Les candidats ont été conduit devant le studio. Ils sont arrivés sur les lieux les yeux bandés et n'ont donc rien vu du décor qui allait les accueillir. Un agent de sécurité les a fait sortir de leur loge dans un bâtiment à coté et les a conduit vers une voiture, ils feront le chemin seul. La voiture s'arrête devant une très grande porte. C'est là qu'ils rencontreront leur partenaire.Ils entreront ensemble et se dirigeront vers la fausse plage, l'endroit est fléchée. Sur place, des guirlandes en forme de coeur ont été étendu dans les arbres. Des tables provenant de la cuisne ont été installé, un buffet y a été placé. Des bonbons, des apéritifs, des brochettes de fruits ... Et des pommes d'amour, s'il vous plait. Du côté des boissons, vous pourrez retrouver du champagne comme différents jus de fruits et sodas et autres alcools plus fort. Sur la table, des pétales de roses et autres ballons de baudruches en forme de coeur ont été installés ici et là. La température avoisine les vingt degrés et c'est le début de la journée à Los Angeles, chacun pourra porter ce qu'il souhaite...


fonctionnement hj : lorsque votre présentation est postée au prime, vous devez écrire votre entrée dans la maison en répondant à ce sujet-ci. si vous avez été absent durant le temps de votre passage, faites comme si vous étiez déjà arrivés. ce sujet restera ouvert tout au long de la semaine.

Je crois que j'ai toujours su que j'étais faite pour les grands écrans. Enfin, tenté que l'écran depuis lequel vous me regardez le soit. Oui, déjà petite je rêvais de devenir une star, je portais des bracelets roses de princesses en pensant que peut-être ceux ci feraient de moi quelqu'un de populaire. Et quelque part je l'étais, puisque toutes les petites filles se l'arrachaient -genre, littéralement, je me souviens encore de cette sauvageonne accrochée à mon bras.Mais là n'était pas le plus important. J'en avais vécu des choses depuis la petite section, que ce soit l'adolescence, les maisons de disques, les plateaux tv ou les salles de concerts remplies. Je crois que je ne pouvais être plus heureuse d'être la personne que je suis aujourd'hui. Parce que tout ceci appartenait au passé, et que j'abordais un nouveau chapitre de ma vie. Et franchement, il m'avait l'air plutôt cool. Parce que ouais, la production venait quand même de me refiler un Iphone quoi. Bon le mien allait me manquer, mais si ça ce n'était pas un beau commencement. D'ailleurs il y avait ce mec chelou qui était entrain de se faire coiffer à côté de moi, j'en venais à me demander s'il s'agissait un candidat ou non mais il me faisait tout de même légèrement peur. En tout cas la coiffeuse était drôlement douée. Parce que ouais, mes cheveux n'étaient clairement pas des plus faciles à dompter, d'autant plus qu'ils n'avaient rien de particulier, hormis ces mèches que je me faisais régulièrement, pour leur donner un peu plus d'attrait. Le mec continue de me fixer, je tente de l'éviter bien que mes yeux soient constamment entrain de vérifier si il est toujours entrain de m'observer. Je crois que j'ai peur oui. Hésitante, je finis par lever la tête en direction de la coiffeuse pour murmurer « Et c'est qui le mec aux yeux en boules de billard ? » que je lâche de ma voix habituellement enfantine, elle me regarde un instant, sourit et prend la parole. « Aucune idée, c'est un mec qui s'est imposé comme ça. Il nous fait tout un cinéma si on ne prend pas soin de sa chevelure. Il me semble que c'est un des partenaires de l'émission ou quelque chose du genre... » j'hausse un sourcil, jette un coup d'oeil dans la direction de l'homme qui continue de me fixer, et termine par lui sourire, gênée. Là dessus, je lève un instant mon Iphone et immortalise le cliché avant de reprendre la parole « Hm... C'est juste pour me souvenir de son visage... histoire qu'il ne vienne pas m'agresser ou quoi. » bah voyons Brune, parce que tu risquais de te faire agresser ici, n'importe quoi. Je me levais, et me rendais vers la penderie où la production avait déposé une tonne de vêtements tous plus sublimes les uns que les autres. Je n'étais pas aussi compliquée que j'en avais l'air, et un rien me suffisait, pourtant je voulais tout de même ne pas faire tache dans le décor ce soir là. C'est ainsi que je choisissais quelque chose de plutôt classique mais qui me ressemblait. Bien, maintenant j'étais fin prête, et c'est à ce moment là que la production décida de me guider jusqu'à une salle. Et... je faisais quoi là exactement ? J'observais telle une gamine cette immense porte qui me surplombait alors qu'un jeune homme ne tardait pas à me rejoindre. Un sourire s'esquissa sur mon visage alors que je devinais qu'il s'agissait de mon partenaire de jeu. « Hey ! Je suis Brune » lui dis-je en déposant deux bises sur ses joues. L'homme tout de noir vêtu me regarda un instant avant de finalement prendre la parole « Fred. Excusez moi, mais je ne suis que le portier. » ma bouche s'entre ouvre, gênée, avant de finalement rire. Bon, ça commençait bien. C'est finalement une autre personne qui est guidée jusqu'à moi, un blondinet à la bouille attachante. Au fond, tout au fond je me prette à espérer que les apparences ne sont pas trompeuses et qu'il n'est pas un de ces candidats détestables. « Tu dois donc être mon partenaire, non ? Je suis Brune, et je viens de prendre le portier... Fred, pour hm... toi. » mon rire enfantin résonne une nouvelle fois. « Enfin du moment que tu n'es pas hm... » je sors le portable qu'ils nous ont donné pour lui montrer la photo prise plus tôt. « Ce mec là... Plutôt effrayant non ? Je sais je parle trop, c'est comme à chaque début de concert, je suis toute excitée c'est horrible ! Allez viens ! » je me saisis donc de sa main, glissant la mienne au creux de celle ci avant de l'entrainer avec moi dans le nid.

Ça va pas, ça peut pas aller, je ne sais pas grand-chose, moi, mais ça, au moins, je le sais, que ça peut pas aller. C’est évident, que ça va pas aller, ça va déjà plus depuis que je suis là. J’ai fait un caprice d’enfant, parce que je voulais voir Kat, mais c’était trop tard, et je sais que j’ai crié trop fort, parce que je voulais la voir, et qu’ils ne voulaient pas, eux, et j’ai trouvé ça injuste, terriblement injuste. Mais, c’est vrai qu’ils ont raison, c’est trop tard, et ils n’y peuvent rien, eux, mais j’ai quand même quémandé la présence de Kat, stupide comme je suis, comme s’ils pouvaient me l’emmener. Ils ne savent même pas qui elle est. Je me suis un peu calmée, quand même, maintenant. C’est ce qu’il fallait faire, se calmer, parce que je ne peux plus la voir, Kat, plus maintenant, là, c’est le grand soir, voilà, et je la verrai lorsque je perdrai le jeu, pas avant, ah ça non, ce n’est pas les règles, je crois. Tant pis, moi, j’attendrai pour la revoir, et pour revoir Jamie aussi. C’est drôle, parce que depuis que je suis ici, on ne fait que me préparer. Il faut que je sois très jolie, je pense, parce qu’ils me maquillent, ils me coiffent, ils m’habillent. Oh, ça, ils font de leur mieux, je suppose. Ils me rendent comme il le faut, je crois. C’est gentil de leur part. J’ai un peu agacé une femme qui me coiffait les cheveux, tout à l’heure. Elle avait mis des pinces, dans mes cheveux, des jolies pinces, et mes cheveux étaient relevés, c’est vrai que c’était joli. Mais je voulais pas, et j’ai enlevé une pince, à la fin, et puis deux, et mes cheveux sont retombés aussi rapidement que ça sur mes épaules, et ce n’est pas ce qu’elle voulait, la jolie dame, parce qu’elle a pesté contre moi, en disant que je lui faisais perdre son temps. Je veux pas avoir les cheveux relevés, moi. C’est vrai que j’aurais dû le lui dire avant qu’elle ne commence à toucher mes cheveux, mais, ah, j’y ai pas pensé. Et puis, j’étais un peu curieuse de voir le résultat. Et elle n’était pas contente, parce qu’elle a passé une heure dessus, à m’asperger de produits, à mettre des pinces, partout, et à recommencer lorsque ça n’allait pas, jusqu’à ce moment où elle avait terminé, et où j’ai tout gâché. Je me suis excusée, quand même, mais elle s’est contentée de secouer la tête, et m’a envoyée chez d’autres gens, qui ont voulu me maquiller. Du coup, j’ai pas osé parler, moi, je voulais pas énerver encore quelqu’un. Deux bêtises, c’est suffisant, je crois. Et ils m’ont mis de la poudre, un peu partout, et je les ai quand même agacés, parce que je bougeais beaucoup trop. Et ils m’ont coloré les lèvres, et m’ont souligné les yeux, pleins de choses, vraiment. Et puis, après, on m’a habillée comme il le faut, pour l’occasion. Et la styliste, elle avait l’air pressée, et fatiguée aussi, surtout fatiguée. J’imagine que la journée a dû être plus éprouvante pour elle que pour moi. Alors, j’ai décidé d’être bien comme il le faut, avec elle, pour elle. Je ne voulais pas la décevoir, moi. Et elle m’a dit d’enfiler une robe, alors, j’ai enfilé une robe – celle qu’elle me tendait. Et elle m’a dit de mettre des chaussures à talons, alors, c’est ce que j’ai fait, sans broncher, même si j’aime pas beaucoup ses chaussures, et que la robe est un peu courte, ouah, mais, si c’est comme ça qu’il faut être habillée, d’accord. Et puis, on est vite venu me chercher, dans ma loge, pour me faire repartir quelque part d’autre, déjà, je crois, et la styliste, elle n’était pas contente, parce qu’elle n’avait pas terminé, elle n’était pas contente, et ce n’est même pas de ma faute. On m’a même bandé les yeux, ça m’a dérangée, j’aime pas, ne pas savoir, comme ça.
Et maintenant, je suis devant une porte, il y a déjà quelqu’un, je crois, je ne sais pas, je ne regarde pas. C’est ma robe. Ça ne va pas. Elle est courte, elle est trop courte, ouah, on voit mes jambes, mes cuisses, mes deux allumettes pâles. Je ne sais pas si c’est vraiment ce qu’ils voulaient, moi, je me demande s’ils ont vu que mes jambes ne sont pas jolies, trop maigres, trop blanches, ah, ils n’ont pas du regardé, vraiment, ça ne va pas ! Je tire un peu sur le tissu, j’essaye de le baisser un peu, mais, je suis idiote, trop idiote, ça ne va pas le rallonger de beaucoup, mais, je ne sais pas, je ne peux pas m’en empêcher, moi, de tirer sur cette vilaine robe. En plus, je viens de voir qu’il me reste un bleu, sur ma jambe droite, ah, ça ne va pas du tout, je suis sûre que la styliste regrette son choix, et qu’elle m’en veut de ne lui avoir rien dit à propos de mes jambes, ou de mon bleu. Ah, il faut qu’on rentre, je crois, alors, j’avance, et je regarde ma robe, et je tire dessus, mais ça change rien, et ça m’agace un peu, cette fichue robe trop courte, et j’essaie en même temps de marcher comme il le faut avec ces talons, j’ai pas l’habitude, moi, mais, ça va, j’ai déjà essayé quelques fois, avec Kat, et je crois que je ne me ridiculise pas trop, enfin, j’espère, Kat elle apprécierait pas, si je me ridiculise, et Jamie non plus, ah, ça non, alors je dois pas me ridiculiser. Je tire, je tire, mais ça change rien, c’est pas possible, quel désastre, vraiment, et puis, je lève les yeux de ma robe, enfin, et je me rends compte que j’y suis, pour de vrai, dans le jeu. J’agrippe la main du garçon qui est rentré avec moi, un automatisme, et je regarde partout, vraiment, partout, gauche, droite, derrière, encore à gauche, ouah, je lève même la tête en l’air, quelques fois, et c’est vraiment beau, ah, vraiment, j’arrête pas de gigoter, et je serre la main du garçon un peu plus fort, et il y a des bonbons, des fruits, tout, des ballons, ouah, c’est dingue, c’est vraiment dingue, je crois que mes doigts gigotent nerveusement sur sa main, ouah, c’est drôle, on est que nous deux, on est les premiers, je crois, je tourne la tête vers le garçon, seulement maintenant, et je le regarde, peut-être un peu trop, je ne sais pas son nom moi, peut-être qu’il me l’a dit avant de rentrer, je ne sais pas, je n’écoutais pas. « Dis, tu ne vas pas me lâcher, hein ? » et je tourne la tête, des gens arrivent, je n’attends pas d’entendre sa réponse, et je tiens encore sa main, fort, trop fort, moi, je le lâcherai pas, je regarde les deux personnes qui viennent d’entrer, je me dis que la fille a l’air vraiment calme, pas comme moi, enfin, elle angoisse pas, faut vraiment que j’arrête de bouger partout, et que j’arrête de paniquer comme ça, ça plairait pas à Kat, ah ça non.

Chers candidats, un danger pèse sur vous.
Deux candidats seront opposés ce soir, soumis dès le premier prime aux votes du public. En effet, ce soir un d'entre vous quittera l'aventure avant même d'avoir pu évoluer au sein de cette aventure. Le destin a tranché, et les deux candidats en danger sont Juliane et Zola. Chères candidates, vous l'aurez donc compris, vous n'avez que jusqu'à la fin du prime pour convaincre le public que vous méritez votre place au sein de l'aventure. La candidate qui réunira le plus de votes poursuivra son parcours et deviendra la partenaire de Sully. Bonne chance à vous.

Je pensais ne pas avoir trop de mal avec le décalage horaire… et honnêtement, j’avais raison. Je me suis réveillé plus en forme que jamais, et pas même un goûte de stress ne circule dans mes veines. Je suis calme, relax, et l’équipe qui gravite autour de moi semble s’en rendre compte, ce qui les énerve d’autant plus. Ils n’ont pas l’habitude des mecs comme moi. Enfin prêt pour faire mon entrée dans le Nid de Cupidon, on me conduit à l’air d’embarquement, et je fais route seul jusqu’au lieu du tournage. La voiture s’arrête enfin et me dépose devant une grande porte. Je me retrouve côte à côte avec une jeune demoiselle qui n’a pas l’air si âgée que ça. La vingtaine, à peine. Voir peut-être un peu moins. Pas très à l’aise, elle me jette un regard furtif avant d’attraper ma main, vigoureusement, et elle la serre entre ses frêles doigts. Nous pénétrons ensemble sur ce qui semble être une (fausse) plage, et je la laisse en charge de ma main, ne sachant pas trop quoi faire d’autre pour l’occuper de toute façon. Et si ça peut la rassurer, pourquoi pas. On est partenaire, maintenant, et si c’est un des petits trucs que je dois faire pour permettre à mon équipe de se rendre le plus loin dans le jeu, je pense arriver à vivre avec. Ma partenaire s’agite, elle regarde partout à la fois, ses doigts écrasent un peu plus les miens. « Dis, tu ne vas pas me lâcher, hein ? » qu’elle me demande, après quelques instants, et je tente de me montrer confiant en lui souriant. « Tant que tu auras besoin de moi, je vais être là. » Ça devrait suffire, je pense. Plusieurs nouveaux venus se joignent à nous. Bientôt, nous serons une trentaine dans cet endroit, et on ne s’entendra plus respirer. Aussi bien profiter de ces premiers instants, qu’on ne revivra pas deux fois, j’en suis convaincu.

Ce qui est certain, c'est que le jeune homme n'a pas l'air bien à l'aise en ma présence. Bon, je peux le comprendre, il n'est jamais facile de rencontrer des inconnues. Du moins pour certaines personnes. Par chance j'avais toujours été quelqu'un de plutôt ouvert, ce qui en soit est une bonne chose n'est ce pas ? Oui, parce que j'étais ouverte, mais pas trop non plus. Assez pour pouvoir monter sur une scène sans m'écrouler. « Casey. Je... Toi.. » une moue amusée s'esquisse sur mon visage. Il me regarde un peu confus alors que je lui montre la photo sur mon portable. « Désolé. Je... je crois que ça va te sembler bizarre mais je te connais non ? » j'entends la question mais dans ma précipitation oublie d'y répondre. Ou la reporte. Allez savoir. « Peut être qu'il est gentil. Oui... Je... D'accord. » je le tire alors par la main tout en poussant la porte avant de reprendre la parole « Oui enfin, il est peut-être sympa mais c'est tout de même bizarre de fixer quelqu'un com... ouah. » une magnifique plage s'offre alors à nous, me coupant immédiatement dans ma parole, alors que le jeune homme se place maintenant à mes côtés. « Ça fait drôlement longtemps que je ne suis pas allée à la plage. » que je murmure plus pour moi même que pour lui. Finalement mes yeux se rivent un instant vers ceux du jeune homme. « Quant au fait que tu m'ais probablement déjà vu, c'est fort possible, disons que j'ai changé depuis le temps. J'ai fait partie d'un groupe, The Red Garden, c'est certainement là que tu as du connaitre mon visage. » mes lèvres esquissent un sourire « Mais ne t'en fais pas ! Je suis bien loin des clichés typiques d'une star qui se la jouerait, tu vas me trouver affreusement banale au bout de deux jours. » et puis Cupidon annonce des nominations, les pauvres...

«Qu’est-ce que tu en penses ?»

Parce-qu'il faut que j'en pense quelque chose. Une minute de silence aux obsèques de mon désespoir. Je me regarde dans le miroir, haussant les épaules, main dans les poches. C’est tout ce que j’en pense de sa TENUE qu’elle à choisie basée sur l’avis qu’elle à eu la présence d’esprit de me demander avant: sobre, basique s'il le faut. Débardeur obligatoire pour découvrir mes tatouages. Les bad boy à dose homéopathique il paraît que c’est bon pour l’audimat; ben voila j'ai qu'à te prendre matin, midi et soir biatch, comme un antibiotique.

En parlant de dose.
Je commence à avoir la mienne. Je retourne m’enfoncer dans le fauteuil le temps de me faire tripoter les cernes à défaut de me faire tripoter autre chose, et je tente d’ignorer la suite. «Vous m’entendez ?» ô malheureusement oui je t’entend parasite. Je fais valser la paperasse pendant que la maquilleuse me fait la conversation, entre deux maux choisissons le moindre.

«Tu viens d’ou ?»
«Des marécages»
«...»
«Bois d’Arcy»
«Ca dois te manquer.»
«C’est une prison.»

10 ans fermes plus remise de peine: 6 piges. Bitches Elle a un subtil mouvement de recul, au cas ou elle serait en train d’illuminer le teint d’un tueur en série. T’en fais pas vas, le couloir de la mort et n’en sort jamais. Rarement ? Ca ne me concerne pas. Et je dois réfléchir à une meilleure réponse à donner à ma future partenaire quand à mes origines si je veux prendre tout mon temps pour la braquer si tu vois ce que je veux dire.

En parlant d'elle.
Ma maquilleuse fini par détendre un peu la ficelle de son string et je regrette de ne pas pouvoir rester plus plus longtemps tant l'image figurée est alléchante. Une autre fois, peut être. On m’attrape par le bras pour m’équiper de ce micro qui ne me quittera plus à partir du moment ou je serais officiellement entré dans le jeu. J’ai un flashback amère du jour ou j’ai du laisser toute mes affaires personnelles dans un bac en plastique avant de passer un portique de sécurité et, je parle pas de celui de l'aéroport de Miami mate. Je flingue du regard le maton, gorille en costard bon marché talkie walkie et oreillette d'usage qui me prive des derniers effets personnels que je ne pourrais pas emporter avec moi dans le jeu. «Merci pour votre coopération» qu'il me dit, et j'éclate de rire. Pourquoi, si je menace de te niquer ta race je pourrais garder ma breitling, connard ? Rhooo Click! Je fredonne pour m'apaiser, technique sortie droit du manuel d'anger management. Il me pousse ensuite vers la voiture que je vais devoir prendre pour rejoindre ma partenaire ensuite, le jeu. Je grogne. Je montre les dents à la prod, je montrerais les dents au public, peut être même à ma partenaire, j'attend de voir, des basses imaginaires plein la tête dans la voiture qui me conduit un peu plus proche du nid, un peu plus loin d'où je viens.

“ Pas facile à vivre, dur à élever.
Fermé comme un livre, difficile à suivre, dur à aimer. „

Et je la vois.
Je la découvre donc elle qui me découvre donc moi. Aucune idée de ce qu'elle espérait, j'ai pas encore parlé mais je sais que ça se voit sur ma gueule, justement, que j'ai été élevé chez les hyènes. J'espère qu'elle ne s'arrêtera pas a ca.
Je m'adosse contre le mur en attendant que la porte s'ouvre pour nous faire entrer dans le jeu, celui ou peut importe par quel chemin tu passes il n'en existe aucune version dans laquelle tu en atteint le sommet sauf quand t'es moi et quelques autres qui se comptent sur les doigts d'une main. Je montre les dents, mais c'est pour lui sourire. Contre vents et marées de quelques frères malheureusement je suis séparé, évitons les sujets qui fâchent l'important c'est c'est pas la chute mais l'attérissage ?

«Niklas»