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 So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45

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Mado

Mado
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MessageSujet: Re: So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45   So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45 - Page 3 EmptyJeu 14 Mar 2013 - 18:39

Oui bon, il y avait mieux comme métier que strip-teaseur, c'était certain. Mais dites vous bien qu'il y avait pire, aussi ! Oh oui, bien pire. Mado n'avait pas d'exemples précis en tête, mais ces dernières années, elle avait eu pas mal de temps pour se faire à l'idée que son jeune frère se plaise à se dévêtir devant des jeunes femmes hystériques. C'était comme ça, et si ça lui plaisait, c'était effectivement le principal. Elle, elle ne voulait clairement pas entrer en conflit avec lui à cause de ça, hein, c'est certain. Alors elle le laissait faire ce qu'il voulait, ayant toutefois secrètement en tête qu'il change de métier un jour ou l'autre, étant donné que bon, ça n'était pas ce qui l'épanouirait véritablement professionnellement parlant hein, autant être lucides. Hochant la tête aux propos de Bob, Mado était naturellement disposée à admettre que son frère était encore le seul à qui ce métier était censé plaire, vu que c'était lui qui l’exerçait. Concernant la suite, et le délire prétendument philosophique de Bob, il est certain que l'élément qu'il venait d'apporter, et selon lequel il aurait été philosophe dans une autre vie, apportait de l'eau à leur moulin et était même susceptible de tout expliquer. Et bien oui, il avait gardé une conscience très philosophique, d'où les petites perles qu'il lui arrivait souvent de lâcher. Donc oui, tout s'expliquait. Une autre explication ? « Ah non, je n'en vois aucune autre. Tu as gardé des traces d'une vie antérieure, voilà tout. Ça arrive à des gens bien, parait-il. » A elle aussi, vous savez. Bon d'accord, absolument pas. Et en fait, il était fort possible que tout ça soit complètement délirant, et tout aussi improbable évidemment. C'était souvent le cas lorsqu'elle entrait dans les délires de Bob, en fait. Mais c'était toujours beaucoup trop tentant. Bon, au sujet de ce retard qu'elle comptait effectivement rattraper, soyez certains que Mado n'était pas contente du tout, là. Son camarade venait de faire un douteux commentaire sur son âge, et le connaissant relativement taquin, elle craignait maintenant qu'il cherche à aller plus loin, à sortir une belle ânerie. Oh oui, elle commençait très franchement à le connaitre par cœur, le Bob. Ainsi donc, la suite ne la surprit guère. Quarante ans, hein. Et toutes ses dents aussi, hm ? « Toi, ton but dans la vie, c'est de l'écourter en fait. Tu veux mourir, en souffrant atrocement, donc tu te débrouilles toujours pour sortir LA phrase qui ... qui tue, c'est le cas de le dire. Très franchement Bob, ça me fait de la peine, tout ça. Je nous pensais proches, et au dessus de ce genre de bassesses. Mais bon, il y a des choses à ne pas dire, et mon âge, tu vois, ça reste quand même un sujet sensible. C'est pourquoi tu as maintenant le choix : je te crame avec mon briquet ou je te mange de la tête aux pieds ? » Oui, tout ça pour quinze ans en plus. Mais quand même, il avait réussi à faire plus fort que Mason. Heureusement que dans son cas, elle savait que ça n'était pas sérieux. Non mais franchement, elle-même ne l'était pas, hein. C'était simplement pour faire comprendre au monde qu'elle n'était pas friande de crèmes anti-rides et que donc, même si elle pouvait faire plus que son âge, ce serait sympa de la laisser tranquille avec ça. Ouais, voilà, merci à tous. Mado avait en tout cas tendance à penser qu'elle n'était pas nécessairement aussi forte qu'elle le pensait depuis des années. Disons que ses limites lui apparaissaient relativement floues, ces temps-ci. Elle se savait plus fragile, quoi que toujours déterminée. Alors disons qu'elle était forte sans vraiment l'être, ou pas autant que prévu. Oui, voilà, elle allait rester sur cette pensée-ci, hm. Quant au cœur de Bob, il était clair qu'il était grand, ou en tout les cas, disposé à accueillir bien du monde. Cela se voyait qu'il était disposé à laisser une chance à n'importe qui, elle avait d'ailleurs déjà eu l'occasion de le constater. Bob avait comme qui dirait le cœur sur la main. Donc oui, aux yeux de Mado, c'était franchement beau. Franchement honorable, aussi. « Parce que les gens sont trop fiers. Et je sais de quoi je parle. » Tout le monde avait besoin d'aide, à un moment ou à un autre, mais tout le monde n'était pas disposé à l'admettre. Peut être parce que beaucoup considéraient que ce serait une preuve de faiblesse, comme Mado l'avait elle-même souvent pensé. Mais être là pour les autres, ça restait respectable, vraiment. « Il est vrai que parfois, il faut être un peu égoïste. Mais pas trop. Je suppose que le juste milieu existe, mais que toi et moi, nous sommes plutôt les deux extrêmes de la chose » s'amusa-t-elle légèrement. Parce que oui, lui il serait plutôt celui qui a un énorme cœur, alors qu'elle, elle serait l'égoïste un peu trop individualiste. Le juste milieu, ce serait un mélange d'eux deux, sans doute. Du moins, c'était ainsi qu'elle avait tendance à voir les choses. « Comment ça, tu ne vas pas au supermarché ?! » Et comment ça, tout le monde s'en foutait ? Ouais bah elle, elle avait envie de rebondir là dessus, parce que ça l'intriguait. Non mais, sérieusement. « Tes courses, tu les fais où ? » Sur internet ? Remarquez, ça se pourrait, hein. Parce qu'après qu'elle ait hoché la tête pour confirmer que l'avenir les éclairerait sur tout ça, elle en vint à parler de réseaux sociaux, de Facebook et de toutes ces merdes modernes qui rendaient les jeunes accros. Elle, ça n'était franchement pas son truc. Mais ça, tout le monde venait d'avoir l'occasion de le constater, hm. « Ouais bah, Facebook ou Twitter, hein, c'est la même chose. Ça reste de la merde, à mes yeux. » Parce qu'à ses yeux, rien n'était mieux qu'un coup de téléphone, une lettre ou à la rigueur un mail pour communiquer. Ces trucs là, c'était vicieux. Et très franchement, ce qui avait tendance à s'y raconter était un tantinet futile. Oui non mais, elle n'en avait rien à foutre de savoir qu'untel avait été bloqué dans le RER et que machin revenait de vacances. Vraiment. Il disait avoir du mal à la voir sur l'un de ses trucs et elle le confirma d'un signe de tête. Vraiment, ça n'était pas pour elle. « Okay, je te passerai tout ça. D'ailleurs, t'es déjà venu à Paris, toi ? » Peut être le lui avait-il déjà dit, mais si c'était le cas, elle ne s'en souvenait plus. Bien sûr qu'elle pourrait lui filer ses coordonnées, après tout, Bob n'était pas n'importe qui pour elle. Au sujet d'Isis, Bob semblait sceptique. Il était évident que ces deux là se plaisaient, étaient proches, mais lui il semblait craindre d'être baladé. Remarquez, c'était compréhensible. Mais Isis semblait être quelqu'un de simple, mais surtout quelqu'un de bien. « Je crains que tu ne puisses être fixé qu'en prenant le risque d'être déçu, justement. Tu ne sauras pas si tu n'essayes pas. » C'était aussi simple que cela. Peut être qu'il serait déçu, oui, il y avait toujours un risque. Bon okay, Mado s'y connaissait autant en relations "amoureuses" qu'en maçonnerie, mais quand même, tout ça lui paraissait relativement évident. Elle ne voulait pas qu'il souffre, en tout cas. Il ne méritait pas de souffrir, ni à cause d'une femme, ni à cause de personne. Bon cela dit, elle allait peut être commencer à sérieusement se méfier, parce qu'après l'épisode de l'empoisonnement, lors du prime, voilà qu'il semblait désireux de lui faire la peau à coup de hache. Ce type était un grand malade. Un grand dangereux, surtout. « Ah bah, c'est clair que si tu m'attaques, je me défendrai ! » Elle ne se laisserait pas faire. Et elle avait fait de la boxe, de la lutte, et bien d'autres sports de combat, alors quand on la cherchait, généralement, on la trouvait. Donc en fait, peut être qu'il s'en sortirait plus mal qu'elle, hein. Oui, peut être. N'empêche qu'il était drôlement méchant de dire que la mort de Mado n'importerait pas. Du coup, oui, elle allait pleurer. Ou peut être pas. Rah, elle se tâtait en fait. Pleurer ou ne pas pleurer, telle était la question. Existentielle, la question, hm. « Non, il me faudra me moucher dans quelque chose et tes cheveux me seraient fortement utiles, vois-tu. » Ouais, elle disait ça pour le taquiner, parce que de toute manière, pleurer, ça n'était pas non plus quelque chose qu'elle faisait souvent. Enfin si, elle pleurait sur elle-même, sur le monstre qu'elle estimait être, mais pleurer à cause des autres, c'était beaucoup plus rare. La dernière fois c'était ... ouais bon, ça datait fortement, hein. Voilà en tout cas qu'elle avait choisi d'être surnommée "cochon des bois". Oui, c'était affreux, et franchement ridicule. Mais c'était ça ou le truc de la morue et de la baleine, alors merci bien. Ce fut le moins pire, effectivement. Même si elle commençait déjà à regretter, hm. « Pfff, quand même, "gros chou", c'est presque beau en comparaison. » Ne serait-ce qu'au niveau de la mélodie du mot. Déjà, être associée à un cochon, c'était franchement moyen. Tandis qu'un chou, c'était pas mal quand même. Mieux, en tout cas. Bob, indispensable ? La blague. Bon, d'accord, peut être. Mais qu'il ne compte pas sur elle pour le lui confirmer. Sa bonté et sa sincérité avaient des limites. Ainsi, elle lui fit savoir qu'elle commençait à avoir sérieusement mal aux genoux, ce qui était vrai. Rappelons qu'elle s'était sévèrement gamelée, hm. Il la fit alors s'assoir, ne lui laissant d'ailleurs pas trop le choix, tandis qu'elle se mit à craindre le pire. Peut être que la hache, ce serait pour maintenant, et qu'il lui couperait les jambes. Elle n'aurait plus mal, ça c'est certain. Ou plus de la même façon, du moins. Il la fit finalement s'allonger, et elle se laissa faire, parce que bon, c'était quand même moins douloureux lorsque ses jambes étaient étendues. « Promets-moi que tu ne m’appelleras jamais comme ça devant les autres » lui intima-t-elle, presque suppliante. Il lui demandait maintenant de lui montrer. Euh, mais quoi ? Ah, ses blessures. Et donc, il voulait qu'elle retire son pantalon, c'est ça ? Hm, comme par hasard. Elle aurait du se blesser au coude, ça lui aurait fait les pieds. Désireuse d'avoir moins mal, Mado s’exécuta, se redressant légèrement puis tâchant de retirer son jean. Eh merde, il faisait froid. Et se retrouver en culotte devant Bob, c'était quand même un peu gênant. « Il faut amputer, c'est ça ? » Une fois de plus, elle n'était absolument pas dans l’exagération. Ça n'était tellement pas son genre, vous savez.
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MessageSujet: Re: So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45   So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45 - Page 3 EmptyJeu 14 Mar 2013 - 23:49

Peut-être bien que tu avais été philosophe. Peut-être pas. En fait, tu en doutais étrangement. Dans ta tête, si tu avais eu d’autres vies, tu devais sûrement être le roi d’un pays, d’une dynastie, ou quelque chose comme ça. Oui, tu avais quelque chose de royal dans le sang. Ou pas, en fait. C’était seulement un de tes nombreux délires sans queue ni tête. Rien d’autre. T’étais vraiment bizarre comme mec, au final. Mais Mado à l’air d’accord avec toi alors ça te suffit. Tu ne dis rien d’autre, donc. Et puis, petit chieur que tu étais, tu fais une sorte de blague sur son âge. Juste histoire de la taquiner un peu. Rien de bien méchant, elle le savait pertinemment tout de même. Prétendre qu’elle avait quarante ans était absurde. Pourtant, tu lâches un rire amusé aux propos de ta vieille camarade. Très vieille camarade, oui. Tu hoches doucement la tête, comme pour dire que tu étais d’accord avec elle. Bien sûr, tu ne l’étais pas. Il manquerait plus que ça. « Tu as tout compris à mes ambitions dans la vie… en fait je suis venu ici dans le but de me donner la mort. Démasqué. » Bon, ça serait vraiment glauque si c’était le cas. Evidemment, ça ne l’était pas. « Il paraît que je suis super bon… alors vas-y, je t’en prie, mange-moi… Fais vite, s’il te plaît. » Mais quel comédien, ce Bob. On devrait lui donner un oscar, vraiment. Ton air fataliste était réellement à dormir debout. Mais c’était l’intention qui comptait, hm ? Oui, oui. « Et puis, avant de mourir, je tiens à préciser que ce n’est pas de ma faute si t’es vieille. » Voilà, histoire d’en rajouter une petite couche avant de rendre l’âme. Du toi tout craché, au fond. Un petit sourire se dessins sur tes lèvres, montrant bien que tu n’étais pas sérieux, comme souvent. Tu n’avais aucune raison de l’être. Et puis, Mado n’avait pas à être complexée par son âge, tout de même. Quant à ton cas, tu avais sûrement un trop grand cœur, oui. Tu étais de ce genre de personne qui pouvait donner une chance à n’importe qui, même à la plus immonde des créatures. C’était plus fort que toi. Et ce n’était pas franchement bien, car tu gardais toujours l’espoir que les gens mauvais se transforment en bonnes personnes. Et généralement, ça n’arrivait pas. A ton plus grand désespoir. Un sourire tendre apparaît sur tes lèvres quand Mado t’avoue que les gens sont trop fiers. Ça, tu l’avais compris depuis longtemps déjà. Oh que oui. Tu soupires légèrement tout en haussant tes épaules. « Ça craint parfois, la fierté. » répliques-tu assez naïvement. Et puis il était vrai qu’à eux deux, ils seraient l’équilibre parfait. « Je propose qu’on devienne siamois, comme ça tous nos problèmes seraient réglés ! » Hum. Ou pas. Tu ne savais pas si vous pourriez vous supporter plus de quarante-huit heures collé l’un à l’autre. Tu vous voyais déjà en train de gueuler dans tous les sens. Mais c’était vrai que s’ils ne faisaient plus qu’un, ils ne seraient ni trop égoïste, ni trop gentil. La personne parfaite en somme, non ? Et ta partenaire s’étonne alors de tes propos. Non, tu n’allais jamais au supermarché. Sa réaction ne manqua donc pas de te faire rire. « Non, je ne vais jamais au supermarché. Je ne fais jamais de courses non plus. » Ca l’intriguait, hein ? Bon, allez, tu n’allais pas faire durer le suspense plus longtemps. « J’en ai pas besoin, en fait. Je sais plus si je te l’ai déjà dit, mais quand on m’a viré de chez moi quand j’avais 17 ans, j’avais pas assez d’argent pour me prendre un appart, forcément. Alors Des amis me logeaient à tour de rôle. Et du coup… la mauvaise habitude est restée. Je dors toujours chez des potes, chez les copines du moment, et autres. J’ai pas de chez moi. » Chez toi, c’était Los Angeles tout entier, en réalité. Certes, ça ne restait pas une raison pour que tu ne fasses jamais les courses, mais tu t’étais toujours contenté de piquer dans le frigo des autres. Avec leur accord, bien sûr. Tel était ta routine. T’étais un sans domicile fixe, et tu le vivais très bien. Ça te permettait de rencontrer beaucoup de monde, de tisser des liens. Ta vie te plaisait comme ça, même si tu savais que cette situation ne pouvait pas rester éternelle. Et puis tu hoches la tête quand elle dit que Twitter et Facebook étaient pareil. C’était légèrement différent, m’enfin. Tu n’étais pas du genre à rester 3 heures par jour sur ces réseaux sociaux, même si tu pouvais en donner l’impression avec ton blog qui était un peu trop actif dans ce jeu. Ici, c’était juste différent. Tu t’ennuyais un peu plus souvent que dans la vraie vie, disons. Bref, bien sûr, tu avais un compte Facebook, ainsi qu’un compte Twitter. Mais tu ne t’en servais pas plus que ça, au final. « C’est la première fois que je mets les pieds hors de Los Angeles. » avoues-tu alors, en tant que réponse à sa question. Toi, t’aimerais tellement voyager. Découvrir de nouveaux endroits. Mais tu n’en n’avais pas forcément les moyens, en fait. Et même quand t’étais petit, t’avais jamais eu l’occasion de voyager parce que tes parents étaient toujours en train de travailler. Ils n’avaient donc aucun temps à te consacrer. « C’est beau, là-bas ? » Cette question était un peu débile, certes. Tout le monde savait que Paris était magnifique, c’était un fait. C’était même la plus belle ville du monde, pour dire. Peut-être que finalement, t’irais un jour là-bas pour rendre visite à Mado. Parce que oui, tu comptais effectivement la revoir après cette aventure. Encore faudrait-il que tu puisses te payer un billet d’avion et la chambre d’hôtel. M’enfin ça te paraissait bien loin, tout ça. Quant à Isis, tu ne connaissais pas ses intentions envers toi. Peut-être qu’elle en avait tout simplement pas, qu’elle portait peu d’importance à ton existence. Peut-être qu’elle te blesserait comme beaucoup d’autres avaient pu le faire auparavant. Tout ça te paraissait comme une évidence, au final. Et ce qui faisait peur, c’était justement le fait que tu aies des doutes sur elle. Doute comme quoi elle pourrait être la bonne personne. Celle qui te ferait du bien. Celle qui était différente. Celle qui voudrait bien de toi. Mais effectivement, tu ne pourrais être fixé qu’en tentant ta chance. Chose que tu avais l’intention de faire. « Je sais bien… C’est juste que.. j’ai tellement envie qu’elle soit spéciale qu’au final, peut-être que je l’idéalise trop. » Oui, t’étais du genre à idéaliser les gens. A voir seulement leurs aspects positifs. Dans tous les cas, ça te faisait du bien, en quelque sorte, de pouvoir te confier à Mado. Parce que tu n’aurais pas pu dire tout ça à quelqu’un d’autre. Bref, au final, tu n’avais pas tellement envie de t’étendre sur le sujet en lui expliquant que tu avais été maintes et maintes fois déçu par la gente féminine, mais que tu allais toujours de l’avant. Elle devait l’avoir compris elle-même, de toute manière. Et puis tu exprimas la vengeance à laquelle Mado aurait le droit si elle osait partir avant toi. Une terrible vengeance, puisque tu prétendais aller jusqu’à chez elle la tuer. Bon, il t’en faudrait beaucoup plus pour que tu veuilles la tuer, mais t’étais sûr que si elle s’en donner les moyens, elle pourrait te convaincre. Elle avait le caractère adéquat. « Te défendre, toi ? Tu n’as aucune chance face à moi ma petite ! » Pas si petite que ça, peut-être. Peu importe. Elle avait sûrement la méthode, mais toi tu avais la force. Même si tu ne lèverais bien évidemment jamais la main sur elle. En oubliant l’épisode du prime d’il y a un siècle, bien évidemment, hm. Se moucher dans tes cheveux ? Charmant. Eurk, en fait. Tu grimaces alors, forcément. « C’est vraiment dégueulasse ce que tu dis là.. Brr. » Ah non, mais cette vision te dégoutait fortement en fait. Vraiment. « Tu auras la gentillesse de choisir les cheveux d’un autre, hm ? » Pour ça, il faudrait d’abord qu’elle se mette à pleurer. Et tu doutais franchement qu’elle pleurerait parce que tu venais de dire que sa mort était dérisoire. Surtout sur le ton dont tu l’avais dit. Il paraissait évident que tu blaguais. Mado commençait à te connaître depuis le temps, tout de même, roh. Et puis, qu’est-ce qu’elle avait contre ce fabuleux surnom ? Il était déjà bien mieux que « gros chou », c’était sûr. Tu secoues vigoureusement la tête de droite à gauche dans le but de la contredire. Comme d’habitude. « Cochon des bois c’est beaucoup mieux que gros chou, tu m’excuseras ! » Pas vraiment, en fait. Mais c’était bien fait pour elle après tout, elle l’avait cherché. Mado n’avait qu’à pas commencer à te surnommer comme ça, ça lui apprendra. Ta partenaire t’avoue ensuite avoir mal aux genoux. Et aussitôt, tu la fais s’allonger sur le canapé. A sa demande, tu arquas alors un sourcil. « Alors ça.. Je ne suis pas en mesure de te le promettre. Désolé. C’est pas bien grave si je t’appelle comme ça devant les autres, si ? » Oh, c’était mignon comme tout, hm. Elle était son petit cochon, voilà. Tu t’agenouilles devant elle pour voir un peu ses blessures. Tu étais loin d’être un pro, ni un médecin, mais tu connaissais tout de même les bases. Tu lui demandes alors qu’elle te montre ce qu’elle s’était fait, et elle obéit. Bonne fille. Et ce n’était pas franchement très beau à voir. Tu hoches doucement la tête et prend un ton solennel. « Je crains que oui, ma chère. Il faut amputer les deux jambes. » Tant pis pour elle, hein. Tu te relèves alors. « Bouges pas, je vais chercher les couteaux. » Bon, tu n’allais évidemment pas chercher les couteaux, cela va de soi. Tu te presses alors pour aller jusqu’au chalet, prendre toutes les babioles nécessaire, et revenir aussitôt ensuite. T’es quelque peu essoufflé, il faut l’avouer. Après tout, tu t’es dépêché rien que pour elle. « Alors ça, c’est pour réchauffer tes fesses à l’air au lieu de faire l’exhibitionniste. Je sais que t’adore montrer ta petite culotte à la caméra, mais un peu de décence tout de même. » Annonces-tu avec un sourire amusé en lui donnant un plaid que tu avais trouvé sur le chemin. Histoire que Mado l’enroule autour d’elle, à partir d’au-dessus de ses genoux. Et puis, tu sors alors fièrement un couteau en plastique de ta poche. « Et ça, c’est pour couper le tout. » Petite blague, hm. Evidemment, t’avais avec toi du désinfectant, du coton, et un rouleau sparadrap. Tu t’agenouilles au sol à nouveau auprès d’elle, tandis qu’elle était toujours allongée sur le canapé de la cabane. « Voyons voir le bobo de mon petit cochon des bois. » Tu déposes du désinfectant sur le coton, et l’appliques délicatement sur un des genoux, assez minutieusement. « Chacun son tour, hein. » fais-tu remarquer dans un petit rire, référence à la blessure que tu t’étais fait sous la douche, deux semaines plus tôt. « Ça te fait mal ? » Parce que oui, tu t’inquiétais pour l’éventuelle douleur que pouvait éprouver ta partenaire.
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MessageSujet: Re: So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45   So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45 - Page 3 EmptyVen 15 Mar 2013 - 20:25

Mado n'avait pas quarante ans. Non, voyons, elle avait beaucoup moins. Est-ce qu'elle avait sérieusement la tête d'une femme de quarante ans ? Non parce que, sans prétention aucune, elle estimait quand même ne pas avoir de rides sur le visage, ou que très peu, chose plutôt naturelle était donné qu'elle n'avait "que" vingt-six ans. Pour autant, cela faisait deux fois qu'au sein de cette aventure, un homme remettait son âge en question. Et si elle trouvait généralement le moyen de s'en amuser, il est vrai qu'à force, ça avait un coté un peu frustrant. Car elle avait chaque fois l'impression d'être une quinqua qui ne s'assume pas et qui ment sur son âge. Parce que oui, il en fallait naturellement bien peu pour la faire psychoter, hein. Si peu. Ainsi, sans le savoir, Bob avait réveillé le traumatisme de sa conversation avec Mason, en tout début d'aventure. Celui-ci avait insinué qu'elle avait au moins trente-cinq balais, ce qui était déjà suffisamment dur à avaler. Là, c'était pire encore. Alors, la prochaine étape, c'était quoi ? On allait lui donner directement cinquante piges, hm ? Allez savoir, peut être. Bien sûr, elle ne s'en formalisait pas sérieusement, tâchant de relativiser et de se dire que Bob était rarement sérieux et qu'il ne disait assurément pas ça pour être désagréable, mais tout de même, à force, elle allait finir par se poser des questions et par avoir très peu confiance en elle. De toutes façon, ils n'étaient tous que d'odieux bougres. Ainsi, elle estimait normal que Bob paie pour avoir fait preuve d'autant de culots. Il lui donna en tout cas raison, prétendant avoir effectivement pour but de mourir. Ça tombait bien, dites donc. « Ah d'accord, je comprends mieux. N'empêche, t'aimes te donner en spectacle alors. » Parce que bon, se donner la mort à la télévision, ce serait franchement particulier. Heureusement, elle savait que c'était complètement fantaisiste. « Okay. Mais j'aurais aimé un peu de ketchup, pour l'accompagnement, hm ... » Parce qu'un Bob, ça se mangeait traditionnellement avec un peu de ketchup. C'était comme ça, voilà tout. Une sorte de tradition. « Tu recommences ! Je vais finir par vraiment me fâcher, hein. » Et elle en devenait presque sérieuse, parce qu'à force, c'était à se demander s'il n'y avait pas un fond de sérieux sous les propos de son partenaire et s'il ne la prenait pas véritablement pour une vieille croute. Ce serait méchant. Quant au reste, il est vrai que les gens étaient souvent trop fiers pour admettre qu'ils ont simplement besoin d'aide. Elle en savait quelque chose, hm. Aux propos de Bob, elle sourit de façon amusée, hochant la tête. Oh que oui, la fierté, ça avait tendance à craindre un peu, hm. Devenir siamois, par contre, ça la fit éclater de rire. « Mais où vas-tu chercher tout ça ? » s'amusa-t-elle alors, décidément épatée par son imagination débordante. Eux, siamois ? Ce serait un coup à se tuer au bout de vingt minutes, hein. Pas franchement supportable, selon elle. C'était quand même Bob. Et elle était quand même Mado. Pas possible, non, vraiment. Bon par contre, qu'est-ce que c'était que cette histoire de supermarché ? Comment cela se faisait-il qu'il disait ne s'y rendre jamais ? Où faisait-il ses courses ? Comment s'alimentait-il ? S'alimentait-il, au moins ? Oui, elle avait tendance à psychoter et à se poser mille questions, alors que bon, c'était peut être quelque chose dont elle était censée se foutre, en soi. Ouais, peut être. Il disait donc ne jamais faire de courses. Mais ... cet homme était-il humain ? Et puis, elle comprit. « Ah d'accord, hm, désolée. C'est une situation un peu ... précaire. Ce n'est pas trop difficile de vivre de cette manière ? » Cela lui faisait quand même un peu mal au cœur de l'imaginer obligé de squater chez ses potes. En tous les cas, elle se trouvait un peu bête de s'être offusquée de tout ça alors qu'en soi, c'était un peu embarrassant. La prochaine fois, elle garderait ses questions vaseuses pour elle, promis. Elle était trop curieuse de toute manière, et c'était mal. Oh oui, vraiment mal. Au sujet de Facebook et Twitter, Mado était en tout cas unanime : l'un comme l'autre, c'était de la merde. Oui, de la merde. Parce qu'elle ne comprenait pas cet engouement autour de ces réseaux sociaux. Quand elle entendait dire qu'Obama ou même Benoit XVI trouvaient le moyen de twitter, ça la rendait un peu folle, c'est vrai. Elle, ça ne l'intéressait absolument pas. Peut être parce qu'elle estimait être un peu au dessus, pas des autres, mais de ce système en général, qu'ils auraient plutôt du nommer "je-raconte-ma-vie-dont-tout-le-monde-se-branle.com". Mais assez parlé de ces conneries. L'idée était maintenant de savoir si Bob était déjà venu à Paris. Parce qu'elle avait dans l'idée de l'y inviter, à l'occasion, d'autant plus maintenant qu'elle savait qu'il n'avait pas de chez lui. L'héberger pendant un temps, ça lui permettrait en prime de découvrir - ? - la capitale. Et apparemment, il n'avait effectivement jamais quitté Los Angeles, et donc, jamais visité Paris. Ouais, plutôt logique. « C'est difficile d'être objective dans mon cas, étant donné que je vis à Paris depuis toujours, que j'y suis née, que j'y ai grandi, que j'y travaille ... Paris est une belle ville, c'est certain. Il y a de jolis endroits à visiter, de très beaux panoramas, oui, évidemment ... Mais Paris, ce n'est pas que la ville que tous les étrangers rêvent de visiter. Et à mes yeux, comme aux yeux de beaucoup de parisiens je suppose, ça n'a rien d'un exotisme, vu que c'est justement le quotidien, l'habitude. Je ne veux pas la jouer parisienne blasée, mais vivre là-bas, ça n'a rien de particulièrement exaltant non plus. Les touristes sont facilement impressionnables, c'est tout. » Okay, elle s'éloignait peut être un tout petit peu de la question initiale. Mais pour vivre à Paris depuis toujours, elle avait appris à ne la voir que comme une ville comme une autre. Elle s'amusait souvent de voir des japonais s'émerveiller de voir La Tour Eiffel, alors qu'elle passait devant presque tous les jours. Donc oui, définitivement, elle n'était pas objective. Parce qu'en tant que parisienne, Paris n'était pour elle que Paris, tandis que pour un américain comme Bob, ce serait assurément une ville fascinante. Peut être réagirait-elle de la même façon si elle se rendait à Los Angeles. Une véritable question d’exotisme et de dépaysement. Quant à Isis, Mado pouvait naturellement comprendre que Bob se pose des questions, notamment au sujet de ce qui adviendrait par la suite. Les choses seraient-elles à la hauteur de ses espérances ? Nul doute qu'il devait être tenté d'idéaliser un peu les choses, au risque effectivement de pouvoir être déçu au final. Mais peut être n'en serait-il que plus heureux, car quelques fois, être optimiste ne faisait pas de mal. « C'est un risque, oui. Peut être que tu seras confronté à quelques désillusions, mais peut être pas, alors ... » Alors peut être que ça en aura valu la peine et qu'il se réjouira d'avoir tenté le coup, malgré ses appréhensions de départ. Isis semblait tenir à lui, il n'y avait qu'à en juger par leurs échanges sur les blogs. Elle avait l'air d'être une fille bien, alors Mado espérait que Bob ne s'y tromperait pas. Ce serait dommage, vraiment. En tout cas, il est certain que si Bob s'en prenait à Mado, la française ne manquerait pas de se défendre, ne s'étant jamais laissée faire et ne comptant pas commencer aujourd'hui. Ah ça non, certainement pas. « Tu sais ce qu'elle te dit la petite, hein. Et détrompe-toi, les muscles ne font pas tout. » Il y avait la tête, aussi. Et Mado, par exemple, avait toujours eu une âme de stratège. Battre des hommes, dans un cadre sportif, elle l'avait déjà fait. La force, c'était surtout un état d'esprit pour elle. Alors qu'il ne la sous-estime pas trop, hein. Il était par ailleurs certain qu'elle ne pleurerait pas, et donc qu'elle n'en viendrait pas à se moucher dans ses cheveux. Mais à en voir la tête de Bob, c'en était presque dommage. Dégueulasse ? Sans blague. « Peut être, mais je n'aurais pas le choix. » Réponse somme toute un peu facile, hm. « Bah non, ce sont tes cheveux qui seraient les plus adaptés. Ils sont tellement doux ... » Et c'était vrai, en plus. Alors se moucher dedans, oui, ce devrait être relativement agréable. Bon par contre, ce surnom, elle allait rapidement regretter de l'avoir choisi. Parce que ça craignait un tout petit peu, quand même, hein. Ah non vraiment, elle n'était plus sûre de son choix là. Peut être aurait-elle du demander l'avis du public. Oui, peut être. « Ah non, pas du tout ! "Gros chou", ça a un coté très affectueux. Tandis que "cochon des bois", bah, ça craint quoi. » Et pas qu'un peu. Et là, horreur, elle ne put que l'imaginer lui faire le coup de la surnommer de cette façon devant les autres. Imaginez un peu, ce serait horrible pour elle. Genre, un grand moment de solitude. « Tu plaisantes ? Tu veux me foutre une honte internationale ? Non, vraiment, je te serais très reconnaissante de réserver ce surnom à nos discussions privées. » Il pouvait bien faire ça pour elle, ne serait-ce qu'histoire qu'elle se fasse définitivement à cet improbable surnom, hm ? Toujours est-il que Mado avait effectivement mal aux genoux et que lui montrer ses blessures serait peut être une bonne idée. Ainsi, elle n'hésita pas à retirer son pantalon, histoire qu'il voit bien ce qu'il en était. Amputer, donc ? Oui, visiblement. Mado fit mine d'être dépitée en grimaçant fortement, puis ricana légèrement lorsqu'il s'absenta, prétendument pour aller chercher des couteaux. Mouais, hein. Elle l'attendit alors, sachant qu'il fit relativement vite, et ne manqua pas de grogner lorsqu'il laissa entendre qu'elle pourrait adorer jouer à l’exhibitionniste, alors que pas du tout hein, pff. « Mais pour qui me prends-tu ?! Tu me connais si mal. » s'offusqua-t-elle alors, en exagérant très nettement, avant de saisir le plaid et de l'enrouler autour d'elle, histoire de ne montrer que ce qu'il fallait, à savoir ses genoux. « Non, pitié » se mit-elle à geindre, en une petite moue assurément adorable - n'est-ce pas ?- quand il dégaina un couteau qui, à première vue, devait être en plastique. Ouf, hein. Elle ricana à nouveau lorsqu'il lui parla comme à une gamine - et toujours avec ce satané surnom, grrr - puis lui sourit assez tendrement lorsqu'il sembla faire écho à la fois où elle l'avait recousue dans la salle de bain. Mais soudain, elle ne put que grimacer, car bon sang, ça piquait là. Si elle avait mal ? Ah non, du tout, elle passait un super moment là. « Bah c'est clair que ça ne fait pas du bien, mais je vais essayer de survivre, quand même. » Ouais quand même. Parce qu'elle s'était quand même bien charcutée les genoux. « Si je perds connaissance sous le coup de la douleur, tu ne vas pas en profiter, hein ... » Son ton se voulait sceptique et son regard interrogateur. Oh non, il n'oserait pas, hein. Il était un mec bien, pas vrai ? Alors disons que c'était surtout pour lui faire croire qu'elle doutait de lui, alors que non, évidemment pas. Elle savait à qui elle avait à faire depuis le temps, quand même.
Bob

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MessageSujet: Re: So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45   So this is what you meant, when you said that you were spent ~ 12/03 | 16h45 - Page 3 EmptyDim 17 Mar 2013 - 1:12

Mado n’était pas vieille, et elle le savait très bien. Il ne fallait pas que toute une horde de personnes le lui dise pour qu’elle s’en rassure, tout de même. C’est pourquoi tu te permettais de blaguer à ce sujet, sans forcément vouloir signer ton arrêt de mort. Sauf que c’était ce que tu faisais pourtant croire. « Il faut croire, oui. J’aimerai bien que ma mort soit mondialement connue, tu vois. J’aime pas trop passer inaperçu. » Et bien pourquoi pas, oui. Ce n’était pourtant pas ton intention. Malheureusement pour beaucoup de monde. « Je te conseil plutôt de la mayonnaise. Certes, c’est plus gras, mais apparemment mes fesses sont succulentes avec de la mayonnaise… » Il faudrait peut-être que tu arrêtes avec toutes ces blagues douteuses. Pourtant, tu ne pouvais pas t’en empêcher, ça sortait tout seul. Ça faisait partie de toi, après tout. Sans tes blagues, tu n’étais rien. « Se fâcher donne des rides… j’ai lu ça dans Vogue. Je pense pas que tu aies besoin de ride en plus, donc évite, hm. » D’accord, peut-être que tu la cherchais, là. En plus, tu n’avais jamais lu de Vogue de ta vie. Et Mado n’avait évidemment pas de rides. « De toute façon, d’après Mason tu es tellement vieille qu’on ne voit même plus la différence. » Ce qu’il avait dit là t’avait tellement faire rire que tu te sentais obligé de le ressortir. T’espérais seulement que ta partenaire n’en tiendrait pas compte et n’irait pas embêter Mason à ce sujet. Tu t’en voudrais vraiment, au final. Quant à Mado, elle éclate de rire à tes propos. Où allais-tu chercher tout ça ? Dans ta tête, rien que dans ta tête. C’était tout un monde là-dedans. « Je sais pas trop.. ce sont des bribes d’idées dans ma tête qui s’accommodent ensemble, et ça donne ça quand ils décident de sortir par ma bouche. Autant dire que c’est le bordel là-dedans. » Avoues-tu en pointant ta tête du doigt, montrant que cette cervelle était la seule fautive. Tu n’y pouvais rien, ce n’était pas de ta faute à toi, non. Et puis, tu vous imaginais très mal en tant que siamois, bien que vos deux caractères se complètent assez bien. L’un finirait par égorger l’autre, à coup sûr. Ta partenaire à l’air alors gêné parce que tu venais de lui apprendre. Gêné pour toi, sûrement. Pourtant, il ne fallait pas. Tu le vivais très bien. Tu en étais même très content à vrai dire. Alors non, tu ne comprenais pas pourquoi elle réagissait comme ça. « Oh, ça ne me dérange pas tu sais. Je passe la plupart de mon temps dehors, je ne supporte pas le fait d’être enfermé dans un habitat. Imagine le changement que ça me fait d’être ici, d’ailleurs… Bref. Du coup, quand je rentre, c’est seulement pour dormir. Quand j’étais chez mes parents, c’était la même chose aussi. Parce qu’à part ça, ma vie se passe dehors. Donc je m’impose pas tellement que ça chez les gens, au final. Et puis ça me permet de me rapprocher de mes amis. Je vis grâce à la solidarité, entre autre. Donc non, ce n’est pas difficile de vivre de cette manière. Je rencontre beaucoup plus de monde que si je vivais tout seul, et dormir sur un canapé ne me pose aucun problème. » Tu détestais être seul, elle avait dû le comprendre. Alors vivre de cette manière t’arrangeait aussi, d’un côté. Tu pouvais faire travailler ton côté sociable. La solitude, ça te faisait flipper. Quant au confort, tu n’y accordais pas d’importance. Tes amis étaient déjà assez gentils de vouloir t’accueillir chez eux, c’était suffisant. Et puis, ça te permettait d’économiser de l’argent, tout ça. Argent dont tu avais besoin. Bref, tu n’avais pas vraiment besoin de t’étendre sur ce sujet. Ta partenaire te parle donc de Paris. Paris et de tout ce qu’elle pouvait bien en penser. Et contrairement à toi qui aurait sans hésiter fait l’éloge de la ville où tu vivais depuis ta naissance, elle t’expliquait qu’au final, c’était devenu une ville comme une autre à ses yeux. Chose que tu pouvais en quelque sorte comprendre, au final. « Oui, je vois… Mais je ne suis pas n’importe quel touriste moi, attention. » En fait, tu n’avais jamais été un touriste, puisque tu n’avais jamais voyagé. Alors tu ne savais même pas comment tu pouvais être. « Tu m’emmèneras à DisneyLand Paris, hein ? Promis ? » Non, faire des manèges à sensations n’était pas la seule chose qui t’intéressait. Un tout petit peu, seulement. Très, très peu. Mais t’avais toujours rêvé d’un jour pouvoir aller à DisneyLand. Depuis tout petit. Peut-être que c’était enfin l’occasion. Ou pas. Vint le sujet d’Isis. Sujet qui te rendait heureux et bizarre à la fois. Car bien que tu tiennes bizarrement à elle, une certaine peur commençait à s’installer. Peut-être que tu n’étais pas objectif. Peut-être que tu te faisais de fausses idées. Peut-être, oui. Et comme le disait si bien Mado, t’étais obligé de tenter pour être fixé. Tu pouvais tomber de haut, tout comme être tombé sur la meilleure personne au monde. Et ce hasard, tout ça, c’était plutôt angoissant. « J’ai pas le choix, oui… Il faut que je me jette dans la gueule du loup. » Dans un haussement d’épaules, tu lâches un petit soupire. Peut-être que tu n’étais pas prêt pour tout ça. Peut-être que tu n’étais pas prêt à te mettre en danger, toi et tes sentiments. Dans tous les cas, t’étais certain que la force était plus importante que la cervelle dans un combat. Comment pourrait-elle se relever après avoir eu un poing dans le ventre, stratège ou pas ? « Les muscles font à peu près tout. » la contredis-tu. Tu commençais même à te demander si un jour, tu réussirais à ne pas la contredire. Chose qui te paraissait quelque peu difficile, tout de même. On parlait de Mado, là. Celle qui venait justement de prétendre que tes cheveux étaient assez doux pour se moucher dedans. Evidemment qu’ils l’étaient. Mais ce n’était pas leur usage. « Excuse-moi mais.. mes cheveux et ta morve ne feront jamais bon ménage. Tu n’as pas assez de classe et de prestance pour te permettre d’avoir des mouchoirs-cheveux aussi parfaits, tu comprends ? » Ton air montre que tu compatis avec elle et sa paysanerie. Et ça prouvait aussi que tu disais que des âneries. Mais beaucoup de personnes l’avaient sûrement déjà remarqué. Pour ne pas dire tout le monde. Mais peu importe. Un débat sur des surnoms aussi moches les uns que les autres a alors lieu. Tu trouvais ça bien, toi, cochon des bois. Très adapté pour elle. « Le cochon, c’est mignon. C’est petit, c’est tout ça. Et les bois, bah.. c’est chaleureux, le bois. Sinon pourquoi ferait-on du feu avec ? » Ton explication est pourrie, tu en avais bien conscience. Mais ça tenait plus ou moins la route d’après toi, tout de même. Ou pas, hum. Quant à ne pas l’appeler devant les autres de cette manière, tu n’étais pas sûr d’y arriver. « Je suis sûr que personne ne remarqueras rien, de toute façon. Et puis moi je le trouve cool ce surnom, alors je l’utilise quand je veux. » On aurait dit un gamin capricieux. Tu ne l’étais pas. Non, pas du tout. Toi, ta seule envie, c’était de l’embêter. Et tu savais très bien comment t’y prendre. Et en tant que bon partenaire, tu la fais allonger sur le canapé, et tu te dépêches pour aller chercher ce dont tu avais besoin dans le chalet, pour revenir aussitôt. « Ce n’est plus la peine de te cacher Mado, je vois très clair dans tout jeu… » Répliques-tu en prenant un air sur de toi, comme si tu connaissais les plus sombres secrets et intentions de ta partenaire. Chose qui n’était pas entièrement le cas. Et puis, elle se met à geindre. Quoi, elle ne veut pas qu’on ampute ? Mais pourquoi ça, c’était pourtant la meilleure des solutions. Tu grimaces donc. « Tu me fais à manger pendant une semaine, et peut-être que j’oublierais ces coupures… » après tout, elle avait un enfant, elle savait forcément bien cuisiner, non ? Peut-être pas, en fait. Mais t’en avais marre de manger des sandwichs dégueu fait par toi-même. Tu t’agenouilles auprès d’elle par la suite, et tu commences à appliquer le désinfectant sur ses blessures. Evidemment, ce n’était forcément pas agréable, tu pouvais le concevoir. « T’as le droit de t’agripper à mes cheveux si tu veux… mais en arrache pas, s’il te plaît. » Tu ris doucement. En fait, t’espérait qu’elle n’allait pas le faire, parce que t’étais certain qu’elle te ferait un mal de chien. Sa blessure n’avait pas le besoin d’être recousue, mais elle en restait tout de même profonde et pas très jojo à voir. Pauvres genoux. « Je peux faire un bisou magique si tu veux, mon cochon des bois. » Non, tu ne te comportais pas du tout comme si elle était une gamine de cinq ans. Quant au fait qu’elle merde connaissance, t’espérais que ça ne serait pas le cas. Parce que sinon, tu te mettrais à paniquer. Clairement. « J’essaierai de me retenir… Mais tu sais bien que la tentation est trop forte. » expliques-tu sur un ton ironique, posant ton regard sur la demoiselle. Bien sûr que tu ne lui ferais rien. Tu n’étais pas comme ça. Tu commences donc à prendre le sparadrap pour l’enrouler autour de son premier genou, histoire de lui faire un beau pansement. De même pour le deuxième genou.

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