(désolé chien malade cette nuit et toute la journée )

Jasmine... Sérieusement ? Sochanna secoua la tête en contemplant son reflet dans le miroir. Rien à faire, elle avait réellement l'air ridicule dans ce costume. Elle secoua une nouvelle fois le visage et contempla son ventre. Aucun risque qu'on lui fasse le conversation pour autre chose que son superbe décolleté et son ventre admirablement plat. Merci la production qui semblait s'acharner à vouloir lui faire remplir le rôle de la blonde pétasse. Soit, elle ferrait avec, ce n'était pas la première fois qu'elle se coltinait le rôle de la potiche. Elle sortie de la salle de bain avec réticence mais à la vue du costume de Hamad elle ne pu s'empêcher de rire. D'accord, la production les avait catalogué, lui le Syrien dans le rôle d'Aladdin, c'était si prévisible. "Allons braver le ridicule, il parait qu'il ne tue pas." Répliqua t-elle en attrapant le bras qu'il lui tendait. Elle espérait que les cernes qui ombraient son regard ne seraient pas notés, tout comme les quelques cicatrices qui ornaient son dos et son ventre, elle n'avait ni envie de s’appesantir sur ses insomnies et sa vie de noctambule, encore moins de discuter de son passé de baroudeur. En réalité elle ne désirait en rien participer à cette soirée. Il y aurait trop de monde, trop de bruit, trop de tout. Elle se sentirait déplacé, elle ne s'était jamais sentie à sa place dans ce genre d'endroit mais, la présence d'Hamad lui ferait du bien. Il n'attendait rien d'elle, ils semblaient se comprendre. En pénétrant dans la salle elle se rendit immédiatement compte qu'Hamad et elle n'avaient pas hérités des pires costumes de la soirée, et lorsque Hamad l'abandonna auprès de Loxias elle prit le temps de détailler la tenue du jeune homme. Elle ne connaissait pas ce dessin animé, mais au vue de la toison blonde à frôler le plancher de sa compagne, ils devaient incarner Raiponce et ... Qui était le prince déjà dans ce conte ? En quelques secondes Lowias manqua de les transformer en torches humaines, elle et sa partenaire Sive. "Moi qui avait toujours cru que Raiponce finissait vieille fille dans sa tour. Heureusement qu'elle n'est pas tomber sur toi... Pour la faire sortir tu aurais employé la même méthode ? Mettre le feu à ses cheveux en espérant que la fumée la ferrait dégringoler de sa tour ?" Ironique ? Que Nenni braves gens. Pour se donner une contenance et évitée d'avoir à faire la conversation Sochanna sortie de son décolleté son paquet de cigarette ainsi que son briquet. Elle surpris le reagrde amusé de Loxias. "Tu vois des poches quelque part dans ce costume ?" Demanda t-elle en sortant une cigarette du paquet avant de le remettre à sa place. Et sans un mot de plus elle tourna les talons. Décidément ce soir, elle serait fort peu bavarde.

Pocahontas nous rejoint, superbe. J’ai toujours aimé ce personnage de Disney, et finalement elle est aussi forte que Megara dans son genre. Indépendante, libre comme l’air, agissant au gré de ses envies. Bref, elle soutient mon plan machiavélique, et je vois à son regard qu’elle sait parfaitement de quoi il retourne. C’est assez pour me faire d’elle une opinion positive, et je ne peux m’empêcher d’esquisser un petit sourire en coin à son encontre avant de suivre attentivement des yeux le gobelet qui s’élève dans les airs. J’ignore superbement le jeune homme qui me traite de parano, persuadée qu’il va se passer un truc extraordinaire. Je retiens presque mon souffle, m’attendant à un feu d’artifices, du sang sur le menton, une sirène hurlante, une danse du ventre, des grenouilles qui sortent de son gosier. Mais Aladdin décide qu’il en sera autrement, parce que le gars boit son verre cul sec sans laisser le temps à Loxias de tremper les lèvres. QUOI ? Alors il n’y avait vraiment rien de suspect dans ce verre ? « On m’a toujours appris à ne jamais boire un verre qu’un autre a touché. » Je lui récite comme une bonne élève pour justifier mes suspicions. Je suis presque déçue par l’absence d’un ‘quelque chose’, esquissant une petite moue tandis que le ‘piégé’ déglutit avant de me rendre le verre que j’attrape. Bof, je n’aime pas l’alcool fort, je n’en bois jamais, et je hausse les épaules tandis qu’on tripote mes pieds à moitié nus. Je les retire subitement, craignant d’avoir été attaquée par une bestiole, découvrant la pauvre Valentina échouée sur le sol dans sa belle robe. Je ris un peu en entendant sa réaction, identique aux miennes, avant de lui tendre la main pour l’aider à se relever, si bien que l’on se retrouve à deux sur elle. « Tu ne t’es pas fait trop mal au moins ? » Et Loxias renchérit. Ca va, il n’a pas besoin de faire tout pareil que moi celui-là ! Et en plus il ignore qui je suis ? Ariana en revanche a la réponse à cette question, et je la remercie en soupirant d'un air désespéré. « Mais oui Megara ! Tu sais Hercule, je l’ai sur mon ordinateur et . . . » Je me stoppe net dans mon élan. « . . . je n’arrête pas de le regarder. Seule. Ou avec des gens. Quand je m'ennuie. » Ouais, tout le monde s’en fout, non ? Ce que je viens de dire est vide de profondeur, mais ce n'est pas pire que la blague vraiment foireuse que vient de lâcher mon sauveur du labyrinthe. Je hausse les épaules pour lui signifier que je n'ai aucune connaissance de son costume, et il semble bien que je ne sois pas la seule, puisque je me tourne vers Pocahontas qui paraît aussi bien informée que moi. Cela dit elle connaît bien la fin des contes, et je ris légèrement lorsqu'elle affirme que nous aurons tous des gentils petits bébés. « Ouais ben moi ça ne risque pas de m'arriver avec Hercule !» Je ris de plus belle avant de m'arrêter une nouvelle fois dans mon élan, réalisant que personne ne comprend pourquoi ça me rend aussi hilare. C'est juste que Dapnhis m'a confié son homosexualité la première nuit dans ce château, alors ça me semble assez improbable, m'enfin. Je me sens aussi ridicule que le bide de Loxias, aussi j’en profite pour laisser errer mon regard jusqu’à la tresse brûlée dans la main d’Aladdin. « Tu voulais te rajouter une petite tresse ? Tu veux que je t’aide ? » J’interroge Loxias sur un ton un tantinet ironique, détachant une barrette de mes cheveux blonds. Non vraiment, ça me ferait plaisir. Parce que s'il est allé jusqu'à enflammer la perruque de sa partenaire pour obtenir cette chose, c'est qu'il doit tout particulièrement y tenir, non ?

Quelle entrée fracassante n'est-ce pas ? Ouais tout fait. Normalement ça aurait du se passer autrement vraiment autrement. Elle aurait pas du tomber de la sorte. Mais vu qu'elle est maladroite de nature et qu'en plus elle porte une robe immense et bien ça n'aide pas vraiment. Swann, Loxias et Ariana se précipite pour l'aider à se relever au final elle se relève d'elle même leur offrant un sourire de remerciement et un bonsoir à peine audible. « Tout va bien ? » « Tu ne t’es pas fait trop mal au moins ? » Elle sourit une nouvelle fois et se risque à parler espérant de tout cœur qu'elle ne sortira pas une bêtise. « Tout va bien merci, faut dire qu'avec la taille de cette robe je risquais pas grand chose. » Le jupon à amortit la chute c'est certain. Elle sourit plutôt satisfaite de ce qu'elle vient de dire. « Valentina, je ne sais pas si tu connais Aladdin, sa partenaire Jasmine, très peu bavarde aujourd’hui... Ma partenaire, Raiponce, qui semble avoir avalé ses cheveux. Pocahontas qu’on ne présente plus... Une grecque, j’sais pas trop qui c’est... T’es qui au fait ? » Aladin, elle l'a vu durant la mission dans la cuisine. La Jasmine elle la connaît pas du tout. Quand bien même elle offre un sourire à ces deux personnes. Sa partenaire, Sive... oui elle la connaît. Un sourire à demi forcé apparut sur son visage elle ne sait pas comment se comporter avec cette jeune femme plus qu'imprévisible. Pocahontas, la belle Ariana elle, elle al connaît et elle l'apprécie fortement cette jeune femme. Un sourire de plus et plus sincère cette fois Et Swann, elle ne connaît pas non plus le personnage. Megara semble t-il après un commentaire d'Ariana et la confirmation de Swann. Elle apprécie la petite diversion de Loxias et le regarde d'un air qui voulait dire 'merci'. « Enchanté, Anastasia Romanov. » dit-elle faisant une révérence improvisé. Loxias s'interroge alors sur son costume. Elle ne peut l'aider de ce coté là. Elle n'est pas vraiment une experte dans le domaine. Après une blague de Loxias qui fit légèrement rire Valentina Jasmine prend son envole. Ariana fait un commentaire sur le faite que la soirée va finir parfaitement bien puisque c'est un conte de fée et qu'il finiront tous par faire des bébés avec leur partenaires. En parlant de partenaire Némo n'est toujours pas là. Elle se déconnecte de la conversation un moment pour le chercher du regard. Mais rien. Elle finit alors par revenir dans la conversation qui tourne autour d'un tresse étrange qui sent le brûlé.

« Megara non ? » Qu’est-ce que j’en sais ? J’ai une tête à avoir été bercé contre le sein de ma charmante mère devant des Disney vantant les mérites du capitalisme radical et de l’American way of life ? Non. Donc voilà. « Mais oui Megara ! Tu sais Hercule, je l’ai sur mon ordinateur et . . . » J’hausse un sourcil. Bah bien sûr, c’est évident que je suis censé savoir ce qu’elle a ou n’a pas sur son ordinateur. « . . . je n’arrête pas de le regarder. Seule. Ou avec des gens. Quand je m'ennuie. » Je ne peux retenir un sourire franc devant son laïus durant lequel sa voix s’éteint avant la fin, comme si elle ne savait pas où s’arrêter. « Enchantée, Anastasia Romanov. » se présente Valentina, tandis que je laisse échapper un sifflement stressant. « Dis pas ça trop fort, au risque de voir surgir un russe massif traçant droit sur toi en t’appelant “tata”. » Oui, quand j’ai su que j’allais participer à Fake Lover, j’ai eu la présence d’esprit, comme tout bon sportif qui se respecte, de me visionner tous les anciens matchs de la saison passée, et bien évidemment, je connais tous les protagonistes, plus ou moins. Mais si les autres n’ont pas eu le même professionnalisme que moi, je risque de faire un bide. Puis je reporte mon attention sur mon propre costume qui semble laisser tout le monde dans la même perplexité que moi. J’tente une blague... foireuse... dont la seule réaction que j’obtiens est une tape compatissante sur l’épaule, de la part de Pocahontas. Je fais un bide. Merci, femme. « On fait un beau mélange de contes tout de même, il n’y en a pour toutes les cultures. Heureusement on sait que la soirée finira bien, on sera heureux et on aura pleins d’enfants. » annonce-t-elle en détournant l’attention de ma blague moisie. On se sauve les uns les autres, si c’est pas typiquement disneysque, ça. « Ouais ben moi ça ne risque pas de m'arriver avec Hercule ! » Je cherche Hercule des yeux, histoire de comprendre quelque chose à la répartie de Mégara, mais en vain. Je vois tout et n’importe quoi, mais pas de héro grec à moitié à poil. Les seuls poils que je vois, sont ceux d’une bête, et je me félicite de ne pas avoir hérité de ce costume qui doit peser une tonne et sentir le fennec. Je reviens à la conversation lorsque j’entends parler d’une tresse. Mon regard se reporte immédiatement sur la natte échouée entre les mains d’Hamad, avant de basculer vers Swann qui affirme vouloir m’aider en faisant jouer ses doigts dans ses cheveux. « Hein ? » Je comprends pas tout, là. Il veut quoi le volatile ? Savoir si je veux m’ajouter une tresse ? « Non, mais, non, t’as pas tout compris. C’est un scalpe. » j’annonce en récupérant la mèche cramée de la paume du musulman qui n’était pas musulman mais juif dans un costume de musulman. « C’est une coutume entre guerriers. J’offre le scalpe de ma partenaire à Hamad en signe de reconnaissance. Par ce geste, je l’autorise à vivre heureux et à faire plein de petits musulmans à ma partenaire. » Et pour joindre le geste à la parole, je répète ma donation de tresse à Hamad, de manière plus solennelle, cette fois, courbant le cou, devant lui, avant de reculer pour réintégrer ma place. Je jette un regard à Pocahontas, puis Anastasia, puis Mégara. De nouveau Pocahontas, puis Mégara, Anastasia, Mégara, Pocahontas, Mégara, Anastasia, avant de m’arrêter finalement sur Mégara. « Combien pour ton scalpe ? » Oui, dans le genre romanesque, on a rarement fait mieux. La classe, on l’a ou on l’a pas, et moi, clairement... bah... je l’ai pas.

« Limite je crois que je préférais quand elle ne parlait pas... » Je laisse échapper l’air de rien, sans même jeter un regard aux sangles qu’elle a défaite et à mon gilet bleu qui, à présent, s’ouvre librement sur une chemise blanche sans boutons. Bien, j’suis à moitié à poil, mis à nu par les soins de ma partenaire. C’est ce que j’appelle une équipe qui gagne. « Elle est légèrement à cran lorsqu’il y a du monde. » J’informe les autres sur le ton de la confidence, mais suffisamment fort pour que la douce Sive n’en perde pas une miette. « Mais une fois seuls, au lit, c’est une chatte domestiquée, j’vous assure. » J’vais m’en prendre une. Je ne sais pas exactement d’où elle va venir, mais je vais m’en prendre une, c’est certain. Je l’appréhende même pas, la gifle, je l’attends, sans qu’elle n’arrive jamais. « Vous voulez l’entendre hurler à nouveau ? » Je demande, comme s’il s’agissait d’une attraction sur demande. Et c’est une attraction sur demande, parce que Sive, en colère, c’est un son et lumière à ne pas rater. J’observe un tour de ronde pour prendre les avis, et puisque personne ne dit rien, j’imagine qu’ils sont partants. Attention, je me lance. Profonde inspiration puis expiration, et... « J’ai soif, femme à la capillarité déréglée. Va donc me chercher à boire céans, où je te laisse moisir dans ta tour, maraude ! » Je déclame, un poing sur la hanche, l’autre sous mon nez tandis que je m’observe les cuticules. Attention, c’est maintenant que le spectacle reprend. Fallait pas partir à l’entracte.

J’obtiens bien vite une réponse de la part de la femme-sirène. « J’ai deux solutions, m’initier styliste et refaire une beauté à cette jupe ayant pour but de l’ouvrir un peu plus, ou bien jouer le rôle dans sa totalité et me faire porter par Sami, mon prince, toute la soirée. » Ce petit clin d’œil qu’elle fait à l’égard de son partenaire me fait songer qu’elle a surement déjà dû arrêtée son choix. Mieux vaudrait que ce soit celui-là, de toute façon. Je doute que la production tolère qu’on s’en prenne ainsi à ces merveilleux tenus qui nous sont prêtés, l’espace d’une soirée. « Ton bon prince ne peut pas te refuser ça. Et en plus, tu es tombée sur le plus serviable d’entre tous. » Il va m’en vouloir, pour ça, car je me doute bien que l’envie de trimbaler sa concubine toute la soirée ne l’enchantera guère, mais il me semble logique que ce soit lui plutôt qu’un autre. La candidate lève son verre à mon intention. « Santé princesse Fiona. » Je lui offre un large sourire. « Santé, petite sirène. » Je bois une petite gorgée de ma boisson, et mon visage se crispe sous le goût trop sucré de la mixture. J’ai l’impression d’avoir avaler un cocktail de concentré de bonbons amers. Le goût se passe de mot. Ariel ayant entrepris une petite discussion avec les nouveaux arrivants, je me retrouve bien vite seule. Andreas s’est accaparée une grande partie de l’attention, et l’envie de me retrouver dans son ombre me saoulant au plus grand point, je m’éloigne du buffet, cherchant un endroit où me poser. Et où quelqu’un voudra bien de ma compagnie. Dans un coin du salon, j’aperçois Ezéquiel. Notre rencontre de cet après-midi est encore bien fraîche à ma mémoire, et bien que j’aurais eu amplement le temps de rebrousser chemin en cours de route, je décide tout de même d’aller me poser à ses côtés, en silence. Dans sa main git un papillon, une pauvre petite créature fragile qui n’a pas su survire entre ses griffes. Je me demande si cet insecte n’est pas à l’image de la relation qui nous lie l’un à l’autre. Vais-je m’effriter au contact de ses mains? Ce qui s’est déroulée dans la forêt… je ne l’ai pas oublié. Sa façon qu’il a eu de m’empoigner, de me maintenir sous son joug. Il a décidé de faire de moi sa fascination, son obsession. Je devrais vraiment m’en inquiéter, mais je m’obstine à lui laisser sa chance. On en mérite tous une. Il y a vraiment quelque chose qui cloche, avec moi.

Le thème de la soirée du jeudi était lancé. Les festivités étaient placées sous les signes des contes de fées. Un retour à la enfance, avec nos personnages de contes de fées préférés. Cupidon avait attribué à chaque candidat un personnage et le costume qui allait avec. Malo et Aloise devenaient incarner Peau d’Âne et le Prince. Quand le petit ange ailé l'annonça, Malo pensa tout de suite au film qui avait bercé son enfance. Le film PEAU D'ÂNE de Jacques Demy. Avec la grande Catherine Deneuve. Ce film était un des films préférés de sa mère. Il se souvenait également des costumes. Tandis que la magnifique Catherine Deneuve arborait une robe digne d'une princesse, a contrario le costume du Prince était presque ridicule. Quand la production confia les costumes aux participants de l'émission, le jeune homme n'avait pas pu s'empêcher de grimacer à la vue du costume. Il était immonde, donc il avait décidé de le retoucher. Un peu. Mais en connaissant le bel anglais, il devait refaire tout le costume en gardant tout de même quelques tissus du costume original parce qu'il avait horreur de jeter les tissus. Il les réutilisait toujours pour une autre de ses créations. Une fois les retouches terminées, il enfila son COSTUME, puis la perruque blonde. Il alla se regarder dans un miroir. Le costume était de couleur rouge comme celle du Prince dans le film : il portait une longue tunique en faux cuir, une sorte de pantalon noir caché par le pan de sa tunique, des bottes noires qui lui remontaient jusqu'aux genoux, un collier plaqué or et le fourreau de sa fausse épée sur le côté. Il vérifiait si sa perruque était bien placé, il enfila une cape rouge et or. Il était prêt. Il descendit du premier étage avec sa canne noire à la main. Sa princesse l'attendait aux bas des escaliers. Il l'aperçut habillée d'une longue robe et sur ses épaules la fameuse peau d'âne, puis vint à sa rencontre. Il se mit devant elle en souriant. Il saisit la main de Laoise, fit le baise-main. – Ma princesse. Il plongea son regard dans le sien. – Vous êtes magnifique Il porta ensuite son regard sur les autres candidats présents à la soirée. Il reconnut quelques têtes familières dont Sive en Raiponce, Aj en Peter Pan, Sami en Prince Eric et Adie en Blanche-Neige. Il les salua inclina la tête. Ensuite, il se tourna vers sa comparse et lui tendit son bras. – Allons les rejoindre., dit-il d'un ton toujours poli. Et avec le sourire.