Pour l'instant tout  allait pour le mieux. Ma première impression sur mon partenaire était plutôt bonne mais je n'allais pas me laisser embobiner par le premier visage sympathique que je croise dans cette aventure, superstitieuse comme je l'étais il aurait du mal à avoir ma confiance. Du moment qu'il était drôle et joueur, tout irait pour le mieux. C'est en me dirigeant vers le buffet que me vint la brillante idée de le tester pour la toute première fois histoire de voir à qui j'avais affaire. Un sourire malicieux sur le visage je lui proposai de me jeter le verre au visage si le champagne d'ici était dégueulasse. Il hésita quelques instants mais la tentation était trop grande. C'est donc le visage trempée par le champagne que les autres candidats allaient me découvrir. Plutôt pas mal comme première impression. J'avais au moins eu la confirmation que ce garçon n'avait pas froid aux yeux, une grande qualité. C'est alors que je sentis un doigt se balader sur mon visage, un type sortit de nul part venait de goûter le champagne que j'avais sur la tronche. J'hallucine ou quoi ? « Tiens pendant que tu es là, vu que tu as l'air d'aimer le champagne voilà ma contribution » dis-je à ce mystérieux fétichiste du champagne (SACHA) tout en me jetant sur lui pour essuyer mon visage sur son haut. Un petit sourire espiègle pour la route et je me désintéressai déjà de lui pour me concentrer sur mon partenaire occupé à admirer les hors d’œuvres. Je la tenais ma petite vengeance, je saisi une coupe de champagne au vol et  je la déversai sur sa nuque. J'imaginais déjà le champagne couler le long de son dos mouillant son tee-shirt noir et sa jolie veste. Quel dommage ! « Rafraîchissant, hein ? » je lui lance dans un éclat de rire. Les autres couples arrivaient au fur et à mesure, le jardin commençait à se peupler et le buffet était déjà pris d'assaut. Quelle bandes de gros alcooliques morfales. « Bon pour l'instant tu m'as pas l'air trop con, mais si tu veux pas que je te déteste jusqu'à la fin de mes jours tu as intérêt à me laisser dormir du côté gauche » dis-je à Aaron en espérant qu'il ne soit pas vexé pour le coup du champagne. Oh et puis merde, c'est lui qui avait commencé.

Sincèrement, j'espère que Felice n'a pas mal pris mon geste, bien qu'en y réfléchissant, je peux concevoir qu'elle s'énerve puisque je n'imagine pas tout le 'boulot' que ça a du être avant le prime pour se préparer. Les filles... Sérieusement moi, ça m'a pris une demi-heure et encore, je suis gentil. Je ne suis pas le plus soigné ici, certes. Je vois directement le genre de fille que ma partenaire peut être au vu de sa réaction et ça me plait énormément. Elle n'hésite d'ailleurs pas à me rendre l'appareil lorsque j'ai le dos tourner. Je grogne entre mes dents, alors que j'avais la bouche pleine. Tans mieux, sinon une insulte serait sortie par réflexe. Rah, c'est pas agréable pour le coup. Vous savez, même si c'est moi qui a commencé, je suis du genre à rendre les choses fois dix. Mais pas le temps de riposter qu'une candidate que je connais pas prend la défense de ma partenaire. Quoiiii ? Mais c'est une blague là ? Je me retrouve le visage complètement dégueulasse. Alors toi, jeune inconnue, tu vas me le payer. « Bien. » que je fais sérieusement, en m'étirant histoire de me montrer menaçant. Je fais craquer mon cou, et vu l'effet désagréable du champagne dans mon dos, je décide de me mettre tout bonnement torse nu, voilà, sans aucune gêne. Je prends une bouteille de champagne et je courre vers ma partenaire pour l'arroser plusieurs fois en riant. Vint au tour de la brune (TILDA) que je n'ai pas quitté du regard. Posté au buffet, ma base, je commence à lui jeter des trucs gélatineux, le truc bien salissant. Je compte même pas, je me contente d'en prendre à pleine main et de lui lancer dessus jusqu'à qu'elle soit bien salie. Et du coup, certains se perdent sur certains candidats... Notamment une (OHANA). Tiens, elle qui disait qu'il n'y avait pas d’ambiance, tans mieux.

C'est que son entrée importe plus que l'idée de discuter avec celui qui elle partagera - peut-être - ses nuits. Ils ont justement tout le temps de faire ça, quand elle en aura envie, surtout. Quoique, il faudrait qu'il se montre un peu plus supérieur à ce qu'il est déjà pour soulever un léger intérêt pour lui chez elle. Il lui balance une tirade qui la fait bailler, clairement quoi;! "Si tu l'dis." Il est déjà chiant à mourir et il s'accorde tellement bien avec les gens autour d'elle, qu'elle en fait la moue. Dire qu'il pouvait sortir son épingle du jeu, alors que non. Il ne donne rien. Une meuf réagit sur ce qu'elle dit. Enfin quoi, parce que genre, elle est pas transparente. Sauf que l'autre se permet de répondre à sa place. Elle écoute Isaac sans rien dire, les mains toujours sur ses hanches découvertes. Sa réponse ne ressemble pas vraiment à celle qu'elle comptait lui donner, mais elle s'en contente. Elle fait une grimace en bougeant sa tête de haut en bas. "Jacqueline t'as tout dit." Elle pointe du doigt le mec à côté d'elle, avant de toiser la jeune femme, se demandant si sérieusement elle allait s'y faire à la compagnie d'êtres inférieurs, sans vouloir être méprisante.  Elle se sent légèrement mieux quand même. Se tournant vers Isaac, elle a un léger éclair dans ses yeux. "Quoique non... C'parce que j'ai aussi la possibilité de changer de partenaire... Et qu'à mon grand regret, ce débile-là me parrait vraiment être la meilleure solution..." Elle relève un sourcil, avant de sourire à Isaac. C'est vrai quoi, c'est bien malheureux pour le coup. C'est à ce moment qu'elle se prend un truc tout gluant sur son bras. Après un mouvement de recul, Ohana relève les yeux sur le mec à l'initiative de ce truc quoi. Il est suicidaire ou bien? Elle le reprendre et le lui balance en pleine gueule. [AARON] "Recommences et j'te fais la misère !" Elle lui parle plus calmement que ce que sa bouche balance et que ses yeux disent...

J’suis à deux doigts de faire un arrêt cardiaque là. Je vais enfin pouvoir faire ma grande entrée dans l’aventure Fake Lover. J’ai l’impression d’être une gamine. Mon cœur cogne super fort contre ma poitrine et je tremble comme une feuille. J’ai même froid. Puis chaud. Milou est lui aussi dans tous ses états. Il vient se blottir dans mes bras et cache sa petite tête sous mon bras. Il est mignon. Du bout des doigts je viens lui gratouiller le crâne comme pour le rassurer. Tout va bien se passer. Il est fort comme toutou. On vient m’équiper d’un micro et de tout l’attirail qui va avec quand mon partenaire fait son apparition. Grand, blond, plutôt beau garçon. J’aurais pu avoir bien pire. Je lui adresse un sourire. « J’te préviens je prends toute la place dans l’lit. » Clairement. C’est dit et il n’aura pas besoin de se plaindre après notre première nuit ensemble. On nous pousse presque vers l’entrée et je ne me fais pas prier pour découvrir ma nouvelle demeure. Waouh. C’est tout simplement magnifique. J’en prends plein les yeux et encore je ne vois pas tout. J’observe mon partenaire du coin de l’œil pour voir comment il réagit. Je garde Milou dans mes bras et avance à grands pas vers le buffet entraînant Hadrien avec moi. Une coupe de champagne en main et je l’incite à en prendre une d’un signe de la tête. « Félicitation. » Milou décide de profiter de cet instant solennel pour s’échapper. Il saute de mes bras et gambade sur le sol aussi vite qu’il le peut. « C’est pas possible. » Je peste dans ma barbe tout en donnant mon verre à mon partenaire avant de me lancer à la poursuite de mon chien. Courir sur des talons, on aura tout vu. Il heurte une personne, puis une autre et vient terminer sa course sous une table. Sans même m’occuper du regard des autres je file à quatre pattes sous la table pour aller le chercher. Le canin sous mon bras je le sermonne un instant avant de refaire mon apparition. Et quelle apparition. Aux pieds d’un de mes camarades (au choix), je lève la tête et lance un sourire gêné. « Je … C’est d’sa faute. » A bout de bras je montre le chien. Pourvu qu’on ne me prenne pas pour une folle. Bon sang, je hais déjà Cupidon pour ce cadeau empoissonné.

Son prénom a été annoncé bien trop tardivement à son goût, puisque toute cette attente a nécessité qu’il reste tranquillement assis sur le plateau, en compagnie de toujours plus de monde, puisque d’autres potentiels candidats n’ont pas tardé à remplir le plateau peu après son arrivée. Lorsqu’il a enfin entendu son prénom, ce fut donc une véritable libération pour lui, puisque cela impliquait de quitter le plateau sur le champ. Alors, certes, c’est pour rejoindre des candidats déjà sélectionnés, mais bien moins nombreux que ceux sur le plateau. Et ce n’est que le temps de deux ou trois heures, jusqu’à ce qu’ils puissent tous accéder au nid, et qu’ils puissent ainsi se disperser dans toutes les pièces mises à leur contribution. Il attend déjà ce moment avec impatience, le moment où il pourra fuir la présence des autres, au moins jusqu’au lendemain. Ou la nuit, en fait, puisqu’il devra sûrement partager son lit avec sa partenaire, mais il avisera plus tard. Sa partenaire, justement, qui bien que mignonne, ressemble à une écolière à peine sortie du lycée. Et elle s’avère déjà bien bavarde, beaucoup trop à son goût. Il se contente de l’observer en haussant un sourcil lorsqu’elle évoque la possibilité de lui péter les dents, et se décale légèrement quand elle en vient à le pousser avec le plat de la main, suffisamment pour que sa main ne le touche plus, justement. Mais il l’a suit, il se raccroche à elle parce que même si elle lui semble être son exact opposé, il sait qu’il doit faire des efforts de socialisation, et sa partenaire s’avère utile pour cela. Mais son envie de faire des efforts est vite réduite quand elle lui demande si elle peut déjà l’affubler d’un surnom. « Non. » Il répond sans la quitter des yeux. Ils ne sont pas assez intimes pour ça. Il n’aime pas qu’on l’affuble d’un surnom, on lui a donné un vrai prénom, ce n’est pas simplement pour faire joli. Alistair réalise finalement que la réponse n’était peut-être pas la meilleure à donner, et que si Peter est derrière son écran, il s’est probablement étouffé en l’entendant répondre de la sorte à une fille qui n’a pas l’air d’avoir un mauvais fond. « Si tu veux. » Qu’il se rétracte finalement, en haussant les épaules. Si ça peut lui faire plaisir.