Converser avec MALO était comme toujours une chose que la jeune femme appréciait. Il faut dire que ce jeune homme était non seulement adorable, mais surtout très bien élevé, de quoi relever la barre au niveau des jeunes hommes de cette génération, quand on voit comment certains pouvaient oser se comporter. Quoi qu'il en soit, Tweedy se réjouissait véritablement du fait qu'il ait pensé à venir vers elle, qu'il l'ait surtout sortie de sa solitude. Car Tweedy attendait patiemment, et ce depuis quelques minutes déjà, la venue de son partenaire, Ezéquiel. Mais peut être celui-ci s'était-il simplement mis en retard. Après tout, il n'avait pas l'air d'être du genre à être très à cheval sur la ponctualité. Mais de toute manière, en retard ou pas, ça n'avait pas tellement d'importance aux yeux de Tweedy. Tant qu'il venait, tout lui allait. Parce que l'idée de passer cette soirée en tête à tête avec elle même, dans la plus profonde solitude, ne lui disait guère. Alors elle se surprenait à prier quelques peu pour que le jeune homme daigne arriver. Et c'est là qu'alors qu'elle ne s'y attendait quasiment plus, EZEQUIEL fit son entrée dans le salon. Elle le vit alors s'approcher et il se permit d'attraper sa main. Hum, d'accord. Pourquoi pas. Un fin sourire s'étira alors sur les lèvres de la petite brune, qui posa son regard sur son partenaire. Attendez voir, est-ce qu'il venait de lui dire qu'elle était « belle » ? Curieux. « Et bien, hm ... merci » fit-elle doucement, avant de poursuivre. « Oui, tu es très beau, toi aussi » lui confirma-t-elle alors, peut être pour flatter quelques peu son égo. Pour ce que ça lui coûtait, après tout. Finalement, Ezéquiel l'éloigna considérablement de Malo, qui avait eu la gentillesse de lui offrir sa compagnie le temps de l'arrivée d'Ezéquiel, et à qui elle eut tout juste le temps de dire : « Bonne soirée Malo. » Et non pas Lamo, grr. Là, son partenaire lui demanda de la diriger. Ah, d'accord. « Viens, on va s'installer à la table, là bas » fit-elle alors, tout en l'attirant vers la table en question. Oui, ici ce sera parfait. Quoi que, petite vérification tout de même. « Ça te va ici ? » Non parce qu'elle voulait être sûre que cette place lui allait, hein. Mais c'est alors qu'elle se rappela du menu, et là ... zut. « Oh, et j'espère que tu as très faim, vu que je ne pense pouvoir manger ni l'entrée, ni le plat principal ... » Non, elle n'était pas difficile. Elle était végétalienne. Nuance.

Une soirée en compagnie d’Andreas, et puis quoi encore. Pour sur, je n’allais pas mourir d’ennui en sa compagnie, mais disons que ça ne serait surement pas aussi agréable qu’une soirée avec Keelan, Ennio, Sami – pour ne citer que ceux-là. Je nous éloignais d’ailleurs de ce dernier pour aller m’installer à la table qui nous avait été assigné, à mon partenaire et moi. Manque de bonne manière, je tirais ma chaise moi-même. Une fois installée, coude contre table, son regard se riva vers moi, avec ce petit sourire narquois qui lui sied tellement bien au teint. « Tu sais, on m’a pas appris les bonnes manières à moi. Parler la bouche pleine, je fais aussi. » L’air que je lui fis devant ressembler à quelque comme ‘Tu plaisantes, j’espère?’ avant de devenir une espèce de moue découragée. On aurait dit un grand enfant qui ne sait pas se comporter en public. « Oh, génial. Je vais avoir droit au carambolage buccal en plus. » Que de réjouissance en perspective. Mon regard se perdit sur la table, où se trouvaient quelques éléments de notre repas, et j’attrapais un bout de l’entrée, une espèce de rouleau au saumon, que je goutais délicatement. Hm, pas si mauvais. Au moins, si la nourriture était bonne, j’allais peut-être passer un semblant de bonne soirée… « Tu vas nous chercher à boire, ou je dois me lever? » demandais-je à mon partenaire, rivant à nouveau mes yeux sur lui.

Il aperçoit du coin de l’œil AJ qui fait son entrée dans une robe simple de couleur noire. Cela n'altère en rien sa beauté. Il l'observe en train de discuter avec le partenaire de Tweedy (enfin l'ancien, puisque à présent c'est un certain Ezéquiel), Finnick avant de reporter son regard sur son interlocuteur. - Bonsoir. Hm, je vous remercie, mon beau. Que dire de vous, si ce n'est que vous rayonnez d'élégance, comme toujours ? Il esquisse un sourire gêné. Un compliment qu'il a entendu maintes et maintes fois qui déclenche chez le créateur un sentiment d'embarras. - J'attends mon charmant partenaire, qui se fait désirer ... Alors c'est avec grand plaisir que j'accepte ta compagnie. Son sourire s'élargit. Il porte sa flûte de champagne à ses lèvres. La compagnie de la candidate lui est toujours plaisante. Son côté naturel et candide. Elle apporte une sorte de vent de fraîcheur. Elle rayonne comme toujours. Il est sur le point de lui demande si cela se passe bien avec le colosse africain que soudain, il voit apparaître la personne en question. Il fronce légèrement des sourcils en le voyant de s'approcher d'eux. Il empoigne la main de la jeune fille et dit : - Tweedy. C’est la première fois. Tu es belle. Lamo aussi. Et moi aussi. Il doit avouer qu'il y a encore du progrès à faire en ce qui concerne la politesse et les bonnes manières. Néanmoins, il est sur la bonne voie. Tweedy lui souhaite une bonne soirée. Lamo. Il étouffe un rire et les regarde s'éloigner main dans la main. Il soupire avant de finir son verre d'une seule traite. Il préfère rester seul dans son coin en attendant sa partenaire. Il regarde sa montre. Elle est en retard. De loin, il continue à dévisager la rousse. Quand leurs regards se croisent, il feint ne pas la regarder. Son verre vide. Il décide de revenir au buffet.

Je lisse des mains ma robe, légère, qui se froisse au moindre de mes mouvements. Finalement je n'attends pas très longtemps, puisse que juste après m'être saisie de ma coupe, une voix m'interpelle, je me retourne, et c'est Finnick. Il me complimente. « Merci. » Je lui réponds en esquissant un sourire, je l'observe, en costard, il a la classe, je trouve, c'est le moins qu'on puisse dire. Il me tend sa main, et je m'en empare, je me laisse guider, peu importe. Il me tire la chaise, et je m'assois. « Gentleman jusqu'au bout. » Je commente, très amusée, un sourire aux lèvres. Il s'assoit en face de moi, et s'empare de sa coupe de champagne. Il lève légèrement sa coupe. « Effectivement, à ... nos premières paroles échangées. » Je lâche, en cognant légèrement mon verre au sien, en un léger bruit. D'ailleurs, c'est fou, mais sûr cinq semaines, c'est la première fois que je lui adresse la parole. Puis je regarde Ezequiel, et Tweedy en main, qui passe près de nous, pour aller rejoindre leur table. Je regarde Finnick d'un air de dire: j'espère que tu fais attention à elle.

Je suis malade, malade. Vous y croyez vous ? Bon certes je ne suis pas la première et sûrement pas la dernière de l’émission, mais je râle devant mon nez rouge et mes yeux bouffis. J’ai l’air d’un zombie tout droit sorti de terre pour venir dévorer les vivants. Je tousse en contemplant mon reflet dans la glace, tentant de faire disparaître les traces de mon rhume avec du maquillage, insistant autour des yeux. Je passe bien trente minutes à gémir et frissonner, mais pourvue d’une détermination à toute épreuve. Je me redresse avant d’avaler deux cachets pour faire tomber la fièvre, me lovant sur le lit en attendant que le produit agisse. Et ce qui devait arriver arriva, je m’endors paisiblement. Je m’éveille par conséquent en sursaut bien après l’heure prévue pour le lancement de la soirée, m’habillant et me coiffant à la hâte. Je pénètre finalement dans le salon, vêtue d’une robe rouge pour l’occasion, adressant un sourire grimaçant à l’assemblée. J’ai fait disparaître les espèces de lanières qui sont censées me servir de bretelles ‘nouvelle génération’ en les nouant dans mon dos, attachant mes cheveux en une tresse blonde. Je renifle discrètement, essuyant brièvement mon nez à l’aide du mouchoir que j’ai emporté en renfort, serrant la veste blanche posée sur mes épaules. J’ai froid, et très franchement je n’ai pas vraiment faim, mais je me suis dit que ce serait impoli de laisser mon nouveau partenaire seul au milieu de tous ces couples. Je le repère d’ailleurs dans un coin, certainement en train de bouder mon absence. « Je t’ai manqué ? » Je lui demande en arquant un sourcil, les lèvres étirées en un sourire un peu mieux réussi que le précédent. Je lui attrape le bras pour nous conduire à notre table, m’asseyant avec un soulagement sans nom. Je ne manque d’ailleurs pas de soupirer, posant mes mains de chaque côté de mon assiette. « Je te préviens, je carbure à l’eau ce soir. Tu peux te siffler tout le champagne. » Quelle chance, n’est-ce pas ?

Comme chaque semaine, une soirée était organisée par notre cher Cupidon. Le thème de la semaine avait été annoncé depuis le prime déjà : L’Amour. Ce n’était pas une grande surprise, à partir du moment où nous nous trouvions dans un jeu télé centré sur l’amour. Pourtant, ce thème me révulsait réellement ; aussi bien que pour une fois, je préfèrerais rester couchée, que d’aller à une soirée. Sauf que l’on est un peu/beaucoup obligé de se déplacer, ce qui risquait d’être compliqué, puisque j’étais enfermée dans le cellier en compagnie de Keelan. Evidemment, on ne nous laissa pas ainsi et notre porte s’était ouverte comme par enchantement. C’est donc parce que j’étais restée coincée dans le cellier avec Keelan, que j’arrivais avec un peu de retard à la soirée. Pour saluer le thème de la fête, je n’avais pas enfilée une robe tape à l’œil ni vulgaire. Au contraire, je restais dans le sobre et dans le beau, rien que pour les beaux yeux de la rouquine. Il fallait bien rendre hommage à l’amour – en apparence – au lieu de lui vomir dessus comme à l’accoutumé. J’avais même réussi à accommodé mes cheveux pour les faire ressembler à quelque chose. Sauf que, avec un train de retard, je compris qu’Aj ne serait pas ma « cavalière » ce soir. Par contre, Keelan, si. D’un sens, j’étais soulagée, mais je venais d’être coincée avec le mec quelques instants plus tôt. Ca n’allait tout de même pas recommencer… Je me pris une coupe de champagne, restant dans mon coin. L’amour, tout ça, beurk. J’suis pas dans mon élément.

Et vas-y que je te colle une soirée Love histoire de bien foutre tout le monde mal à l’aise. On nous a déjà imposé un ou une partenaire avec le ou laquelle partager toutes nos nuits. Mais visiblement, ça ne semble être assez pour la Production qui décide de nous coller en rendez-vous romantique. Je n’ai pas trop à me plaindre dans l’absolu, ma relation avec ma partenaire est telle que ce genre de diner pourrait presque nous réjouir, ou au moins nous amuser. Mais je pense à Finnick et Keelan, par exemple, ou encore Tweedy et Ezequiel… Oui, non, là ça le fait moyen. Deuxième malaise : la tenue. Est-ce que j’ai une tête à me foutre en costard trois pièces ? Sans déconner, j’ai juste envie de me tirer une balle dans le pied rien qu’en regardant le costume étalé sur mon lit. Au moins, ils ont pensé à la chemise, cette fois. Costume gris, gilet gris, chemise aux couleurs rehaussées. Décidé à faire un effort, je passe du temps dans la salle de bain à apprivoiser mon reflet endimanché. Je me trouve ridicule, mais si je n’ai pas le choix… Je pousse même le vice jusqu’à la raie sur le côté. Jusqu’auboutiste, je récupère une fleur en plastique d’un des vases de l’entrée, avant de passer le seuil du salon. Je ne mets pas longtemps à retrouver ma partenaire, occupée à tenir conversation avec Nora, du coup, je me retrouve un peu con avec une seule fausse fleur à la main, en déboulant devant elles. « Pour toi… » J’annonce à Sive en lui tendant mon présent pourri. « L’approche pas trop de Nora, faut pas qu’elle respire le pollen. » Si, si, je suis certain que même avec du pollen en plastique, la brune serait capable d’éternuer. « C’est court. » J’annonce en avisant les jambes de Nora, avant de me tourner vers celles de ma partenaire. « C’est long. » Voilà, donc ça c’était ma session compliments de tenues, passons à la phase deux. « T’as vu ma raie ? » Précision, je parle de celle dans les cheveux, celle que je lui désigne de l’index avec la fierté du gamin offrant un collier de nouilles pour la fête des mères. J’fais des efforts, quoi.