Les candidats ont été conduit au chalet. Ils sont arrivés sur les lieux les yeux bandés et n'ont donc rien vu du décor qui allait les accueillir. Un agent de sécurité les a fait sortir de leur loge et les a conduit vers une voiture, ils feront le chemin seul. La voiture s'arrête devant une très grande porte. Le SAS. C'est là qu'ils rencontreront leur partenaire.Ils entreront ensemble et se dirigeront vers le jardin. Sur place, des guirlandes en forme de coeur ont été étendu dans les arbres. Des tables provenant de la cuisne ont été installé, un buffet y a été placé. Des bonbons, des apéritifs, des brochettes de fruits ... Et des pommes d'amour, s'il vous plait. Du côté des boissons, vous pourrez retrouver du champagne comme différents jus de fruits et sodas. Sur la table, des pétales de roses et autres ballons de baudruches en forme de coeur ont été installés ici et là. La température avoisine les vingt-deux degrés, chacun pourra porter ce qu'il souhaite...


fonctionnement hj : lorsque votre présentation est postée au prime, vous devez écrire votre entrée dans la maison en répondant à ce sujet-ci. si vous avez été absent durant le temps de votre passage, faites comme si vous étiez déjà arrivés. ce sujet restera ouvert tout au long de la semaine.

J'étais trop belle, ne pouvant m'empêcher de me mater dans le grand miroir de la loge, je restais bouche bée devant un élan de beauté. Coiffée - une grande première ! - maquillée, habillée d'une belle robe de soirée noire. De la dentelle, j'étais en extase devant cette dentelle somptueuse ! J'avais l'impression d'être une star, plus encore lorsqu'un grand type noir - oreillette dans l'oreille oblige - vint ouvrir la porte à la volée pour me signaler qu'il fallait que je bouge mon cul « Pas déjààààà » Non pas que je n'avais pas hâte de rentrer dans l'aventure, mais plutôt que je n'avais pas fini le matage compulsif de beauté fatale. Au vu de son regard déplorable, je su qu'il ne fallait pas jouer avec ses nerfs et, attrapant au passage un châle, je fonçais dans le long couloir. Et le tapis rouge? Il commence pas dès maintenant? J'étais presque déçue ...

Une voiture, un bateau, un avion, j'étais tellement excitée par mon arrivée que je ne me souvins plus comment j'avais attérit sur ce tapis rouge « OWIII un tapis rouge !! » Je tapais des mains, redevenue une enfant le temps de ... d'apercevoir un grand type, les cheveux hyper méga laqués et super méga moche - aurais-je préciser que j'adorais glisser mes doigts dans les cheveux de mes partenaires? Certainement. Arborant un fier sourire, je pu découvrir qu'il était mon partenaire, me glissant à ses côtés, je lui lançais un coup de coude dans les côtés « C'est toi, qui va devoir me supporter? La classe !! Je m'appelle Luce et ... Oh merde » On coupait encore une fois court à ma conversation pour nous pousser tous les deux. J'avais envie d'un miroir, juste pour vérifier que ce stupide bandeau noir n'avait pas bousillé ma coiffure, mais je devais faire avec ... sans plutôt ...
LE JARDIN !! « NOUS VOILA DANS L'AVENTURE !!! » J'étais une puce, je ne savais pas me contenir, je criais presque dès que je voyais une chose nouvelle, même lorsque j'arrivais près des deux premiers candidats à être entrés dans la maison « Hey !! Salut vous deux !! Moi c'est Luce ! »

Ahahahaha. Non mais sérieusement quoi, ils devaient me prendre pour un vrai imbécile. Pourtant j'étais bien trop classe là, tout de suite, pour oser porter leurs foutues chaussures. Non mais des pompes en damier, s'il vous plait, quelle faute de gout ! J'veux bien croire que l'autre avec sa tête de rat les avait choisi juste en pensant pouvoir me proposer quelqu'un chose, genre, juste pour avoir la chance de m'aborder quoi, mais tout de même. Oh et puis il veut attirer mon attention sur de nouvelles bottes couleur moisissure de super marché, alors il pose une main sur mon épaule et... « Mec, la prochaine fois que tu poses une seule de tes mains de pestiféré sur moi, j'te jure que t'auras pas que tes dents qui seront de travers. » Amical, chaleureux, oui, vraiment, j'étais exceptionnellement magnifique, rayonnant, gracieux, bref, j'étais parfait quoi. Boutonnant le peu de boutons que ma tenue avait à offrir, je jetais alors un coup d'oeil à mon miroir. J'savais pas trop pourquoi la production voulait direct me voir limite à poil, mais une chose était sûre, je risquais d'avoir froid, très, très froid. Cependant voyons le bon côté des choses, je risquais clairement de réchauffer ces demoiselles. J'aurais pu dire "belles" demoiselles, mais on m'a toujours dit que ce n'était pas bien de mentir. Je m'étire, baille, me tourne les pouces. Putain, c'est quand que c'est à moi ? Ils doivent être désespérés sans moi à l'intérieur du nid, là, sérieusement, j'allais apparaitre comme une rayon de soleil dans leur pathétique et sombre petite vie. On m'appelle, me dirige vers le SAS où une jeune femme se tient déjà. J'sais pas qui c'est, mais ça va, elle est potable. Je lui adresse un sourire, une demi seconde et le remballe directement. Genre je lui souris, mais qu'est ce qu'il me prend ? Faut que je sois impassible, genre super impressionnant, détaché, et cacher mon excitement. Alors, regardant droit devant moi, planté comme un piqué, mains dans les poches je lâche un simple « Ça va, t'es pas trop moche pour une fille qui m'a l'air d'une campagnarde. » Bien quoi ? On m'a toujours dit de commencer par un compliment. « J'suis Ezra. » Mais elle devait déjà le savoir, non ? Les portes s'ouvrent, je lâche un bruyant soupir et offre ma main à la jeune femme, pour qu'elle la saisisse et ainsi l'aider à passer les deux petites marches nous séparant du début de l'aventure. « Amusons-nous, veux-tu ? »

Ils sont doués, ces types. Ils ont réussi à te faire sortir de Los Angeles, te faire prendre l'avion les yeux bandés, sans que tu saches une seule seconde où tu pouvais bien te trouver. Plutôt cool pour un premier voyage hors de ta ville natale. Depuis ce matin, tu as le sourire aux lèvres. Tu ne sais pas où tu es, et ça te plaît, ce mystère. Certes, t'es là pour gagner. Mais tu t'es surtout inscrit pour t'amuser. Découvrir de nouvelles choses. Tu te demandes si t'auras l'occasion de faire du surf ici, d'ailleurs. Tu ne crois pas trop, mais on sait jamais. Dans la loge, on t'habille, te maquille. On a même essayé de toucher à tes cheveux, mais tu les en a empêché avant qu'ils fassent une grossière erreur. Les cheveux de Bob, on y touche pas. C'est sacré. Bref. Un homme costaud -encore plus que toi, oui oui- t'emmène finalement dans une voiture. Tu descends après que le trajet soit terminé, et tu te retrouves devant une grande porte que tu ouvres. T'y retrouves ta partenaire. Une brune. Ça va, t'aimes bien les brunes. Elle t'adresse pas la parole. Pas pour l'instant. Elle sait pas ce qu'elle rate. Puis vous rentrez tout les deux dans le jardin. La température ne te dépayse pas trop, tu t'y sens bien. La décoration est peut être trop romantique et trop kitsch à ton goût, mais tu t'y feras. Puis ça te dérange pas tant que ça, ça donne un certain style. Après tout, c'est Fake Lover. « Je suis Mado. Cherche pas à savoir si c'est mon vrai nom ou pas. C'est Mado, c'est tout. Ton nom à toi, c'est quoi ? » Tu fronces les sourcils. Elle pouvait pas faire plus simple ? Genre "Je m'appelle Mado, et toi ?" Beaucoup, beaucoup trop compliqué les filles. T'as limite envie de lui dire que t'en as rien à faire que ce soit son vrai nom ou pas, mais tu te retiens. Tu vas pas commencer par te mettre ta partenaire à dos. « Bob, rien que Bob. Et je peux t'assurer que c'est mon vrai prénom, petite Madeleine. » Maintenant qu'elle a fait tout un cirque pour son soit disant vrai ou faux prénom, il y'a une chose dont t'es sûr : tu ne l’appelleras jamais, ô grand jamais, Mado. Tu te diriges vers le buffet - l'appel de la nourriture. « Tu veux un verre Macdo ? » lui demandes-tu avec un grand sourire aux lèvres. Puis deux autres personnes entrent dans le jardin.« Bonsoir !» dis-tu d'un ton joyeux qui t'es habituel.

Elle n’y croyait plus vraiment, autant même dire qu’elle n’y pensait plus. A vrai dire plus les jours passaient et plus la belle blonde supposait que, finalement, elle était sans doute passée pour une pure skyzophrène lors de son casting. La production devait aimer les folles puisque Marthe cinquième du nom se tenait devant la grande porte d’entrée, attendant le signal qui déclencherait la plus grande aventure de sa vie. Après une journée qui fut plus que longue entre l’attente, le plaisir que la prod’ prenait à la laisser dans le flou total et les préparatifs, la belle fut soulagée que la maquilleuse soit assez pro’ pour lui raviver le teint telle une poupée de porcelaine ; ce qu’elle est au réveil, en fait. Vêtue d’une robe blanche signe de son immense fausse pureté. Jetant un regard discret au type qui se tient à ses côtés après l’avoir longuement dévisagé sans aucune gêne, Blondie constate d’emblée que le monsieur a l’air pitoyablement ennuyeux. « Marthe. » . Bitch please. Elle ne le regarde plus, s’avance et s’en fou. Il a l’air gentil mais oui non… s’il était moche elle l’aurait détesté, donc cessons d’être superficiel et détestons-le. Pour le plaisir. « On...tu...je sais pas entamer la discussion. Tu veux boire un truc ? » Elle le regarde interloquée, se demandant s’il avait des problèmes niveau pronoms personnels, ce qui semblait être le cas. Un débile, chouette. « Oui, je prendrais bien un peu de champagne, Israel. » Test, test. S’il avait le kiki en feu à l’entente de son prénom prononcé version sexy suave involontaire mais pas trop c’est que c’était un vieux type. Elle ne pouvait s’en empêcher, il fallait qu’elle le cerne là, tout de suite maintenant, même s’ils étaient condamnés pour le reste de l’aventure. Bon déjà il était plutôt canon, c'était un très bon point. Ses compétences en conjugaisons semblaient être plus faibles mais passons.

Chaton, sois fort. Ce fut les derniers mots que maman lui avait adressé avant qu’il monte si fièrement dans ce fichu oiseau qui pourrait décider de mourir en plein vol –oui, je parle bien d’un avion. Emilien était ici depuis quelques jours, moins d’une semaine pour être un peu plus précis. A vrai dire, il était venu histoire de prendre la température. Mais à peine était-il arrivé que les monts blancs et la verdure inexistante de l’époque, l’air montagneux et le doux chant des cloches des petites vachettes lui manquaient déjà. Il avait passé ces fameux quelques jours à errer comme un crétin de touriste dans les rues de la ville. Appareil photo autour du cou, petit sac à dos en cuir de vachette dans son dos où il avait fourré quelques babioles qui lui serviront de souvenir à l’intérieur. Oui, il avait déjà pensé à acheter quelques cadeaux pour papa, maman, ses deux frères et ses quelques amis. C’était d’un kitch, mais ce fut la seule façon qu’il avait trouvé pour occuper ses maigres journées…

Puis il y avait ce fameux matin, ce matin même d’ailleurs. On toque à la porte de sa chambre d’hôtel. Une putain de chambre d’ailleurs. Ce genre d’endroit où il ne mettrait qu’une fois les pieds, c’était certain. Du doré partout et n’importe où à la fois, un truc géant, un lit trop grand pour lui, tout était grand. A croire que les gens qui venaient devaient avoir de grands yeux. Lui, le petit gars bien discret. Et le voilà à présent, en face de deux gars dont il ignorait l’identité. Il aurait bien voulu avoir la force de leur demander « vous êtes qui ? ». Mais même pas. Il n’avait même pas le courage de le faire. Peu courageux, le petit gars. Pas du tout, même. Ses frères auraient été là, ils se seraient foutus de lui. Alors sans un mot, Emilien s’empressa de faire ce qu’il lui avait dit. De s’habiller, de mettre une paire de groles et puis de les suivre. Il les a bien suivi… jusqu’à ce qu’il se retrouve dans une fichue loge, seul. Tout seul. On est bien venu lui donner quelques chiffes qui allaient lui servir de tenue pour ce soir. Pour ce grand soir. Pour ce si grand soir. Puis, il a été emmené en voiture… où ? Il ne le savait pas. Fallait-il encore qu’il puisse voir où ils allaient l’emmener. Un bandeau sur les yeux. Il se doutait bien que ces deux types devaient faire parti de la production. Il n’était pas si idiot que cela, le petit. Et alors, assis à l’arrière de cette bagnole –certainement de luxe– une petite boule commençait à se former au creux de son ventre. Il avait cette sensation qu’il allait vomir son déjeuner. Il l’aurait fait très certainement si le trajet avait été bien plus longtemps que cela. Ca y est… il y était… Emilien n’arrivait toujours pas à réaliser qu’il avait été sélectionné. Lui, sélectionner. Un pauvre mec comme lui. Il en oubliait presque le pourquoi il était là. Le véhicule semblait s’être arrêté, enfin cela, Emilien n’en était pas certain. La porte s’ouvrit. Tâtonnant avec mal de la pointe de sa chaussure, il tenta de poser pieds à terre. Les jambes flageolantes, il approcha vers l’endroit –qui allait être sa demeure certainement. Son regard resta bloqué face à cette porte. Cette trop grande porte pour lui. Il s’y approcha avant de tomber quasi-nez à nez avec celle qui allait être sa partenaire. Il écarquilla grand les yeux, avant de se racler discrètement la porte. « Salut… moi, c’est Cha... lâcha-t-il subitement avant de se reprendre. Emilien. ». Il se tut avant de sentir ses joues prendre une certaine couleur. Puis alors que les portes étaient sur le point de s’ouvrir, il s’imaginait les têtes hilares de ses proches chantonnant des « Chaton » à tue-tête dans le salon familial. En compagnie de sa partenaire, il entra dans les lieux, restant un instant ébahi par l’endroit. Et ses pas gourmands le dirigèrent jusqu'au grand buffet. Nourriture. A cet instant, il n'aurait pu n'avoir que ce mot à la bouche s'il n'est pas en compagnie de cette charmante demoiselle.

Sélectionnée. Elle avait été sélectionnée pour participer à la nouvelle saison de Fake Lover. Wow. Était-ce une blague ? Pas du tout. Et cela c'était confirmée dans la tête de la jeune femme lorsqu'elle s'était retrouvée les yeux bandés, assise dans une voiture, afin d'être emmenée sur le plateau. Ou plus précisément : sa loge. Ainsi, depuis ce matin, la belle était enfermée entre quatre murs. Autant vous dire que le stress montait petit à petit. Mais surtout : c'était long. Horriblement long. Quelle horreur ! D'autant plus qu'elle ne savait pas du tout où elle pouvait se trouver. C'était un mystère total. Et très clairement, elle aurait bien été tentée d'ouvrir la porte de sa loge afin d'aller se balader dans les alentours. Super pour le commencement, ça donnait vachement envie, hein. Mais bon, elle positivait. L'aventure commencerait pour de bon dans la soirée. Et à partir de ce moment, cela deviendrait top. Du moins, elle l'espérait. Bon, l'avantage était que, durant cette journée, elle avait largement eu le temps de se préparer. C'était même trop. En début d'après-midi, on était venue la maquiller ainsi que la coiffer. Et vous vous attendiez peut-être à ce que le résultat soit parfait pour ce soir ? La blague. Bon, aucune inquiétude pour la demoiselle, elle avait elle-même fait quelques retouches durant l'après-midi. Ni vu, ni connu. Puis quelques heures plus tard, deux autres personnes s'étaient ramenées en lui ramenant une robe et des chaussures. C'était pas vraiment son style, mais bon, ça ferait l'affaire, on va dire.
Et finalement, l'heure tant attendue par la demoiselle arriva. Un agent était venue la chercher jusque dans sa loge, l'emmenant dans une voiture. Celle-ci arrivée à l'endroit prévue, Enora se retrouva devant une porte. Ce qu'elle devina être le SAS. Enfin, elle n'en était pas si sûre. A présent, elle ne pouvait plus faire marche arrière. Impossible. Elle souffla un bon coup et marcha jusque devant cette grande porte. Quelques secondes plus tard, quelqu'un vînt la rejoindre. Un autre candidat, sans aucun doute. Elle le regarda quelques secondes, juste le temps qu'il arrive à ses côtés. « Très drôle. » répondit-elle, d'un sourire sarcastique. Elle n'en ajouta pas plus cependant tandis qu'il venait de lui balancer son prénom. « Enora. » Les portes s'ouvrirent, subitement et la belle ne put s'empêcher de regarder ce qu'il y avait derrière ces portes. Finalement, l'autre candidat offrit sa main afin qu'elle puisse la saisir. Ce qu'elle fît. Hm, s'amuser ? Évidemment. C'était la première soirée, autant en profiter, pas vrai ? « Ça dépend. Tu proposes quoi ? » fit-elle, alors qu'ils arrivaient presque au jardin. Parce que oui, fallait qu'il ait une bonne idée. Ce ne serait pas drôle, sinon.