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 some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00

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Mickey

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MessageSujet: Re: some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00   some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00 - Page 3 EmptyVen 19 Avr 2013 - 0:13

Il savait reconnaitre les femmes vénales et autres petites profiteuses quand il en croisait, pour avoir vécu pendant quatre ans avec l'une d'elles. Ça ne trompait pas. Toutes les demoiselles n'étaient pas comme ça, fort heureusement. Elles ne jetaient pas toutes leur dévolu sur un écrivain dans le vent, pensant de lui qu'il payerait leurs vêtements, leurs bijoux... ou leurs aquariums. Il savait ce que c'était de vivre auprès d'une femme se laissant entretenir. La sienne avait d'ailleurs été la pire puisque non contente d'être une grande intéressée, elle faisait aussi ce qu'elle voulait de l'anglais dans leur chambre à coucher. Et ça, c'était quand même le comble de l'abject. Mais il ne s'était pas fait plumer, son égoïsme l'ayant préservé de la cupidité de son ex-épouse en quelque sorte. Elle lui avait peut-être pris son honneur, mais son argent elle n'en avait vu que très rarement la couleur. Et c'était bien la seule fierté qu'il tirait de ce mariage. Avait-il de quoi s'en faire, quant à l’aménagement provisoire d'Emmeline sous son toit ? Oh non, il ne partait pas le moins du monde méfiant. Il avait confiance en elle, et puis... il ne la pensait pas capable de vivre à ses frais. Il était question d'une jeune femme adorable dont il ne connaissait que le bon côté. Elle se disait d'ailleurs prête à payer la nourriture, histoire de participer malgré tout puisqu'il venait de lui signifier qu'elle n'aurait pas le moindre loyer à lui reverser. La nourriture, hm, avec ses besoins elle était au moins assurée de ne pas finir fauchée. C'est qu'il mangeait relativement peu, vous voyez. Jamais le nez dans les placards à le recherche de friandises, par exemple. Ah non, il faisait dans le sain. Pas question d'ingurgiter n'importe quoi non plus. Remarquez, là il parlait pour lui mais peut-être qu'Emmeline avait pour habitude de dévaliser les rayons de la supérette, emportant avec elle paquet de bonbons sur paquet de bonbons, et boite de gâteaux sur boite de gâteaux. Quand cette pensée lui traversa l'esprit, il reporta le regard sur la jeune femme toute menue qu'il avait devant lui et... pouf, cette pensée s'envola aussitôt. Emmeline, passer son temps à se goinfrer, c'était aussi peu crédible qu'un Bob pris en flagrant délit avec un peigne dans une main. Soit. Payer les factures, maintenant ? Ah, ça lui reviendrait déjà plus cher, c'est certain. Qu'elle ne s'en sente pas obligée surtout, Mickey ne la contraignait à rien. Maintenant, si elle souhaitait que cela reste équitable, il ne pouvait pas lui refuser ça. De toute façon il ne la laisserait payer les factures qu'au début, dans sa tête ça ne pourrait pas durer éternellement et en attendant il allait accepter ce petit arrangement parce qu'il ne souhaitait pas protester contre les idées de sa future hôte qui ne voulait que bien faire, dans cette histoire. « D'accord, faisons ça. » fit-il tout en hochant la tête, avant de reprendre, souriant. « Tu sais, ça me fait vraiment plaisir de t'héberger. Vraiment vraiment. » Vraiment. Peut-être même un peu trop, d'ailleurs. Car il passerait ses journées à espérer qu'elle reste plus longtemps, encore et encore, et lorsqu'elle déciderait de partir il tomberait de haut. Oh oui, ça il le voyait venir mais il préférait penser qu'elle ne se lasserait pas de lui trop rapidement, ni de sa petite maison. Pourvu qu'elle s'y sente à son aise, qu'elle s'y habitue vite... Il ferait tout pour lui faciliter la vie, et s'assurerait aussi qu'elle ne manque de rien. Il voulait son bonheur et son bien-être, c'est tout. Et si cela impliquait qu'il doive prendre soin d'elle comme de la chose la plus précieuse sur terre, alors il le ferait. Sans problème, même. Elle méritait bien ça, à vrai dire. Cette cohabitation ne pourrait que bien se passer, il ne l'envisageait pas autrement. Oh il avait hâte de lui ouvrir la porte de chez lui, de lui faire visiter les pièces les unes après les autres... Et les poissons pour repeupler son aquarium, ils iraient les acheter ensemble voilà. Comme ça, elle pourrait choisir ceux qui lui plairaient le plus, et aurait l'occasion de réfléchir à leurs prénoms dans le magasin. Fonctionner au coup de cœur, en fait. Elle se sentirait vite chez elle, il entreprendrait tout ce qu'il faudrait pour ça. Quant au fait d'obtenir un baiser à chaque réponse qu'elle lui donnerait, ce n'était pas sans rappeler à l'anglais le petit questionnaire auquel il avait eu droit la semaine passée. Et clairement, il était partant. À lui d'en être l'initiateur, à présent. Et justement, il ne perdit pas de temps, entamant bientôt un rapprochement physique qui aboutit sur un premier baiser plein de tendresse. Un baiser qui ne laissait pas tellement présager la vivacité dont il fit preuve lors du deuxième. Elle se cramponnait à lui, et lui à elle, ses mains plaquées dans le bas de son dos, ses lèvres effleurant les siennes, et bouillonnant de l'intérieur il céda finalement, y fondit avec passion, avec une fougue que seule Emmeline lui connaissait. Il n'était absolument plus dans la retenue, il se laissait même un peu trop aller. À tel point que la rousse se retrouva très vite dos au mur, et c'est à cet instant qu'il réalisa que s'il ne s'arrêtait pas maintenant, et bien... il y aurait comme des complications pour lui. Le genre de complications susceptibles de gâcher un tel moment car pouvant le mettre dans l'embarras. Hm. C'était mieux d'y mettre fin, oui, même si se défaire d'elle n'était pas ce qu'il y avait de plus évident. C'était même... franchement frustrant. Toujours cette fichue peur de ne pas savoir se contrôler. Et pourtant il venait de le faire. Il lui avait néanmoins semblé sentir les mains d'Emmeline descendre jusqu'à... oh c'était sans importance. Il n'avait pas l'impression qu'un tel geste lui ait déplu qui plus est, alors il ne trouvait pas cela déplacé non, vraiment pas. Mais il ressentit tout de même le besoin de s'excuser pour ce qui venait de se produire. Son entrain, son emballement... Il avait probablement été trop loin, ça ne lui ressemblait pas mais elle lui glissa de ne pas s'excuser, car selon elle il n'avait tout simplement pas à le faire. Ah. Bon. Ce n'était toutefois pas tellement utile de l'interroger ensuite sur l'heure à laquelle elle se levait, ou encore déjeunait le matin. Chacun ses petites habitudes, pourquoi souhaitait-il connaitre celles de la rousse ? Oh comme ça. Et puis hum... lui concocter un petit emploi du temps, il n'y pensait pas réellement. Il n'était pas tordu à ce point-là tout de même, c'était un homme sensé ne l'oublions pas. Ainsi donc ses horaires de lever et de coucher différaient légèrement selon les jours, elle restait raisonnable, il lui arrivait d'avoir un sommeil quelque peu agité mais de façon générale, elle dormait bien. Un flot d'informations immédiatement emmagasinées par l'anglais. Il s'adapterait à son mode de vie, puisque comme il lui avait déjà signifié il était prêt à bousculer le sien. Ah mais, cette réponse allait déboucher sur un nouveau baiser, c'était la règle. Aussi, il regagna ses lèvres avec délicatesse, reportant l'une de ses mains au niveau de la taille de guêpe de la rousse, et laissant la seconde se balader dans sa longue chevelure rousse. Il s'en détacha mais resta relativement proche d'elle, rejetant définitivement toute distance entre eux. Et à cet instant, il décida de lui faire part de ses pensées du moment. Qui n'étaient pas tellement plaisantes mais puisqu'ils allaient habiter ensemble, il pensait devoir clarifier un point. « Si jamais tu souhaites inviter quelqu'un,... un homme par exemple, tu n'auras qu'à me prévenir et je sortirai, je vous laisserai seuls. Ce n'est pas parce que tu viens t'installer chez moi que tu es privée de ta liberté, que tu ne peux plus vivre et faire des rencontres... Au contraire, je t'encourage à le faire. » Sa gorge s'était serrée tout du long, sans doute parce qu'il n'aimait pas l'idée qu'elle puisse faire venir des hommes dans sa propre maison. Mais comme il venait de le dire, elle conservait sa liberté, pouvait vivre comme elle l'entendait sans se soucier de lui. Et si un soir il était de trop, et bien il irait faire un tour dehors. Ça lui coûterait beaucoup de le faire, mais si c'était pour elle, il n'hésiterait pas un seul instant.
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MessageSujet: Re: some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00   some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00 - Page 3 EmptyVen 19 Avr 2013 - 2:50

D'accord, c'est vrai, pendant une bonne partie de sa vie, elle s'était laissée ''''entretenir'''' par la fortune familiale. Plus parce qu'elle s'était laissée porter par le gré de ses parents qu'autre chose. Ses parents voulaient lui payer une nouvelle garde-robe ? D'accord. Ils voulaient lui offrir un magnifique bijou ? D'accord. Ils voulaient financer ses vacances dans une des plus belles villes du monde ? D'accord. Ils voulaient lui acheter un appartement plutôt qu'elle n'ait à l'acheter elle-même ? Très bien. Elle n'avait pas été bien difficile. Peut-être avait-elle était une enfant un peu pourrie-gâtée, dans le fond. À toujours tout obtenir et cela presque dans les minutes qui suivaient... Oh, pourtant, elle n'avait pas l'impression d'en avoir tant profité que cela. Toutefois, à présent, elle souhaitait obtenir des choses d'elle-même, elle voulait faire les choses et non plus se laisser porter par ce qui pouvait se passer autour d'elle. Donc, oui, elle participerait à la vie de cette maison. Financièrement ou autre. S'il souhaitait lui déléguer quelques tâches, elle ne s'en plaindrait pas. Et puisqu'il semblait d'accord à l'idée qu'elle puisse débourser de l'argent pour payer quelques factures, elle avait bon espoir quant au reste. Il ajouta aussi que l'héberger lui faisait plaisir. Vraiment, vraiment plaisir. Oh, autant dire qu'elle était bien contente, elle aussi, de pouvoir habiter chez lui pendant un, plus ou moins long, moment. « Et ça me fait vraiment plaisir aussi. » Un sourire d'une grande douceur se dessina sur ses lèvres. Il n'aurait pas pu lui faire une meilleure proposition que celle-ci. C'était vraiment parfait. Elle restait bloquée sur cette idée qu'ils allaient pouvoir être tranquilles, rien que tous les deux. Qu'elle pourrait toujours le voir chaque jour, profiter de sa présence, de leurs baisers... Du moins, elle espérait que cette partie de leur relation serait toujours d'actualité, même rendus loin de ce chalet. Parce que c'était vraiment très très agréable de pouvoir partager cela avec lui. Mais alors vraiment. Elle en était toute chamboulée et la dernière chose qu'elle souhaitait dans l'immédiat, c'était s'éloigner de lui. Rien que quitter ses lèvres s'avérait presque douloureux. Oui, à ce point-là. Heureusement, il ne s'éloigna pas trop d'elle, ce qui la consolait presque. Presque. Mais bon, elle n'allait pas non plus aller au-delà de ses limites, bien sûr que non. Donc elle allait se tenir tranquille et ne pas laisser ses mains se balader là où il ne fallait pas hein. Oui, elle pouvait le faire. Et d'ailleurs, elle fut distraite par quelques idées plutôt amusantes. Un emploi du temps... Oui, ça l'amusait plus qu'autre chose. Elle espérait qu'il n'y croyait pas vraiment, tout de même. Cela dit, elle savait aussi qu'il était un homme très organisé alors allez savoir, peut-être bien qu'il le pensait et qu'il avait vraiment besoin de connaître ces petits détails pour leur cohabitation. Dans ce cas, ça pourrait poser un petit problème puisqu'elle n'était pas réglée comme une horloge. Elle verrait bien, elle supposait. Son unique réponse fut un nouveau baiser. Un doux baiser durant lequel elle fit de son mieux pour se rappeler qu'il n'était pas question de se laisser emporter et par conséquent risquer de le mettre mal à l'aise. Donc elle fit de son mieux pour conserver la tendresse avec laquelle ses lèvres s'étaient posées sur les siennes, ne transformant pas cela en quoi que ce soit de plus passionné. À vrai dire, à l'exception de ses mains qui s'accrochèrent légèrement à son vêtement, elle resta sage. Presque un exploit, compte tenu du fait qu'elle adorait la façon dont il la touchait, que ça soit au niveau de sa taille fine que de sa chevelure, qui n'en demandait pas moins, qui adorait cette attention que la main de Mickey lui portait. Ne pas s'emballer, rester sur Terre. Voilà. Puisque si le moindre petit baiser parvenait à l'enflammer alors cela risquerait vite d'être embêtant. Un petit peu. De toute façon, elle ne pouvait pas contrôler tout ce qui se passait à l'intérieur, elle pouvait retenir ses gestes uniquement, pas ses ressentis. Soit. Elle fut perturbée à nouveau, mais d'une façon bien différente, à l'entente de ses nouvelles paroles. Si elle souhaitait inviter quelqu'un, un homme par exemple, disait-il, alors il pourrait déserter la maison afin de lui laisser de l'espace. Ah ? Ah. C'était une bonne chose ? Peut-être. Disons qu'elle était ainsi assurée de toujours posséder sa liberté mais... Pourquoi inviterait-elle qui que ce soit chez Mickey, de toute façon ? Elle ne prévoyait pas de faire cela. Et puis, si elle décidait de faire des rencontres, elle pourrait faire cela à l'extérieur de chez lui. Elle ne se voyait pas lui demander de quitter les lieux pendant un certain temps, juste pour qu'elle puisse rencontrer quelqu'un ou peu importe pour quoi faire. Elle n'imaginait pas une telle chose. Elle en fronça les sourcils, tout doucement, laissant apparaître un léger pli soucieux tandis que son regard essaya de trouver le sien. « Je... ne prévois pas de faire de nouvelles rencontres. Je veux dire, si, sûrement, dans un futur plus ou moins proche, mais... pour le moment, la seule personne que je veux connaître davantage encore, c'est toi. » Elle avait surtout envie de ça, dans l'immédiat. Pouvoir profiter de cette nouvelle intimité, dans laquelle ils n'avaient jamais vécu ensemble tous les deux, pour le connaître un peu plus, pour en savoir davantage. Elle ne comptait pas arriver à Dudley, défaire sa valise et trouver l'endroit le plus proche pour rencontrer quelqu'un. Homme ou femme d'ailleurs. Mais puisqu'il avait parlé d'un mâle, elle décida de reprendre la parole. « Et pourquoi je voudrais ramener peu importe quel homme sous ton toit alors que le seul que je veux s'y trouvera déjà... » murmura-t-elle alors. Hm, oui, du coup, elle n'était pas certaine d'avoir tapé dans la subtilité, là. Trop direct ? Elle s'en inquiéterait presque. Mais c'était la vérité, elle ne pouvait pas la garder pour elle plus longtemps, cette vérité. De toute façon, c'était plutôt évident... non ? Sinon, elle n'aurait pas accepté sa proposition. Et elle ne se trouverait pas dans ses bras, là, tout de suite. Donc, hm, oui, c'était évident. Et puis, vouloir de lui, ça pouvait dire tellement de choses, dans le fond. N'est-ce pas ? Elle ne savait plus. Sur le coup, ça ne lui paraissait pas trop déplacé non plus. Mais peut-être que ça l'était. Et peut-être qu'il allait mal interpréter cette petite confession. Ou alors, il allait exactement bien l’interpréter... En fin de compte, elle ne savait pas ce qui était le mieux. Alors elle se mordilla la lèvre, quelque peu nerveuse, soudainement. Parce qu'elle ne voudrait pas non plus avoir dit une bêtise. Oh, si ça se trouve, elle se faisait encore du tracas pour rien du tout et il n'allait pas s'arrêter sur cela. Pourquoi s'y arrêter, de toute façon, hein ? Elle n'avait rien dit qu'il ne savait pas déjà... n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00   some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00 - Page 3 EmptyVen 19 Avr 2013 - 4:23

Bien sûr que ça lui faisait plaisir de l'héberger, vous pensez bien qu'il ne lui aurait pas proposé de s'installer temporairement chez lui s'il n'avait pas été certain de vouloir vivre avec Emmeline à l'extérieur. Dire qu'ils allaient cohabiter ensemble, tous les deux... rien qu'à d'eux. Il n'y aurait personne sinon la rousse et lui dans cette maison. Se retrouver seul avec elle, au quotidien... Oh il en avait rêvé et désormais, c'était bien parti pour être concrétisé. Pourquoi bien parti, d'ailleurs ? Ça allait se faire, voilà tout. Il en avait la certitude désormais, il la ramènerait avec lui à Dudley. Sauf si elle lui faisait faux bond à la dernière minute et décrétait que le mieux était finalement de partir chacun d'un côté, mais il préférait se dire que les chances pour qu'Emmeline revienne sur sa décision désormais étaient minimes. Voir inexistantes, oui, ça l'arrangeait grandement de penser ça. Il attendait maintenant impatiemment le moment où elle découvrirait les lieux et poserait tranquillement ses bagages. De toute manière, il ne prendrait définitivement conscience de la chose que lorsqu'ils se trouveraient tous deux dans ladite maison. Avant cela, il ne pouvait pas totalement se tranquilliser. Cette cohabitation ne pourrait que mieux se passer que la précédente, il supposait. Ne serait-ce qu'au niveau de la demoiselle logée chez lui, la différence était conséquente. Et puis... il avait déjà plus l'impression de savoir dans quoi il s'embarquait, tout du moins il connaissait suffisamment bien Emmeline pour savoir qu'il pouvait avoir totalement confiance en elle. Oh bah, elle ne pourrait pas lui faire plus de mal que l'ancienne occupante. Au contraire, au vu du bien qu'elle lui faisait dans ce nid, il pariait plutôt sur le fait qu'il serait le plus heureux des hommes à ses côtés. C'était déjà un peu le cas, d'ailleurs. Leur relation perdurerait donc au-delà de ce nid, si ce n'était pas une bonne nouvelle ça quand même. Il n'aurait pas pu espérer mieux, lui qui n'imaginait pas se passer d'elle. Il était accro à une charmante petite rousse. Si on lui avait dit il y a trois mois qu'il ferait de tels projets au sortir de cette émission, il n'y aurait pas cru un seul instant. Et pourtant, les faits étaient là : lui qui s'était juré de ne plus jamais laisser entrer la moindre femme dans son petit habitat prévoyait finalement de le faire. Mais Emmeline n'était pas n'importe quelle femme. Elle était à part. Jamais avant de la rencontrer il n'avait ressenti l'envie d'embrasser, de toucher qui que ce soit. Les contacts physiques avaient été proscris jusqu'à ce qu'il prenne sur lui et se laisse guider par cette ensorcelante créature à la chevelure de feu. Tout ce chemin qu'il avait fait... Toutes ces peurs en partie vaincues... Et ces barrières enjambées, ces limites franchies, ces sensations découvertes. Emmeline était arrivée dans sa vie probablement au pire moment. À l'époque, approchant de la trentaine et se remettant facilement en question, Mickey en venait à beaucoup s'interroger et avait longuement regretté ne pas être "fait" comme tout le monde. De ne pas ressentir les choses comme d'autres le faisaient, de rester insensible en toutes circonstances... Ça le faisait se sentir anormal, et il détestait ça. Lui qui avait toujours été perçu comme une bête de foire... Mais tout ça c'était fini, c'était du passé maintenant. Il avait grandement appris sur lui-même, et la différence était juste spectaculaire entre l'homme qu'il était en entrant dans ce nid, et l'homme qu'il serait en en sortant. Même si elle faisait preuve d'une grande modestie quand il était amené à la remercier pour tout ce qu'elle avait fait pour lui, il n'en restait pas moins persuadé que sans elle, rien de tout cela n'aurait été possible, ou même envisageable. C'était le genre de rencontres chamboulant une vie, et effectivement, elle avait totalement chamboulé la sienne de vie. Et si on lui donnait la possibilité de profiter plus encore de sa présence, alors là... il était comblé. Mickey n'était pas en mesure de dire vers quoi cette vie à deux les mènerait. Vers le bonheur, évidemment, mais... leur relation connaitrait-elle une évolution à l'extérieur du nid ? Leurs rapports seraient-ils amenés à changer de nouveau ? Tant qu'ils ne se détérioraient pas, il était preneur. Même s'il redoutait d'avoir bien plus d'attentes qu'elle au final. De vouloir plus tandis qu'elle... se contenterait de ce qu'ils avaient déjà. Bah, il s'attendait à être déçu à un moment ou à un autre, tout simplement parce que c'était trop beau pour être vrai et qu'il finirait par déchanter. Il avait envie d'y croire, bien sûr, mais plus ses espérances seraient grandes et plus il tomberait de haut à l'arrivée. Et inutile de dire que la chute serait telle que s'en relever prendrait du temps, beaucoup de temps. Il ne retrouverait jamais une fille comme elle. Tandis qu'Emmeline pouvait très bien trouver mieux que lui, franchement, elle n'aurait aucun mal à ça. Et justement... voilà de quoi effectuer la transition avec ce qu'il lui glissa ensuite. Hm il l'autorisait, en quelque sorte, à faire venir des mâles dans sa maison. Il disait même l'encourager à faire des rencontres, et donc à fréquenter des hommes, mais à vrai dire c'était bien la dernière de ses envies ça, lui donner son feu vert. Et pourtant quand il s'agissait d'Emmeline, il était incroyablement conciliant alors si la rousse rentrait un soir avec un homme à son bras, et bien il s’éclipserait tout naturellement. En serrant les dents et les poings, certes, mais il le ferait. L'idée de la savoir dans les bras d'un autre lui était toujours aussi insupportable, il ne savait pas pourquoi. Enfin si, il savait mais ce n'était pas normal. Il n'avait pas à maudire tout homme s'approchant d'Emmeline, il n'avait pas le moindre droit sur elle et elle ne lui devait rien non plus. Elle ne prévoyait donc pas de faire de nouvelles rencontres. Ou alors si. Il faudrait savoir. Oh... la seule personne qu'elle voulait connaitre d'avantage c'était lui, disait-elle. Il ne put s'empêcher d'afficher un timide sourire, flatté par ces quelques mots. Mais ça ne l'empêchait pas de rencontrer du monde, n'est-ce pas. La population à Dudley semblait sympathique, même s'il ne pouvait pas tellement en juger pour le peu de fois où il mettait le nez dehors. Il ne l'empêchait pas de sortir de toute façon. Comme s'il allait lui dérober sa liberté, non mais franchement, il ne la retiendrait pas captive malgré le fait qu'il y avait tout de même songé. Et il ne la ferait pas suivre, ne se préoccuperait pas de ses fréquentations... du moins essayerait de ne pas s'en préoccuper. Elle ajouta alors qu'elle ne voyait pas pourquoi elle ramènerait n'importe quel homme sous son toit, alors que... alors que quoi ? Le seul qu'elle voulait s'y trouvait déjà. Mais qui était-ce ? Ils n'étaient pas censés n'être que tous les deux ? À moins que... Seigneur ! pensa-t-il. Cet homme, c'était peut-être lui. C'était même... sûrement lui. Mais quelle signification donner à telles paroles ? Elle le voulait. Pas un autre, lui. Il avait tellement peur de comprendre ce à quoi elle faisait présentement référence. D'où l'offuscation perceptible dans son regard, et ses sourcils légèrement froncés. Parce que lui, parlait avant tout de... enfin... il n'avait jamais insinué qu'elle était ce genre de fille, mais quand il pensait au fait de ramener des hommes sous son toit, ce n'était clairement pas pour y prendre le thé, voyez-vous. Et du coup, elle parvenait à semer le doute dans son esprit avec une telle réplique. Le seul homme qu'elle voulait. Ces mots, il se les répétait en boucle. Impossible de passer outre, de faire comme s'il n'avait rien entendu. Il était troublé. Vraiment très troublé. Elle était à la fois trop claire, et pas assez. « Tu me veux... c'est-à-dire ? » fit-il, perplexe et soucieux. Il n'allait pas lui extirper les mots de la bouche un à un, mais il avait besoin d'y voir plus clair. Car là, il avait l'impression que ce qu'elle attendait de lui, finalement, c'était... non, pas elle. Elle ne pourrait pas lui faire ça, lui en demander tant, pas après ce qu'il lui avait appris de son passé. Elle n'était pas comme ça. « Qu'est-ce que tu veux de moi, Emmeline ? » Il déglutit tout en la fixant de ses prunelles perçantes, son regard trahissant désormais une légère anxiété. Comme s'il avait peur de la réponse qu'il obtiendrait d'elle. Un mauvais pressentiment ? Non, le retour à la réalité sans doute, celui qu'il avait tant redouté... Si seulement il se faisait de fausses idées, si seulement ses intentions n'étaient pas celles qu'il croyait. Il ne demandait qu'à se tromper, c'était même son plus grand souhait. Se méprendre complètement.
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MessageSujet: Re: some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00   some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00 - Page 3 EmptyVen 19 Avr 2013 - 12:11

Emmeline devait avoir un genre de sixième sens puisqu'elle savait pertinemment quand elle allait regretter tel acte ou telle parole. Elle ne savait pas pourquoi mais elle les repérait facilement, ces petites intruses, ces petites impulsions qu'elle ne pouvait pas contenir mais qui auraient peut-être mieux fait de vivre en elle uniquement, plutôt que de voir la lumière du jour. L'ignorance, c'était mieux. Sans aucun doute. C'était bien mieux, tellement mieux que ce genre de paroles à moitié compréhensibles seulement, des paroles pouvant être si facilement mal interprétées... Pourquoi avait-elle dit ça ? Outre le fait qu'il s'agissait de la pure vérité, bien sûr. Peut-être pour lui dire que les autres hommes ne l'intéressaient pas. Oui, sûrement. Et peut-être qu'elle ne souhaitait pas être encouragée à rencontrer des hommes. Et puis, rencontrer, oui, mais ça pouvait vouloir dire tellement de choses différentes de rencontrer des hommes. Et... et pourquoi elle avait dit ça, bordel ? Puisque ce n'était pas pris comme l'un des trucs mignons qu'elle pouvait lui dire, loin de là, elle pouvait voir l'expression sur le visage de Mickey changer. Là, il arborait une mine tellement perturbée qu'elle se sentit d'autant plus mal d'avoir lâché ces quelques mots. Toutefois, la première chose qu'elle trouva à faire, ce fut de resserrer un peu plus ses mains qui tenaient sa veste, dans son dos. Hors de question qu'il s'enfuit maintenant. Ils avaient dit pas de fuites donc il restait là. Que ça soit maintenant qu'il n'avait pas tout saisi ou... après. Si jamais elle révélait le fond de ses pensées. Bon sang, pourquoi elle avait dit ça ? Elle s'était pourtant dit que c'était trop tôt pour aborder le sujet, qu'elle ne souhaitait pas faire ça devant les caméras. Raah, elle devrait apprendre à se taire, parfois. Vraiment. Bordel. Bon. Elle espérait au moins qu'il semblait si... soucieux parce qu'il avait mal interprété. Ou alors, il avait très bien compris la chose et il se disait qu'elle était folle de pouvoir vouloir ça de lui... Oh, bah, il semblerait qu'elle soit les deux, comme Grezla alors. Folle et... Bon, chut. Elle ne pouvait pas y penser parce que si quelqu'un lisait dans les pensées, alors... Oh, pitié, qu'on lui dise que Mickey ne lisait pas dans ses pensées... Bah non. Sinon, il aurait su dès le début de quoi il retournait et... Oh, ça suffit. Elle n'allait pas s'affoler pour ça, n'est-ce pas. Elle allait garder son calme, et s'expliquer. Pas sûr qu'elle y parviendrait parce que c'était super délicat mais elle allait tenter le coup. Voilà. Bien. Tout allait bien se passer. N'est-ce pas ? Pourquoi il avait fallu qu'elle dise une chose pareille aussi hein ? Ah bah l'art de tout faire foirer, elle le maîtrisait très bien. Elle ne devait pas penser ainsi ou elle allait se remettre à pleurer. Et ce n'était pas envisageable. Pas maintenant. Elle inspira, puis soupira, le regard légèrement fuyant, essayant de trouver la façon la plus subtile pour expliquer ce qu'elle voulait. Hm, oui. Bon. « Je veux... » souffla-t-elle pour commencer. Un bon début ? Pas sûr. Fallait-il encore déballer le reste. Elle n'aurait jamais dû ouvrir la bouche. Elle aurait dû acquiescer et lui dire que oui, elle ferait de nouvelles rencontres et puis, c'est tout. Mais elle ne voulait ramener personne chez lui ! Parce que ça serait lui et elle et rien qu'eux deux et qu'elle ne souhaitait personne d'autre dans leur petit nid. Du moins, au début. Et... ça allait le faire fuir. Évidemment que ça allait le faire fuir. À croire que c'était obligé qu'elle sème le bordel là où elle passait. Ça devait être ça, son plus grand talent, apparemment. Elle ne devait pas penser à ça. Parce que sinon, déjà, elle n'arriverait jamais à parler et clairement, ils n'avaient pas besoin de davantage de quiproquos. Mais aussi parce que si elle pensait qu'il fuirait, alors elle allait se remettre à pleurer, de peur de le perdre. Et étant donné qu'elle n'était pas non plus complètement remise de sa petite frayeur d'il y a dix minutes, autant éviter d'en rajouter. D'accord. Il fallait parler aussi. Bien. « Je... te veux de la façon dont... dont toi, tu m'as déjà. » Très compréhensible, n'est-ce pas. Oui, elle savait. C'était clair, limpide, aucun doute qu'il allait comprendre de suite de quoi il retournait. Elle n'en dirait pas plus, de toute façon. Elle ne voulait pas aborder le sujet maintenant ou ici et... et c'était trop tôt, de toute façon. Beaucoup, beaucoup trop tôt. N'est-ce pas ? Mais en fait, elle avait l'impression que dit ainsi, ça faisait un peu la fille qui voulait quelque chose et qui allait forcément l'obtenir alors que... bah, probablement pas. Elle savait très bien qu'elle était stupide, là. En tout cas, elle se sentait ainsi. Oh mais ça allait être pire dans trente secondes, puisqu'elle ne pouvait décidément pas s'empêcher de parler, d'être maladroite, surtout dans ce genre de situations. Quand elle devait parler sérieusement, c'était le bordel pour elle, puisqu'elle ne savait jamais comment s'exprimer. Oui, c'était un petit problème. Surtout là. Puisqu'elle se retrouvait devant lui, à devoir lui dire des choses qu'elle ne devrait pas lui dire. Et l'expression 'perdu pour perdu...' n'était absolument pas consolante. Vraiment pas. Elle expira légèrement, comme pour se donner un quelconque courage qu'elle n'avait pas. Bon. « Je... souhaiterais pouvoir t'avoir de cette façon, j'aimerais, je... » souffla-t-elle toujours plus hésitante et gauche. Puisque les gestes semblaient être plus porteurs de sens que n'importe quelle parole qu'elle ne parvenait pas à exprimer, elle décida d'arrêter de le cramponner d'une main, ramenant cette dernière jusqu'à son torse, à un endroit qui était loin d'être choisi au hasard, un endroit où devait loger son cœur. Ses doigts avaient à peine effleuré ses vêtements qu'elle retira déjà sa main, supposant que c'était assez compréhensible comme ça, qu'elle n'allait pas non plus s'attarder. Et par la même occasion, elle défit aussi l'emprise de son autre main, dans son dos. Parce que s'il voulait fuir, alors elle comprendrait et il pourrait. Voilà, elle lui en donnait le droit. Pas qu'elle avait un quelconque droit à lui accorder, il était libre de faire ce qu'il voulait... Elle n'avait pas prévu de lui faire comprendre tout ça, à l'origine. Enfin, la pensée de simplement le dire lui avait traversé l'esprit plus d'une fois depuis le début de cette conversation, mais c'était... tellement déplacé. Comment pouvait-elle vouloir ça de lui hein ? Elle peinait déjà à croire qu'il pouvait l'apprécier, tenir à elle alors... plus ? C'était stupide. Elle était stupide. Oh mais ce n'était pas nouveau, bien entendu, hm. Elle ne parvenait toujours pas à croire qu'elle venait de sous-entendre tout cela. La rousse savait bien qu'elle devrait se taire plus souvent. Et là, elle préféra fermer les yeux, supposant que le mieux serait de ne surtout pas être témoin de sa réaction. Pourquoi avait-elle le pressentiment que sa réaction ne serait pas bonne ? Oh, sans doute parce qu'elle en demandait trop, qu'elle en ressentait trop, qu'elle était un peu conne, là, oui. « C'est stupide... je sais. » chuchota-t-elle tout de même. Alors il pouvait oublier, non ? Le mieux serait qu'il oublie. Pitié, qu'il ait soudainement une petite perte de mémoire. Ce n'était pas égoïste, non. C'était pour le protéger, pour se protéger, pour éviter de tout gâcher comme elle savait si bien le faire. Non, non, non, elle voulait retourner deux minutes en arrière pour ne pas refaire la même bêtise. Ce que c'était troublant... Et elle était partagée entre l'idée de lui demander de ne pas la laisser malgré ça et simplement lui dire qu'il pouvait partir parce qu'elle avait elle-même envie d'aller se cacher dans un trou de souris et de ne jamais en ressortir. Oh, ce qu'elle se sentait conne. Mais alors bien conne comme il faut. Ça ne pouvait arriver qu'à elle, ce genre de situations. S'enticher du seul type dans les parages qui avait déclaré dès le début ne rien ressentir... ah bah c'était malin hein. Même s'il avait changé et découvert des choses, ça ne changeait rien, c'était quand même trop, là. Emmeline faisait tellement bien les choses à chaque fois hein, ça faisait presque peur, hurm.
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MessageSujet: Re: some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00   some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00 - Page 3 EmptyVen 19 Avr 2013 - 17:55

S'entendre dire qu'il était la seule personne qu'elle souhaitait connaitre encore d'avantage était tout à fait plaisant, et flatteur. Elle lui donnait vraiment une importance qu'il ne pensait pas mériter, mais cet intérêt qu'elle lui portait, personne n'en avait jamais fait autant avant cela. Personne n'avait cherché à le connaitre aussi bien, et bien sûr Emmeline était à l'heure actuelle celle qui le connaissait mieux. C'était incontestable. Il s'était confié à elle parce qu'elle avait su le mettre en confiance, parce qu'il savait que tout ce qu'il serait amené à lui dire resterait entre eux. Il savait également qu'elle n'utiliserait pas ses propos contre lui ensuite. Bref, elle n'avait que de bonnes intentions à son égard et il n'en avait tout simplement jamais douté. Dans le nid, certains avaient eu beaucoup plus de mal à gagner l'estime de Mickey. D'autres n'y étaient toujours pas parvenus. Ce qui rendait leur relation plus particulière encore, c'est qu'ils n'avaient pas la moindre idée de ce qu'ils étaient l'un pour l'autre. Ils en avaient déjà parlé, mais avaient finalement décrété que le mieux était encore de ne pas chercher à mettre de mots sur ce qu'ils vivaient. Oui, c'était sans doute préférable. Du moins, aux yeux de Mickey ça l'avait été, un moment... Mais dernièrement, il ne pouvait même plus faire en sorte d'arrêter de se poser toutes ces questions puisqu'elles revenaient sans cesse. Il essayait de ne pas y penser, de se dire qu'ils n'avaient pas besoin d’étiqueter quoi que ce soit pour être bien ensemble. Mais peut-être avait-il besoin de savoir où ils en étaient, réellement, pour se projeter dans l'avenir. Peut-être que le fait de ne pas savoir exactement le freinait, en quelque sorte. Oh pourtant il ne voulait rien s'interdire, il avait récemment pris conscience de tout le bien qu'elle lui procurait et s'était également rendu compte qu'il la voulait auprès de lui, au-delà de cette émission. D'où le fait de lui avoir proposé de s'installer chez lui quelques temps, oui, avec ça il s'assurait que rien ne s'arrêterait, et il prolongeait ce qui, à l'heure d'aujourd'hui, le rendait heureux comme jamais. Elle, ce qu'ils partageaient... Il y tenait tant. Il tenait à ce que tout ceci perdure, c'était important pour lui. Probablement plus que pour elle, d'ailleurs. Il ne se résoudrait jamais à tirer un trait sur eux, sur elle. Il ferait tout pour ne pas la perdre, à l'extérieur. Tout pour qu'elle reste dans sa vie, qu'elle n'en sorte surtout pas. Tout. On pouvait lui faire confiance, il se battrait. Et... voilà qu'elle le déstabilisait complètement avec quelques mots. Elle ne ramènerait aucun homme sous son toit puisque le seul qu'elle voulait s'y trouvait déjà. Il ne fallait pas s'appeler Mickey pour résoudre le problème, pour saisir que l'homme en question n'était autre que... et bien lui, justement. Cette maison était la sienne, ils y seraient tous les deux, il était un homme et elle une femme... une femme qui, apparemment, le voulait lui et non un autre. Mais comment interpréter ces paroles ? Comment ça, elle le voulait lui ? Il avait quand même de quoi s'interroger là. De quoi douter, aussi, beaucoup. Parce que la dernière fois qu'une demoiselle lui avait glissé quelque chose comme « je te veux », hum... passons les détails, tout ceci le désarçonnait complètement et il espérait ne pas replonger dans un cauchemar similaire à celui vécu pendant quatre ans, vous saisissez. Parce qu'elle allait vivre chez lui, et... il en venait maintenant à se demander ce qu'elle tenterait une fois là-bas. De quelle façon surtout. Est-ce qu'il avait peur ? Oui, assez. Emmeline était une jeune femme à qui, jusque là, il n'avait jamais rien eu à reprocher... Mais quelles étaient ses intentions, ses réelles intentions ? Que sous-entendait-elle ? Pour qui le prenait-elle, au juste ? Il fallait l'éclairer, elle devait lui en dire plus. S'il y avait quelque chose à savoir, et de toute évidence c'était le cas, alors elle devait le lui dire maintenant. Le plus tôt serait le mieux à ce stade. Et même si tous ses espoirs devaient être brisés, même si le vrai visage d'Emmeline lui était brutalement révélé... il devait savoir, être fixé. Afin d'être certain de ne pas commettre une terrible erreur en l'amenant chez lui. Il n'était pas prêt à vivre ça de nouveau, il n'avait plus la force d'endurer ce genre de choses. Et surtout, il y était beaucoup trop attaché pour lui dire non alors il la laisserait faire, mais pas par impuissance... Et résultat, il serait détruit une fois encore, parce que précipité. Si cela devait se produire un jour, entre eux, il préférait que ce soit quand il se sentirait prêt pour ça. Il pensait en avoir envie mais... tout n'était pas qu'une question d'envie, hélas. Ce serait trop facile. Pas dans son cas à lui. Elle reprit la parole, articulant deux mots. Avec ça ils iraient loin. Mais il ne souhaitait pas la brusquer, elle semblait peiner à s'exprimer, alors il n'allait pas en rajouter vous pensez bien. De toute façon il s'était éteint. Il la fixait avec intensité, restait pendu à ses lèvres mais était incapable de faire, ou de dire quoi que ce soit. Elle poursuivit finalement. Et donc, elle le voulait... de la façon dont lui, l'avait déjà. Hm. Il n'était pas certain de comprendre. En fait non, il ne comprenait pas. Elle ne l'aidait pas tellement à y voir plus clair, avec ce genre de sous-entendus. Oh c'était peut-être pleinement explicite à ses yeux mais pas aux siens. Non, pas aux siens. Il l'avait déjà... mais encore ? Qu'est ce qu'il avait d'elle qu'Emmeline n'avait pas encore de lui ? Il explora son regard, espérant peut-être y lire quelque chose qui lui permettrait de saisir. D'assimiler ces quelques paroles plus déroutantes encore que les précédentes. Il avait l'air paumé là ? Et bien il l'était. Mais alors, totalement. L'une des mains de la rousse se défit de la veste de l'anglais pour trouver son torse, sur lequel elle se posa. Il suivit ce déplacement avec attention, de ses yeux à moitié effrayés, et n'en manqua bien évidemment rien. Et un instant plus tôt, elle lui faisait savoir qu'elle souhaiterait pouvoir l'avoir de 'cette façon'. Il y repensa et fit très vite le lien entre la façon évoquée par la rousse, et cette main... disposée au niveau de son petit cœur affolé. Et il crut comprendre, oui, ce n'était pas une certitude pour lui mais c'était un peu gros comme coïncidence, tout de même. Cette main n'avait probablement pas été posée là par hasard, n'est-ce pas. Ça n'était sans doute pas anodin... Hum, bon. Il ne savait plus où se mettre, c'était officiel. Il était mal, mal pour elle, parce qu'elle pensait que c'était stupide alors que lui, ne savait pas tellement si il devait sauter au plafond, ou prendre peur. Parce que ce qu'il venait de comprendre, c'est qu'elle avait... enfin... des sentiments pour lui, visiblement. Le genre de sentiments difficilement avouables, il supposait. Il n'en savait rien, il n'avait jamais été à la place d'Emmeline, jamais. Elle n'était pas la première à lui faire une déclaration de ce genre, mais... ça n'avait pourtant rien à voir. Et cette déclaration-là ne le laissait pas indifférent, de toute manière. Oh il était à la fois soulagé, et décontenancé. Comment pouvait-elle vouloir ça de lui... Pourquoi lui, d'ailleurs ? Il concevait d'attirer les femmes méprisables et intéressées, mais pas les demoiselles douces... et charmantes... et captivantes... et exceptionnelles. Il ne pouvait pas ne pas réagir après ça. Et même si dans un premier temps il avait exercé un très léger mouvement de recul, sous le coup de la surprise, il ne comptait pas la laisser seule, il ne comptait pas partir, pas après qu'elle ait trouvé le courage de lui dire toutes ces choses alors que ça avait l'air de lui peser. Il rattrapa donc la main qu'elle avait retiré de son torse peu de temps après l'y avoir posée, et la serra fermement dans la sienne, tout en veillant bien sûr à ne pas lui broyer quelques doigts au passage. « Laisse-moi du temps. » qu'il lui souffla, tentant d'intercepter son regard. Du temps, oui, il avait juste besoin d'un peu de temps. Pour... se faire à cette idée, et... extérioriser tout ce qu'il pouvait ressentir lui aussi. Oh ça ne devait pas être franchement éloigné de ce qu'elle ressentait elle, il doutait même que ce soit réellement différent. Mais pour le moment il ne pouvait pas lui faire les mêmes aveux, c'était sans doute trop tôt. Mais il n'excluait pas le fait d'y parvenir un jour, peut-être même plus rapidement encore qu'il ne le pensait. Il ne pouvait pas s'exposer de la sorte devant des caméras de télévision, et par ailleurs il ne lui en voulait pas de l'avoir fait. Si ça devait sortir, si elle ne pouvait plus le garder pour elle... il comprenait oui, parfaitement. Et mêlant ses doigts aux siens, il reprit. « Je te promets que tu n'attendras pas pour rien. Je te le promets. » Elle pouvait s'y fier, vraiment. Le but n'était pas d'apprendre à l'apprécier de la façon dont elle, l'appréciait, puisqu'il était fort probable que ce soit déjà le cas. Mais il n'était pas en mesure de lever le voile sur ses sentiments, parce que c'était tout nouveau pour lui et qu'il devait approfondir tout ça, se sonder intérieurement, s'étudier... Il ne faisait pas naitre en elle de faux espoirs, au contraire, il tentait de lui faire comprendre que son attente ne serait pas vaine. Quitte à ce qu'elle saisisse que la réciprocité n'était peut-être pas loin, tout compte fait. « C'est possible, je sais que ça l'est. Je ne te dirais pas tout ça si je savais que tu n'obtiendrais rien de moi. Alors accorde-moi un peu de temps, je t'en prie sois patiente et reste à mes côtés, surtout. » Si lui y croyait, alors elle pouvait y croire également. Du moins il espérait qu'elle le ferait, qu'elle ne partirait pas tout du suite du principe qu'elle s'était dévoilée pour rien, à un homme qui ne voulait pas la même chose... Oh quand même, il venait plus ou moins de laisser entendre que c'était également ce qu'il voulait. Maintenant c'est sûr, c'était plus compliqué pour lui de s'ouvrir et de se dévoiler. Mais il semblait penser qu'il pourrait le faire, et il l'avait dit lui-même : c'était possible. Là-dessus, il déposa un furtif baiser dans son cou et la serra dans ses bras. Une étreinte visant à lui faire voir qu'il était là, qu'il restait là et que ça ne changeait rien. Ce qu'elle venait de lui dire ne bouleversait rien. Enfin si, son cœur ne s'en remettait toujours pas mais entre eux, rien n'avait changé. Si ce n'est que désormais, la possibilité que leur rapports débouchent sur du plus concret n'était pas à exclure. Lui ne l'excluait pas, en tout cas.
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MessageSujet: Re: some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00   some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00 - Page 3 EmptyVen 19 Avr 2013 - 22:55

Oh, pourquoi était-elle si nerveuse soudainement ? Pourquoi ressentait-elle l'horrible envie d'aller se cacher, de se nicher dans une grotte quelconque, dans un pays désert de monde, et d'y rester durant un long moment de sa vie ? Sans doute à cause de tout ce qu'elle venait de dire. De dire à Mickey. Concernant... eh bien, ce qui se passait au niveau de son cœur, ce qu'elle espérait se passerait au niveau du sien. C'était bête. C'était même pire que ça. Comment pouvait-elle dire tout ça, là, maintenant ? Elle ne savait pas. Elle ne comprenait pas ce qui l'avait poussée à en dire autant, à en confier autant. Des confessions tellement personnelles, dans le fond. Des confessions qui n'auraient jamais dû être faites. Elle le regrettait déjà, oui. Puisqu'elle ne savait pas comment Mickey allait réagir une fois qu'il aurait compris de quoi elle parlait. De ce qu'elle ressentait. Pour lui. Pour lui uniquement. C'était évident, dans le fond. Bien sûr qu'elle ressentait cela pour lui. Sinon, elle ne voyait pas pourquoi son cœur s'emballait en sa présence, pourquoi elle frissonnait lorsqu'il s'approchait d'elle, pourquoi elle aimait tant l'embrasser, le toucher, être si proche de lui, au point de pouvoir sentir sa chaleur, son souffle sur sa peau. Bien sûr qu'elle l'appréciait. Plus qu'elle ne le devrait. Évidemment. Mais ça faisait bizarre de l'admettre à voix haute. Pour tout dire, elle en avait parlé avec Emilien, la semaine précédente. Du moins, elle avait répondu à une question avec un petit temps de retard. Oui, il lui avait demandé si elle aimait bien Mickey. Sur le coup, elle avait été plus gênée qu'autre chose. Mais après, elle lui avait confié que, en effet, c'était un oui, elle l'aimait bien. Elle l'appréciait. Beaucoup. Tellement. Ça en était presque affolant. Alors forcément qu'elle n'aimait plus son ancien petit-ami hein. Et l'explication à cela était toute trouvée : Mickey avait débarqué dans sa vie. Voilà. Elle ne parvenait pas à croire qu'elle avait sérieusement dit tout cela. Qu'elle lui avait fait comprendre que... qu'elle voulait son cœur. Qu'elle aimerait l'avoir de cette façon. Qu'il puisse éprouver la même chose qu'elle. C'était bête hein. Qu'elle puisse souhaiter cela. Qu'elle aimerait vraiment que... C'était bête. Totalement stupide. Il était Mickey. Elle était Emmeline. Comment pourrait-il éprouver cela pour elle hein ? Comment pouvait-elle ne serait-ce qu'espérer cela ? Elle se sentait vraiment ridicule. D'autant plus qu'elle peinait toujours autant à croire qu'elle avait pu faire quoi que ce soit pour l'aider à évoluer, que c'était ''''grâce à elle'''', qu'il l'appréciait, qu'elle lui avait fait découvrir des choses... Alors plus. Plus... Ridicule. Elle aurait mieux fait de se taire, bien sûr qu'elle aurait mieux fait de se taire. Et son angoisse se multiplia par un chiffre tellement élevé qu'il n'était pas possible de dénombrer le nombre de zéros suivant le un. Puisqu'il eut un mouvement de recul. Elle l'avait vu, ce mouvement, elle n'en avait pas raté une seule miette. Elle l'avait vu. Un mouvement de recul... Aie. Elle savait que c'était con d'espérer une réaction super bonne, d'espérer qu'il n'en serait pas étonné et qu'il lui balancerait une réplique rassurante, mais elle y avait cru, parce qu'elle était naïve, trop naïve et rêveuse. Et qu'elle était conne. Elle l'était. Et tout ce qu'elle pouvait faire, c'était l'observer, essayer de ne rien laisser paraître de ce qu'elle ressentait dans l'immédiat. Ce petit mouvement de recul... Ça la confortait dans l'idée que c'était trop tôt pour confier tout cela. Et elle n'avait pas voulu le dire ou sous-entendre la chose, elle aurait vraiment aimé pouvoir garder cela pour elle et le lui confier qu'une fois loin de ce chalet, lorsqu'ils seraient tous les deux seulement, sans la moindre caméra pour suivre le mouvement de ses lèvres, sans le moindre micro pour enregistrer le son de sa voix. Elle l'appréciait trop. Voilà. C'était tout ce qu'elle voulait dire lorsqu'elle disait le vouloir. Elle le voulait dans son entièreté. Elle voulait son cœur, elle voulait monopoliser son esprit, continuer à apparaître dans ses rêves et... Elle ne voulait pas se l'approprier, puisqu'elle ne faisait pas cela, elle ne voulait pas le priver de sa liberté, ou... quoi que ce soit, en fait. Rien d'officiel, s'il ne le souhaitait pas. Pas besoin de mettre des mots, une étiquette, une appellation banale, elle souhaitait juste... qu'il partage ce qu'elle pouvait ressentir. C'était une grosse bêtise de l'avoir avoué, n'est-ce pas. Trop tôt, bien trop tôt. Et c'était bête puisqu'ils n'avaient pas souhaité poser la moindre étiquette sur cette relation et là, paf, qu'est-ce qu'elle faisait ? Elle lui disait tout cela. Quelle idiote. Et même s'il s'empara de sa main, elle ne se sentit pas moins crétine pour autant. Du temps. Voilà ce qu'il lui demanda. Du temps ? Son cœur s'arrêta. Du temps... Il voulait du temps. Parce qu'il n'arrivait pas à passer outre cette petite confession, n'est-ce pas ? Il avait besoin de temps. Oh. Et ça voulait dire du temps en étant éloigné d'elle ? De la distance ? Elle ne savait pas. Cela était suffisant pour rendre son visage bien plus triste qu'il ne l'avait été ces cinq dernières minutes, bien qu'elle essayait de dissimuler cela d'un sourire factice. Du temps... Elle savait qu'elle aurait dû la fermer, elle le savait, pourquoi il fallait qu'elle soit si impulsive, qu'elle ne pense pas aux conséquences avant de parler ? Elle n'apprendrait donc jamais de ses erreurs. Jamais. Son regard descendit doucement jusqu'à sa main dans la sienne, fixant, pendant quelques secondes, le mouvement de leurs doigts qui s'entremêlaient. Puis ses yeux remontèrent vers ceux de Mickey. Il lui fit une promesse. Celle qu'elle n'attendrait pas pour rien. Et que devait-elle comprendre avec cela ? Elle ne savait pas. Alors elle se contenta de l'écouter, avec d'autant plus d'attention. C'était possible, disait-il. Qu'est-ce qui l'était ? Du temps, la promesse, cette possibilité... Il disait aussi qu'il ne lui affirmait pas tout cela sans avoir la certitude qu'elle n'obtiendrait rien de lui. Donc... obtenir ce qu'elle voulait ? C'était ça, qu'elle devait comprendre ? Qu'il... pensait que peut-être... ? Oh, elle n'en savait rien et elle n'avait pas envie de se faire de faux espoirs sur le fait qu'il allait peut-être, un jour, ressentir la même chose. Ce qu'elle retenait surtout, c'était que pour le moment, ce n'était pas encore le cas. Et ce n'était pas grave, elle comprenait. Enfin, ''pas grave''... Oui, disons ça. Elle se sentait juste un petit peu conne dans l'immédiat mais ce ressenti ne l'avait pas quittée donc bon. Cela dit, son sourire s'étendit un peu plus sur ses lèvres, tout en acquiesçant lorsqu'il lui demanda d'être patiente et de rester près de lui. Ce n'était pas hypocrite de sa part. Elle ne voyait juste aucun intérêt à montrer ses émotions, là. Ou plutôt de lui infliger un quelconque ressenti négatif qu'il pourrait prendre comme une certaine pression ou quoi que ce soit. Cela dit, heureusement qu'il la prit dans ses bras, puisqu'elle était ainsi certaine qu'il ne verrait pas son minois. Et ça, ça pouvait être plutôt bien. Même très bien. Puisque tout en l'entourant de ses bras avec délicatesse, emplissant ses poumons de son odeur, il se peut que, hm... certaines petites larmes avaient à nouveau glissé le long de ses joues. Oh, rien d'inquiétant. Elle était d'autant plus très silencieuse et discrète, la gorge serrée autant que possible, respirant à peine pour s'empêcher de faire du bruit prouvant ce soudain excès de... eh bien, elle ne savait pas de quoi, exactement. Elle s'efforçait de respirer calmement, longuement, avec un immense contrôle pour rester discrète. Elle ne faisait que ramener parfois sa main au niveau de ses joues, afin d'essuyer ces petites preuves sans importance. Elle ne savait même pas pourquoi elle sanglotait, à vrai dire. Elle n'était pas spécialement triste. Elle ne sautait pas de joie non plus, c'est vrai. Elle ne savait pas. Toutefois, ce dont elle était certaine, c'est qu'elle ne voulait pas qu'il prenne ses larmes comme une pression ou qu'il se dise qu'il devait absolument lui donner ce qu'elle voulait. Puisque ce n'était pas le cas. S'il ne parvenait pas à éprouver ce qu'elle ressentait alors tant pis, elle ne le forçait à rien. Elle comptait lui dire cela, bientôt. Elle prenait juste le temps de contrôler ses pleurs, afin d'être certaine que rien ne la trahirait dans sa voix. Elle expira tout doucement, essayant de vider son esprit, plutôt que de chercher la raison de cette réaction. Elle pleurait pour rien. La fatigue, peut-être. Oui. Ça devait être ça. Bien. Une fois qu'elle fut certaine, absolument persuadée que sa voix ne tremblerait pas, elle se risqua à prendre la parole. « Bien sûr que je vais rester... » Oui, dans un premier temps, cela lui semblait important de lui signaler qu'elle ne comptait pas s'enfuir. S'il voulait d'elle qu'elle patiente alors elle le ferait. De toute façon, elle ne se voyait pas partir, le laisser. Elle le lui avait déjà affirmé : elle ne comptait pas fuir. Pas encore une fois. « On peut... oublier tout ça, tu sais. Je ne veux... je ne veux pas que tu te sentes obligé de... ressentir quoi que ce soit. Je ne veux pas, et... la dernière chose que je veux, c'est que tu ressentes la moindre pression, tu sais, ce n'est pas ce que je veux et... Et on peut simplement oublier, mettre tout ça de côté et ne pas y penser plus qu'on ne le devrait... Et si tu ne ressens pas ce que... bref, si tu ne le ressens pas, tu ne le ressens pas et je ne veux pas que tu... te sentes forcé ou je ne sais quoi, je ne sais pas, c'est... Tu n'as pas à répondre, tu sais. Tout va bien, ne dis rien, c'est... » Sa voix s’essouffla, diminuant de volume, étant quasiment inaudible sur la fin. Elle allait la fermer. Mieux : elle devait la fermer. Donc c'est ce qu'elle fit. Qu'il ne réponde pas, ça serait encore plus simple. Elle préférerait qu'ils ne parlent plus de cela, qu'ils oublient un peu cette histoire... C'était amusant, quelque part. Ils étaient bien différents sur un point. Mickey était un homme organisé, qui avait besoin de savoir où il allait, n'est-ce pas ? Donc, quelque part, on pouvait supposer qu'il aimait bien savoir où il allait aussi dans ses relations. Emmeline était tout le contraire. Elle n'aimait pas savoir, elle n'aimait pas mettre des mots sur ses ressentis, sur ses relations, parce que cela lui faisait peur. Et ça l'effrayait d'autant plus lorsqu'il s'agissait de Mickey. Elle ne saurait pas dire pourquoi. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle était terrifiée à l'idée de le perdre. Elle ne savait rien de plus que cela. Et elle supposait que c'était déjà pas mal.
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MessageSujet: Re: some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00   some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00 - Page 3 EmptySam 20 Avr 2013 - 5:09

Initialement, Mickey lui avait donné la permission de faire venir des hommes sous son toit, même si c'était un droit qu'il n'avait pas à lui accorder. Après tout, elle était encore libre d'agir comme elle le souhaitait, et donc si l'envie lui prenait d'inviter quelqu'un il n'avait clairement pas son mot à dire. S'il acceptait la cohabitation avec la rousse, alors il acceptait aussi de la laisser fréquenter les individus de son choix. De toute façon il se voyait mal lui dérober sa liberté, alors qu'elle ne lui devait rien. Comme s'il allait s'immiscer dans la vie privée de la rousse, s'en mêler... non, il la respectait bien trop pour faire une telle chose. Et puis, disons que ses agissements passés lui avaient servi de leçon, voilà. Alors c'est sûr, après ça Mickey était à mille lieues d'imaginer qu'Emmeline lui ferait... de tels aveux. Il peina tout d'abord à saisir ce à quoi elle faisait référence. Mais cette main sur son torse, ainsi que les prochaines paroles de la rousse, le menèrent à ce qui semblait être l'évidence. Ainsi donc il avait conquit son cœur et elle, espérait pouvoir conquérir celui de l'écrivain. L'avoir de la façon dont lui, l'avait déjà disait-elle. Des mots qui secouèrent plus encore ce fameux petit cœur déjà bien emballé. Oh, ce n'était pas à lui qu'elle venait de dire toutes ces choses, c'était impossible... Une demoiselle comme Emmeline, éprise d'un homme comme Mickey ? La logique avait définitivement fichu le camp ce soir. Ils étaient à la fois très différents et complémentaires, mais là n'était pas le problème. Le problème voyez-vous, c'est qu'il ne parvenait pas à comprendre comment il pouvait mettre une jeune femme dans un tel état, la chambouler à ce point, lui faire un tel effet. Lui. Il avait encore beaucoup de mal à réaliser. Et sur le coup c'est vrai, il avait été grandement surpris. C'était une prise de conscience soudaine, il ne s'attendait pas à ça et elle l'avait totalement pris de court. D'où le mouvement de recul qu'il avait effectué, oui. Ce n'était pas le signe d'une imminente tentative de fuite. Non, du tout. Il était juste entrain d'assimiler ses propos, et oui, il était abasourdi ça ne faisait aucun doute. Il ne pouvait pas dissimuler sa stupéfaction du moment, mais il espérait qu'elle ne pensait pas de lui qu'il était déçu, ou quoi que ce soit d'autre car ce n'était pas le cas. Cette réaction était à mettre sur le compte de son étonnement, uniquement. Il ne pouvait rien faire contre les sentiments d'Emmeline, toutefois il en était à l'origine et maintenant, voilà qu'il était mis dans la confidence. Mickey ne savait pas s'il aurait préféré qu'elle garde tout ça pour elle encore un peu et lui avoue tout à Dudley, loin des caméras. Ou au contraire, s'il estimait que le mieux était qu'elle se décharge de ce poids et lui en fasse part. Mais ça n'importait pas grandement puisque c'était fait, et on ne revenait pas en arrière. Désormais il ne pouvait plus ignorer ce qui se passait au niveau du palpitant de la rousse. Oh, si elle savait ce qui se passait au niveau du sien, hm... Pas que maintenant, non, généralement quand il se trouvait près d'elle. Que devait-il faire, à présent ? Quels étaient les bons gestes à adopter dans ce genre de situations ? Hum, inutile de préciser que ça ne lui arrivait quand même pas souvent, que ce n'était pas tellement son quotidien. Il la pria finalement de lui accorder du temps. C'est tout ce qu'il lui demandait. Juste un peu de temps, afin qu'il puisse lui aussi savoir ce qu'il en était de ses sentiments pour Emmeline. Compte tenu du fait qu'il n'était absolument pas familiarisé avec la chose, il préférait ne pas se précipiter. Il savait ce qu'elle attendait de lui, ou plutôt ce qu'elle voulait. À savoir que ces sentiments soient partagés, que de son côté Mickey éprouve la même chose. Ça la rassurerait sans doute de l'entendre de la bouche de l'anglais mais ce soir, il ne dirait rien dans ce genre-là. Il ne le ferait pas avant d'être lui-même fixé. Cela se passait en lui, il ne pouvait pas se permettre de lui avouer la réciprocité de ses sentiments, alors qu'il n'en était même pas certain. Il était tout de même question de sentiments inconnus pour lui, et même s'il pouvait affirmer qu'Emmeline le laissait tout sauf indifférent, pouvait-on pour autant parler... d'amour ? Ces sensations, ces palpitations, ces frissons en sa présence... il aurait aimé lui certifier qu'il en était de même pour lui, mais il ne le pouvait pas. Pas encore tout du moins. Voilà pourquoi il avait besoin de temps. Elle n'attendrait pas pour rien poursuivit-il, et il lui en fit même la promesse. C'est que quelque part, il devait quand même être un minimum sûr de ce qu'il ressentait... non ? C'était si compliqué... Et avoir une discussion de ce genre un dimanche soir, à plus de deux heures du matin ne favorisait peut-être pas non plus la clarté de ses pensées. Il restait toutefois très lucide, et sérieux avant tout. La situation ne prêtait de toute manière pas à rire, vous en conviendrez. Suite à quoi il lui signifia que c'était possible. Possible, oui. Pour lui ça l'était. Et qu'est ce qui l'était ? Oh, tout un tas de choses, il supposait. Le fait qu'il trouve lui aussi le courage, prochainement, de procéder à des aveux semblables à ceux de la rousse, une fois qu'il y verrait plus clair dans ce qu'il pouvait ressentir bien sûr. Et peut-être qu'après ça... tous les deux... Non là, c'est lui qui se faisait probablement des films. Oui certainement, il se projetait dans un futur imprévisible. Ils logeraient sous le même toit, certes, mais cela ne signifiait pas pour autant qu'ils se mettraient en ménage. Ce qu'il pouvait divaguer parfois... Pauvre Mickey, il était terriblement fatigué et cela devait jouer. À moins qu'il ne s'agisse d'un souhait de longue date, simplement refoulé. Et dans ce cas, on pouvait aussi partir du principe qu'il refoulait pas mal de choses, ou qu'il minimisait son attachement pour Emmeline depuis un moment maintenant. Par peur, éventuellement, de s'engager dans une histoire dont il craindrait à tout instant la fin. Hum. Difficile à dire, Mickey avait tendance à tout enfouir en lui, c'était comme ça depuis des années. Mais si vraiment c'était le cas là encore, alors cela finirait bien par sortir, viendrait un moment où il saurait extérioriser ce qui devrait l'être. Il était à présent dans l'optique de rassurer la rousse, sans pour autant lui donner de faux espoirs et la faire croire inutilement en une chose qui n'adviendrait pas. Être patiente, c'est tout ce qu'elle avait à faire. Ah et hm, rester à ses côtés également. Il avait toujours pensé qu'Emmeline et lui étaient destinés à se rencontrer. C'était... la rencontre qui avait bouleversé sa vie d'homme insensible et frustré, et il l'avait faite dans une émission de télé-réalité. Invraisemblable, hein. D'autant plus que tous deux n'étaient pas censés y mettre le nez, puisque la participation à cette émission faisait partie du changement de vie de la rousse, tandis que Mickey avait candidaté pour se mettre à l'épreuve, et prendre un peu de recul. Croiser la route d'une personne aussi exceptionnelle, ça ne pouvait lui arriver qu'une fois et voilà, cela s'était passé l'année de ses trente ans. Il la prit dans ses bras, parce qu'il voulait la sentir contre lui, mais aussi parce qu'une étreinte valait peut-être mieux que quelques mots, au final. Il n'était pas certain d'agir comme il le fallait, et si ça se trouve ce qu'il lui avait formulé était l'opposé de ce qu'elle espérait entendre. Ah, il faisait de son mieux pourtant. Afin qu'elle garde espoir, qu'elle puisse y croire autant que lui. Elle allait rester, alors. Bon. Il tenta de retenir un soupir de soulagement, sans y parvenir, mais s'efforça quand même de la faire plus discret que le précédent. Mais... oublier tout ça ? Oh il doutait de pouvoir oublier quoi que ce soit. C'était impossible en fait. Rendez-vous compte de ce qu'Emmeline venait de lui avouer. Oublier, même en le souhaitant il n'y arriverait pas. Il ne ressentait pas la moindre pression, non, pourquoi pensait-elle une telle chose ? Vraiment, ce n'était pas la sensation qu'il avait sur le moment. Des sensations il en avait des tas, mais pas celle-là. On ne lui mettait pas le couteau sous la gorge, on ne le forçait à rien comme le disait la rousse alors la pression... il ne l'avait pas, voilà. Et c'était une bonne chose car quand on le hâtait, il se braquait le plus souvent. Il n'avait pas très bien entendu les derniers mots de la rousse, mais il lui avait semblé qu'elle venait de dire que tout allait bien. Oh, alors pourquoi est-ce qu'il percevait le contraire dans son regard, maintenant qu'il l'avait face à lui ?... « Calme-toi et respire. » murmura-t-il, tout en caressant son menton. Elle ne devait surtout pas se laisser gagner par la moindre forme de panique, sinon il suivrait le mouvement. Et il n'aimait pas la voir comme ça, elle avait l'air préoccupée et son sourire lui manquait. Atrocement. « Je n'ai pas dit que je ne le ressentais pas. Mais tu sais que je ne suis pas naturellement disposé, comme vous autres, à... enfin... » Il soupira longuement, puis reprit. « Tu me plais Emmeline, je crois que je peux le dire maintenant. Ce n'est plus un secret pour personne, il me semble. » Après la réaction incontrôlée et ô combien gênante qu'il avait eue la dernière fois, dans la cuisine... non, effectivement, ça n'avait pas dû échapper à grand monde. « Je ne sais pas ce qui m'empêche de te dire ce que je pense pouvoir te dire aujourd'hui. Certaines sensations ne trompent pas, je pense. Si je les avais avec d'autres, je ne dis pas, mais... ça ne m'arrive qu'avec toi, toi et seulement toi. Tu... tu me fais tourner la tête, en fait. C'est étrange de l'admettre, de considérer à quel point la place que tu prends dans ma vie, mais aussi dans mon cœur, est grande. Pour ne pas dire immense, hm. Et je... » Au final il en avait des choses à dire. Pour peu qu'il en dise trop, d'ailleurs... Oh zut, il se contentait d'être sincère, on ne lui reprocherait tout de même pas ça. Par contre là il était légèrement à court de mots, alors... il se jeta sur ses lèvres avec ferveur, non sans la faire légèrement basculer sur le côté, l'une de ses mains plaquée dans son dos et l'autre, dans ses cheveux. Ce baiser-ci voulait dire beaucoup, mais elle n'était pas censée le savoir. Lui le savait. Oh et, à moins de le repousser, il ne semblait pas tellement vouloir se défaire d'elle pour le moment. Il préférait encore laisser les choses se faire sans les forcer, ou au contraire les freiner. Il avait eu envie de l'embrasser, alors voilà, il l'avait fait. Et il supposait que cela résumait plutôt bien leurs rapports. Du moins jusqu'à présent.
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MessageSujet: Re: some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00   some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00 - Page 3 EmptySam 20 Avr 2013 - 17:25

Étrange ? Cette situation était plus que simplement ''étrange''. C'était... inattendu, sans doute autant pour lui que pour elle. Puisque, non, elle n'avait pas prévu cela. Comment aurait-elle pu se dire que, allez, hop, après le prime et une immense peur, elle allait dévoiler ses... hm, sentiments. Elle n'était pas ainsi. Du genre à prévoir. Elle était trop impulsive. Oui, elle l'était. Et lorsqu'elle prévoyait quelque chose, ça finissait toujours par ne pas se faire. Peu importe à quel point elle voulait faire quelque chose, ça ne fonctionnait pas, il y avait toujours une chose qui clochait. Soit. Le fait étant qu'elle s'étonnait elle-même d'être parvenue à lui en dire autant et en même temps, si peu. Puisqu'elle n'avait fait que sous-entendre, que lui faire comprendre par quelques paroles, par un geste en particulier, elle n'avait pas dit les choses à voix haute. Et autant dire qu'elle ne comptait pas dire les quelques mots qui confirmeraient le tout, qui rendraient le tout d'autant plus concret. Non, elle ne comptait pas en dire autant. Pas ici. Certainement pas ici, devant ces caméras. Non, bien sûr que non, c'était trop privé, trop personnel et si elle devait dire cela un jour alors elle ferait bien en sorte que lui seul puisse l'entendre. Puisque cela le concernait, lui. Pas un autre. Lui uniquement. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle avait dit tout cela. Il savait ce qu'elle ressentait. Il le savait. Et par conséquent, elle ne pouvait plus non plus se cacher derrière cette bonne excuse qu'elle s'était si souvent dite : elle ne faisait que l'aider à dépasser ses peurs. Ce n'était plus possible de croire cela. Certes, elle l'aidait, elle continuerait à le faire, c'était évident. Mais le fait étant que si elle l'embrassait si souvent, si elle avait constamment envie de l'embrasser, d'être dans ses bras, c'était pour une raison qui était maintenant connue de tous. Peut-être qu'elle avait cherché à se protéger, dans le fond. Se protéger de ces sentiments, de cette affection si grande qu'elle lui portait, se protéger de ce besoin de l'avoir toujours près d'elle. C'était plus simple de se dire que des sentiments n'avaient pas leur mot à dire, dans cette histoire. Comme si, d'une certaine façon, elle souffrirait moins s'il venait à la laisser, comme elle le redoutait tant. Ne pas se l'avouer à soi-même... Une manière comme une autre pour ne pas voir la réalité en face. C'était tellement évident pourtant. Elle avait déjà ressenti certaines choses qu'elle vivait en étant proche de lui. Elle connaissait tous les symptômes, elle savait pertinemment comment ça commençait, ce que ça faisait... Même si elle n'avait jamais vécu une relation si intense, c'est vrai. Comment pourrait-elle ne pas apprécier cet homme ? Elle n'était probablement pas la seule dans ce cas. C'était même certain. Même s'il ne les voyait pas forcément, il avait beaucoup de qualités. Des qualités qui la faisaient fondre. Totalement. Et même ses défauts lui plaisaient. À vrai dire, il était un peu le genre d'hommes qu'elle avait toujours ''cherché''. Puisqu'elle ne recherchait pas non plus à tout prix un homme mais c'est vrai qu'il était ce qu'elle avait toujours voulu. Tout n'était pas rose dans leur relation et ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle pensait que peu importe à quel point il pourrait lui faire du mal, elle ne pourrait pas pour autant le laisser. Il avait ce truc, qui faisait qu'elle reviendrait toujours vers lui. Elle n'était pas ainsi avec tout le monde, oh que non. En général, lorsque quelqu'un la blessait ou l'agaçait, elle ne tardait jamais à le faire savoir. Elle donnait de la voix si c'était nécessaire. Elle était gentille, oui, mais pas trop conne non plus hein. Alors, c'est vrai qu'elle pouvait en vouloir à quelqu'un et cette rancune pouvait durer un certain temps. Ou même très longtemps. C'était presque bizarre de voir que c'était l'inverse avec Mickey. Elle ne lui en voulait pas longtemps. Elle était presque incapable de véritablement lui en vouloir. Aucun doute que ça aussi, ça tenait à tout ce qu'elle avait dévoilé, n'est-ce pas. Toutefois, il ne fallait pas simplement savoir ce que, elle, elle ressentait, mais plutôt ce que Mickey pouvait ressentir. Ou non. Peut-être qu'il ne ressentirait jamais la même chose, elle n'en savait rien. D'accord, c'est vrai, il lui avait demandé d'attendre. De l'attendre ? Oui, en quelque sorte. Attendre, lui donner du temps, être patiente. Elle devrait pouvoir en être capable. C'était peut-être bête ou ridicule mais tant qu'elle était à ses côtés, ça lui convenait. Bien entendu, s'il décrétait que c'était assez, qu'il ne parvenait pas à éprouver quoi que ce soit de plus pour elle, et que le mieux serait de tout arrêter alors elle comprendrait. Non, elle ne parvenait pas à se dire que c'était certain qu'il ne la laisserait pas. C'était impossible pour elle de se dire une chose pareille. Tout comme ça serait toujours impensable pour elle de ne avoir peur de le perdre. Elle aurait toujours peur de le perdre. Toujours. Et c'était peut-être pas plus mal. Puisqu'elle ne voulait pas le prendre pour acquis, comme elle l'avait toujours fait dans sa vie avec d'autres. Il était libre de la laisser à n'importe quel moment et elle le savait pertinemment. Alors vu l'attachement qu'elle lui portait, comment pourrait-elle ne pas craindre son départ ? Bien sûr qu'elle en avait peur. Qu'il partage ses sentiments ou non d'ailleurs. Toutefois, pour le moment, elle se trouvait dans ses bras et c'était ça seulement qui comptait. Elle supposait. Elle devrait se dire que c'était le plus important, oui. Et elle en profitait, elle appréciait chaque seconde qu'elle passait blottie contre lui, évidemment. Cela dit, ça n'empêcha pas un nouveau élan d'émotivité qui ne lui ressemblait qu'à moitié. C'est vrai qu'elle n'avait pas beaucoup versé de larmes dans ce jeu. Ou dans sa vie en général. Enfin, elle pleurait normalement, comme toutes les femmes, rien de plus. Soit. Tant que Mickey ne se rendait compte de rien, elle supposait que tout allait bien. Ces larmes pourraient être très mal interprétées et elle ne voulait pas cela. Donc elle se calma avant de reprendre la parole. Un discours un peu embrouillé et hésitant, il fallait l'admettre. Tout ça pour lui dire qu'il n'y avait aucune pression. Qu'il n'avait pas à ressentir ce qu'elle ressentait. Ce n'était pas parce qu'elle avait avoué tout cela que ça devait changer quoi que ce soit, en fait. D'où cette bonne idée d'oublier. Oui, autant mettre tout ceci de côté et ne pas s'en soucier. Reprendre là où ils en étaient comme si elle n'avait rien dit. Elle trouvait que c'était une bonne idée. Non ? Elle n'en savait rien. Puis elle fut capable d'apercevoir son visage à nouveau, ce qui voulait dire qu'il pouvait voir le sien, qui ne rayonnait sûrement pas dans l'immédiat. Elle n'était pas vraiment triste, ce n'était pas de la tristesse, elle ne savait pas trop ce que c'était, en fait. Et ce n'était pas vraiment important. Se calmer. Respirer. C'était une bonne idée, oui. Donc elle prit une longue inspiration discrète. Ah, oui, en effet, ça pouvait se révéler utile de respirer. Tout allait bien. Oui, oui, ça allait, vraiment. Oui. Bon. Soit. Malgré qu'elle lui avait dit qu'il n'était pas obligé de répondre, il trouva de quoi dire. Beaucoup de choses, en fait. Commençant par le fait qu'il n'avait pas dit ne pas le ressentir. Oui. Certes. Mais... non, non, elle n'allait pas chercher à comprendre afin de ne pas repartir dans des hypothèses foireuses. Donc elle se contenta de l'écouter. Oui, en effet, elle savait comment il était. Et elle ne lui demandait pas de lui dire quoi que ce soit. Même dans le futur, si jamais il ressentait la même chose qu'elle... Elle ne savait pas. Mais vraiment, il n'avait pas besoin de parler. Rien ne l'obligeait à lui dire tout cela, elle n'avait pas repris la parole pour l'inciter à en faire de même. Donc la rousse avait ouvert la bouche, pour lui dire cela mais elle n'en eut pas le temps qu'il continua à papoter. Elle lui plaisait. C'était ce qu'il venait de dire. Et c'était... plaisant d'entendre cela. Tout comme la suite fut plutôt agréable aussi. Elle lui faisait tourner la tête. Ah oui ? Elle avait une grande place dans sa vie. Et... dans son cœur ? C'était une bonne chose, ça, n'est-ce pas. Elle espérait que oui. Et il... Ah, non, rien. Il n'ajouta rien de plus. Et à vrai dire, elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il plongeait déjà vers ses lèvres. Hm, eh bien, elle n'allait pas dire non à ce baiser. Au contraire, c'était rassurant de savoir que malgré toutes ces confessions, il avait toujours envie de l'embrasser. Et qu'il se laissait toujours aller à cette envie. Alors elle profita de ce baiser, de ses lèvres, avec fougue, glissant sa main sur sa nuque. Son autre main s'agrippa à sa veste, comme pour l'empêcher de s'éloigner d'elle, même pour la plus courte distance. Elle avait besoin de lui près d'elle. Contre elle. Elle avait besoin de lui. Tout simplement. Mêlant ses lèvres aux siennes, elle se sentit frisonner, tout comme elle sentit une petite bataille de papillons en elle. Elle ne se lasserait jamais de l'embrasser. Vraiment. Jamais. Elle adorait bien trop cela pour qu'elle s'en lasse. Toutefois, il fallait bien mettre fin à ce baiser, ce qu'elle fit, après avoir gentiment mordillé sa lèvre. Elle recolla son dos à ce mur derrière elle, passant ses bras autour du cou de Mickey pour s'assurer qu'il ne serait pas loin d'elle, joignant son front au sien, paupières fermées. C'était amusant puisque maintenant qu'il savait ce qu'elle pouvait ressentir, elle avait l'impression que c'était d'autant plus agréable, comme si elle n'avait pas besoin de refouler ce qu'elle ressentait, comme si elle pouvait pleinement profiter de ces moments. « Tu n'étais pas obligé de dire tout ça. Je suis sérieuse. Je veux juste que tu saches que je ne souhaite pas que tu ressentes la moindre pression. Tu es libre de ressentir ce que tu veux, d'accord ? Je veux juste que tu le saches, c'est tout. » souffla-t-elle en plantant alors son regard dans le sien. Autrement dit, s'il ne ressentait rien, ou s'il ne parvenait pas à éprouver la même chose qu'elle, tant pis, qu'il ne s'acharne pas, elle comprendrait. Elle lui disait juste, c'est tout. Elle voulait bien patienter alors elle attendrait, c'était certain. Mais avant tout, cela lui semblait important de dire cela, de l'affirmer. Là, elle déposa un furtif baiser sur ses lèvres avant d'encadrer son visage de ses mains, caressant longuement ses joues, puis passant un doigt sur son nez, puis sous ses yeux avant de glisser sur sa mâchoire, observant chaque geste qu'elle esquissait. Elle aimait bien ce visage, oui. Et une fois qu'elle en eut terminée l'exploration, elle fit à nouveau glisser ses bras derrière sa nuque et l'embrassa, avec douceur. Une grande douceur. À vrai dire, elle cajola ses lèvres à plusieurs reprises, en plusieurs petits baisers, profitant de chacun d'eux, appréciant chaque frisson qui la parcourut. Et finalement, même si elle n'était pas lassée de ses lèvres, elle décida de s'en priver un instant afin de se loger dans ses bras, se blottissant tout contre lui. « Serre-moi fort dans tes bras. » qu'elle réclama alors d'une petite voix et d'une moue enfantine. Mais alors fort fort fort. Parce qu'elle voulait le sentir tout proche d'elle, voilà. Un petit caprice, comme ça, de temps en temps, ça ne pouvait pas faire de mal.
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MessageSujet: Re: some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00   some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00 - Page 3 EmptySam 20 Avr 2013 - 20:07

Il avait eu son lot de surprises et d'évènements inopinés ce soir. Et encore, sa place en finale récemment décrochée n'était rien comparée aux révélations que venait de lui faire Emmeline. Il était vraiment loin, très loin de s'attendre à ça venant d'elle. Il ne savait pas depuis combien de temps elle ressentait cela pour lui, et quelque part, c'était déroutant de se dire que ça ne datait peut-être pas d'hier. Hm. Ces sentiments pouvaient très bien avoir vu le jour il y a peu, mais cela faisait des semaines quand même que tous les deux partageaient de tendres moments... Oh ça ne servait à rien de s'interroger, au final le résultat était le même. Pour le moment ses pensées étaient confuses, il ne semblait qu'à moitié prendre conscience de ce qu'il venait d'apprendre. Demain matin il réaliserait sans doute mieux, car au vu de l'heure qu'il était il n'avait plus tellement de raisonnement et ses capacités cognitives n'étaient pas forcément au top. Mettez-vous à sa place, ce n'était pas comme s'il s'était préparé à s'entendre dire ça un jour... Bien sûr que non, il n'y avait pas été préparé. Et donc bien évidemment, ces quelques mots étaient parvenus à le sonner quelques instants. Il n'était pas à l'ouest non plus, il restait sain d'esprit malgré tout. Mais sans être dans le déni, Mickey peinait tout de même à reconnaitre que le petit cœur d'Emmeline battait pour lui. Ce n'étaient que quelques sous-entendus mais c'était déjà beaucoup. Beaucoup plus que ce qu'il aurait pu imaginer. Il la savait attachée à lui, et lui aussi était terriblement attaché à elle... mais ce type d'attachement, plus fort que de l'affection... il ne pensait pas se retrouver dans une situation comme celle-ci avec elle. Emmeline, qui pouvait avoir n'importe quel homme, le voulait lui. C'était... presque incompréhensible. Il n'était tellement pas un homme pour elle... Elle ne s'était pas éprise du bon, peut-être même serait-elle amenée à le regretter prochainement. Oh il ne voulait certainement pas briser son cœur, mais il ne pensait pas pouvoir la combler, de façon générale. Or elle méritait un homme qui puisse prendre soin d'elle, qui puisse aussi lui rendre tout ce qu'elle lui donnait. Et ce n'était pas son cas. Car elle lui avait apporté beaucoup jusqu'à présent, et il n'avait pas l'impression d'en avoir fait autant pour elle. Il aurait sincèrement aimé lui faire les mêmes aveux, puisqu'il sentait que quelque chose se tramait aussi en lui... mais il n'était pas certain de savoir formuler ça. Elle avait forcément déjà été confrontée à cela dans la passé, car Mickey n'était pas le premier type dont elle s'entichait. Mais à l'inverse, Emmeline était bien la première demoiselle lui procurant toutes ces sensations, et le troublant à ce point. Avant elle,... il n'y avait personne, c'était le vide, le néant. Il considérait n'avoir aucun passé sentimental, puisque que son mariage n'avait pas été une union célébrée par amour. Alors comment savoir... comment s'assurer qu'il n'était pas trompé par des sentiments dont il ne connaissait rien ? Il avait du désir pour elle, ça, ce n'était pas nouveau et mais il sentait bien que c'était au-delà de ça, que si elle pouvait déclencher chez lui certaines réactions, il y avait également autre chose. Bien plus qu'une simple attirance physique, il en était de plus en plus certain à mesure que les secondes filaient. Pour autant il préférait ne pas s'avancer. S'il devait lui révéler quoi que ce soit, alors il ne le ferait pas ici, pas ce soir, pas dans ce nid. Pour que les images soient diffusées au quatre coins du pays, non, il ne voulait pas de ça. Ce qu'ils vivaient tous les deux ne regardait personne, il ne le répéterait jamais assez. Bientôt ils se retrouveraient au calme, loin de cette agitation pesante, fatiguante. Loin de ces caméras ne leur laissant aucun répit, de cette production jugeant bon de commenter tout ce qui pouvait se passer entre ces murs. Leur relation était bien partie pour perdurer un bon moment encore, et ils passeraient beaucoup de temps ensemble ces prochaines semaines n'est-ce pas. Alors voilà, quitte à lui avouer la nature de ses sentiments, autant le faire ailleurs. Là où ils n'auraient à se soucier de rien, et où on ne les épierait pas. Ce qu'il avait appris ce soir ne changeait rien. Il voulait toujours la garder auprès de lui, la loger à Dudley dans sa maison, être à ses côtés tant qu'il le pourrait. Il n'y avait pas le moindre malaise entre eux, non, elle avait été honnête et, qui plus est, Mickey se sentait réellement honoré d'importer autant à ses yeux. Emmeline n'était vraiment pas n'importe qui. Ce n'était pas une jeune femme dont il se fichait, loin de là. Au fur et à mesure il avait appris à la connaitre, puis à l'apprécier. Et aujourd'hui il lui était juste inconcevable de se passer d'elle, ne serait-ce qu'une journée. Quand Grezla lui criait tout son amour, ça ne lui faisait ni chaud ni froid et il la trouvait pathétique. Mais quand Emmeline lui avouait ses sentiments, alors là... son sang ne faisait qu'un tour, les poils sur ses bras se hérissaient, son cœur semblait cesser de battre, puis repartait à tout berzingue... Et la différence pouvait très bien se trouver dans le fait que d'un côté, ce n'était pas réciproque, tandis que de l'autre... Hm, c'était une façon de voir les choses. Et en fait, c'était un peu la sienne présentement. Il était loin le temps où il retrouvait en elle son ex-épouse. Oh ça, c'était au tout début, quand il n'avait pas encore fait l'effort de voir plus loin que la toute première image qu'elle lui avait renvoyée. Il ne regrettait pas de s'être intéressé à elle, de lui avoir accordé de son temps et surtout, de s'être livré, de s'être confié à cette petite rousse qui avait été d'une patience rare avec lui. Jusqu'ici on n'avait pas tellement cherché à apprendre à le connaitre, ni à comprendre ce qu'il craignait. Des peurs infondées pour certains, ridicules pour d'autres. Mais pourtant si réelles. Des peurs en partie vaincues. Il n'avait jamais autant apprécié le contact de lèvres à lèvres, ou de peau à peau avec quelqu'un. Et même, avant cela c'était sa hantise. Se laisser toucher, ou lui-même toucher. Avec le passé qu'il se trimballait, à son entrée dans le nid il fuyait ce genre de contacts pour se protéger de la malveillance d'autrui. Mais Emmeline avait su lui redonner foi en l'espèce humaine figurez-vous. Il avait notamment compris que toutes les femmes n'étaient pas de viles manipulatrices prêtes à l'utiliser pour leur petit plaisir personnel. Mais aussi qu'il existait des demoiselles prévenantes, compréhensives et indulgentes auxquelles il pouvait accorder sa confiance. Il ne cherchait même pas à savoir si elles étaient nombreuses. La seule dont il avait croisé la route se trouvait devant lui et c'était elle qui l'intéressait, pas les autres. Elles étaient probablement adorables elles aussi, mais elles ne pouvaient pas arriver à la cheville de cette rousse. Il n'avait d'yeux que pour elle, et alors, c'était mal, c'était un crime ? Il ne pensait pas, non. Soit. Il la sentait presque fébrile et donc, dans un premier temps elle devait se calmer, et respirer. Ce qu'elle fit. Bien. Et lui aussi avait certaines choses à dire, et il ne s'en priva pas. À quoi bon ? C'était le soir des confessions, n'est-ce pas. Il n'avait rien à cacher, et il tenait à souligner le fait qu'il n'avait pas dit qu'il ne ressentait pas... ce qu'elle espérait qu'il pourrait ressentir pour elle, à l'image de ce qu'elle ressentait pour lui. Oh ne vous en faites pas, il l'avait formulé plus clairement. Et... oui, elle savait à qui elle avait à faire. Il n'était pas un homme naturellement disposé à ressentir ou éprouver quoi que ce soit. Maintenant il le pouvait, mais cela ne s'était pas fait tout seul, il avait bataillé mine de rien pour "s'humaniser". Au point qu'il n'avait plus grand chose à voir avec celui qu'il était il y a trois mois. Mickey admit ensuite qu'elle lui plaisait, et pas qu'un peu, mais aussi qu'elle occupait maintenant une place immense dans sa vie, comme dans son cœur. Quant au baiser qui suivit... ça avait une nouvelle fois été trop tentant, impossible de résister à l'appel de ses lèvres attisant les siennes. Tous ses sens semblaient en émoi à cet instant. C'était... vraiment spécial, mais absolument pas désagréable. Bien au contraire. Il luttait férocement pour garder le contrôle de son être, et elle ne l'aidait pas franchement en prolongeait ce baiser comme elle le faisait, presque animale. Elle était à deux doigts de le rendre fou, et en s'éloignant finalement de lui elle le laissa quasi-essoufflé. Il n'était pas obligé de dire tout ça, non, bien sûr. Mais il ne s'en était aucunement senti obligé, à aucun moment. Pas de pression, il avait bien compris. Il était libre, d'accord, et par ailleurs il comptait bien le rester. Le message était passé, elle n'avait vraiment pas à s'en faire. Son attente ne serait pas vaine, elle le savait maintenant. Donc il estimait ne pas avoir besoin de le lui répéter. Il refusait qu'elle puisse perdre son temps avec lui, il ferait tout pour que ce ne soit pas le cas. Pour ne pas la décevoir, la faire attendre inutilement. Les lèvres de la rousse retrouvèrent les siennes le temps d'un doux, mais rapide baiser. Ses doigts vagabondèrent sur le visage de l'anglais, et il la laissa faire, souriant légèrement. Il eut alors droit à de multiples petits baisers, et il prit soin de s'en délecter, fermant les yeux, profitant au maximum de chacun d'eux. Puis elle le pria de la serrer fort contre lui. Il ne fallait pas lui demander deux fois. Il passa donc ses bras autour d'elle, l'enlaçant intensément, plongeant sa tête dans son cou, où il déposa un baiser avant d'y faire échouer son souffle. Il parvint même à la soulever sans trop de difficulté, la reposant tout aussi vite, puis il s'enivra de son odeur. Ce qu'il se sentait bien, dans ses bras. « On devrait aller dormir... » murmura-t-il, tout en se défaisant assez pour pouvoir à nouveau capter son regard. Et ce on voulait tout dire. Peut-être n'avait-elle pas saisi, mais il n'était pas contre l'idée de dormir avec elle. En tout bien tout honneur évidemment, juste pour la sentir près de lui. Il ne tenterait rien, ce serait bien mal le connaitre que de le penser capable d'une telle chose. Depuis la sortie d'Harlow il dormait seul, cela remontait même à bien avant puisqu'elle avait migré dans un autre lit il y a quelques semaines. Et cette nuit il n'avait pas la moindre envie de dormir seul, justement. Maintenant puisqu'il était resté dans le vague, au lieu d'être plus précis, Emmeline pourrait se dire qu'il avait tout simplement sommeil, et qu'ils rejoindraient donc chacun leur lit. Ah ça pour avoir sommeil... il était lessivé. Il en venait même à se demander comment il tenait encore debout. Oh s'il ne flanchait pas, c'était probablement grâce à elle. Elle lui donnait beaucoup de force, pour elle il déplacerait un camion à mains nues, sous anxiolytiques. Oui, rien que ça.
Emmeline

Emmeline
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MessageSujet: Re: some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00   some trace of her... running around with no purpose ∞ 15/04 - 02:00 - Page 3 EmptyDim 21 Avr 2013 - 1:08

Elle aurait pu craindre que tout ceci, ces aveux, ces sentiments, changent leur relation d'une quelconque façon. C'est vrai, peut-être qu'il aurait pu se dire que c'était mieux qu'ils s'éloignent afin que ces sentiments ne s'amplifient pas davantage, qu'ils n'évoluent pas plus qu'ils ne le devraient. Peut-être que malgré tous ces moments de tendresse, la dernière chose qu'il souhaitait ou qu'il attendait, c'était qu'elle puisse éprouver quoi que ce soit pour lui. Qu'il ne s'y attende pas, ça, c'était certain. Qu'il ne le souhaite pas, c'était aussi une possibilité. Peut-être bien qu'il voyait tous ces contacts comme l'occasion de dépasser ses peurs et ses troubles. Oui, peut-être que ce n'était rien de plus. Et pourquoi penser que c'était plus, de toute façon ? Ah oui, parce qu'elle était douée, en général, pour se faire de faux espoirs. À croire que c'était son truc. Elle était rêveuse, cela lui causerait sans doute plus d'un souci à l'avenir. Oui, sûrement. Soit. C'était sans doute risqué d'avoir balancé ce qu'elle ressentait ici et maintenant. Ils venaient d'avoir une discussion... plutôt chargée, disons. Alors c'est sûr qu'elle aurait mieux fait de garder tout cela pour elle. Et elle l'aurait fait avec plaisir. Mais comment expliquer qu'elle voulait Mickey, hm ? Du moins, comment expliquer la façon dont elle le voulait ? Parce qu'elle ne souhaitait pas qu'il puisse comprendre de travers, ça serait tout de même dommage, n'est-ce pas. Elle ne voulait rien de plus qu'une petite place dans son cœur. Elle avait l'impression d'être une gamine qui réclamait un bisou à son amoureux du bac à sable, sérieusement. C'était horrible, cette sensation d'être une véritable idiote. Comme si elle faisait n'importe quoi, qu'elle se ridiculisait. Pourtant, elle ne devrait pas se sentir ainsi. Elle devrait peut-être être plus fleur bleue et voir tout ceci comme un instant magnifique, magique. Les confessions de ses sentiments, waouh, c'était génial... non ? Peut-être. Mais à vrai dire, c'était loin d'être la façon dont elle s'était sentie. Elle avait été quelque peu mal à l'aise. Gênée. Et qu'est-ce qu'elle s'était sentie crétine. Vraiment. Alors si en plus de cela, ces aveux, ça avait réussi à gâcher leur relation d'une quelconque façon... Elle ne savait vraiment pas comment elle aurait réagi dans un tel cas. Parce que c'était déjà beaucoup d'avouer toutes ces choses alors si en plus de ça, Mickey avait mal réagi, s'il avait décidé que c'était trop pour lui... Autant ne pas y penser, n'est-ce pas. Ce n'était pas arrivé donc elle ne devait pas y penser. La rousse avait déjà bien trop de choses en tête, ces temps-ci. Surtout depuis le début de cette conversation, elle pensait trop et cela lui faisait faire des trucs stupides. Comme, par exemple, supposer que s'il voulait discuter, c'était forcément pour la jeter. Son optimisme ? Eh bien, c'était un peu comme une partie de sa confiance en elle, il foutait gentiment le camp lorsqu'elle se trouvait en présence de Mickey ou lorsqu'il était question de lui dans une quelconque conversation. Eh bien, oui, elle avait tellement peur de le perdre que, évidemment, elle devenait bien plus vite pessimiste qu'en temps normal. Mais par chance, tout allait bien. Au point où elle avait même accepté de gentiment patienter. Jusqu'à quand ? Eh bien, elle n'en savait rien. Elle supposait qu'elle n'avait pas besoin de savoir, que l'important n'était pas de savoir quand mais plutôt s'il parviendrait à ressentir quoi que ce soit pour elle. Il disait que c'était possible... Et là, elle avait l'impression de réclamer, en fait. De lui demander d'éprouver la même chose alors que pas du tout. Tout comme il était hors de question de lui infliger une quelconque pression. C'était vraiment la dernière chose qu'elle souhaitait, c'était inconcevable, vraiment. Parce que l'idée n'était pas de faire un chantage stupide du genre : soit il l'appréciait, soit elle le laissait tomber. Puisque c'était loin d'être ce qu'elle voulait. À vrai dire, c'était étrange de se dire qu'il n'était pas sur la même longueur d'ondes qu'elle, concernant ces sentiments (logique, prévisible), mais qu'elle devait attendre, être patiente. Elle ne savait pas, cette situation était bizarre. Mais même si elle l'était, elle ne pouvait pas pour autant tirer un trait sur lui, sur ce qu'elle vivait avec lui. Elle avait trop besoin de ses bras pour ça. Elle ne pourrait pas le laisser. Même s'il finissait par ne jamais ressentir la même chose, elle ne pourrait pas partir. Pourquoi le voudrait-elle hein ? Il lui apportait beaucoup de bonheur et des sensations plus agréables les unes que les autres. Et c'était presque affolant de se dire qu'elle ne parviendrait pas à le laisser. À vrai dire, elle s'était inquiétée du contraire. Qu'elle puisse le laisser, fuir à nouveau. Cela lui avait vraiment fait peur, avant même la révélation de son secret, elle avait craint qu'elle puisse faire cela encore une fois. Et au final, voilà qu'elle avait peur de l'inverse, de ne plus pouvoir se séparer de lui. C'était contradictoire, dans le fond. Oui, ça l'était. Elle l'était. C'était étrange. Et elle ne comprenait pas tout ce qu'elle pouvait ressentir en sa présence. Enfin, si, il y avait certaines choses qui étaient plus que claires mais pour d'autres... Elle ne cherchait pas à comprendre, en général. Quand elle essayait, ça devenait d'autant plus difficile donc autant ne pas creuser et simplement profiter de ce qu'elle avait la chance de vivre. Comme tous ces nouveaux baisers, ainsi que cette longue étreinte qu'elle avait réclamé. Elle appréciait tellement être proche de lui, c'était dingue. C'était tout ce dont elle avait besoin, à vrai dire. De sentir son corps contre le sien. Elle se sentait bien, lorsqu'elle se trouvait dans ses bras. Elle se sentait reposée, paisible, dans cette prison dorée, dans ses bras protecteurs. Oui, lorsqu'elle s'y trouvait, tout allait bien, elle oubliait tout et se contentait d'apprécier ce contact, paupières closes, respiration calme et profonde. Quand elle disait pouvoir y passer des heures, elle ne mentait pas, elle pourrait vraiment y passer un très long moment. Le temps passait trop rapidement, à vrai dire. Elle s'y sentait bien. Tellement bien. Personne ne pourrait lui enlever ça, absolument personne. Toutefois, elle ne pouvait pas rester blottie contre lui, même si c'était tout ce qu'elle voulait, ce n'était pas possible, il fallait bien se détacher l'un de l'autre, même si ce n'était pas pour s'éloigner énormément. Aller dormir, proposait-il. Oui, ça pouvait être une bonne idée. D'autant plus compte tenu de sa fatigue. La soirée avait été terriblement longue et éprouvante alors, oui, une bonne nuit de sommeil serait plus que la bienvenue, là. Elle sentait même ses paupières s’alourdir un peu plus avec le temps mais... mais si c'était se séparer de Mickey afin de retrouver un grand lit vide, ce n'était pas très passionnant. Alors l'envie de rejoindre la chambre ne se faisait pas tellement sentir. Si on oubliait la fatigue, elle ferait absolument tout pour rester là, avec lui. Elle savait bien qu'elle devait être raisonnable. S'il proposait qu'ils aillent dormir, ce n'était pas pour rien, il devait être fatigué et c'était compréhensible. La rousse étira doucement ses lèvres en un sourire, avant d'embrasser sa joue. « Oui, on devrait. » Waouh, quel enthousiasme dont elle faisait preuve, c'était affolant, hm. Non, non, c'était normal, puisqu'elle ne souhaitait pas vraiment que ce moment se termine. Ou peut-être que si. Ce qu'elle ne voulait pas, c'était devoir s'éloigner de lui, rien de plus. Oh, elle pouvait bien profiter de sa présence pendant encore un certain temps, non ? Disons quelques minutes... non ? Bon, elle allait au moins apprécier un énième baiser alors. Oui, voilà, bonne idée. Elle l'embrassa donc à nouveau, d'une façon plutôt rapide, bien que ce baiser restait dotée d'une certaine tendresse. Une fois privée de ses lèvres, elle esquissa un sourire en coin un peu boudeur, tout en levant son regard vers le sien. Oui, elle allait bientôt partir en direction de son lit. Bientôt, vraiment. Elle n'allait pas pouvoir le retenir bien longtemps, de toute façon. Si Mickey avait besoin de sommeil alors il avait besoin de sommeil hein, tout simplement. Et elle ne comptait pas l'obliger à garder les yeux ouverts.

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