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 in the night - le 12 juin à 2H59.

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MessageSujet: Re: in the night - le 12 juin à 2H59.   in the night - le 12 juin à 2H59. - Page 2 EmptyMer 13 Juin 2012 - 17:56

Je lui rappelle ce qu’il m’a dit dans le dressing, sur le fait d’être raisonnable, et tout le reste. Je crois que ce que je lui dis le calme, parce que je note que ses mains accrochées au bas de mon tee-shirt ne le relèvent pas, tant mieux, j’aimerai juste qu’il se souvienne que nous sommes entourés de caméra, en plein milieu d’une cuisine, en plein milieu de la nuit. Je veux juste qu’il se n’oublie pas où nous sommes, c’est tout. Je crois que cela à bien marché, j’ai l’impression d’avoir calmé ses ardeurs. Malo trouve intelligent de me rappeler que c’est moi qui ai commencé. Devrais-je lui rappeler, en toute innocence, que ce ne sont pas mes mains qui ont commencé à se faire baladeuses ? Je souris, mutine avant de lui lancer : « Oui, mais moi j’ai le droit. ». Bon j’invente un peu les règles là, peu importe, pour me justifier. Sa main caresse mes joues. Je la capture. Ses lèvres se posent sur mon front, puis sur mes lèvres. « Oui, contrôle-toi. » Je confirme moqueuse, en la narguant quelques peu, parce que moi, en fait, je me rends compte que je n’ai pas promis d’être sage, j’ai juste dis, de prendre notre temps, donc tout va bien, c’est lui qui est défaillant en fait, pas moi. Même si je ne vais pas dans son sens. Il commence prudemment, en me demandant de ne pas me fâcher, je ne réponds rien, je ne veux pas promettre quelque chose que je ne pourrai pas faire. Sa façon de l’annoncer me fait franchement passer pour une fille qui s’énerve facilement, j’esquisse du coup un léger sourire, sourire qui disparait en une seconde. « Je n’en sais rien. » Je réponds alors, mes jambes se détachent de son bassin, ma main se détache de la sienne aussi. Je m’assois en tailleur sur le plan de travail. Une relation étrange, et pas claire, c’est tout ce que je peux lui répondre, mais j’estime qu’il doit être le premier à le savoir, puisse que c’est le bordel dans sa tête apparemment. « C’est plutôt à toi que je devrais poser la question. » Je réponds brutalement alors, parce que y a toujours cette histoire avec sa femme, je n’arrive pas à passer au-dessus, j’y pense souvent. « Je vais te raconter un épisode de ma vie, je crois que ça s’impose vu la situation, qui m’a marqué. » Je commence froidement. « Je ne suis pas venue en France il y a quelques mois, pour visiter, ou juste pour ce pays. J’ai suivis quelqu’un, un homme, précisément, j’étais très attachée à lui, trop puisse que j’ai quitté, pays, famille, et travail pour lui. Donc quand il est retourné en France, je l’ai suivi. Puis une fois à Paris, je me suis rendue compte que cet homme avait une femme, dont il était très amoureux. » Je fais une pause, et je le regarde avec insistance. « Je ne sais pas trop ce que j’étais pour lui, pas grand-chose, j’imagine. » J’annonce en haussant les épaules. « Pour moi, ce genre de situation ne se reproduira plus jamais. Jamais. » Je lui dis catégoriquement. Il voit pourquoi j’en viens à lui dire cela, j’espère. « Alors, je ne sais pas trop ce que je suis pour toi, mais si tu restes avec moi, pour recréer une histoire qui te rappelle ta femme, ou juste parce que je lui ressemble, alors c’est pas la peine Malo. » J’annonce clairement en le regardant. « Si je ne suis qu’un sosie, un double d’elle pour toi, alors ne m’approche plus Malo. » Je lui dis doucement, je ne lui sors pas la phrase du ‘soyons, ou restons amis’ ce n’est pas la peine pour moi, s’il imagine sa femme à travers moi, alors je ne veux plus qu’il ne m’approche. C’est radical. C’est ce que j’aurai peut-être dû faire dès le début, j’en sais rien, de toute façon, maintenant, c’est trop tard. « Si je ne suis que cela, alors, va-t’en s’il te plait. » Je lui demande en fixant la porte. C’est le moment où jamais. C’est à lui de se décider. Je ne veux pas d’un lien malsain où je lui donnerai l’illusion d’être avec sa femme ou autre, je veux que tout cela soit clair. Mais puisse que Malo a commencé à évoquer ce sujet, les relations, et tout le reste, je me permets de mettre sur le tapis tout ce que je ressens, toutes mes questions, et tous mes doutes, c’est le moment. Je ne lui en voudrais pas s’il part, au contraire, je serai presque soulagée qu’il s’en rend compte maintenant, et non dans des semaines, par contre, j’estime avoir le droit de ne plus vouloir lui parler après cela. C’est mieux.


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MessageSujet: Re: in the night - le 12 juin à 2H59.   in the night - le 12 juin à 2H59. - Page 2 EmptyMer 13 Juin 2012 - 22:16

C'est inévitable, il le sait. Cette confrontation avec la dure réalité. Elle est cruelle, elle est amère. Elle réplique d'une voix neutre, blanche. Aucun sentiment. Toujours cette froideur qui le glace. Il ne faiblis pas, il continue à soutenir son regard brûlant. Elle se détache de lui, ramenant ses jambes vers elle. Son cœur se serre. - je n’en sais rien. Ces mots résonnent dans son esprit dans un écho distordant. Son palpitant ralentit. Il a le souffle coupé, mais il ne se laisse trahir par aucune de ses émotions. Même les plus tortueuses. C'est inévitable. - c’est plutôt à toi que je devrais poser la question., rétorque-t-elle. Sa phrase est assassine, mordante, brutale. Il ne répond pas. Elle a raison. C'est lui qui doute depuis des jours. Il complique tout. Comme toujours. Il reste stoïque, malgré la douleur qui se répand dans les moindres parties de son corps - ravivant une souffrance plus profonde. Ils se dévisagent un moment. Il ne dit rien. Il continue à l'écouter, la gorge serrée. - je vais te raconter un épisode de ma vie, je crois que ça s’impose vu la situation, qui m’a marqué. Il acquiesce en silence. Sa voix, habituellement rauque et chaleureuse, n'est que froideur. Elle raconte ses mésaventures avec un homme marié. Et là, cela a été la désillusion totale. Il sent une vague de colère monter en lui qu'il réprime avec difficulté. Elle plonge ses prunelles émeraudes dans les miennes. Il soutient son regard pesant tandis qu'elle poursuit son récit : - je ne sais pas trop ce que j’étais pour lui, pas grand-chose, j’imagine. Elle se contente de hausser les épaules, mais il sait qu'au fond d'elle, elle en souffre encore de cette trahison. Elle en porte encore les séquelles, d'où son renfermement sur elle-même. Catégorique, elle dit : - pour moi, ce genre de situation ne se reproduira plus jamais. jamais. Le dernier mot finit par l'achever. Il opère sur lui comme une véritable claque à la figure. Il se mord l'intérieur de la joue pour ne pas imploser de l'intérieur. Sa mâchoire se durcit. - alors, je ne sais pas trop ce que je suis pour toi, mais si tu restes avec moi, pour recréer une histoire qui te rappelle ta femme, ou juste parce que je lui ressemble, alors c’est pas la peine malo. Son regard se fait plus insistant. Il n'arrive pas plus à la regarder en face. Désemparé, il baisse les yeux. Il ne veut pas ressusciter sa femme en AJ. Il ne veut pas la ramener la vie, car leur histoire remonte à quatre ans. Il ne le veut pas. Depuis qu'elle est morte, son existence a été bouleversée. Il a changé. Il s'est endurci, il n'est plus le même homme depuis sa mort. Celle qu'il veut auprès d'elle est cette femme en face de lui et non, un fantôme. Il a trop longtemps chéri une chimère qu'il est sans doute passé à côté de pleins de choses qui auraient pu le rendre. - si je ne suis qu’un sosie, un double d’elle pour toi, alors ne m’approche plus malo. Cette sentence vient de lui briser le cœur. Ses iris se voilent. Sa dernière phrase est l'ultime poignard qu'elle lui plante dans l'estomac. Puis, le silence. Triste et dur. Il tend une main vers son visage, mais il se rétracte. - oui, j'avoue avoir été troublé en te voyant pour la première fois. tu lui ressembles. la ressemblance ne s'arrête qu'à quelques traits similaires. c'est tout. tu n'es pas elle. tu ne le seras jamais. j'ai essayé de m'éloigner de toi à maintes reprises. mais quelque chose m'en a empêché. Sa parole est implacable et sincère. Il ne lui mentirait jamais sur ce qu'il ressent réellement. Il la scrute pour voir sa réaction avant de continuer : - ce n'est pas à elle que je pense quand je te touche ou quand je t'embrasse. non, je ne vois que toi. je n'entends que toi. il n'y a que toi qui a réussi à faire battre mon cœur. un cœur que je croyais mort depuis des années. Son corps est tremblant. Il commence à étouffer dans cette pièce. Les yeux de la rouquine deviennent insoutenables. Il prend sa main qu'il place sur l'emplacement exact de son cœur. Celui-ci commence à battre anormalement. Le rythme devient plus en plus saccadé au contact de ses doigts sur sa peau. - ta voix rauque, ta façon de te mouvoir, ton manque absolue de féminité, ton ton détaché, ta franchise. ce sont de tous ces petits détails qui font de toi ce que tu es. et c'est tout cela qui me plaît chez toi. Sa voix s'adoucit et il lui murmure : - et c'est à ce moment précis que je prends conscience que je suis en train de tomber amoureux de toi. Il se détache d'elle à contre-coeur. Il lâche d'un ton amer : - en fin de compte. c'est peut-être moi qui s'investit trop dans cette histoire. Il garde encore sa main dans la sienne et ému, il la dévisage intensément : - si c'est ce que tu souhaite vraiment, je prendrai mes distances. je ne t'approcherai plus. je ne te parlerai plus. je respecterai ton choix. mais saches que ce cœur t'appartient et non à une illusion. Il s'éloigne d'elle avec regret. Il lui a dévoilé ses véritables sentiments à son égard. Maintenant, c'est à elle que revient la décision. Le créateur n'a jamais été aussi si honnête qu'à cet instant.
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MessageSujet: Re: in the night - le 12 juin à 2H59.   in the night - le 12 juin à 2H59. - Page 2 EmptyJeu 14 Juin 2012 - 11:51

La bonne humeur se métamorphose en une dure confrontation, en moi de deux secondes, à cause de la question de Malo, mais de toute façon, on était obligée de passer par là, j’imagine. Je vois sa tête qui se décompose, mais je continue. Maintenant que je suis lancée, je ne vais pas m’arrêter pour le ménager, j’estime avoir le droit d’être franche avec lui, et lui dire tout ce que je pense en ce moment de la situation. Situation assez délicate je trouve. Il évite mon regard, alors que le mien, de regard, est braqué sur lui. De temps en temps, j’aperçois ses yeux bleus, puis il dévie. J’essaie de rester détachée, et calme face à tous ses faits que je lui expose. Il ne peut pas savoir comme cela me coûte de lui faire part de ce qu’il m’est arrivé. J’en avais vaguement parlé à Katell, juste à elle, j’avais à peine évoqué ce fait, qu’elle avait deviné la suite, un vrai soulagement pour moi, d’un accord tacite entre elle et moi, on avait décidé de ne plus en parler, pour me faciliter la tâche. Mais là, je suis obligée de détailler pour Malo. J’omets aussi le fait, que du coup, à cause de ce type, j’avais été presque à la rue, ne comprenant que deux mots sur cinq de français. Du coup, maintenant, je n’ai plus confiance, c’est justifier. Je ne veux plus être dans une situation semblable celle-ci, trahie, ou même abandonnée. Alors je veux que Malo réfléchisse, vraiment, avant de faire quoique ce soit. Je préfère donc être cash, lui dire, que cela ne m’arrivera plus jamais, je crois qu’il a compris, je le devine à la façon dont il me regarde. Mes dernières phrases le supplient de me laisser partir si pour lui, je ne suis que l’illusion de sa femme, il se doit d’être honnête avec moi, il me le doit, c’est comme ça que ça marche. Et si oui, je lui rappelle constamment sa femme, si je ne suis que cela, un sosie – déjà je déteste ce mot – alors il doit s’en aller, et me laisser tranquille. Mon temps de parole est écoulé, je pense avoir dit le principal, s’il veut ajouter quoique ce soit, c’est à son tour. Sa main s’approche de mon visage, sans réellement le toucher, c’est mieux. Il commence à parler, évidemment que je ne serais jamais elle. Je ne veux absolument pas qu’il m’assimile à sa femme. « Et ce n’est pas cette ressemblance qui t’a poussé vers moi ? » Je lui demande, bien que je connaisse déjà la réponse. C’est oui, cela ne peut-être que cela, à mon avis. Mais je veux qu’il me réponde à voix haute, pour qu’il en prenne conscience. Il continue, je l’écoute avec attention. Je crois bien qu’il me cite tous mes défauts, c’est ce qu’il lui plait chez moi. Je fronce les sourcils. Ma mâchoire se serre, j’ai l’impression qu’il précipite les choses. Surtout lorsqu’il m’annonce qu’il est entrain de tomber amoureux de moi, là, c’est moi qui suis surprise, déboussolée. Je ne sais pas comment réagir. « C’est pas possible Malo. » Je lui réponds, en hochant négativement la tête, de droite à gauche. « On se connait depuis à peine plus d’un mois. » Je continue. « Ne vas pas trop vite, ne précipite pas les choses. » Je lui demande. Sa vitesse me fait peur, m’effraie. Il va trop vite pour moi, je crois. Ma main est toujours posée sur sa peau, à l’endroit de son cœur, je peux sentir ses battements, rapides, quelques fois irréguliers. Je laisse ma main froide sur son torse avant que ce ne soit lui, cette fois, qui se détache de moi. Le ton de sa voix me surprend. « Trop t’investir dans cette histoire ? Va jusqu’au bout de ta pensée. » Je lui demande, pas tellement sûre du message qu’il essaie de me faire passer en ce moment même. Il finit par dire que son cœur m’appartient, et non à … Je ne sais pas. Il recule encore un peu plus, de quelques pas. « Je ne veux pas que tu regrettes Malo, dans deux semaines, quand tu repenseras à ta femme, et tu te diras peut-être ‘mais qu’est-ce que j’ai fait ?’ Je ne veux pas de ça. Tu comprends ? » Je lui demande finalement en posant mes yeux sur lui. « Je ne veux pas faire partie de tes regrets. » Je lui annonce en croisant son regard. Je crois que je suis on ne peut plus claire là.
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MessageSujet: Re: in the night - le 12 juin à 2H59.   in the night - le 12 juin à 2H59. - Page 2 EmptyJeu 14 Juin 2012 - 22:03

Maladroit. Il a toujours été quelqu'un de maladroit. Il ne sait pas exprimer ce qu'il ressent à l'intérieur, à travers des phrases. Quand les mots sortent, ils ne sonnent pas comme il aurait voulu. Comme toujours, il s'est laissé encore une fois emporté et il n'a pas su contrôler ses émotions, son tempérament. Il se rend compte bien trop tard que cela a été le mot de trop. - Et ce n’est pas cette ressemblance qui t’a poussé vers moi ? Oui et ... non. C'est ce qu'il aurait voulu répondre. Oui, il a été troublé par la ressemblance pendant un certain temps. Mais pas pour les raisons qu'elle croit. Il est en partie responsable de la mort de sa femme. Il a le décès d'un être fait de chair sur la conscience. Cela le ronge, car elle ne serait pas morte si il n'avait pas ... Personne ne sait ce qui s'est réellement passé. Lui, il ne préfère pas s'en souvenir. Il en a gardé que des bribes de ce soir-là. En voyant AJ pour la première fois, il a cru voir le fantôme de sa femme. Une sorte d'illusion créée par son esprit pour le torturer d'avantage. Il a tenté de l'éviter à maintes reprises. Sans succès. Il n'est pas arrivé à s'éloigner d'elle. Plus il cherche des moyens de la repousser, plus il est attiré par elle. Elle est une personne sensée alors pourquoi a-t-elle répondu à ses caresses ? A ses baisers ? Alors qu'elle connaissait cette histoire de ... sosie (même si qu'il ne l'aurait pas définie ainsi) ? Elle est déboussolée. Lui aussi, ces mots n'auraient pas du franchir ses lèvres. - C’est pas possible Malo. Elle le voit s'agiter. Elle ne le croit pas. Il le sait. - On se connait depuis à peine plus d’un mois. Il est allé trop vite. Une maladresse qu'il assume. Non, il ne va pas revenir sur ses mots et prétendre comme si de rien n'était. Il ne se conduira pas comme un lâche en lui demandant d'oublier. Cette phrase a réussi à mettre mal à l'aise la jeune femme. Il commence à entrapercevoir des fissures. Elle commence à avoir peur. Il le sent - Ne vas pas trop vite, ne précipite pas les choses. Lui non plus ne va pas la ménager. Il n'a pas l'intention de faiblir. Il soutient son regard quand elle lui parle. - Je ne veux pas que tu regrettes Malo, dans deux semaines, quand tu repenseras à ta femme, et tu te diras peut-être ‘mais qu’est-ce que j’ai fait ?’ Je ne veux pas de ça. Tu comprends ? Il asquiesce sans dite mot. Il continue à l'écouter en serrant les dents. La vérité est dure à entendre. Cependant, il encaisse tant bien que mal. - Je ne veux pas faire partie de tes regrets. Ils s'observent un silence. Il se rapproche d'elle, en gardant une distance raisonnable entre elle et lui. Il demande d'un ton détaché : - Dis-moi pourquoi as-tu continué à me parler ? A venir vers moi ? Le château est suffisamment grand. Je ne suis pas le seul homme. Pourquoi es-tu restée avec moi alors que d'autres à ta place ne m'auront plus adressé la parole après ce que je t'ai révélé à propos de ma femme ? Peut-être parce que je te faisais pitié, c'est ça ? Las, il soupire et croise les bras. - Tu ne veux plus souffrir. Je le comprends. Mais que ce soit avec moi ou avec un autre, tu connaîtras la déception et la souffrance. Les gens te décevront tôt ou tard, car tu les aimes tellement que tu oublie qu'ils font aussi des erreurs. Elle en garde encore les séquelles de cette déception amoureuse. Elles sont tellement ancrées en elle qu'elle s'est construite une forteresse pour empêcher les autres d'entrer. - Quand je t'ai embrassé la semaine dernière, pourquoi ne m'as-tu pas arrêté ? Si je ne sais pas ce que je veux, toi non plus tu ne sais pas. Je ne vois pas pourquoi on s'entête. Mieux vaut en finir. , termine-t-il d'un ton résolu. La dernière phrase, il ne le pense pas mais il fallait qu'elle sorte. La tristesse et la colère sont en train de le submerger.
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MessageSujet: Re: in the night - le 12 juin à 2H59.   in the night - le 12 juin à 2H59. - Page 2 EmptyJeu 14 Juin 2012 - 22:56

Il ne répond pas à ma question, qui n’en n’était pas une en fait. Parce qu’il sait que la réponse est positive, c’est d’abord ma ressemblance avec sa défunte épouse qui l’a attiré vers moi, je le savais au fond. On s’observe en silence, je ne sais plus quoi dire, j’ai envie de lui dire de revenir vers moi, mais je ne peux pas. Un silence gênant, on se dévisage mutuellement, je crois qu’il est en colère, je l’ai mis en colère plus précisément. Ce n’était pas mon but, ce n’était pas ce que je voulais, mais c’est trop tard, j’ai l’impression que le mal est déjà fait. Il me pose un tas de question, son ton est presque agressant, mais je ne le lui fais pas remarquer, on a d’autres chose à penser en ce moment-là. « Tu ne me faisais pas pitié Malo, je n’éprouve pas de pitié envers les gens. J’ai continué à te parler parce que j’aime nos discussions. Ou nos moments à deux, comme dans la salle de musique par exemple. » Je me justifie comme je peux. Puis il continue en me parlant de déception, je suis toujours déçue par ceux qui m’entourent, alors autant ne plus s’attacher, ça m’a paru une bonne solution jusque-là. Il me balance toutes mes incohérences en pleine figure, en me demandant pourquoi je l’ai embrassé. Parce que je le voulais, tout simplement. « Tu as raison, je ne sais pas ce que je veux. Je ne sais rien. » Je concède, parce qu’il a raison, je ne sais pas. J’ai l’impression qu’il se met à agir comme moi, avec un ton détaché, j’ai l’impression qu’il me fait des tas de reproches, c’est plutôt dur, mais je ne détourne pas le regard, je fronce légèrement les sourcils puis j’entends la suite. ‘Mieux vaut en finir’ Je le regarde un bon moment, plissant légèrement les yeux, la bouche pincée. Une minute de silence avant que je lui réponds. « Si c’est ce que tu veux, alors finissons-en comme tu dis.. » Je lâche alors, en le regardant, si c’est ce qu’il veut, je ne vais pas lutter, je suis fatiguée. Il a surement raison, c’est voué à l’échec, alors, autant nous épargner cela, à tous les deux. « Tu aurais finis par me décevoir, tu n’es pas si différent des autres, finalement ... » J’ajoute sèchement, parce que sa réaction m’a mise en colère, une colère froide, ma mâchoire se contracte, mes phalanges blanchissent, mes mots dépassent ma pensée, évidemment. Mais je suis tellement en colère, que je ne me rectifie pas, de toute façon, à quoi bon, ce n’est plus la peine. Je pensais pas qu’on allait en arriver là, mais le ton décidé de Malo ne me fait pas douter une seule seconde, c’est ce qu’il veut, alors … on arrête. Je m’avance sur le plan de travail, et j’en descends en un léger saut, mes pieds nus touchent le carrelage à nouveau. Je contourne Malo, et je m’écarte de lui, je vais me chercher une nouvelle aspirine. Mon maux s’était apaisé lorsque le blond m’avait rejoint, mais suite à cette douloureuse discussion, ma migraine a empiré. J’ai mal, une barre au niveau du front, je me masse les tempes, je fais comme je peux. J’attrape l’un des comprimés blancs, je vais me servir un verre, et je le laisse se dissoudre dans l’eau. J’évite de regarder Malo.
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MessageSujet: Re: in the night - le 12 juin à 2H59.   in the night - le 12 juin à 2H59. - Page 2 EmptyVen 15 Juin 2012 - 10:34

Non, ce n'est pas ce qu'il souhaite. Il ne veut pas que sa relation avec elle se termine ainsi. Il se refuse de tourner les talons et quitter ses lieux sur ce quiproquo, sur cette confrontation. Une confrontation inévitable qui leur a permis de mettre cartes sur table et de parler à cœur ouvert. Surtout d'éclairer les coins sombres de leur liaison. Il ne préfère rien ajouter car il vient de laisser la colère prendre le dessus sur ses véritables sentiments. Sous l'effet de celle-ci, il n'en a pas pensé un seul mot. Quand il se sent blessé, il se sent obliger d'offusqué son interlocuteur. Geste défensif permettant de lui éviter plus de souffrance. D'une sensibilité à fleur de peau, l'amertume le rend agressif et nerveux. Une hypersensibilité qui a tendance à exacerber toutes ses émotions. De plus, d'être enfermé dans ce château, coupé du monde. Ses sensations se sont décuplées d'avantage. Elle tente de se justifier : - Tu ne me faisais pas pitié Malo, je n’éprouve pas de pitié envers les gens. J’ai continué à te parler parce que j’aime nos discussions. Ou nos moments à deux, comme dans la salle de musique par exemple. Il le sait que ce n'est de la pitié qu'elle éprouve en le côtoyant. Encore une fois, il a été maladroit en disant cela. Il donne l'impression de rejeter la faute sur elle alors que ce n'est pas du tout son intention. C'est une manière pour lui d'éclairer la jeune femme sur ses sentiments à elle. L'entendre formuler à voix haute ce qu'elle ressent réellement pour lui. Jusque là, elle a toujours fait preuve de franchise et d’honnêteté envers lui. Il l'a toujours admiré pour cette force de caractère dont elle est dotée. - Tu as raison, je ne sais pas ce que je veux. Je ne sais rien. Il ferme les yeux un instant pour reprendre ses esprits. Peu à peu l'irritation laisse place à la tristesse. Son visage arbore une forme de mélancolie. De la monotonie se lit sur ses traits diaphanes. Elle est aussi d'exténuer que lui. Il n'est pas venu dans cette cuisine pour se battre. Il est venu chercher sa compagnie, passer un bon moment avec elle. Sans penser à rien à d'autre qu'aux instants qu'ils sont en train de vivre. Il ne peut effacer ce qui s'est passé entre eux. Il ne veut pas les supprimer de sa mémoire. Ses souvenirs avec elle lui sont trop précieux. - Si c’est ce que tu veux, alors finissons-en comme tu dis... Cette phrase sonne peut-être le glas de leur relation. Elle ajoute d'une voix sèche : - Tu aurais finis par me décevoir, tu n’es pas si différent des autres, finalement ... Il tente d'avancer vers elle, mais elle évite son contact en le contournant. Sa main reste suspendu en l'air quelques secondes, tentative ratée pour la toucher une dernière chose. Une force ineffable l'empêcher de disparaître de cette pièce. Il l'observe prendre un verre d'eau et de l'aspire qu'elle laisse fondre dans le liquide. Elle évite son regard. Il claudique vers elle en se tenant sur les bords du plan de table. Il arrive derrière elle. Il pose sa main avec douceur sur son menton qu'il soulève pour la forcer à le regarder. - Regarde-moi AJ., murmure-t-il. Il détaille toutes les parties de son visage pour s'attarder sur le plus important, c'est-à-dire ses yeux émeraudes. Il lâche d'un ton rêveur - Tu n'as pas ses yeux. Les tiens sont plus épurés, plus vivifiants. Presque irréels. Dans ces yeux verts, j'y voie ton âme et pas celle d'une autre. Il effleure son menton avec son pouce et poursuit : - Ce sont tes yeux qui m'ont attirés vers toi. J'admets que j'ai été troublé mais ce sont ces yeux-ci qui me font oublier tous mes tracas, toutes mes peines. Toutes mes indécisions, toutes mes angoisses se sont annihilées. Quand tu me regardes, je me sens vivant. Je ne la vois pas à travers toi. Il approche son visage du sien, les iris empreints d'une tristesse indicible. - Je suis désolée. Je suis allé trop vite. J'ai l'impression d'être ici depuis des mois alors que ça ne fait qu'un mois. J'avoue m'être emporté. Je m'excuse de t'avoir effrayée. Mais je ne vais pas nier ce que je ressens pour toi. Que tu me crois ou non, ça n'a pas d'importance pour moi. Tout ce que je veux, c'est de te garder près de moi. Il baise son front délicatement avant de la dévisager à nouveau. - Veux-tu réellement que notre relation s'arrête ?, lui demande-t-il en plongeant d'avantage ses prunelles dans les siennes.
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MessageSujet: Re: in the night - le 12 juin à 2H59.   in the night - le 12 juin à 2H59. - Page 2 EmptyVen 15 Juin 2012 - 12:01

Il se veut blessant, et ça me fait réagir, puisse que je lui réponds sèchement, froide, c’est la totale, mais ce qu’il vient de me dire m’a touché, un peu, et c’est pas dans les habitudes. La logique aurait voulu que Malo s’en aille, et prenne la porte, une bonne fois pour toute, en me laissant. Mais je ne l’entends pas partir, je ne demande ce qu’il fait, pourquoi il reste encore. Il veut peut-être encore plus blessant, je n’en sais rien. Mais j’estime avoir eu ma dose avec lui, aujourd’hui. Là, je veux juste qu’il me laisse seule, je pense qu’on s’est tout dis. Je n’ai jamais pensé que Malo viendrait à me parler de cette manière, comme quoi, il faut un début à tout. Je le contourne, je fuis sa main rapidement, je ne veux pas qu’il me touche, je vais plutôt m’occuper de ma migraine qui augmente, douloureuse. Mes yeux se rivent sur le cachet qui se dissout dans l’eau, c’est mieux que regarder le blond non loin de moi. D’ailleurs, je l’entends bouger, de ses pas irréguliers, je crois qu’il vient vers moi. Je serai bien allée l’aider, mais là, je suis en colère, en colère, contre lui. Il arrive près de moi, j’envisage sérieusement de me déplacer. Il s’empare de mon menton, et m’oblige à lever la tête, mon regard le fuit, préférant observer le plafond de la cuisine. Il m’ordonne de le regarder, je fronce les sourcils, puis je m’exécute, en posant son regard clair sur son visage, me demandant ce qu’il allait me sortir cette fois-ci. J’envisage de lui sortir un ‘quoi ?!’ agressif, mais je n’en n’ai pas la force en fait. Il se met à parler de lui-même, il me parle de mes yeux. Je le rends vivant, apparemment. Je ne dis rien, je l’écoute avec attention. Il ne la voit pas à travers moi, je pousse un léger soupir. Son pouce effleure mon visage et il s’approche un peu plus de moi, de mon visage. Malo concède qu’il est allé bien trop vite avec moi, j’hoche doucement la tête, pour le lui confirmer. « Je veux juste … qu’on aille doucement, qu’on profite du temps qu’on peut passer ensemble, car, qui sait, l’un de nous partira peut-être dans une, deux, trois semaines, on n’en sait rien. » Je lui réponds en haussant les épaules. Tant qu’il est conscient d’avoir brûlé les étapes, c’est le principal pour moi. Quant à ses sentiments envers moi, je ne préfère pas y penser pour le moment, on verra après. D’ailleurs il me dit qu’il se moque si je le crois ou pas, très bien. Je ne réponds rien. Puis il me demande si je veux vraiment qu’on s’arrête là. Je tiens à dire que c’est lui, il y a deux minutes, qui venait de dire que c’était mieux qu’on en finisse, et pas moi. Normalement, c’est moi qui devrais lui poser cette question, et non l’inverse. Je soupire en le regardant, je me demande un instant s’il veut me rendre folle. « Non. » Je lui réponds finalement, doucement, avant d’aller chercher ses lèvres. Je l’embrasse tendrement, comme pour lui confirmer ce que je venais de dire.
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MessageSujet: Re: in the night - le 12 juin à 2H59.   in the night - le 12 juin à 2H59. - Page 2 EmptyVen 15 Juin 2012 - 21:52

Sa colère est retombée. Il se souvient d'avoir hausser le ton. Sans y faire attention, il a brusqué la rousse. Ce n'est pas du tout ce qu'il cherchait à faire. Il s'en veut beaucoup de l'avoir agressée. En temps normal, Il n'aurait jamais parlé à une femme ainsi. Ses mots ont dépassé ses pensées. Il s'excuse auprès de la jeune femme. Avec sincérité. Il se sent coupable d'avoir perdu le contrôle. Ses muscles se contractent de rage en y pensant. Il met de côté sa fierté pour demander pardon. Elle acquiesce, elle accepte ses excuses en lui répondant : - Je veux juste … qu’on aille doucement, qu’on profite du temps qu’on peut passer ensemble, car, qui sait, l’un de nous partira peut-être dans une, deux, trois semaines, on n’en sait rien. Soulagé, il esquisse un petit sourire de contentement. Ils ont réussi à faire la trêve. De toute manière, les deux combattants sont bien trop exténués pour défendre leur position et de lutter contre leurs propres indécisions. Il ne la quitte pas du regard. Il caresse sa mâchoire, puis le menton encore. Elle répond que non. Elle ne souhaite pas voir s'arrêter leur relation. Les lèvres de la rouquine viennent rencontrer les siennes. Un doux baiser auquel il répond volontiers en le prolongeant. Il effleure sa tignasse flamboyante tandis qu'il savoure cette étreinte doucereuse. Son corps commence à se détendre. Un flot d'émotions l'envahit. Il frissonne. Il pose sa main sur sa hanche pour la rapprocher d'avantage de lui. Leurs souffles se mêlent. Il sent monter en lui le désir qu'il tente de réprimer par la force de sa volonté. Il a promis d'être sage. C'est ce qu'il fait en se détachant d'elle. - Je crois que je commence à faire des progrès, je trouve., murmure-t-il d'une voix moqueuse. Il la prend délicatement dans ses bras et l'enlace. Des bras protecteurs l'entourent. Son menton vient atterrir sur le sommet du crâne de la candidate. - As-tu encore des maux de tête ? Il colle son front contre le sien. Elle n'a pas de fièvre en tout cas. Il commence à masser avec douceur ses tempes et murmure : - Détends-toi. Ses mains placées de part et d'autre du visage opalin de son interlocutrice, il est concentré. Il veut qu'elle se laisse aller. Qu'elle oublie un moment leur discussion houleuse.
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MessageSujet: Re: in the night - le 12 juin à 2H59.   in the night - le 12 juin à 2H59. - Page 2 EmptyVen 15 Juin 2012 - 23:05

J’ai l’impression qu’on vient de se battre, verbalement je veux dire. Je parle, il répond, puis il surenchérit, et je tente de répondre à ses assauts. Je pense que ce n’était pas vraiment le bon moment, à trois heures du matin, d’évoquer ce sujet, mais maintenant, c’est fait. Une bonne fois pour toute. Je crois que s’il n’était venu, je ne serais pas allée vers lui, je pense qu’il le sait. Je suis quelqu’un de très fier, trop surement. En tout cas, je ne serai pas allée vers lui, pour faire une trêve. Je serai peut-être surement partie en claquant la porte pour lui montrer mon mécontentement face au ton qu’il avait employé avec moi. Mais cela n’est jamais arrivé, heureusement. Malo se rapproche de moi. Je lui réponds, il semble soulagé, tant mieux. Je me hisse doucement sur la pointe des pieds, pour atteindre ses lèvres. Il répond à mon baiser, dans un accord tacite, on continuait. L’une de ses mains se faufile et vient se poser sur ma hanche, pour m’attirer plus près de lui. Il me fait de son observation, il faisait apparemment des progrès. Mais bien sûr, je ne suis pas convaincue. « Tu parles. » Je réponds railleuse, avant de lever les yeux au ciel, un sourire moqueur sur mes lèvres. Il lui fallait juste un innocent - je vous jure- baiser pour qu’il commence à faiblir, alors imaginez quand je mettrai toutes mes ardeurs pour le faire céder, je suis sûre que je l’entraine avec moi. Je n’en n’ai aucun doute. Je ne crois pas en son soi-disant progrès. Il me prend dans ses bras, j’essaie de me laisser aller, mais j’ai les muscles contractés, je suis tendue, tout simplement, il pose son menton sur ma tête rousse, quant à moi, je me repose sur son torse, et je ne bouge plus. Il s’inquiète pour moi. « Toujours. » Je souffle, presque agacée par cette douloureuse migraine. Il me masse les tempes, et je ferme les yeux, il m’ordonne de me détendre. « Je suis détendue, là. » Je grogne avec une moue boudeuse, avant d’ouvrir un œil pour l’observer.

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