trouver elle-même un peu égoïste par moments. Surtout vis à vis d'une personne, en fait. Mais c'était un problème tout autre. « C'est vrai. Souvent, on tombe sur eux dans un rayon de supermarché et on est incapable de mettre un nom sur un visage ... Mais tu sais, ce qu'on vit ici, c'est quand même relativement différent. C'est très humain, finalement, comme aventure. Et je pense qu'il ne tient qu'à nous de nous arranger pour revoir ceux que l'on aura vraiment envie de revoir. » Ce n'était pas une fatalité, après tout. Les gens qui le désireraient pourraient aisément rester en contact, sans doute. Ne serait-ce que s'appeler de temps à autres. « On devrait tous s'ajouter sur facebook, en fait » soumit-elle, en un petit rire. Non parce qu'en fait, elle n'avait même pas de compte facebook. Elle n'avait absolument aucun temps à accorder à ce genre de conneries, hm. Bob lui avoua ensuite avoir embrassé Isis, et sans trop savoir pourquoi, cela lui fit plaisir. Elle avait noté que ces deux là étaient proches, alors elle était contente pour eux, sans doute. Elle chercha ainsi à savoir si pour lui, Isis était un coup de cœur. Elle semblait l'être, en tout cas. A sa réponse, un sourire bienveillant gagna ses lèvres. « Alors il te faut faire en sorte de ne pas la laisser filer, justement. Si vraiment tu tiens à elle, si vraiment elle t'est particulièrement chère, tente le tout pour le tout. » C'était peut être un conseil, bien qu'elle soit incroyablement inexpérimentée dans ce domaine. Elle voulait simplement qu'il ne laisse pas filer quelqu'un qui pourrait lui faire du bien. Quoi qu'il advienne. Et pas de "mais" qui tienne, hein. Mado espérait en tout cas elle aussi qu'ils ne seraient pas séparés de si tôt, parce qu'elle préférait véritablement rester ici avec lui, tous les deux, comme depuis le début du jeu. Par contre, le coup du découpage à la hache, ça n'allait pas le faire du tout ! Donc oui, Bob était monstrueux. Que justice ? Mais il était tout bonnement à enfermer, ce type. « Mais je ne t'ai rien fait, moi ! » s'offusqua-t-elle alors, manquant de s'étrangler lorsqu'il laissa entendre que la mort de Mado serait totalement dérisoire. « Rends-toi compte de ce que tu dis ! J'ai envie de pleurer ... » Oui non hein, pas du tout. De toute manière, elle savait bien que ses obsèques seraient nationaux et que Bob serait écartelé pour avoir osé l'assassiner. La perte serait considérable, vous comprenez. Il avait beau lui dire qu'il n'oserait pas lui faire de mal, et même l'appeler "petit ange", clairement, elle se méfierait désormais. A noter qu'elle ne manqua pas de se venger quelques peu en ressortant le vieux surnom qu'il aimait si peu. Gros chou. Cela allait devenir culte. Et visiblement, cette fois encore, ça ne plaisait pas du tout à son partenaire. Dommage, hm. Euh par contre, c'était quoi ces surnoms absolument affreux ?! Grosse baleine d'eau douce ? Petite morue ? Cochon des bois ? Bon sang, ça faisait peur, tout ça. « Disons que par élimination, le moins pire, c'est peut être ... cochon des bois. Ouais, ça me parle. » Cela restait absolument délirant comme surnom, mais soit, à choisir, c'était effectivement un peu mieux que d'être associée à une baleine ou une morue. De toute façon, tout ce qui était maritime, elle avait du mal. Mado prit en tout cas la liberté de tripoter à nouveau les cheveux de son partenaire. A ses mots, elle lui sourit grandement. « C'est de toi dont je ne peux plus me passer, tu sais bien » souffla-t-elle alors, en une petite moue enfantine. « Par contre, je commence à avoir vraiment mal aux genoux, là. » Ce qui était plutôt vrai, effectivement. Cela piquait un tantinet ça devenait franchement désagréable, disons. Pourtant, elle n'était pas une chochotte. La preuve, elle dégustait en silence depuis tout à l'heure.
Bob

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MessageSujet: Re: So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45   So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45 - Page 2 EmptyJeu 14 Mar 2013 - 1:41

A tes yeux, tous les métiers étaient respectables. Sauf tueur à gage, ou les trucs criminels, s’entend. Normal, non ? Tu ne pouvais pas cautionner le boulot de personnes qui enlevaient la vie. C’était illogique, et cruel. Mais peu importe, là n’était pas la question. Ezra était strip-teaseur, et Mado avait déclaré avoir eu du mal à accepter ça. Chose que tu pouvais comprendre, en quelque sorte. Si tu avais eu une petite sœur, et qu’elle faisait ce métier, tu aurais tout fait pour qu’elle sorte de cet univers qui restait plus ou moins malsain. Mais peut-être que le fait qu’Ezra soit un homme changeait la donne. Oui, clairement. Dans son cas, il pouvait se défendre. Il était moins vulnérable, d’un certain côté. Du moins, c’était ton point de vue. Après, ce point de vue pouvait être totalement faussé. « Si ça lui plaît, c’est sûrement ce qui importe le plus. » C’était sûr. Faire un métier qui ne plaisait pas, ça n’avait aucun intérêt. Surtout s’il comptait faire ça jusqu’à la fin de sa vie. enfin, dans son cas, ça ne marchait pas, parce qu’un strip teaseur de 50 ans, ça n’existait pas, aux dernières nouvelles. Après, peut-être que d’ici là, les mentalités auraient changé, et que les vieux os seraient à la mode. Le monde était si imprévisible… personne ne pouvait savoir. Tu souris ensuite aux paroles de ta partenaire. Evidemment que ça expliquait tout, voyons. « Je ne vois pas d’autres explications.. T’en vois, toi ? » Oh, bien sûr, il y en avait pleins, des explications. Comme la théorie qui disait que tu étais fou, et que tu avais quelques problèmes dans ta petite tête. Ou la théorie comme quoi tu pensais beaucoup trop bizarrement. Bref, pleins de choses comme ça, pas toujours agréables à entendre et accepter. Même si t’étais bien conscient de tout ça, cela va de soi. Tu t’assures ensuite que Mado ne fasse pas de grosses conneries qu’elle pourrait regretter, en essayant de rattraper son dit retard sur la vie. Parce que certaines choses pourraient mal tourner, clairement. Mais au fond, tu savais que ta partenaire était consciente de ce qu’elle pouvait bien faire. Seulement, on n’était jamais trop prudent. « C’est juste qu’une femme de 40 ans doit faire attention à ce qui est dangereux ou pas pour elle. » Toi, chercher la merde ? Pas du tout. Ton regard sur elle était provocateur, amusé. Oui, tu la taquinais. Oui, tu la cherchais. Gentiment, cela va de soi. Tu n’oserais pas dire quelque chose de réellement méchant tout de même. Parce que tu adorais faire ça, embêter les gens. Evidemment qu’elle n’avait pas la quarantaine. Mado avait à peine deux ou trois ans de plus que toi. Vous le saviez si bien l’un que l’autre. Et vous saviez aussi qu’elle était une femme forte. Quoi qu’elle en dise, tu en restais convaincu. Parce que t’étais quelqu’un de borné qui changeait rarement d’avis. Elle avait beau dire tout ce qu’elle vouait sur ses limites ou des bêtises comme ça, tu savais que tu avais raison. C’était tellement évident. Tu hausses donc les épaules, préférant ne pas discuter plus longtemps sur le sujet, sachant pertinemment que tu aurais le dernier mot. Comme d’habitude. Hum. Par la suite, ta partenaire parle de ton cœur, sûrement trop grand. Sûrement trop ouvert à n’importe qui et n’importe quoi. Mais tu ne pouvais pas faire autrement, ça faisait partie de toi. C’était ta personnalité, t’étais comme ça. Et elle prétendait que c’était ça qui était beau. Si c’était son avis, tu n’avais rien à y redire. Ah si, quand même… « La plupart des gens ne veulent pas de mon aide, ou en n’ont pas besoin. » en quelque sorte, t’avais beau t’inquiéter pour les gens, vouloir les protéger, ça ne servait à rien. T’étais un peu inutile, dans toute cette histoire. « Oui… Tu as sûrement raison. Mais devrait y avoir un juste milieu. Entre celui qui est trop égoïste, et celui qui ne l’est pas assez. » Tu disais tout ça, mais t’étais toi-même égoïste, en quelque sorte. T’avais détruit ta vie de famille –qui à la base n’était pas top- pour faire ce qui te plaisait. Pour être heureux. T’avais seulement pensé à toi et ton bonheur, quand tu avais ton abandonné pour le surf. C’était une sorte d’égoïsme. Envers toi-même. Bref, là n’était plus la question. « Heureusement que je ne vais jamais au super marché. » répliques-tu donc à ses paroles, dans un rire. Tu étais sûr que si tu rencontrais Mado par hasard dans la rue, tu ne douterais pas de son prénom. Il ne manquerait plus que ça. « Oui, je ne sais pas.. L’avenir nous le dira. » réponds-tu dans un sourire. Il fallait bien voir si dans trois mois, tu serais encore en contact avec certaines personnes. Mais il était clair que ça dépendait de notre volonté. Et de notre destin, aussi. Chacun habitait à l’autre bout du monde l’un de l’autre. Ce n’était pas forcément facile. Et tu éclates de rire aux paroles de ta partenaire, sincèrement. Facebook ? Tu avais du mal à imaginer Mado sur des réseaux sociaux, sans vraiment savoir pourquoi. Parce que le domaine social, ce n’était pas son truc, sûrement. « On est en 2013 tu sais. Maintenant, c’est Twitter. » Juste histoire de la mettre à la page, hein. « Et j’ai franchement du mal à te voir sur l’un de ces trucs. » avoues-tu dans un petit sourire sincère. « Je crois que pour toi, je me contenterai de prendre ton adresse et ton numéro de téléphone. » dis-tu en riant. Non parce que Mado sur Facebook.. à chaque fois que tu la verrais dessus, tu ne pourrais pas t’empêcher de rire. Et ce n’était pas bon pour ton petit cœur, à force. Voilà, tu pensais à ta santé. Juste à ta santé. Hum. Et finalement, tu lui parles d’Isis. Chose qui te faisait franchement bizarre, parce que c’était la première fois que tu disais toutes ces choses à voix haute. Toi qui avais pour habitude de toujours tout garder pour toi. Ça te changeait. Tout dans cette aventure te changeait, en fait. Comme toutes ces belles rencontres, par exemple. Oui, elle te plaisait. Oui, tu te sentais tout drôle à ses côtés. Mais on t’avait mené tellement de fois par le bout du nez. « Et si je suis déçu, au final ? Si je me faisais que de fausses idées ? » C’était possible, oui. Après tout, tu ne la connaissais pas depuis si longtemps que ça. Ce que tu avais pu voir jusque-là te plaisait clairement, mais il restait toutes les choses que tu n’avais pas vues. Peut-être aurais-tu de mauvaises surprises. Tu ne pensais franchement pas, vu qu’elle avait l’air parfaite en tout genre. Malheureusement, tu restais sur tes gardes. Comme toujours. Et puis, vint l’épisode de la hache. Tu hausses deux fois les sourcils, et tu secoues la tête. « Tu ne m’as encore rien fait… pour le moment ! » Et puis elle dit vouloir pleurer. Oh. Elle n’avait pas intérêt, tu détestais voir les femmes pleurer. Ça te rendait mal. « Si tu pleures, fais-le loin de moi, d’accord ? » lui demandes-tu gentiment, comme si tu étais la seule chose qui comptait. Quand tu voyais quelqu’un pleurer, tu te sentais indéniablement mal, et tu déprimais. Oui, t’étais beaucoup trop sensible, au final. Une vraie femmelette. Tu énonces ensuite un certain nombre de surnoms pour ta partenaire. Elle l’avait cherché après tout. Et sans grand étonnement, elle choisit celui qui est le plus « mignon ». Si on pouvait appeler ça mignon, hm. « Cochon des bois. Va pour cochon des bois. Ça va bien à ta tête, ce surnom. » Tu arbores un sourire amusé. Il n’y avait aucune raison qu’elle ait le droit de te donner un surnom est pas toi, tout de même. Vous trouviez ça juste, vous ? Ta chère partenaire passe ensuite sa main dans tes cheveux. Et tu souris de plus belle à sa réponse. « Je sais bien que je te suis indispensable, maintenant. » Et elle t’avoue alors avoir vraiment mal aux genoux. Tes sourcils se froncent. « Assieds-toi. » Tu la lâches alors, tu lui laissant pas vraiment le temps d’agir elle-même puisque tu poses tes mains sur ses épaules, la recules, et exerce une légère pression pour qu’elle pose ses fesses sur le canapé. Une sorte d’action téléguidée, si vous voulez. Tu l’incites ensuite à allonger ses jambes sur le canapé, comme une vraie malade. « Mon petit cochon des bois a les pattes cassées, hm ? » Un sourire taquin mais tendre se dessine sur tes lèvres. Tu n’allais pas la lâcher avec ce surnom, oh que non. Tu t’agroupies alors à ses côtés, puisqu’elle prenait toute la place sur le canapé. « Montre-moi tout ça. » En clair, elle devait relever son pantalon pour que tu puisses voir l’étendue de ses blessures. Et tu ne le ferais pas tout seul, parce que tu savais que sans son autorisation, tu risquais fortement de recevoir une belle gifle.

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