Bonsoir et bienvenue sur ce quatrième prime de Fake Lover. Et voilà trois semaines que nos candidats sont entrés dans le nid. Cette semaine marque le retour d'Esther à la maison, ainsi que celui du téléphone rose dans le nid, mais ce n'est pas tout puisque c'est aussi cette semaine que le premier secret a été découvert par Callan, notre PapyJoe, et pas des moindres puisqu'il s'agit de celui d'Asmaa, l'infiltrée de Cupidon. Quelle belle prise, mais malheureusement pour elle, la demoiselle se retrouvera nominée la semaine prochaine. Quelle bonne transition puisque cette semaine sept candidats ont été nominés. Ils comptent sur vous, leur destin est entre vos mains, ou vos téléphones portables plus précisément. Pour sauver Rumer, c'est le 1, pour Zofia, le 2, Malik, le 3. Pour Nicole c'est le 4, pour Jared tapez 5, Daphne le 6 et enfin pour Callan c'est le 7 Et non ce soir pas d'intervention de Candidats. C'est Cupidon qui va prendre la parole afin de vous en dire plus concernant le déroulement du prime. A toi mon pote.

Déjà trois semaines de jeu. Yeahhh. Pour l’instant, que du positif. J’ai toujours mon secret, comme tout le monde d’ailleurs. Ah non, plus Asmaa qui vient tout juste de se faire démasquer. Elle est la complice de Cupidon. Autrement dit, elle connaît tous nos secrets. La vache. J’aurai bien aimée être à sa place. Franchement, il y a trop de gens qui m’intriguent ici. Si seulement je pouvais soutirer deux-trois secrets à la métisse. Mais non. Je suis pas comme ça et.. il est l’heure du prime ! Youhou. Je saute sur mon lit, en pleine forme, je cours dans la salle de bain me préparer. Là-bas, j’enfile ma tenue qui se trouve être une longue robe grisonnante. Je me fais un chignon, me brosse les dents, me mets un peu de parfum, puis je file rejoindre les autres candidats sur le plateau. Enfin les autres candidats c’est vite dit. Je suis la première. PREMIÈRE. Incroyable ! J'ai l'embarras du choix pour la place. Je pose vite fait mes petites fesses sur le canapé qui me semble être le plus confortable en attendant l'arrivée des autres candidats.

C’est quoi ce temps ? A peine j’ouvre la porte d’entrée de l’école dans laquelle je réside, que mon corps s’en trouve accueillis par un rafale de vent humide. Je répète, c’est quoi ce temps ? La pluie tombe drue, et je n’ai bien évidemment aucun parapluie à portée de main. On est en Provence, comment ce genre de temps est-il possible ? Sur mon dos, une tenue que j’imaginais de saison et qui, bien évidemment, n’a rien de waterproof. Je ne suis pas le seul à m’agglutiner à la porte, observant l’extérieur sans oser en franchir le seuil. On a pas l’air con, c’est bien. Est-ce que les souterrains mènent jusqu’au plateau ? J’en doute. Ce n’est que lorsque je perçois la tête d’Ismay s’extraire de cette masse que je réagis enfin. D’une main, j’attrape son poignet, de l’autre un blouson trônant et trainant sur la rampe d’escalier. Un blouson que je tends au-dessus de ma tête, avant de ranger ma partenaire dans l’espace libre entre un bras et le reste de mon corps. « Go ! » je l’informe, avant d’amorcer le premier pas sous la pluie. Le reste du trajet se fait au pas de course, en évitant les flaques des petites routes accidentées. Je crois que mon pantalon blanc ne le restera pas très longtemps. Et en effet, lorsqu’on s’engouffre sur le plateau et que je peux enfin ôter le blouson trempé d’au-dessus de nos têtes, je découvre le bas, jadis blanc, actuellement crème humide. « Ok, la prochaine fois, je m’en tiendrais à mon noir habituel. » voilà à quoi ça mène de tenter de faire quelques efforts. J’abandonne le blouson à sécher dans un coin, et m’en vais en direction du canapé le plus éloigné de la porte, là où il fait sec et presque chaud. Je ne suis pas habitué à ce temps étrange. Il me semble que j’avais un truc à dire à Ismay, mais... C’était quoi, déjà ?

Le quatrième prime de l'aventure avait lieu ce soir, et son issue me faisait aussi peur qu'elle me rendait sceptique. J'étais sur la sellette cette semaine, et j'allais savoir ce qu'il adviendrait de moi dans quelques heures. Autant dire que le stress était à son apogée, et que je me rendis sur le plateau bien peu confiant, vêtu de façon confortable et assez sobre. En arrivant sur celui-ci, je jetai un regard fuyant à chaque protagoniste déjà présent, et pris finalement place sur le siège le plus proche de moi. Mes mains tremblaient, mes jambes flageolaient. Je venais même à craindre de perdre à tout moment l'équilibre, ce qui avait quand même peu de chance de se produire bien calé sur ce siège. Ce soir, je ne craignais pas seulement de voir mon aventure prendre fin. Car il n'était pas uniquement question de moi, il s'agissait aussi de soutenir deux camarades nominés à mes côtés et que je ne voulais impérativement pas voir sortir ce soir, à savoir Nicole et Jared. J'espérais tellement que le public nous eut donné la chance de perdurer au sein de ce jeu ensemble, tous les trois. Je ne souhaitais par ailleurs à personne de sortir, seulement il fallait être lucide (pour une fois), nous ne rentrerions pas tous les sept au village ce soir... Je ne savais pour le moment rien du déroulement de ce prime. Peut-être aurions-nous droit à de bonnes, comme à de mauvaises surprises. La seule chose qui me préoccupait réellement pour l'instant était les résultats des votes, mais pour connaitre ceux-là il me faudrait être patient. Le prime débutait tout juste, et les premiers candidats foulaient le plateau les uns après les autres. Quant à moi, j'allais veiller à ne pas trop laisser transparaitre mon anxiété, bien que celle-ci devait être perceptible à des kilomètres tant je suais à grosses goutes. Je vivais peut-être mes dernières heures en tant que candidat.

Ce soir avait lieu un prime. Chose habituelle un dimanche soir. Une sorte de rituel, de petite routine qui s'installait progressivement dans la vie des candidats. Une routine que Raphaël avait toutefois encore un peu de mal à intégrer. Sans doute parce qu'il était encore et toujours embarrassé à l'idée de se retrouver entouré de tous ses camarades. Chaque prime s'avérait particulièrement éprouvant pour lui. Il souffrait de ses difficultés à aller vers les autres, si bien qu'il partait perpétuellement du principe qu'il passerait le prime seul dans son coin, à garder un œil ouvert et une oreille attentive. Pour autant, jusqu'à présent, il avait pu profiter de la rassurante compagnie d'Elliot. Mais c'en était probablement terminé. Parce qu'elle avait du comprendre que sa place n'était plus à ses cotés, mais à ceux de quelqu'un d'autre. Au fond, il avait envie d'être heureux pour elle, mais il avait encore un peu de mal à se faire à cette idée. Peut être par égoïsme, c'est vrai. Que Dieu le lui pardonne. C'est donc rempli d'une profonde appréhension que le jeune homme gagna le plateau, vêtu d'une tenue qui, à son image, ne faisait pas de vague. Il laissa son regard se poser sur les candidats déjà présents, et probablement peu désireux de passer la soirée à ses cotés. Il pouvait aisément les comprendre, soyez en sûrs. Alors, pour ne pas changer de d'habitude, il s'assit dans son coin, tout en silence, comme pour se gommer du paysage. En soit, il avait simplement besoin de faire acte de présence, et non de briller. Ça, il ne savait pas faire. Et Raphaël n'était jamais aussi utile que lorsqu'il se faisait oublier. Oui, évidemment.

Spoiler:

Les semaines et les primes s’enchainaient, je ne voyais même plus le temps passé tant il me filait entre les doigts. La troisième semaine de l’aventure se terminait ce soir avec ce quatrième prime, et bientôt, nous allions célébrer notre premier mois de jeu. Je ne m’étais attendu à rien, mais une chose était sûr : j’étais encore surprise d’être là après tout ce temps. C’était bon signe, j’imagine. Mais ne pas trop se faire d’idées : tout peu changé, et de façon très drastique. Cupidon nous réservait des surprises, et nous n’avions pas encore eu la ‘chance’ de le voir vraiment à l’œuvre… Ceci dit, je m’en passais très bien, mais soit. Je passais une simple robe noire, ajoutait une petite touche de rouge avec une fine ceinture à la taille, puis laissait mes cheveux tombés en une cascade brune sur mes épaules. Aucune envie, vraiment, de me casser la tête avec mon look, ce soir. J’optais donc pour un truc passe-partout, mais efficace. Et classe. Le plateau était déjà occupé par certains des habitants du village – c'est-à-dire, d’autres candidats – et je me joignis à eux, prenait place là où il y en avait.

Les primes toujours la même chose. Il y a bon longtemps qu'ils ont perdu leur attrait pour moi. Alors je ne les attends plus, je ne m'y prépare plus. Je me contente de m'y rendre dans la tenue que j'ai porté et usé toute la journée. Je me contente d'être là. Peut être que ça s'appelle l'espoir, je ne sais pas. Je doute d'être capable de ressentir une telle chose. C'est la folie devant les portes de l'école des garçons. Il semblerait que la pluie les effraye. Je ne sais pas. Moi je joue du coude et sors ne prenant même pas la peine de courir. J'aime la pluie, j’aime la sensation que provoque les goûtes lorsqu'elle roule sur ma peau et qu'elle s'infiltre dans mes vêtements peu adapté pour un temps de pluie. Ce n'est pas important, j'arrive au à bord du plateau et reste encore quelques seconde sous cette pluie battante un fin sourire sur les lèvres. Je tomberais peut être malade ? Et alors ? Ce n'est pas important, je ne me préoccupe pas de ce genre de choses. Je finis par entrer et découvrir quelques candidats. Otello et Ismay dans le fond, j'évite de me dirigé vers cette endroit parce que je ne veux pas encore être trop entouré ce soir. Les autres je ne les connaît pas vraiment et c'est bien ainsi alors je m'assois à l'écart, les cheveux mouillé je ressemble strictement à rien. J’ôte ma chemise à carreau histoire de et plaque un sourire sur mon visage en écoutant l'autre Connor.