Trois heures du matin ? Ils sont sérieux ? Ils viennent me tirer de mon pieu à trois heures du matin ? Ils ont un sacré problème psychologique. En plus, ils ne me laissent pas le temps de m'habiller, j'suis en pyjama dans les couloirs de ce foutu hôtel où on nous a dit de venir hier soir. Enfin j'vois pas pourquoi on nous a foutu à l'hôtel si c'est pour nous empêcher de dormir mais soit. On me conduit dans une loge. Une loge étroite et sombre. Ils payent pas la lumière ou quoi ? « Je veux un café, et un truc à manger aussi. S'il vous plait .... » La porte claque. Salope ! Oups. Pardon. Non mais la moindre des choses c'est de nous nourrir. Ah voilà, la grognasse, styliste pardon qui entre. Elle a un portique avec des vêtements. Sans doute pas à mon goût mais bon. Enfin de toute façon on a le temps non, on va pas nous faire rentrer à quatre heures du mat, je pense qu'ils sont barges dans la production mais pas à ce point là. Je bouffe, c'est le terme, et ensuite je daigne donner de l'intérêt à Gertrude. Je ne suis pas stressée, je pense que je n'ai pas l'air d'une stressée. Je ne le suis jamais. Jamais jamais. Même aux examens, j'y vais avec le sourire. Je suis toujours de celle qui rassure mes autres. La nana cool de la bande c'est moi. Je pense que je ne le suis pas assez parfois mais à quoi bon. J'ai envie de fumer par contre mais je ne tente pas le Diable. Gertrude n'a pas l'air commode, et j'ai pas envie de rentrer avec un oeil au beurre noir. Ce serait stylé remarquez mais bon. En tout cas, elle me donne une robe, une noire à paillette, pas trop mon genre mais quand elle me sort les collants oranges et les pompes que j'vais devoir porter je suis aux anges, des doc c'est tout à fait moi. . En tout cas. « Oublie le rouge à lèvres bichette, je ne sais pas où ce machin à traîné, je prends le miens. » J'ai pas envie d'attraper une saloperie d'herpès ou je ne sais quoi. En tout cas, je me laisse coiffer, je suis très, très sage, je m'étonne moi même. Il faut dire que je ne suis pas totalement réveillé encore. Du coup je dois boire l'équivalent d'une cafetière. Je suis légèrement surexcité. Je rejoins les lieux du crime. Le nid d'amour comme ils l'appellent. J'ai chaud avec mes collants mais bon pas grave. Au pire, je les enlèverais. J'aperçois un mec. Il est roux. « Oh non pas un roux, j'ai dit que je ne voulais pas de roux. » Je dis, presque ennuyé, mais bon j'ai le sourire aux lèvres. C'est le café, ça me fait dire des conneries. « Enfin te tracasse pas, j'suis pas raciste, mon père est roux. Justement... Au moins t'es assorti à mon collant. Bref. On s'en fout. » Lui surtout. Non mais j'aime mon père mais merde quoi. Hein. « Non mais j'suis contente quand même, de toute façon j'ai pas le choix tu me diras. Je m'appelle Monroe. Comme Marilyn, mais sans le Marilyn. Et toi ? »Ferme ta putain de gueule Monroe, tu vas lui faire peur. Je lui attrape son bras. Je suis tactile, j'espère que ça ne le dérangera pas. « Oh, et avant d'entrer. J'ai bu beaucoup de café, j'ai envie de faire pipi alors si tu trouves les toilettes, fais moi signe tu me sauverais la vie... » Bon allez, on y va !

« Les yeux bandés ? C’est vraiment obligé ? Qu’est ce qu’il y a caché ? Ce n’est pas bien grave si je vois non ? Vous ne me conduisez pas voir le président des Etats Unis si ? Non parce qu’à la limite si c’est pour voir Obama là je veux bien, mais sinon…Allez s’il vous plait, allez…Je ne dirais rien à personne, ça sera notre secret. Pour moi ? » Je lui sors ma bouille la plus adorable. Il est obligé de craquer. Mais rien à faire, le type, une vraie armure à glace, ne veut rien entendre. Le règlement, c’est le règlement. J’ai horreur du noir. Etre aveugle. Probablement parce que je perd mon autre sens, l’ouïe, alors si en plus on m’enlève la vue…Bon là on va juste me bander les yeux pendant quelques temps, je suis guidée et tout, ce n’est pas grand-chose certes, pourtant ça me stresse. Mais bon, je finis par céder. De toute manière, ce n’est pas comme si j’avais le choix. Pour la peine, j’ai saoulé le type tout le trajet, en parlant de tout et de rien. J’ai eu l’impression de revivre lorsqu’on m’a retiré ce truc. On m’a ensuite conduit dans ma loge. Habillée, maquillée, puis laissé seule. « Tenez vous prête, on va venir vous chercher dans deux minutes » Prime. Prime, prime, prime. Je suis sur le point de faire mon entrée dans Fake Lover. Fake Lover. Moi. Passer à la télévision. Plein de caméras, toute la journée. Je suis complètement folle, ce n’est pas possible. Qu’est ce qui m’a prit ? Moi qui était déjà stressée, la il vient de grimper de manière exponentielle. Ça y’est, on vient me chercher. « C’est pas un peu court ? » Que je demande au premier type qui passe par là. « Et ce décolleté, regardez moi ça…Non mais j’ai vraiment l’impression d’être nue » Ce n’est pourtant pas la première fois que je porte une telle tenue, mais là, à quelques minutes d’entrer sur le plateau…D’être sous les feux des projecteurs…Cela me parait un peu trop indécent. Je ne suis pas vraiment à l’aise. En plus à la manière dont le technicien me regarde, ça n’a rien pour me mettre encore plus à l’aise. En même temps c’est vrai que je viens de lui dire de regarder mon décolleté…N’importe quoi. De toute manière, maintenant il est trop tard. Pas le temps de me changer. Ni de prendre la fuite. Quoi que…Vous croyez qu’on m’en voudrait si je me barrais en courant ? Qu’est ce qu’on risque ? Un procès au cul ? Je ne me souviens plus trop les papiers que j’ai signés… Mais ça m’étonnerait quand même. « Pff allez, ce n’est pas le moment de te dégonfler. » Je me fou quelques gifles pour me donner du courage. « Aïe. » J’ai tapé trop fort, je ne suis pas bien moi. Allez on se concentre. Je descends de la voiture. Je tombe su mon partenaire. Un mec tatoué. Déjà j’aurais préféré une fille, mais bon, ça a toujours été le plus souvent la mixité ici, donc je ne misais pas trop la dessus. Il a l’air un peu débraillé quand même. Et pas très amical au premier abord. Mais bon, je me fie pas à ça. « Bonsoir. » Je lui fais la bise. « Apparemment c’est avec moi que tu vas être coincé. » dis je dans un sourire. Le pauvre, il aurait surement pu tomber sur mieux que moi. « Tu ne trouves pas qu’il fait super chaud là ? Je meurs… » Surtout le stress oui. Puis on est à LA aussi. « T’as pas peur des caméras ? Moi ça m’impressionne…Ils vont tout voir de nous. Peut être qu’on va complètement se ridiculiser. Non mais c’est sur en fait, faut être fou pour venir ici. On est combien tu crois ? Il reste encore beaucoup de monde ? Bon sang je suis désolée, je t’accable de paroles alors que ça fait même pas 20 secondes qu’on se connait… J’ai tendance à faire ça quand je suis stressée. Oh, je t’ai même pas dis mon prénom ! Sun-Hi !» Je pense à une chose. « Attends, mets toi à ma droite sinon ça va être compliqué. » dis je en lui montrant l’appareil à mon oreille. Je me positionne alors à sa gauche. On fait alors notre entrée dans le nid. C'est ici qu'une nouvelle aventure débute.

Elle se tient prête, enfin elle croit qu'elle est prête. Ses mains tremblent un peu. C'est l'appréhension. Elle a peur de ne pas trouver sa place ; de paraître insipide et transparente. Pourtant elle est arrivée ici avec la conviction qu'elle ne l'était absolument pas. Depuis quelques jours, elle a foulé le sol américain en laissant derrière elle Londres et sa famille en Ecosse. Elle entend qu'elle doit être amenée aux portes du jeu. Elle souffle. Les pulsations de son cœur sont tellement puissantes, pour sa petite poitrine. Elle attend le moment fatidique. Elle attend de rencontrer la personne avec qui elle partagera cette aventure. Elle espère tomber sur une personne assez gentille et qui a la même vision de la compétition, au final : une personne qui ne l'abandonnera pas pour le moins du monde. Un vrai partenaire en fait. Elle arrive et ne voit personne. Elle panique et puis elle se dit qu'elle ferait peut-être son apparition seule. Elle s'avance et elle attends. Puis elle se tourne et pose ses grands yeux de poupée sur un jeune homme un peu plus loin, qui arrive seulement. Il se présente. Elle le regarde, un peu retirée. Elle ne sait pas comment réagir en fait. Elle sourit. « Bonsoir » lui dit-elle, d'une petite voix fluette, que l'on ne s'étonne pas d'entre sortir de son petit corps. « Ismène » Qu'elle lui souffle, en regardant un peu ailleurs. Pas qu'elle ne s'intéresse pas à lui, mais elle est largement intimidé. Elle se mordille la lèvre. « On doit entrer, non ? » Qu'elle lui demande, se tournant vers un lieu où les « festivité » semblaient avoir lieu. Elle fait quelques pas, en espérant qu'il la suive. En fait elle ne sait pas faire de conversation, c'est une novice. Elle est aussi curieuse de voir les autres. Elle s'approche à petit pas. Les talons de ses petites chaussures vernies raisonnent sur le sol et piste de façon sonore son chemin sur le plateau de l'émission. Elle reste debout, son corps allongé, ses bras ballant, bien qu'elle s'empresse de croiser ses mains sur les volants de sa robe plissée. Elle colle ses genoux et bouge ses orteils coincé dans ses chaussures. Dans un geste négligé, elle replace sa frange lui barrant son visage enfantin, avant de repositionner ses mains devant elle. Elle observe, en silence, les autres. Elle a un petit sourire timide aux lèvres, mais elle n'ose pas l'utiliser pour aller aborder doucement un autre des candidats. Ni son partenaire...

Il sera là, c’est ce qu’il me dit, j’hoche la tête, c’est bien, c’est mieux, même si ça ne suffit pas à me calmer, ouah, je suis dans un état, j’ai pas l’habitude de ça, moi, et c’est pas pareil, d’être séparée de Kat, et de Jamie, et c’est pour ça que je suis comme ça, ça va pas, et ça ira pas, je le sens, et ils auraient dû prendre Kat à ma place, vraiment. Oh, je suis sûre que le garçon préférerait Kat à ma place, c’est certain, elle serait plus à l’aise, et puis, ce serait mieux, ouah, vraiment, ce serait mieux. « D’accord. » je lâche, je ne sais même pas pourquoi, et puis, j’aurais dû lui dire merci, à la place, c’est mieux, merci, c’est ce que j’aurais dû dire, mais c’est trop tard. En plus, y’a de plus en plus de gens, j’ai commencé à compter, au début, mais j’ai perdu le fil, je crois, je ne sais plus trop, mais ils sont de plus en plus nombreux, j’essaye de tous les regarder, un par un, de les regarder bien, comme il le faut, pour me souvenir d’eux, et j’essaye de les entendre, quand ils se présentent, mais j’ai du mal, y’a du bruit, je n’entends pas ce que je voudrais. Et là, Cupidon fait une annonce, ouah, il dit qu’un candidat va quitter le jeu ce soir, c’est moi, ça y est, je suis pas comme il faut, j’aurais pas dû faire un caprice pour Kat, ils ont compris que ça n’allait pas le faire, c’est ça, ils ne veulent pas de moi, Kat, elle va être déçue, j’aurais pas dû me montrer aussi puérile, avec la coiffeuse, et puis.. Juliane et Zola. Oh. Je me suis emballée. Ce sont elles qui sont en danger. Pas moi. Je me demande si elles ont fait quelque chose de mal, qui ne plairait pas à Cupidon, et je les cherche des yeux, ces deux filles, mais, je crois qu’il y a trop de filles pour que je puisse les dénicher. Mes yeux recommencent à virevolter de tous les côtés, j’ai envie d’aller goûter un bonbon, de prendre un ballon, de toucher le sable, ça m’intrigue, ce sable, et mes yeux bloquent pendant une dizaine de secondes sur l’eau, et pour la première fois, j’arrête de gigoter. « C’est beau, comme c’est beau, tu ne trouves pas, dis ? » ouah, autant d’eau, c’est dingue, j’ai jamais vu ça, enfin, pas vraiment, en vrai, comme ça, je tire la main du garçon, pour aller vers cette eau, je l’entraîne avec moi, et puis, je m’arrête, d’un coup, ça va pas, ces chaussures, ça va pas. « Je. Attends. D’accord ? » je ne lui lâche pas la main pour autant –j’ai trop peur de le perdre, sinon- et je me débrouille pour enlever ces fichus talons, c’est pas confortable, j’aime pas, et ça s’enfonçait dans le sable, ça. Et quand mes pieds s’enfoncent dans le sable, je regarde le garçon, et puis, je souris un peu, parce qu’il ne le sait peut-être pas, mais c’est mieux, comme ça. Et je laisse mes chaussures là, et je tire encore, pour changer de direction, j’oublie cet eau, et je vais vers le buffet, avec le garçon, je n’ai pas très faim, mais, c’est joli, alors, je voulais voir de plus près moi. Et puis, je me retourne, et c’est dingue, mais y’en a encore plus, des candidats, ouah, ça me fait flipper, je crois, toute cette foule, sans Kat, d’habitude, ça va, avec Kat, mais là, c’est pas pareil, et j’étais à deux doigts de me blottir contre le garçon, avant de me raviser, ah, c’est pas Jamie, le garçon, je le connais pas. « Dis, tu t’appelles comment ? » j’espère qu’il ne me l’a pas déjà dit.

« C'est sans doute parce qu'il a dut te trouver très jolie. Moi aussi j'aurais fait pareil. Enfin j'suis pas un pervers c'est... rien. Laisse tomber. » lâche-t-il alors que nous arrivons sur la plage, où je murmure quelques paroles. « Pareil. » Il est vrai que ces dernières années, j'ai tellement été occupée entre les productions, concerts et hm, autres que j'en ai totalement perdu le goût des choses simples. Du moins, lorsqu'il s'agissait d'aller à la plage. Et puis je me trouvais toujours très peu confortable dans un maillot de bain, non pas que je n'étais pas à l'aise avec mon corps, mais il y avait toujours plus belle et plus mince que moi, sur leurs serviettes, entrain de bronzer. Le tout avait de quoi me faire compléxer, tout de même. Je lui explique donc que je suis de toute façon quelqu'un de tout à fait normal. A vrai dire, je n'aime pas vraiment avoir à parler de ça, parce que les gens croient toujours qu'en se rabaissant on ne cherche en vrai qu'à se mettre en valeur, ce qui est totalement stupide. « Et tu vas sans doute me trouver un peu pathétique... » mon rire se joint au sien, il semble gêner, et je devine une légère goute perler sur son front. « Tu veux boire un truc ? Parce que moi j'ai soif en fait. Il faut chaud. » j'hoche la tête. « De l'eau, simplement. Je crois que je vais attendre de voir ce que les autres boivent pour réellement me lancer dans l'alcool. » léger blanc « Enfin, avec modération, mais j'ai ce vieux toc de mon père qui fait que bien hm... je suis plutôt difficile en la matière. » j'échappe un rire en passant une main dans mes cheveux, avant de finalement avancer avec mon partenaire. « On a eu chaud tu crois ? » « Je ne sais pas vraiment. Peut-être qu'on en saura plus, plus tard. Toujours est-il que ça n'est pas vraiment cool de se voir éliminer après quelques minutes de jeu, à leur place je l'aurais drôlement mauvaise. » continuais-je en murmurant à moitié, histoire que les autres ne croient pas que j'enfonce le couteau. « Tu n'crois pas qu'on devrait aller parler aux autres ? J'sais pas. Histoire de tâter le hm... terrain ? Enfin j't'oblige à rien, on peut aussi prendre notre temps. »

Ca y est: c'est fabuleux, c'est magnifique, c'est fantastique ! J'y suis, enfin, après tous ces doutes et ces heures d'attentes. Je peux enfin parler de ma participation à l'aventure et me montrer à l'écran. Tiens d'ailleurs je fais signe à la caméra: ce léger mouvement de main précis et sexy que j'ai travaillé pendant des jours. Je suis surexcitée, hystérique, hyper contente d'être présente ce soir et de passer à la TV. Je me concentre: pas de connerie ce soir, se faire remarquer sans trop en faire non plus. Voilà déjà quelques minutes que j'ai mis les pieds dans le sable de cette soit-disant fausse plage - je soupçonne même la prod de mentir à son sujet. Le sable fond carrément sous mes pieds ! D'autres candidats font tour à tour leur entrée. J'ai déjà repéré quelques têtes qui m'intéresse. Moi d'habitude qui aime me faire remarquer, je me fais aujourd'hui plutôt discrète. Je tiens à faire bonne impression dès le départ - après tout j'ai la chance de faire les choses bien puisque personne ne me connait encore. Bon, Juliane, il est temps de mettre le paquet ! Je me dirige vers la table où sont posées les coupes de champagne. Hum, du champagne ? Non pas ce soir. Je tourne légèrement la tête et aperçoit un alcool fort fruité. Je m'approche, lit attentivement l'étiquette et ne connaissant pas cette chose, je décide de m'en servir un verre. Je le bois coup sec. Tousse un peu et brandit la bouteille au-dessus de ma tête, fièrement, comme un trophée. « LES FILLES ! CA VOUS DIT DE TRINQUER AVEC MOI ? » Juliane, arrête d'hurler ! « Je viens de dénicher ce ... truc ! Croyez-moi c'est vachement bon ! Qui en veut ? Ma mère m'a toujours dit que ça faisait poli de servir les autres avant moi et .. j'ai vraiment très soif, donc décidez-vous ! » Hum Juliane, c'était peut-être un peu agressif non ça ? Aller rajoute un sourire pour faire passer l'affaire. J'affiche mon sourire blanchi au bicarbonate de soude et reste les bras grand ouverts comme pour prendre tout le monde dans ses bras..
Puisque personne ne me répond, je finis par me servir un verre. Un petit. Tout léger, promis. Je le bois d'un traite et continue mon spitch adressé aux candidats les plus proches de moi en ce moment. « Je suis vraiment super contente de faire votre connaissance et de participer à l'aventure ! Je suis certaine qu'on va s'éclater ! Et puis j'espère vraiment aller très loin dans l'aventure et .. » Je me fais interrompre par l'alarme suivit de Cupidon qui annonce que Zola, ma binôme, et moi sommes nominées ce soir. Notre sort est dans les mains du public. « Mon dieu !Ok, bon, vraiment personne ne veut trinquer avec moi ? » Je me resserre un verre, un grand cette fois. Je le mérite.