J’ai bien failli rater le début du prime, et je n’aurais pas aimé arriver après tout le monde, ça ne se fait pas. En réalité j’arrive même parmi les premiers, à croire que les autres ont besoin d’une dizaine d’heures pour se préparer. Je n’en sais rien. Je n’ai donc pas beaucoup de mal à me trouver une place sur le plateau, je prends la première disponible et je m’y assois. J’attends que les autres candidats fassent leur entrée. Ils arrivent tous petit à petit. Je ne les reconnais pas tous, c’est difficile comme ça. Quelqu’un vient alors s’assoir à côté de moi, c’est Enoch, je le reconnais de suite, je n’ai pas besoin qu’il parle pour savoir que c’est lui. Il dépose ses lèvres sur ma tempe, je lui souris à mon tour. « Enoch ? » je lui demande finalement, comme si je n’étais pas certaine de son identité. Je plisse les yeux comme si je tentais de distinguer son visage plus précisément. Je me sens de bonne humeur ce soir, je ne sais pas pourquoi. « Je plaisante, je sais que c’est toi. » On a vu plus amusant comme blague n’est-ce pas. « Désolée, c’est pas très drôle. Tu vas bien ? » Je m’enquiers de son état, on ne sait jamais. Toujours est-il que je me sens un peu nulle, je vais arrêter de faire des plaisanteries, surtout qu’elles ne sont pas très drôles.

Elle est assise seule à sa place. Elle regarde les autres arriver, quand le téléphone sonne. Du coup elle se précipite, finalement se disant que ce n'était pas vraiment une bonne idée après le fiasco de la dernière fois. Trop tard. "Allo?"

Ismène, quelles sont les deux personnes que tu apprécies le plus dans le nid ? Ton partenaire ne peut pas être cité.

Elle se mordille la lèvre alors qu'elle doit lui dire les deux personnes qu'elle apprécie le plus... "Que j'apprécie le plus? Oula, mais j'en aime beaucoup moi... Bon d'accord, euh... euh... Sully !... Et euh... Enoch... Pourquoi?"

Il s'était installé un peu au hasard. Il n'avait pas fait attention à la personne qui se trouvait à ses côtés, le hasard à fait que Jaileen était l'une de ses voisines de place, pour ce prime. Il n'allait pas s'en plaindre. Il faut croire que le hasard faisait par fois bien des choses. Il lui proposa alors l'un des petits gâteaux au chocolat qu'il avait apporté. Elle pouvait tout prendre si elle le souhaitait... enfin non. Il fallait qu'il en reste pour lui. Même s'il pouvait très bien se lever pour se ravitailler une seconde fois. Elle lui fit alors remarquer qu'elle ne prenait « juste un truc ». Parce qu'elle n'avait pas envie, dit-elle, de devoir faire du sport pendant trois jours pour éliminer les calories en trop. Le biélorusse ne put s'empêcher de ricaner doucement de rire. S'entend-elle vraiment parler, par moment ? « Dis plutôt que tu es trop stressée pour avoir un brin d'appétit, ce sera déjà plus crédible comme excuse que celle de la prise de poids ! » lui fit-il remarquer alors, en prenant à son tour l'un des petits gâteaux. Entre temps, le téléphone sonne. Oh, tiens. Ismène le décroche... il ne put s'empêcher de sourire, un brin amusé. Peut-être que ça lui rappela un léger incident, lors d'un prime précédent -où il avait notamment perdu un peu d'argent.

Parce que Ismène, Cupidon est curieux, tu devrais le savoir. Décision validée, tu peux raccrocher.

Je viens m'asseoir tout naturellement à côté de Avalon, ma ... partenaire. Je ne la vois plus ainsi maintenant. Notre relation a évolué, a changé pour quelque chose de plus affectueux. Je me sens bien avec elle et je ne compte pas la laisser partir d'aussitôt. C'est affectueusement que j'embrasse sa tempe. Elle me sourit. Soudain, elle me dévisage comme si elle ne me reconnaît pas. En un instant, mon coeur s'est arrêté et mon sourire s'est effacé. Je fronce les sourcils, inquiet. Elle plisse les yeux pour distinguer mes traits. Puis elle avoue de façon mutine que ce n'était qu'une blague.  Soulagé, je soupire. - Ça va. J'ai juste failli avoir une attaque et toi ?  Je ris légèrement. Effectivement, ce n'était pas très drôle. Je ne lui en veux pas parce qu'elle semble de bonne humeur ce matin. Je la dévisage, un sourire béat aux lèvres. Ma bras entoure ses épaules et ma main vient chatouiller son ventre. - Voilà, ta punition, que je lui murmure. Je continue à la chatouiller avant d'arrêter et lui sourire à nouveau.