Mon arrivée ne passa pas inaperçu, lorsque je pénétrais dans le salon. Il faut dire que les yeux des candidats qui s’y trouvaient braquaient tous les nouveaux arrivants, par curiosité, j’imagine. J’offris un sourire à ceux qui passaient à mes côtés, saluant de la main Valentina lorsqu’elle en fit de même. J’étais tout sourire, resplendissante à souhait. Ce devait être la robe qui me faisait cet effet, à coup sûr. Je me sentais comme une princesse, alors forcément. Slavin passa à mes côtés, me complimentant sur ma tenue, et je le remerciais en rougissant comme une gamine. Hm. Docilement, j’allais me posé dans un coin du salon, scrutant à mon tour les candidats qui faisaient leur entrée, quand mon partenaire s’imposa à ma vue. Me faisant face, il tenait dans ces mains deux coupes et m’en tendait une. « Champagne ? » J’arquais un sourcil. Il était bien la dernière personne que je m’étais attendu à voir dans les parages ce soir. Je le dévisage un moment, et ça commence à devenir inconfortable car je ne sais pas trop quoi lui répondre. Avec lui, j’ai tout intérêt à être sur mes gardes. Mais bon, qui pourrait croire qu’il pourrait avoir une attention à mon égard, surtout après les évènements de la semaine dernière? Certainement pas moi. Keelan profite de mon moment d’hésitation pour s’inviter dans notre petit groupe, attrapant la coupe qui m’était destinée. « Je te remercie, c’est gentil, fallait pas. » Je secoue la tête un moment. Il a du culot, quand même, je doute qu’Andreas apprécie. « Heu… bah de rien, hein. Tsss. » Qu’est-ce que je disais! Il va même jusqu’à le complimenter sur sa tenue avant de se retourner vers moi. « Mademoiselle. » Je lève les yeux au ciel en le voyant faire une petite courbette devant moi, tel un gentilhomme. « Ravissante, comme d’habitude. » Je lui offre un charmant sourire avant de retrouver l’usage de la parole. « Je dois dire que vous êtes… tout deux… très élégant. » fit-en, en désignant les deux hommes d'un signe de la main. Oui, je complimente à la fois Keelan, mais aussi Andreas. Aucune discrimination. De toute façon, c’est un fait : ils ont fiers allure, ce soir. « Dis-moi Andy… T’as pas peur de rester aussi près d’Anabel. » Mon sourire se crispe quand mon ‘sauveur’ fait cette allusion à mon partenaire. J’aurais bien aimé mettre de côté cette histoire, rien que pour cette soirée, mais voilà, c’était trop demander je suppose. Je jette un regard implorant à Keelan, dans le genre ‘tais-toi’ puis me retourne vers Andreas. En plus d’avoir dû se faire à la douleur du geste, il doit être confronté, chaque jour, à cette image humiliante de lui-même. C’est suffisant, non? N’allez pas croire que je le prends en pitié, non. Mais je suis juste assez mature pour réaliser que toute cette plaisanterie à assez durer. « L’individu le plus dangereux, dans cette pièce, n’est pas forcément celui qu’on croit. Et puis… en cas de nouvelle attaque, je saurai me défendre. Hum. » Je tourne la tête vers lui, alors que je sens que cette fin de phrase m’est tout naturellement destinée. T’inquiète, mon cher, j’ai bien compris le message… mais j’espère qu’il en est de même pour toi. « Rassure-toi, je n’ai pas l’intention de récidiver, enfin… tant que ne sera pas nécessaire. » Sourire forcé à son attention. Tu veux jouer à ce petit jeu, d’accord. Mais ça se joue à deux. Si tu laisses tes mains à leur place, je tâcherai de contrôler mon genou, pour qu’il n’aille pas trouver refuge là où je pense. Il me semble que c’est un bon compromis. « Et toi alors Keely, l’est où ton grand black ? » Il est vrai qu’Ezéquiel n’est toujours pas dans les parages, mais je crois que ça vaut mieux pour lui. Pour tous le monde en fait. Et pour moi. Je préfère ne pas l’avoir dans les parages. La présence d’Andreas suffit amplement pour ce soir. « Au fait… je prendrais bien un peu de champagne. » Je tourne la tête vers Keelan. C’est de sa faute, après tout, si je n’en ai pas, puisqu’il tient entre ses mains le verre qui m'était destinée.

J'suis entrain de visionner les images qui défilent sur l'écran mais sans réellement y prêter attention, au lieu de cela je picole. Parce que je n'aime pas particulièrement le champagne, tare d'américain sûrement. J'sais pas pourquoi j'en ai pris puisqu'il y avait un choix tout à fait acceptable de boissons. J'suis perdu dans mes pensées, puis j'entends une voix familière. Enfin familière était un bien grand mot puisque de toute évidence, la familiarité n'était pas encore applicable ici. Je souris face à la remarque de la jeune femme qui se place à mes côtés. « Oui le mien, tu veux venir ? » J'esquisse un léger avant de finalement porter mon attention sur elle, délestant l'écran que je regardais jusqu'à maintenant. « Je te dis pas que t'es superbe tu t'en fiches j'imagine. » Bien que cette robe, ce n'était pas elle du tout, elle ressemblait presque à un ange, ce qu'elle n'était pas du tout. Mais c'est vrai qu'elle peut presque donner le change. J'constate avec effroi que ma coupe est vide. Merde. « Je t'offre un verre ? » Et par un verre je ne parlais pas du tout du champagne, non j'vise un truc beaucoup plus fort parce que j'sens bien que la soirée va être chiante, j'ai envie de jouer, de me divertir, peu importe mais j'ai pas envie de m'emmerder alors que j'pourrais me la couler douce ailleurs. Le spa m'a rendu léthargique, j'supporte pas, vite, de l'action !

Ma coupe de champagne en main, tout à coup, je me demandais s'il n'avait pas verser une quelconque drogue là dedans...Peut être y avait il du GHB ? Sait on jamais non ? Bon d'accord, peut être pas. Allez, je décidais que c'était sans risque, et la portai à mes lèvres. En tout cas, ça avait un goût normal. Rien de suspect à priori.  « Merci chérie, t'es pas mal non plus. » me répondit il, le tout agrémenté d'un petit clin d’œil. Ah tant mieux, c'était la meilleure attitude à adopter. Il n'était donc pas complètement dénué d'humour, un bon point pour lui.  « Merci, j'ai fais des efforts, rien que pour toi. » Bon mais qu'est ce que je racontais moi. Je vous assurais, je n'avais pas bu avant de venir. J'avais ensuite complimenté Anabel, qui le méritait amplement. « Je dois dire que vous êtes… tout deux… très élégant. » Je devais l'avouer, mon camarade avait lui aussi la classe. Je me contentai de lui sourire en guise de réponse. « L'individu le plus dangereux, dans cette salle, n'est pas forcément celui qu'on croit. Et puis... en cas de nouvelle attaque, je saurai me défendre. Hum. » Ou pas. De toute façon, s'il martyrisait Anabel, il allait avoir affaire à moi. « Et toi alors Keely, l'est où ton grand black ? » Très bonne question. En même temps il n'était pas vraiment friand de ce genre de soirées. Je notai que le blondinet avait utilisé lui aussi un petit surnom pour me nommer. Ce qui ne me dérangeait pas le moins du monde.  « Sûrement encore en train de se pomponner, pire qu'une fille celui là. » Oui bien sur.  « Ou il est parti à la chasse aux papillons, au choix. » Allez savoir ce qu'il traficotait. Ana déclara alors qu'elle avait soif. Ah ouais, c'est vrai, je lui avais un peu piqué la sienne. J'allai au buffet, en récupérai une, et revint vers elle.  « Problème réglé » dis je en lui tendant.

« Je dois dire que vous êtes… tout deux… très élégant » nous complimenta alors Anabel. Elle n'avait pas tord, pour le coup : on était de vrais et purs beaux gosses dans nos costards, même si je me démarquais très largement. Eh oui, pour changer. Bon allez, Keely avait quand même un sacré potentiel. Je n'avais d'ailleurs pas manqué de le lui signifier. « Merci, j'ai fais des efforts, rien que pour toi. » Oh écoutez-le... n'était-il pas à croquer ? Bah, c'était trognon quand même. « Oh... ça m'touche. Je... j'en suis bouleversé. » Je passai mon doigt sous mon œil comme si une larme était sur le point d'en couler - vous l'aurez compris, point d'émotion en vue, ce n'était qu'une bonne vieille feinte. J'avais ensuite cru bon d'avertir mes deux compères de la présence d'un homme dangereux dans cette salle, moi en l'occurrence. Si ma partenaire désirait s'adonner aux joies d'un nouveau coup de pied entre mes jambes, elle ne serait pas déçue du voyage. « Rassure-toi, je n’ai pas l’intention de récidiver, enfin… tant que ne sera pas nécessaire. » Voilà qui était fort rassurant. Je ne lui en donnerais de toute façon pas l'occasion, car je savais quels étaient les risques encourus. Avec Anabel, j'avais tout intérêt à garder mes mains dans mes poches. « Y'a pas d'raison que ça le soit. J'ai compris la leçon. » Depuis le temps, encore heureux. Comme quoi un bon coup de pied dans les joyaux pouvait vous changer un homme. Et Keely, dans tout ça, il était venu seul ? Et son grand black de partenaire alors ? « Sûrement encore en train de se pomponner, pire qu'une fille celui là. » Le genre de chose qui ne m'étonnerait même pas, connaissant le spécimen. « Ou il est parti à la chasse aux papillons, au choix. » Je réalisais d'un coup que j'avais presque de la chance d'avoir Anabel pour partenaire... quand on voyait ce que Keely devait se coltiner. « Et bien qu'il y reste, avec ses amis les lépidoptères. » Il ne manquait de toute manière à personne, si ? « Au fait… je prendrais bien un peu de champagne. » La demoiselle avait soif et ça n'avait rien d'étonnant puisque quelques instants plus tôt, Keely avait dérobé de mes mains la coupe qui lui était destinée. Celui-ci nous quitta un instant, parti le lui en chercher une nouvelle au buffet avant de ne revenir près de nous pour la lui tendre. « Problème réglé » C'était encore la moindre des choses, non ? « Anabel tu... noteras l'effort que j'ai entrepris tout à l'heure, à savoir t'amener de quoi boire avant que ce vautour ne s'approprie la dite coupe. » Je voulais qu'elle le réalise. Histoire de remonter un tant soit peu dans son estime. Ne serait-ce qu'un minimum... Je me faisais un peu mousser, certes, mais c'était justifié.

Encore une soirée... Non mais ils arrêtent pas. D’ailleurs, on ne m’avait jamais prévenu que c’était une soirée chaque semaine. Limite les primes j’admettais, mais les soirées, je n’en voyais vraiment pas l’utilité. Case obligatoire n’empêche. On m’annonce le thème d’entrée et je cours faire caca car c’est vraiment une idée de merde. Je passe par le dressing et je chope ma tenue pour la soirée. Une tenue sobre, blanche et où on a tendance à trouver que je suis très classe dedans. Pour moi, ça ne change en rien des chemises ou des t-shirt que j’enfile quotidiennement, tout simplement par ce que je n’adresse aucun intérêt particulier à ces fantasmagories mondaines. Si j’avais la liberté d’agir à ma guise, je m’aurais pointé torse nu, préférant voyager et voguer légèrement sans bout de tissu sur mon corps, chose que parfois les gens trouvent très déplacé ici. Parfaitement habillé et respectant cette fois-ci le thème, je descends les marches qui sont censées me conduire vers cette soirée à la con avec une grâce prestigieuse, laissant sur ma main droite apparaitre une Rolex –une vraie de vraie- que je ne porte que dans de rares occasions. On a tendance à me sous-estimer financièrement, choses auxquels je m’en branle catégoriquement, préférant rester dans l’ombre que d’attirer toujours l’attention. Et puis, j’ai jugé que pour cette fois-ci, je frapperais fort pour récolter avec moi une ou deux femmes que j’emmènerais avec moi dans un lit douillet et où on baisera comme des poux. La Rolex, je la donnerais à celle qui arrivera à tenir six heures avec moi… Défi à ne pas prendre à la légère. Mon planning chasse aux femmes (volume 1) en tête, j’arrive donc sur les lieux de la pêche aux thons et une sorte de flash m’éblouie légèrement… Eteignez moi cette merde si vous voulez pas que j’écrase le matériel. Je commence à détailler avec mes yeux inexpressifs les changements que connut ce salon. Je prends mes repères. Je note donc la table et la bouffe à deux mètres, la sortie à huit mètres et Anabel à cinq mètres en partant de la gauche. Elle rentre toujours dans mes plans celle là, faut jamais que je la loupe. Je prends donc le chemin de ma jolie qui doit certainement cesser de passer une belle soirée une fois que je suis là. Ouais désolé ma belle mais j’y peux rien. J’arrive donc et je vois le petit fan club de la brune qui se forme déjà autour d’elle. Deux fans, déjà ! Sauf que là ils cherchent certainement pas des autographes mais bien le chemin du grand -V- fertile de la jeune et délicieuse conne en bleu de travail. Ce bleu me pique les yeux d’ailleurs. Pour moi, personne n’osera critiquer mon accoutrement car il comporte zéro défaut. Admettez-le, pour une fois. Je m’avance donc vers le groupe qui se pose déjà des questions sur mon absence. Vous inquiétez pas, je suis toujours vivant. Je retrouve donc mes potes lépidoptères de la soirée, toujours les mêmes. En plus, je viens de remarquer un truc, je suis pas habitué à aller vers les autres, franchement, c’est bizarre comme situation. Je me colle entre les deux (Keelan – Anabel) d’une manière presque absurde, limite infaisable. L’incruste par excellence ! Je sais ni communiquer, ni aborder, ni plonger dans une conversation normalement, et là je passe pour un con qui a besoin de quelque cours de société car je crains franchement. J’ignore l’autre guignol bilingue et je me focalise sur les deux personnes qui m’entourent maintenant. Mon cerveau ne sait compter que jusqu'à deux, donc je suis obligé d’en éliminer un et c’est monsieur… merde j’ai oublié son nom qui doit m’excuser pour mon incompétence à faire les additions de premiers degré et à ne pas le…calculé pour cette soirée. Je me rappelle un truc à propos de lui : On a pas signé un traité de non-violence ? Tant mieux pour lui car je n’hésiterais pas à l’embrocher comme un porc, s’il se met devant moi. « Je veux fonder une famille ! » J’annonce. Des intéressés ? Y’a encore plein de postes vacants pour ceux qui veulent, notamment celui de la grande mère et celui du fils de mon oncle. Ma mère, c’est une guitare que j’ai trouvé dans la salle de musique, mon fils c’est un ballon en caoutchouc et ma sœur c’est une brosse à dent… Alors ?

Elle ajoutait la touche finale à son maquillage lorsque Hamad entra dans la salle de bain vêtu de son smoking. "Whaou... Je pourrais presque revenir sur mes promesses si tu portais ce costume pour dormir. Très jolie derrière cher partenaire" Plaisanta t-elle en terminant de dessiner sa bouche à l'aide d'un rouge à lèvre très clair. Elle avait trouvé dans le cellier la robe que la production avait choisie pour elle ce soir, une robe d'un bleu électrique, longue mais largement fendue qui mettait en valeur ses longues jambes fuselées, les cheveux relâchés, légèrement ébouriffée elle dévoilait au monde sa féminité jusque là masquée par des tenus résolumment sportive en dehors des soirées officielles de Fake Lovers. Les hauts talons dorées qui avaient été choisie pour elle était une vrai défit lancé à l'apesanteur. Elle sourit et accepta la main secourable que lui tendit son partenaire pour se redresser. "Qu'est-ce que tu en penses ?" Demanda t-elle en pivotant sur elle même pour faire tournoyer les pans de la robe autour de ses jambes. "Très Cannes ?" . Elle accepta son bras pour qu'il la conduise au salon. Ils posèrent pour la photographie, malicieuse la blondinette se pencha pour embrasser son partenaire sur la joue en jouant les Marylin. Puis, ils pénétrèrent dans le salon. Un écran géant avait été déployé sur l'un des murs, un buffet appétissant trônait dans la pièce. Miam. "Sympa les Basket, t'en aurais pas une paire en rabe ... mes pieds demandent grâce." Soupira la jeune femme en s'approchant de Valentina. "Je veux fonder une famille". Le commentaire d'Ezéquiel provoqua un lever de sourcil de la jeune blondinette. "Ca te prends comme ça d'un coup ?" Demanda t-elle en récupérant une flûte de jus de fruit pour étancher sa soif. "En général j'apprécie d'abord un bon dîner et une conversation spirituelle avant de penser à fonder une famille." La blonde but une gorgée de son verre avant de grimacer. Génial ce n’était pas du jus de fruit mais du punch, elle n’avait jamais été une grande amatrice d’alcool, ci ce n’est de bon vin dans un dîner. Elle reposa le verre et se rabattit sur un petit canapé.

Spoiler:

Spoiler:

Non, Finnick n'aurait jamais profité du fait que Tweedy ait été attachée à un lit pour lui faire quoi que ce soit. C'était bien impensable. En tout cas, la jeune femme préférait prendre tout cela avec humour, parce qu'à ses yeux, c'en était bel et bien. En tout cas, Tweedy savait désormais que son partenaire était très rancunier. Parce qu'elle avait eu le malheur de l'asperger d'eau puis de l'attacher dans la cave à vin, Monsieur boudait. Et pas qu'un peu. Pour preuve, Tweedy dut aller se chercher elle-même une coupe de champagne, n'avait eu droit à aucun compliment concernant sa tenue - ne serait-ce qu'un compliment hypocrite, hein - et avait affaire à un jeune homme peu souriant et visiblement encore légèrement en rogne. Parfait, la soirée s'annonçait donc bien. Visiblement, c'était surtout le coup de la corde à sauter qui était resté en travers de la gorge du jeune homme. Ouais bon, c'est vrai que ça avait été limite, mais tout de même, inutile d'en faire tout un plat. « Bah j'avais bien pensé à une corde en polypropylène, mais il n'y en avait aucune dans le coin, alors j'ai fait avec les moyens du bord » s'amusa la jeune femme qui, décidément, était bien incapable de perdre sa bonne humeur naturelle. Bon allez, son cinéma avait assez duré. Posant une main sur l'épaule du jeune homme, Tweedy lui adressa un fin sourire. « Bon, si tu me disais plutôt comment me racheter ? » fit-elle alors. De toute manière, il n'allait pas pouvoir la bouder éternellement. Mais si Tweedy pouvait faire en sorte que ça dure un minimum de temps, ce serait l'idéal. Tandis que le regard de la petite brune parcourait la salle en l'attente d'une réponse de la part de Finnick, elle remarqua un petit groupe formé, entre autre, de Keelan, Anabel, Andreas et Ezéquiel. On aurait dit une bande de potes du lycée. Cette pensée la fit sourire, tandis qu'elle reposa son regard sur Finnick. Bon, alors ?

« Bah j'avais bien pensé à une corde en polypropylène, mais il n'y en avait aucune dans le coin, alors j'ai fait avec les moyens du bord » Déclara Tweedy après que je lui ais dis que j’étais vexé qu’elle ait cru qu’une corde à sauter serait suffisante. De plus la jeune femme avait mal fait son nœud, elle ne sait pas comment s’y prendre, c’est tout. Elle doit regarder plus de films d’actions. « Ah, carrément ? Dans ce cas je m’estime chanceux. » Dis-je lui jetant un regard un coin. En fait c’était en quelque sorte impossible d’en vouloir à Tweedy, elle était trop sympa. Trop adorable. Un ours en peluche quoi. Elle posa ensuite sa main sur mon épaule et me demanda ce qu’elle pouvait bien faire pour se racheter. Je haussai les épaules et fis, avec un petit sourire. « Je sais pas… Surprends-moi ! » Dis-je, malicieux. Si elle avait bien compris, je ne lui en voulais déjà plus tant que ça, je suis rancunier tant qu’on ne vient pas me parler. Après si la personne fait un pas vers moi, je consent a arrêter de bouder.

- Vous êtes plein de ressources, jeune fille. Je dois avouer que c'est très astucieux. Au moins, vous aurez moins mal aux pieds ainsi. Lui dit-il après l'avoir accompagné dans son rire. Tout semble plus facile en compagnie de cet homme, enfin pour Valentina en tout cas. Elle trouve ses manière tout à fait fascinante et le faite qu'il soit si bien élevé la rend beaucoup moins méfiante, peut être ne devrait-elle pas. « Je n'ai aucun mérite je marche comme un pingouin avec des talons. » dit-elle toujours amusé. Et faut dire que lors du premier prime elle avait offert a tout le monde une jolie chute bien maîtrisé. "Sympa les Basket, t'en aurais pas une paire en rabe ... mes pieds demandent grâce."  Elle se retourne vers la blonde membre de son équipe et lui offre un sourire déjà plus timide laissant de nouveau sa robe cacher ses chevilles et donc ses pieds puisque la longueur lui permet cette fantaisie au niveau de ses souliers. Vu la robe de la blonde elle ne pouvait se le permettre et donc portait une paire de chaussure à talon tout à fait vertigineuse. « Tu... » Ok elle n'arrive pas à lui dire un mot de plus, cette fille l'impressionne, sa blondeur, son physique parfait, cette confiance en elle. En clair elle est tout ce qu'elle aimerait devenir un jour. Forte heureusement Ezequiel attira son attention avec une phrase choc. "Je veux fonder une famille". Elle arque un sourcil et trempe de nouveau ses lèvres dans sa coupe de champagne. Elle tourne la tête vers Malo. « Tu semble comme un poisson dans l'eau, t'es habitué à tout ça ? » dit-elle montrant le faste de cette soirée, le faste de ce lieu, le faste de leur séjour.