Encore une fois, le thème ne m'emballe pas trop. Pourtant, je veux être présent à la petite soirée pour ne rien louper de ce qu'il pourrait s'y passer. J'avais donc enfilé la tenue qui avait été préparé pour moi, autant vous le dire, je me trouvais une fois de plus très beau. J'suis en retard, ce qui signifie que je suis dans le thème de la soirée puisqu'il arrive souvent que les stars n'aient pas la notion du temps et arrive une heure ou deux après le début des festivités. J'suis une star ce soir, je fais comme eux. Ca ne m'inquiète pas du tout de louper un tout petit bout. Je descends donc enfin les marches, jouant le jeu, j'affiche un faux sourire. Un sourire forcé. En bas de l'escalier je prends la pause face à l'appareil qui a été mis en place pour l'occasion. Clic, tout est dans la boite. Je m'avance donc dans le salon, cherchant un candidat disponible pour discuter un peu avec moi. J'suis sociable parfois. Malheureusement, tout le monde semble occupé ailleurs. Tant pis. Je m'avance en direction du buffet attrape un petit four, dix seconde dans la bouche, dix ans dans le cul pensais-je en moi-même.

Impressionné elle l'était ça c'est certain. Regardez cette blonde, regardez là une seconde dans sa robe bleue magnifique, la façon dont elle a de parler aux autres, de communiquer avec aisance. Comme si rien ne pouvait l'atteindre. La jeune femme partie elle se concentre de nouveau sur Malo mais encore une fois un être va interpeller son attention. Son partenaire. Vêtu d'une manière magnifique, un costume noir rehaussé de petites touches de rouge. Elle constate avec amusement qu'ils sont accordé. Elle le regarde se jeter sur le buffet avalant tout ce qui lui semble bon. Elle sourit, et rit légèrement. « Excuse moi une seconde. » dit-elle à Malo se dirigeant vers son partenaire. Une fois encore c'est elle qui fait le premier pas, que se passe-t-il ? Elle arrive rapidement vers Nemo un sourire au lèvre. « On est accordé. » dit-elle montrant sa robe de couleur rouge accessoirisé d'une ceinture noire. « C'est bon ? » dit-elle regardant avec intérêt la manière dont il avale les petits fours. « Tu te joins à moi ? Je suis en compagnie de Malo ? » Et voilà qu'elle l'invite à le rejoindre. « Quand t'aura manger tout le buffet rejoins nous. » dit-elle amusé avant de retourner vers Malo d'un pas tranquille. Elle plante son regard émeraude dans les yeux bleu du jeune homme gardant le silence, buvant une bonne gorgée de champagne.

Ma main s'empare d'un verre, tandis que je sens des doigts qui effleurent mon avant bras. - Tu es vraiment resplendissante, ce soir. C'est Malo, j'ai même pas le temps de le remercier qu'il est déjà reparti avec des coupes de champagnes vers Valentina, je porte le verre à mes lèvres quand je vois Elise, ma partenaire, qui se dirige droit sur moi. « La robe te va à merveille. Tu devrais songer à t'habiller comme ça plus souvent. » Un sourire moqueur se dessine sur mon visage, autodérision, ok, je sais que je ne m'habille de façon spécialement très féminine, merci de me le faire remarquer ma belle. Comme si je ne le savais pas. « J'y penserai. » j'ajoute avec sarscame, avant de lisser ma robe du plat de ma main livre. Puis je me trouver, je m'empare d'un autre verre, en l'attrappant par le pied. « Arrête de dire n'importe quoi, et bois. » Je lui dis, en souriant, avant de lui coller un verre entre les mains, ça l'occupera au lieu de se foutre de ma gueule.

Spoiler:

Franchement, difficile de ne pas prendre en note l'effort considérable que j'avais entrepris pour remonter dans l'estime d'Anabel, en allant lui chercher à boire en début de soirée avant que le flingueur ne s'empare de cette coupe qui n'était pas pour lui mais bel et bien pour ma partenaire. Il y a avait du progrès ; de plus, Anabel semblait apprécier cette initiative de ma part, et m'offrit même un sourire que je n'attendais plus. Finalement, j'avais peut-être bien fait d'aller à sa rencontre et de tenter de briser la glace, ce soir. Je n'en étais pas déçu au final, et sans doute elle non plus. Je décidai alors de lui sourire à mon tour, comme s'il était encore possible d'effacer tout ce qui nous avait éloignés, la semaine dernière, à savoir l'épisode du réveil houleux et du sacré foutage de gueule. Allez, on pouvait bien oublier ça, non ? Du moins, faire comme si. Parce qu'entre nous, je ne désirais pas forcément rester brouillé avec celle qui était tout de même ma partenaire, et demeurer dans cette situation tout à fait regrettable. S'en était suivie la venue du grand black au sein du groupe. Ayant été magnifiquement snobé par celui-ci, je n'avais pas souhaité rester à ses côtés et avais alors reculé de quelques pas pour me tenir finalement près du buffet. J'avais par ailleurs lancé un regard très explicite à Tweedy, conviant cette dernière à donner au bonhomme la famille dont il rêvait, mais la demoiselle ne sembla pas réellement comprendre où est ce que je voulais en venir. Ou bien elle faisait mine de ne pas comprendre, hein, c'était tout aussi probable. Anabel, visiblement gênée par la présence d'Ezéquiel, laissa en plan Keelan pour me rejoindre. Si je m'attendais à ça, vraiment ! J'en étais presque flatté, surtout qu'elle me signifia clairement le fait qu'elle préférait encore rester avec moi qu'avec lui. Étonnant ? « Ah oui ça l'est. » Franchement, je pensais qu'elle ne pouvait tout simplement plus me voir en peinture mais visiblement ma compagnie ne lui était pas des plus désagréables. « Et je préfère amplement ta compagnie à celle du psychopathe, également. » Y'avait clairement pas photo, quoi. Le jour et la nuit, si je puis dire.

« Totalement accordé, si ce n'est pas la classe ? En plus wouah ..., enfin je n'en dirais pas plus, je ne voudrais pas te mettre mal à l'aise, mais wouah .. » Elle ne lui répond rien, seulement un sourire légèrement gêné et surtout un sourire de remerciement. Ce n'est pas qu'elle n'aime qu'on la complimente, c'est juste que c'est.. rare. Donc bon voilà ça la met extrêmement mal à l'aise. Elle l'invite alors à la rejoindre alors qu'elle est en compagnie de Malo. Elle lui laisse le temps de manger, parce qu'il semble tout bonnement apprécié cette activité. Elle sourit et s'en va rejoindre le beau blond aux yeux bleus. Nemo les rejoins rapidement. Elle se rend compte alors que Malo et lui sont un peu des antonyme. L'un est toujours élégant et distingué et l'autre plus rustre plus grossier. Mais la compagnie des deux est agréable de manière totalement différente. « Vous voulez goûter ? Ils sont à tomber ! » Demande-t-il montrant les jolis petit four qu'il a kidnappé. Elle sourit. « Hum, je veux bien merci. » Elle fait un effort là parce que pour elle manger des petits fours c'est comme grignoter et elle a une sainte horreur du grignotage.. La nombre de calorie.. vous imaginez ? Enfin bref. Il lui offre alors un petit four qu'elle tient entre ses doigts délicat, elle le regarde, le jauge avant d'en manger une petite bouché. Oui délicieux, une autre bouché et le petit four est engloutis. « A tombé. » dit-elle joyeusement offrant un sourire presque enfantin à son partenaire.

La jeune femme ne répondit rien, je m’attendais a ce qu’elle me déclame un truc du genre poême sur narrant ô combien j’étais merveilleux mais non, même pas, c’était trop injuste. Finalement lorsqu’elle se posta en face de moi je fronçai légèrement les sourcils, me demandant ce qu’elle avait en tête. Et ce qu’elle avait en tête, figurez-vous, m’a vraiment surpris pour le coup. Elle passe ses bras autour de mon cou et pose ensuite ses lèvres sur les miennes. J’aurais pu l’éviter, j’aurais pu la repousser, mais ma main qui n’était pas prise par mon verre de champagne se posa dans le creux de ses reins. Qui refuse de se faire embrasser par une jolie femme ? Personne. Et surtout pas moi ! Finalement elle se recule et naturellement je récupère ma main. Un petit sourire satisfait prend place sur mes lèvres alors qu’elle se met a parler. « Là, j'espère être totalement pardonnée » Totalement, pour sur. « Moi qui regrettait de ne pas avoir pu t'embrasser lors du prime dernier ... c'est chose faite maintenant. » Je souris et vidai d’un trait ma coupe de champagne qui était de toute manière plus très remplie. Je tenais bien l’alcool, surement mieux qu’elle. « Il ne fallait pas attendre de devoir te faire pardonner pour réparer cette injustice… Mais tu es, de fait, totalement pardonnée. » dis-je avec un petit sourire malicieux et amusé. Je me serais contenté de moins que ça, des excuses à genou, par exemple. Mais ça c’est mieux.

J’enfile une robe bleue de cocktail, observant mon reflet devant la glace. Je ne suis pas très sûre et je la sens descendre au niveau de ma poitrine, mais il faut souffrir pour être belle. Parce que supporter la douleur, c’est ce que font parfaitement mes pieds, glissés dans une paire de chaussures avec des plumes collées sur le talon qui me laissent plus que perplexe. Mais si c’est Yves qui les a créées . . . Je me décolle du miroir afin de descendre l’escalier en me prenant au jeu, tentant d’incarner une grande star de cinéma comme lors de mon arrivée dans ce château, ayant pour objectif de paraître moins crispée. Je m’arrête un instant devant les appareils qui m’aveuglent de flashs, souriant en prenant diverses poses, agitant la main telle une miss qui se présente aux pauvres gens. Finalement je me lasse de ces clichés dont l’un d’entre eux reflètera certainement mon étonnement devant un ongle mal verni, pénétrant dans le salon très légèrement en retard. Je me dirige vers un coin de la pièce, stoppant ma démarche nonchalante aussitôt que j’aperçois un corps d’Apollon associé à une chevelure brune. Oh non non, pas vers Santiago . . . Je dévie ma trajectoire instantanément, m’écartant de la machine à vomi par précaution. Cette fois, j’ai bien l’intention de garder ma belle robe vierge de toute souillure. Je me dirige alors vers VALENTINA avec souplesse tandis qu’elle engloutit un petit four malgré une méfiance évidente, en compagnie de son partenaire et du mec avec la canne. Je lui attrape le bras, arrivant par derrière, étirant mes lèvres en un sourire lorsqu’elle tourne son visage afin d’identifier l’intrus qui vient de monopoliser son membre. « Alors, qu’est-ce que j’ai raté ? Santiago n’a pas encore fait des siennes ? » Je l’interroge en grimaçant, me remémorant le désagréable prime où la pauvre demoiselle s’est chargée de nettoyer les traces du jeune homme. « Au fait ça va mieux ? Tu n’avais pas l’air très bien en quittant le plateau . . . Tu n'es pas malade au moins ? » Je fronce les sourcils, planquant mes doigts contre son front pour vérifier moi-même.

La jeune femme n’insiste pas. Elle a choisit de ne pas se ridiculiser en essayant de me soulever. C’est bien. Elle est pas blonde elle au moins. Ça se voit qu’il y en a un minimum dans son cerveau. Ah ah. Je lui demande alors de me rappeler son prénom mais une voix masculine interrompt la conversation : Sami. Il insinue que je suis entrain de draguer la candidate. Ridicule. Je ne l’aurai pas traité de squelette si j’avais réellement voulu l’attirer dans mon lit. « Non, c’est bon, je te la laisse. » J’adresse un sourire malicieux au candidat qui vient tout bonnement de s’incruster dans la conversation. Le bougre ! Heureusement que je suis d’humeur à passer outre. Puis, comme on dit : plus on est de fou plus on rit. Quoi que, ça m’embêterait fortement que quelqu’un d’autre se joigne à nous. Trois pour une conversation c’est largement suffisant. « Si tu le dis. » Sa fille spirituelle et puis quoi encore comme connerie ?! Je soupire, m’ennuyant face à ces aveux pittoresques. Heureusement, la jeune femme ne s’attarde pas là-dessus et se présente à moi. Laoise, oui, exact. Pas besoin que je me présente à mon tour. Tout le monde me connait ici. Au moins de nom. Je suis en quelques sortes une légende cette saison. Hum... La jeune femme prend les devants pour la boisson. Cool. Ça me faisait chier d’aller chercher des coupes de champagne. « Vas-y, fais péter le champ’, mes lèvres s’assèchent. » Elégant, non ? J’adresse un sourire béat à la demoiselle qui s’empresse de me donner une coupe et d’en donner une autre à Sami. Je lève alors mon verre afin de trinquer avec eux. « Malheureux en amour, heureux aux jeux. » Un dicton que je trouve drôle et en l’occurrence bien placé. Je suppose que les deux jeunes gens sont célibataires tout comme moi et sont venus ici pour gagner le jeu.