Il va me falloir un bon moment pour réaliser tout ce qui se passe aujourd’hui. Cette aventure qui commence. Pour moi elle commence en compagnie de Seth. Il a l’air sympa et ça me rassure. J’avais peur de me retrouver avec quelqu’un de « sans vie » avec qui aucune communication n’était possible. Mais ce n’était pas le cas, et si Seth faisait semblant d’être sympa, pour le moment il s’en sortait très bien. Je n’avais rien à redire.
Nous entrions tous les deux dans le nid, se retrouvant sur une plage. J’étais abasourdie de tout ce qui se passait autour de moi, presque tous les candidats semblaient là, c’était une impression bien sur… Je restais à côté de Seth tout en observant les autres autour de moi. « Tu vas pas me juger si j’me sers un verre de rhum en guise de prit déj’, pas vrai ? » Je souris de toutes mes dents. Mon dieu merci quelqu’un de normal, j’ai vraiment eu de la chance. « Non, mais je vais te juger si tu ne m’en sers pas un aussi ! » je lance avec un sourire aux lèvres. Il me tend un verre dont je m’empresse de serrer la paille entre mes lèvres.
Toutes ces émotions ont eu le don de me donner une soif d’enfer. On ne soupçonne pas à quel point entrer dans un jeu de télé-réalité peu donner soif, j’étais complètement desséchée et avant que Seht m’en parle, il faut avouer que je ne m’en étais pas rendue compte. Je bus une longue gorgée de mon cocktail bien frais. « Bon alors dis-moi tout ma chère, d’où est-ce que tu viens, qu'est-ce que tu fais dans la vie, est-ce que y'a quelque chose de, hum, capital que je devrais savoir à ton sujet avant qu'on commence toute cette, euh, aventure ? » Je fis mine de réfléchir quelques instants. « Hm… je dirais que non, j’suis relativement normale. Je viens de Galway en Irlande, mais j’imagine qu’avec mon accent, je pouvais pas me cacher longtemps. » je ris. Je coince ma paille entre mes dents. « Et toi ? » je demande, avant de tourner mon regard sur les autres candidats, tout en restant à l’écoute de Seth.
J’essaye d’évaluer la situation et avec qui je pourrais m’entendre, mais sans discuter avec eux, c’est pas mon genre de pré-juger les gens…

Bienvenue à vous chers candidats, Cupidon est ravi de vous accueillir dans son nid d'amour. Il souhaite que vous preniez dès à présent connaissance des règles de la maison...

I → Toujours appeler Cupidon .. Cupidon. Tout autre surnom sera proscrit, ou même puni.
II → Ne pas contester la décision de Cupidon en ce qui concerne les couples, vous ne pourrez pas changer, sauf si vous devenez « célibataire ».
III → Se rendre immédiatement au confessionnal lorsque Cupidon vous appelle.
IV → Ne jamais refuser les missions secrètes ou collectives données par Cupidon, et n'oubliez pas que les missions secrètes sont ... secrètes.
V → La violence physique est strictement interdite à l'intérieur du nid et sera sévèrement punie.
VI → Les couples doivent batifoler dans les endroits faits pour, et pas ailleurs. A part si vous êtes amateurs d'exhibitionnisme.
VII → Ne jamais révéler le secret de votre partenaire, ni le votre.
VIII → Ne jamais mentir à Cupidon, sous AUCUN prétexte. Cupidon le saura.
IX → Ne jamais parler des nominations entre vous.
X → Cesser toute activité lorsque Cupidon se manifeste.

Pour finir, Cupidon souhaite s'amuser, dès que la musique suivante résonnera dans un sujet ;

Vous devrez embrasser la personne la plus proche de vous. Celui qui ne se prêtera pas au jeu perdra 1 000 € a chaque refus.

Chaque candidat aura a sa disposition un blog dans lequel il pourra communiquer avec le public mais également avec les autres candidats, en voici les règles.

Ces blogs sont les liens directs des candidats avec l’extérieur. Ceux ci peuvent servir à questionner les téléspectateurs, poster quelques photos ou même échanger divers mots avec leurs camarades. Pour se faire rien de plus simple, il suffit de poster à la suite du sujet concerné, le votre si vous souhaitez faire part d'une question, d'un ressentiment, ou autre, et sur les blogs des autres candidats si vous souhaitez interagir avec eux. N'importe qui a accès à ces blogs, que ce soit les candidats, les téléspectateurs comme la production.

Vos cagnottes de bases s'élèvent à 10 000 €.
Amusez vous bien !

Elle ne sait pas vraiment quoi dire à Cosmas. Elle n'est pas très douée pour commencer une conversation. Le tenir, ça elle sait, mais entrer dans le vif du sujet est un peu plus compliqué. Elle se frotte les mains et lui demande s'il veut à boire. Elle n'aurait peut-être pas dû lui demander ça parce qu'il la reprend immédiatement. Ce qui la fait sourire, évidemment. « Pardon ... Tu dois avoir soif. Tu veux quoi ? Champagne ? Rouge ? Vodka ?... Jus de Pomme ? De l'eau ? » L'expression d'Ismène change en un amusement et une moue faussement choquée. Elle est surtout amusée. Un grand gaillard qui ne sait pas quoi dire, qui se reprend face à une petite poupée. « J'aime bien l'alcool tu sais... Un petit peu, en fait, mais j'aime... Allez champagne ! » C'est elle qui l'avait proposé et ça ne la dérangeait pas de les servir, mais si il insiste. Elle ne peut pas refuser. « L'ambiance n'est qu'une illusion. J'vais te chercher de quoi grignoter, tu penses que ça ira, en attendant ? Tu veux venir avec moi ? » Elle reste là, bouche un peu entrouverte. C'est comme ça qu'elle réfléchis en fait... Elle fini par froncer les sourcils, mais dans une sorte de démonstration de sa surprise... «  Aaa..heu... j'veux pas t'embêter ! » Elle ne va pas aller le suivre quand même... « Je veux dire, je ne vais pas toujours rester coller à toi, ne t'inquiète pas ! Je vais survivre ! » Elle ne veut surtout pas qu'il pense ça. C'est une petite poupée, mais elle est adulte. Elle doit même être plus « vieille » que certaines ici. Elle est timide, mais pas au point à être très mal quand elle est seule. Elle est bien là, présente à Los Angeles alors que les siens sont en Grande-Bretagne ! « Va ! » Lui dit-elle, avec un petit mouvement de main. Elle le regarde partir et se tourne. Ses grands yeux clairs sondent la plage et les candidats qui l'entourent. Ses yeux se posent finalement sur une candidate, qu'elle ne connait pas. Elle ne fait que l'observer. Longuement, comme elle le fait souvent. Presque sans cligner des yeux, ce qui peux en devenir très bizarre... C'est pour ça qu'elle est souvent considérée comme une weird...

« Oui ce soir, ici, dans quelques heures, ou minutes peut-être. Je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est ! » Je regarde ma montre. « Onze heures passées, on approche plus de la fin je pense. On est déjà beaucoup là » Je ne sais pas si on est complet, mais ça en fait du peuple. « Le voyage, ce n'est pas le problème. Le problème c'est comme si on me mettait en main un morceau de chocolat - ou un verre de cette délicieuse chose - et qu'on me le retirait sans que j'ai le temps d'y toucher. Et si je reste, touchons du bois, je me retrouverai en binôme avec Sully je pense.. Tu vois qui c'est ? » Je comprends tout à fait. Y a rien de pire. Je trouve ça tout à fait cruel. Mais bon, peut être ne sera-t-elle pas éliminée. Et l’autre non plus, allez savoir que ça soit une farce. Vaut mieux ne pas lui donner de faux espoirs non plus, et laisser cette théorie de côté. « Sully ? Non aucune idée. On devrait tous porter des petites étiquettes collées sur la poitrine avec notre nom, ça serait quand même beaucoup plus pratique. » Bah oui, pourquoi on ne fait pas ça d’ailleurs ? J’apprends en tout cas qu’elle se prénomme Juliane. « Naan pars pas défaitiste, après tout y a une chance sur deux. » Oh attendez, une annonce de Cupidon. Hein quoi ? Un traitre ? Qui va avoir le pouvoir de nominer qui il veut toutes les semaines ? C’est pas un peu injuste ça ? « Je crois que t’es déjà dans le collimateur de quelqu’un. » Puisqu’on l’a nommé. Ou elle s’est nommée toute seule pour dévier les soupçons. « Y’en a un dans les petits papiers de Cupidon en tout cas. » En plus on va devoir se réunir pour nominer quelqu’un ? Je ne comprends pas bien comment…Se mettre à l’unanimité à trente ? Bah on aura surement plus d’explications dans le futur. Mais autrement dit, on va avoir peur pour nos fesses toutes les semaines. Puis je ne suis pas à l'aise avec ça. Déjà que ça risque d'être dur pour moi de nominer des binômes...Je suis une gentille moi. « C’est chaud tout ça...On peut dire que ça commence fort ! » On entre dans le bain direct. Surtout pour la demoiselle.

Il est maintenant temps de connaitre le résultat de vos votes. Après seulement quelques heures passées au sein de l'aventure, Juliane et Zola se sont retrouvées nominées par les traitres, et l'une d'elles va maintenant nous quitter...

Juliane, toutes mes excuses, mais ton aventure se termine dès ce soir, tu as donc quelques instants pour faire tes adieux à tes camarades.

Soyons clair, la proposition quelque peu indécente de Valeri n’était pas à prendre au sérieux. Evidemment. Pour qui avez-vous osé le prendre le temps de ces quelques minutes ? Il faut croire que sa partenaire n’avait pas le même « humour » (si vraiment, on pouvait appeler cela de l’humour) que lui. Il voulait juste détendre un peu l’atmosphère. Valeri lâcha un soupir, avant de tourner tout autour de lui. La décoration, il allait une fois encore devoir en faire abstraction. A croire que les goûts de cette production étaient douteux. Ils avaient sûrement dû chiner cela à un vieil organisateur de soirée bien potache, du genre soirée valentin bien lourde. Heureusement qu’il avait cette plage pour lui faire oublier tous ces détails. « Finalement, j’ai envie de bouger ! » déclara-t-il. Il ponctua sa phrase d’un petit regard agité, regardant une dernière fois les personnes qui les entouraient. Ca commençait à ressembler à une vraie fourmilière. S’il avait été courageux, et qu’il en aurait la patience, il se serait amusé à les compter tous. Histoire de savoir combien étaient-ils dans cette boîte. A vrai dire, il ne laissa pas le temps à Jaileen de répondre. Sa main vint se lier dans celle de la jeune femme. « Je n’ai pas spécialement envie de perdre ma partenaire dès le début… » souffla-t-il, un rictus en coin s’esquissa sur ses lèvres. Il le prendrait très mal si elle oserait décider de partir avec un autre que lui. Il était quand même gentil Valeri. Il ne manquerait plus que cela. Qu’elle se plaigne de lui. Il n’y avait pourtant pas de raison à cela. Depuis le début, il semblait avoir fait un… un quasi-sans faute. Valeri fit donc quelques pas, avant de porter son attention sur une jeune candidate. Qui se trouvait seule, dans son coin, qui semblait sangloter. Il fronça quelques peu les sourcils, un brin intrigué. « Il y a une chose dont vous, les filles, êtes très douées. Consoler votre prochain… » fit-il alors remarquer à sa partenaire. Consoler les autres, c’était bien un truc de fille, n’est-ce pas ? Evidemment. Elles avaient toujours été plus maternelles que les garçons, ou tout du moins, bien plus que Valeri. Il observa le minois de la blonde qui se tenait à côté d’elle. Elle était quand même jolie, cette fille. Son regard se déroba sur cette candidate dont il ignorait le prénom. L’expression disait : plus on est de fou, plus on rit. Alors peut-être que de tenir compagnie à cette pleurnicharde [Opaline] pourrait être… amusant. Enfin… il l’espérait. Un brin hésitant, il finit par faire un pas en avant et à accoster cette fille. « Hey ! » souffla-t-il. Quelle entrée en matière. « Hum… ma partenaire et moi-même sommes venus te tenir compagnie. On peut même t’adopter dans notre binôme. ». Ou non. Il voulait juste la… consoler. Oui. Parce qu’après tout, c’était son intention première. « Au fait. Elle, c’est… » Il marqua une brève pause, laissant sa voix en suspens. Il lança un bref regard en direction de sa partenaire. Mince. Elle s’appelait comment déjà ? « Elle, c’est ma partenaire » reprit-il idiotement, « et moi, c’est Valeri. ». Ce dernier releva doucement la tête, écoutant les douces paroles de Cupidon. Il y a une histoire de traitres, mais il ne veut pas y prêter attention. Puis il y a finalement, une fille qui est déjà éliminée. C’est moche pour elle. Son voyage fut de courte de durée. Enfin, ce n’est pas Valeri qui va pleurer ce tragique scénario improvisait par la production.

« Bonsoir Kimo... » Avant même de pénétrer dans le jeu, je découvre ma partenaire. Souriant afin de mettre à l'aise la demoiselle, celle-ci se présente. « Hum Lena, morte de peur, déjà perdue et... voilà. » Et sa peur se lit sur son visage. Elle est blanche comme mon fessier et tremble comme un vibromasseur. Navré des comparaisons, ce sont les seules à me venir en tête. Soudain lâché dans le jeu, je me lance en compagnie de .. Lena. Silencieuse, je vois qu'elle est intimidée par le nombre de personne. Je ne dirais pas que je ne le suis pas, mais je préfère faire abstraction de cette imposante foule et de tenter de m'intégrer. Ne voulant pas abandonner ma partenaire, je vois que celle-ci est occupée à observer minutieusement ces pieds. Je me doute que c'est dû à la peur qu'elle peut ressentir. Du coup c'est d'un naturel attentionné que je finis par lui dire. « Tu ne devrais pas avoir peur. Déjà je ne vais pas te bouffer. Ensuite, j'crois que nous sommes tous un peu paumés et perturbés, donc tu n'as pas de soucis à te faire. J'te conseillerais d'aller boire un coup, manger un peu, ça te détendra le stri ... » Je me stoppe dans ma phrase. Il faut que j'oublie mes bonnes expressions et mon langage cru que j'utilise avec mes potes. Ce n'est pas ma pote. Une inconnue effrayée par tout ceci. Donc parler comme je le fais d'habitude ne va pas l'aider à se détendre et en plus, elle risque de me percevoir comme le bouffon de service. Chose que je ne suis pas. Du coup je me reprends avant de faire une quelconque gaffe en utilisant un vocabulaire inadapté à la situation. « Comme ça tu te sentiras plus à l'aise et familière avec les lieux et les gens .. » dis-je pour achever ma phrase. De plus, j'accompagne mes paroles d'un sourire rassurant et tendre. Et pour endosser le rôle du parfait gentleman jusqu'au bout, je lui propose finalement. « J'vais au buffet, je peux te ramener quelque chose .. ». Je m'éloigne donc de Lena pour aller chercher de quoi nous rassasier. Mine de rien, à attendre des heures l'heure de faire mon entrée, j'ai eu le temps d'avoir les crocs. Scrutant les mignardises qui ont été mises à notre disposition, je me sers généreusement avant de remplir ma bouche de ces petits délices. Remarquant une présence à côté de moi, je décide de plonger. « lut', moi c'est Kimo. Tu n'es pas obligé de m'répondre, quoi que ça serait la moindre des politesses .. ». Mince sourire, j'espère malgré tout ne pas me prendre un vent dans la tronche.

(POUR CELUI OU CELLE QUI VOUDRA ME REPONDRE ET NE PAS ME LAISSER ALONE )