Je n'avais pas de raison particulière d'être debout à cette heure ci, c'était ainsi, je le voulais. Je n'avais pas envie de marcher dans la maison, bientôt les premiers habitants se lèverais, il me fallait profiter des derniers instants seule. Un livre à la main relatant les plus gros combats de la terre, je dévorais avec passion les sentiments qui y étaient décrit, moi même en guerre contre moi même. La maison était calme, c'est pourquoi j'entendis de suite entrer un candidat, Nolan, je ne lui prétait qu'un regars discret, pas une parole, me replongeant dans mes lignes

Il vint se coller tout contre moi, m'avouant avoir froid lorsque je n'étais pas là, je levais les yeux au ciel pour toute réponse, vraiment c'était impossible. Cela faisait de nombreux jours que nous ne dormions plus l'un avec l'autre, c'était ainsi formel. Il s'excusa ensuite pour sa conduite de la veille, une haussais les épaules cette fois ci, ajoutant « Tu n'as pas besoin d'être désolé » Je n'aimais pas les excuses d'après coup, j'aimais la franchise et la vitalité, être désolé de ses actes était pour moi inutile lorsque le mal était fait

Nolan paraissait exaspéré par ma présence, il s'en alla dans la cuisine et en revint quelques minutes plus tard avec un café à la main qu'il touilla légèrement avant de le porter à sa bouche « Je t'exaspère? » Lui demandais-je alors. J'avais envie de connaitre la vérité, si blessante soit elle

Sa réponse me fit sourire, je me levais de mon canapé pour venir m'asseoir sur les genoux de Nolan et de m'y pelotonnais « Non ... J'ai besoin de toi » Je posais ma tête tout contre son torse et fermais les yeux, ne lui demandant même pas s'il était d'accord, j'en avais envie, tant pis pour lui

Je fermais les yeux un instant, comme transportée dans les bras de morphée, la fatigue m'envahit soudainement, enfin calmée dans les bras de Nolan. Les minutes passèrent, je ne parlais plus, à moitié endormi, je n'avais aucunement l'envie de mettre fin à cette sérénité. Je me bougeais légèrement pour mieux me replacer, ma respiration se fit plus lente, plus sereine. Nous étions si proches l'un de l'autre et pourtant, aucun amour nous envahissait, du moins, nous le cachions pour nos bien être personnel. Dans ses bras, j'en oubliais mes soucis, j'en oublié même Austin pour qui j'avais un réel coup de coeur, par qui j'avais souffert. Nolan était là pour réparer chacune de nos erreurs, il ne disait rien, subissant simplement mes larmes, mes rires et mes peurs, m'ouvrant chaque fois ses bras, chaque fois ses oreilles, parfois, je regrettais qu'il ne soit qu'un simple ami