On lui met un verre dans la main, une assiette dans l'autre, alors qu'elle bloquait une jeune femme un peu plus loin, qui n'a pas l'air d'avoir peur de ce comportement. Ismène esquisse un sourire à son partenaire associé à un signe de tête. Elle s'approche, pour lui répondre aussi à son oreille (quitte à se mettre sur la pointe des pieds). « Je crois que je vais me faire une amie ! » Elle a un sourire et elle hausse les épaules, une mine toute réjouis. D'ailleurs, cette jeune fille attire toute son attention. "T'as de beaux yeux, tu sais..?" Ismène ne s'attend pas à ça, pour tout dire. Alors ses yeux s'arrondissent et elle sent ses joues s'empourprer, pour finalement se mettre à rire, en voyant qu'elle rigole elle-même. Evidemment, ce n'est qu'une blague, elle avait bien compris. Même si, ce petit compliment, lui a fait plaisir. « Toi t'es très jolie ! » Elle ajoute, avec un large sourire. C'est vrai, elle est belle, il ne faut pas se priver de le lui dire... Ou elle ne dit ça que parce qu'elle ne sait pas quoi dire d'autre. C'est la vérité, mais elle est tellement gênée qu'elle pourrait dire n'importe quoi. Alors la blonde parle à nouveau, lui décrochant un soupire. "Zola, enchantée. Et toi ?" Elle finit par s'approcher de la blonde, timidement, tout en lui répondant. « Je suis enchantée aussi... Et c'est Ismène, mon petit nom ! » Elle boit sa coupe de champagne, pas tout et elle essaye tant bien que mal de piquer un petit truc dans l'assiette que lui avait fait son partenaire. Une fois avalé, elle regarde la blondinette... « Dis, t'en veux un peu ? Il m'en a mit un peu trop je crois ! » Elle rigole.

Les caméras, les projecteurs, le bruit tout autour de nous. Tout a très vite tendance à me déstabiliser, à me questionner sur la raison de ma présence ici. Je n'ai pas l'habitude de toute cette agitation, la foule je la fuis plus que je n'aime être dedans. Ou c'est plutôt elle qui aurait tendance à me déprécier. Ici tout m'est inconnu, il n'y a que la présence de mon partenaire qui tend à m'apaiser. Je ne connais rien de lui si ce n'est son nom, mais au moins je sais qui il est. Il ne parle pas beaucoup mais, je préfère que ce soit comme ça. Je trouve sa simple présence rassurante, alors je m'y attache parce que je sais d'avance qu'une fois que j'aurai mis les pieds dans ce nid je serai complètement perdu. Il me suit finalement, je mets un pied puis l'autre sur cette plage artificielle, et je vois déjà des visages inconnus, trop de visages inconnus. Je balaye la plage d'un coup d’œil. Je n'ose aller parler à personne, ils semblent déjà dans des conversations plus ou moins animées, de toute manière je ne crois pas en avoir envie dans l'immédiat. Autour de moi je cherche des yeux bleus, que je trouve immédiatement, puisqu'il est toujours à côté de moi. Je souffle, j'ai terriblement peur de me retrouver toute seule. C'est vers le buffet que nos pas nous portent, et là il me demande si j'ai envie de boire quelque chose. Pourquoi pas, si ça pouvait me permettre de me détendre. « Oui je veux bien merci. Ce que tu veux ça m'est égal. » Oui je ne suis pas difficile, je saurai me contenter de tout. Mais je me sens affreusement gênée, j'aimerais trouver quelque chose à lui dire, quelque chose, n'importe quoi. « C'est ... grand ici et clinquant aussi. » Oui tous ces cœurs, tout ce décor pour nous en mettre plein la vue. Je n'ai pas l'habitude de tout cela. Mais plus je parle, et plus j'ai l'impression de m'enfoncer. C'est pas vraiment intéressant ce que je dis. « Désolée, c'est nul ce que je dis. » Oui je préfère m'excuser de n'avoir aucune conversation pour le moment, parce que je me sens un peu nulle il faut bien l'avouer.