GIOANOUCHKACESARLUCYPENNYZIYANSIDKARLAACHANAALYCRISTOPHERRHEA
FAWNGOLSHIFTEHLINADASHRICHARDBASTIANLEONJOAQUIMMAZEJULIETTEULISESTIMEO
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez
 

 These are my confessions ► 17/07 - 18:36

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Andreas

Andreas
MESSAGES : 1947
AGE : 37
LOCALISATION : from BRISTOL to MUNICH
EMPLOI : FOOTEUX
POINTS : 723

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:

These are my confessions ► 17/07 - 18:36 Empty
MessageSujet: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 EmptyLun 16 Juil 2012 - 4:15

    Irène

CHAMBRE SNOWWHITE AND ROSERED ; DIENSTAG, 17 JUILLET - 18H36

Je ne pouvais plus attendre. J'avais repoussé ce moment encore et encore depuis dimanche soir, mais là ça devait sortir. C'était tout con en fait, je stressais pour rien là, de plus ça ne me ressemblait tellement pas... Calmos Andreas. C'était jamais qu'une confession à faire à quelqu'un. Y'aurait assurément pas mort d'homme, alors je pouvais y aller en tout tranquillité. Voilà pourquoi je partis à la recherche d'Irène, tout en tentant de garder un calme olympien. Car c'était à elle qu'il me fallait faire un aveu. Finalement, après avoir parcouru le château en long et en large, je finis par entrer dans sa chambre et l’apercevoir sur son lit, visiblement en plein repos. J'avançai jusqu'à me trouver devant elle, puis je pris place au bout de celui-ci, ramenant mes jambes vers moi et m'asseyant en indien tout en ne détournant pas le regard de sa personne. Je soufflai un grand coup, avant de lui affirmer « Je veux pas que tu partes. », la tête légèrement baissée mais les yeux toujours rivés vers elle. On était sur de rien, hein, du coup je m'imaginais les pires scénarios. Mais qu'elle ne s'en fasse surtout pas, à mon sens j'avais bien plus de chances de sortir qu'elle dimanche prochain. Bref. Tout ça pour dire que je tenais à ce qu'elle sache que malgré tout ce qu'il s'était passé entre nous ces derniers temps, bah, je l'aimais bien quoi. Elle était l'une des personnes dont je me trouvais actuellement le plus proche au sein de ce château, et à mes yeux cela représentait beaucoup. Qu'elle m'apprécie réellement ou non je m'en foutais pas mal. Je pensais pas pouvoir m'attacher à quiconque ici, et après Swann, Tweedy, Laoise, Sami et Valentina, le scénario se répétait avec Irène. Ouais, je commençais à m'attacher à elle, ce que je n'aurais jamais cru possible il y a encore quelques temps. Nos rapports avaient évolué, et étaient maintenant plus adultes. Alors bien sur ma confession était assez pitoyable, j'en étais parfaitement conscient, néanmoins je préférais le lui dire maintenant plutôt qu'au moment de son départ, en espérant bien évidemment que ce dernier n'ait pas lieu dans moins d'une semaine. Maintenant, elle pouvait me rire au nez si ça lui chantait.
Irène

Irène
MESSAGES : 2090
AGE : 40
LOCALISATION : BANLIEUE PARISIENNE.
EMPLOI : SANS EMPLOI.
CITATION : « L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible. »
POINTS : 327

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (MON CUL). (AJ). (SAMI).

These are my confessions ► 17/07 - 18:36 Empty
MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 EmptyLun 16 Juil 2012 - 5:06

Je ne suis pas du genre défaitiste et j’ai pleinement confiance en moi. J’ai même toujours tendance à me dire que j’étais super aimée en dehors du nid. Bah ouai, c’est des personnes comme moi qui fond faire de l’audience et pas les autres gamins. Sauf que j’avais cette impression de vivre mes derniers instants au sein du château. Que cette semaine allait être ma dernière et ça me déprimait à fond. Ouai je n’avais sérieusement pas envie de partir. Ni de quitter ces draps par exemple, sur lesquels j’étais allongée, depuis quelques dizaines de minutes. Puis un bruit me fit légèrement tourner la tête, en direction de la porte, où j’aperçu Andreas arriver vers moi. Je le suivais des yeux, le regardant s’installer au bout du lit, et me regardant sans relâche. Je relevais alors un peu mon corps, m’appuyant sur mes coudes. Je le regardais en plissant les yeux, tentant de deviner ce qu’il me voulait, avant qu’il ne se mette à parler. Avant qu’il ne se lance plutôt. « Je veux pas que tu partes. » Ma seule réaction fut de reculer un peu mon visage d’étonnement. Finalement je restais figée, devant lui. Mes yeux dans les siens. Pinçant simplement mes lèvres. Pour tout dire, j’allais de surprise en surprise avec Andreas et depuis une seule et simple semaine. Il passait outre ma différence, il m’acceptait telle que j’étais et à présent, il m’avouait ne pas vouloir me voir partir. Je ne savais sérieusement pas quoi en penser, en tout cas, je n’allais certainement pas me mettre à rire. Au contraire j’étais touchée de l’entendre dire. Je comptais vraiment pour une personne au moins. Finalement un sourire se dessina sur mes lèvres, alors que je m’asseyais à mon tout en tailleurs face à lui. Je comprenais alors son hésitation avant de me parler, car une boule resta comme en travers de ma gorge, avant d’avaler ma salive. « Je crois… J’ai pas envie de te voir partir non plus. » Lui répondais-je simplement, secouant subtilement ma tête de droit à gauche. Comme il me l’avouait, je pouvais bien le lui dire de vive voix, même si pour le coup, je passais plus pour la gamine timide qui a peur de dire ce qu’elle pense, que pour la grosse salope que je suis. Je finissais par sourire franchement, gardant toujours mes yeux plongés dans les siens plus clairs. « De toute façon, on ne peut pas partir… » Valait mieux se dire ça. Ca me consolait au moins. Je levais une épaule, en souriant cette fois en coin, timidement. Moi qui ne voulais aucune attache ici, je me retrouvais à aimer la compagnie d’Andreas et, à apprécier carrément ce qu’il est.
Andreas

Andreas
MESSAGES : 1947
AGE : 37
LOCALISATION : from BRISTOL to MUNICH
EMPLOI : FOOTEUX
POINTS : 723

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:

These are my confessions ► 17/07 - 18:36 Empty
MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 EmptyLun 16 Juil 2012 - 5:58

Quand j'avais quelque chose à dire, je le disais. Tôt ou tard. Ce soir par exemple, j'avais fini par avouer à Irène que je ne voulais pas qu'elle sorte dimanche, et bien que je m'attendais à ce qu'elle me ricane au nez, elle n'en fit finalement rien. Non, au lieu de ça, je la vis comme surprise et intimidée. Puis elle prit à son tour la parole. « Je crois… J’ai pas envie de te voir partir non plus. » Oh, elle croyait ? C'est-à-dire qu'elle n'en était pas sure ? Car pour moi cela relevait de l'évidence, hein, je ne voulais véritablement pas la voir partir. Un peu comme j'avais redouté le départ de Valentina. Je m'attachais chaque jour un peu plus à elle, et c'était une sensation que je n'avais jamais connue avant. C'est alors qu'elle plongea son regard dans le sien. Pour la première fois de ma vie, je me sentis comme déstabilisé. « De toute façon, on ne peut pas partir… » Si seulement elle pouvait dire vrai. Si seulement nous pouvions gagner tous les deux notre place pour les demi-finales dimanche prochain. Si seulement le public décidait de ne pas nous séparer elle et moi. J'avais envie d'y croire, car j'étais du genre sur de moi, mais j'avais cette crainte au fond de moi de la voir m'échapper. C'était inexplicable. Je baissai à nouveau la tête, avant de soupirer longuement. « J'arrive pas à savoir ce qu'on est toi et moi. » lui répondis-je, en relevant doucement la tête. Ouais, j'étais complètement perdu. « Est-ce qu'on est... amis ? » Dire que je n'avais pas compris l'insistance de Laoise l'autre jour... Maintenant je pouvais me mettre à sa place. C'était frustrant de ne pas pouvoir mettre de nom sur les rapports qu'on pouvait entretenir avec quelqu'un. On était peut-être amis, mais en même temps est-ce que des amis couchaient ensemble ? Ou alors on était des sex friends, oui mais pourquoi est-ce qu'on se préoccupait de l'avenir de l'un et de l'autre dans l'aventure alors ? J'étais un peu dans une sorte d'impasse, dont j’espérais qu'Irène pourrait me sortir. Mais peut-être n'en savait-elle pas plus que moi en fin de compte. Ah étrangement, je trouvais la situation bien plus compliquée maintenant que nous n'étions plus "en froid". Le pire dans tout ça, c'est qu'on était comme des gosses dans la cour de récréation, osant à peine s'avouer les choses. C'était ridicule. Je me sentais ridicule. Mon père devait se marrer comme un gros porc devant son écran de télévision, probablement en train de se foutre éperdument de ma gueule. Oui bah excusez-moi de changer et de connaitre ce qu'il vous était commun à tous, hein, les sentiments. C'était tout nouveau pour moi, alors un peu de tolérance serait aussi la bienvenue.
Irène

Irène
MESSAGES : 2090
AGE : 40
LOCALISATION : BANLIEUE PARISIENNE.
EMPLOI : SANS EMPLOI.
CITATION : « L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible. »
POINTS : 327

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (MON CUL). (AJ). (SAMI).

These are my confessions ► 17/07 - 18:36 Empty
MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 EmptyLun 16 Juil 2012 - 12:19

Non j’étais sûre. On ne peut plus sûre de moi, même. Je ne voulais absolument pas le voir partir, ou d’une façon détournée, je ne voulais pas être éloignée de lui. C’est un peu ça que cette phrase voulait signifier, en tout cas pour moi. Alors je préférais me dire que l’on arriverait à deux, aux demies finales. D’ailleurs quel goût aurait celles-ci, si Andreas et moi-même étions expulsés du nid suite à de telles nominations totalement injuste à nos yeux. L’espoir était en quelques sortes notre dernière arme. On ne pouvait pas en dire autant sur la parole pour ce soir. En tout cas, de mon côté, je ne savais plus. Avec notre cessation des hostilités, j’avais l’impression d’avoir perdue la répartie que j’avais et mon léger côté bavard. Pire, j’étais même intimidée par cet Andreas qui ne semblait pourtant pas plus à l’aise que moi. Pour résumer ce moment, je perdais presque tout mes moyens, mais j’essayais de ne pas lui montrer, me contentant de pincer les lèvres, lui laissant alors le soin de parler pour nous deux. « J'arrive pas à savoir ce qu'on est toi et moi. » Contrairement à lui qui avait baissé un peu sa tête, je laissais toujours mon regard sur lui. Ce regard à la fois étonné et interrogateur. Perdu. Mais ma tête signifiait déjà que je ne savais pas où nous en étions, puisqu’elle allait de droite à gauche légèrement. Comment qualifier sérieusement cette espèce de lien qui nous reliais et qui ne ressemblais franchement à rien d’autre qui n’existait déjà ? « Est-ce qu'on est... amis ? » Pouvait-on réellement nous qualifier comme tel ? Je n’avais pas l’impression d’être amie avec lui, non, tout en ayant l’impression que ce que je ressentais pour lui, allait au-delà de ça et ça me faisait flipper. Non, amis était exagéré, mais de simple connaissance aussi. Autant l’on ne connaissait pas tant que ça la vie de l’autre, autant ça ne me dérangeait absolument pas, bien au contraire, mais autant on se connaissait tout de même. On avait fait aussi la paix. Tout étaient embrouillés dans ma tête, alors que cette situation était toute nouvelle pour moi, comme je présageais qu’elle l’était pour lui. « Des amis ne couchent pas ensembles… » Commençais-je par lui signifier, mais ça, il le savait sûrement déjà. Je crois aussi que dans les séries, quand des amis couchent ensemble, cela ne se terminait jamais bien. Bon, ce n’était que la télévision, mais je supposais qu’il en était de même dans la vraie vie. Alors tant que nous couchions ensemble, jamais l’on ne pourrait se qualifier d’amis. Sauf que, si nous venions à rester tout les deux pours les demies finales et donc, que nous restions tout les deux dans le nid, il n’étais pas question pour moi d’arrêter de coucher avec lui. Au-delà d’aimer trop ça, il m’était impossible de résister à ce désir que me poussait toujours au creux de ses bras. Je fermais un instant les yeux, secouant légèrement ma tête, me trouvant dans cette position de faiblesse que je n’aimais pas. « Je n’en sais strictement rien tu sais, j’suis perdue... » Je n’aurai jamais été ami avec un homme. Pas même lorsque j’en étais « un ». Cette fois je fixais les pieds d’Andreas ou en tout cas tout est n’importe quoi sauf son visage « J’ai jamais connu ça… et là j’ai l’air pathétique ! » Une grimace déforma un peu mes lèvres.
Andreas

Andreas
MESSAGES : 1947
AGE : 37
LOCALISATION : from BRISTOL to MUNICH
EMPLOI : FOOTEUX
POINTS : 723

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:

These are my confessions ► 17/07 - 18:36 Empty
MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 EmptyLun 16 Juil 2012 - 13:37

Je crois que j'étais en train de m'attacher à elle. Dangereusement. Oui pour moi nous étions en train de construire un lien qui ne serait que nuisible par la suite, probablement destructif même. Mais justement, en parlant de ce lien que nous avions elle et moi, comment pouvait-on le qualifier ? Difficile de mettre un nom sur ce que nous vivions ensemble. Nous étions passés par beaucoup de choses, du désir à la haine en passant par l'incompréhension la plus totale, comme actuellement. Pouvait-on alors prétendre que nous étions amis Irène et moi ? Ah, déjà que j'estimais n'avoir aucun véritable ami ici... Mais d'après ce qu'on m'avait dit de l'amitié, ça ne ressemblait aucunement à ça. « Des amis ne couchent pas ensembles… » J'étais forcé de constater que nous pensions de la même façon. Il semblait maintenant évident que nous n'étions pas de simples amis. Non, il devait y avoir autre chose. Bien sur qu'il y avait autre chose. S'il n'y avait rien qu'une bonne dose de désir, nous ne serions pas actuellement en train de converser sur ce lit, le regard fuyant pour moi, insistant pour elle. Je pense que tout ceci nous dépassait autant l'un que l'autre, et que nous ne savions plus où nous placer face à tout ça. « Je n’en sais strictement rien tu sais, j’suis perdue... » Et il en allait de même pour moi, bien sur, sinon je ne lui aurais pas posé la question. Donc elle se trouvait aussi perdue que je l'étais moi - quand je disais que nous étions semblables... Son regard se posa alors sur mes pieds, tandis qu'elle poursuivit bientôt. « J’ai jamais connu ça… et là j’ai l’air pathétique ! » J'arborai un sourire en coin. « Je me demande qui est le plus pathétique de nous deux. » Franchement, si elle avait l'air pathétique comme elle le signifiait, alors moi j'avais l'air de quoi ? Je n'étais pas mieux qu'elle, ah ça certainement pas. Et puis d'un coup, je lâchai un rire. Je ne me moquais pas d'elle... mais plutôt de la situation, à vrai dire. Je peinai à reprendre mon calme. « C'était nerveux. C'est juste que... » Et rebelote, voilà que je me mettais à rire de plus belle. On ne m'arrêtait plus. « ... putain on est tellement ridicules là Irène. » Ah mais c'était certain ça. Le ridicule ne tue pas ? Bah heureusement j'ai envie de dire. Mon dieu mais que faisions-nous ? De quoi avions-nous peur ? Qu'est ce qui avait tant de mal à sortir ? J'en avais comme une vague idée, mais je ne me sentais pas le courage de faire un tel aveu pour le moment. Je plaçai ma main devant ma bouche, comme un enfant qui aurait dit une bêtise. Là j'essayais plutôt de mettre fin à ce fou rire naissant, mais c'était difficile. Franchement au vu de notre situation actuelle, je pense qu'il valait encore mieux en rire.
Irène

Irène
MESSAGES : 2090
AGE : 40
LOCALISATION : BANLIEUE PARISIENNE.
EMPLOI : SANS EMPLOI.
CITATION : « L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible. »
POINTS : 327

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (MON CUL). (AJ). (SAMI).

These are my confessions ► 17/07 - 18:36 Empty
MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 EmptyLun 16 Juil 2012 - 18:27

Je me trouvais pathétique ouai, de ne pas pouvoir regarder en face Andreas et trouver quoi lui dire. J’avais même carrément l’air pathétique de lui dire que je l’étais tout en ne le regardant pas. Vous voyez le truc quoi. Alors je relevais un peu les yeux sur lui, pour voir qu’un sourire se dessinait sur ses lèvres. « Je me demande qui est le plus pathétique de nous deux. » Je haussais les épaules, comme si cette question était plus compliquée encore puis je levais un sourcil, lâchant un soupire. Je constatais qu’on était dans le même cas de figure lui et moi et nous formions un tout. Nous étions pathétiques. J’eu à peine le temps d’esquisser un sourire, qu’il se mettait à rire. Je le regardais tout simplement, mes sourcils se tordant pour montrer mon incompréhension et mon étonnement face à sa réaction. « C'était nerveux. C'est juste que... » Mon sourire perdurait. Je voyais qu’il n’arrivait pas à se contrôler et, malgré moi, j’avouais que son rire devenait peu à peu communicatif. Même si j’avais compris pourquoi il riait, j’essayais de ne pas le faire. Il fallait bien quelqu’un de sérieux ici tout de même. Alors je me mordillais un peu plus la lèvre. « ... putain on est tellement ridicules là Irène. » Finalement je lâchais un premier rire, rapidement suivit par un deuxième et un troisième. Ils se répétaient, jusqu’à ce je reprenne mon souffle, en secouant la tête légèrement de droite à gauche. « Tu trouves ? J’vois pas pourquoi… » Lui répondais-je, feignant l’incompréhension, avant de me remettre à sourire, puis me mordre la lèvre inférieure. C’est vrai que nous avions l’air fin, d’être assis l’un en face de l’autre pour se dire que l’on ne voulait pas voir l’autre partir. Enfin non, pour se dire autre chose que l’on n’arrivait pas à cracher. Est-ce qu’on était sérieusement obligé de le faire ? Je finissais par reprendre ma moue sérieuse tout en secouant la tête. « T’as raison, on veut faire comme les autres et voilà le résultat… » J’haussais un sourcil. Bah ouai, on tentait de faire comme les autres c'est-à-dire de parler et s’avouer des choses, ou chercher à nous mettre dans une case comme tout le monde. Alors je préférais rire avec lui. « Non sérieusement. Pourquoi nous coller une étiquette ? Personnellement je me fou de savoir ce que l’on est. On l’est, c’est tout ! » Voilà, j’ai sortit ma phrase philosophique à cent balles. Bon je ne m’en foutais pas totalement parce que c’était trop bizarre, mais encore une fois philosopher que de me prendre la tête.
Andreas

Andreas
MESSAGES : 1947
AGE : 37
LOCALISATION : from BRISTOL to MUNICH
EMPLOI : FOOTEUX
POINTS : 723

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:

These are my confessions ► 17/07 - 18:36 Empty
MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 EmptyLun 16 Juil 2012 - 21:11

Nous étions là, à rire comme des gamins, face à une situation qui nous échappait totalement. J'avais l'impression de ne plus rien contrôler. Mais ce qui m'échappait le plus à l'heure actuelle, c'était véritablement mes sentiments. C'était tout nouveau pour moi, et être confronté à Irène, sur ce lit, ne m'aidait franchement pas à y voir plus clair. On était juste éperdument ridicules, et j'avoue avoir moi-même eu du mal à l'admettre. Car j'étais le genre de mec jamais vraiment prêt à reconnaitre qu'il pouvait être pathétique, même si là il était certain que je l'étais, au moins autant qu'elle, voir même plus. « Tu trouves ? J’vois pas pourquoi… » Ouais, bien sur... Au fond, on faisait bien de rire de tout ça. C'était toujours mieux que de regarder les choses en face et de se dire qu'on était même pas capables de nous dire les choses simplement. De mon côté, ça ne semblait pas prêt à sortir. Pourtant j'aurais voulu que ce soit dit, une bonne fois pour toute, afin d'être débarrassé. « T’as raison, on veut faire comme les autres et voilà le résultat… » Ouais, et c'était ça le plus ridicule à vrai dire. Car nous n'étions pas comme les autres elle et moi - nous n'étions pas disposés à éprouver les sentiments comme si c'était normal. Nous étions semblables, mais tellement différents des autres. C'est un peu comme si Irène et moi faisions partie d'une espèce d'êtres humains bien spécifique et peu répandue. « Non sérieusement. Pourquoi nous coller une étiquette ? Personnellement je me fou de savoir ce que l’on est. On l’est, c’est tout ! » Ah, elle s'en foutait ? Et bien pas moi. Non, au contraire je voulais être fixé. Peut-être aussi qu'Irène préférait ne pas savoir ce que l'on était vraiment, mais ça n'était pas mon cas. Non moi je voulais savoir, même si cela devait me secouer un bon coup. Je cessai définitivement de rire pour reprendre mon sérieux, avant de reporter le regard sur elle avec profondeur. « Donc cette situation te convient ? Si t'en avais la possibilité, tu changerais vraiment rien ? » Et par situation, j'entendais coucher ensemble de temps à autres comme si c'était normal, être attirés l'un par l'autre comme des aimants et mettre ça sur le compte d'une constante tension sexuelle régnant entre nous... Je m'informais, voilà tout. Nos rapports avaient tout de même considérablement évolué depuis quelques semaines, mais restait à savoir si tout ceci lui convenait ou si elle souhaitait autre chose. Non, même si elle souhaitait véritablement autre chose, elle ne le dirait pas. Et probablement que moi non plus. J'avais beau être très franc, et avoir pour habitude de toujours dire les choses sans langue de bois, certaines fois ça n'était pas aussi simple. Comme maintenant. Y'avait certainement un aveu à faire là, après je devais même pas avoir assez de courage pour ça... Pfff, pa-thé-tique.
Irène

Irène
MESSAGES : 2090
AGE : 40
LOCALISATION : BANLIEUE PARISIENNE.
EMPLOI : SANS EMPLOI.
CITATION : « L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible. »
POINTS : 327

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (MON CUL). (AJ). (SAMI).

These are my confessions ► 17/07 - 18:36 Empty
MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 EmptyMar 17 Juil 2012 - 0:23

La franchise a toujours été ma marque de fabrique sauf que bah là, c’était sensiblement différent. Je n’avais jamais eu à faire à un tel élan de sentiment. Ouai, parce qu’entendre quelqu’un me dire qu’il ne voulait pas me voir partir, c’était tout nouveau pou moi. C’est inimaginable qu’une aventure d’une nuit me sorte ce genre de chose. Bien que je ne le considère évidemment pas comme tel, ce même problème était toujours posé : qu’était-il pour moi ? Alors effectivement je lui disais que je ne voulais pas le savoir. C’est encore ma vision des choses plutôt spéciale qui me faisait dire ça. Non, je ne me foutais pas totalement de savoir ce que nous étions, mais ça ne m’était pas essentiel. Le savoir, c’est peut-être présager le futur et ça, je ne sais pas le faire. Je ne sais pas le faire et je n’ai pas envie de le savoir. J’aimais bien ma vie que je menais au jour le jour sans réfléchir. Certes j’ai pu faire de mauvais choix, mais je les assumais entièrement et parfois, mes choix ce sont révélés payant. Comme par exemple avoir couché avec Andreas et avoir toujours cru qu’il était plus tolérant qu’il ne me l’avait montré. Alors il s’arrêtait de rire et moi de sourire et nous revenions à une sorte d’expression grave. Ou en tout cas sérieuse. Merde. On était semblable nous deux, mais nous l’étions un peu aussi des autres. Les discutions sérieuse, on ne pouvait pas y échapper. « Donc cette situation te convient ? Si t'en avais la possibilité, tu changerais vraiment rien ? » Je plantais de nouveau mes yeux dans les siens, ressentant une sorte de frisson comme pour l’épisode du lac. Comme pour son épisode de la douche. Je secouais alors légèrement ma tête de gauche à droite. « Ouai ! Cette situation me convient. » Répondais-je vivement, avant de réfléchir véritablement à ce qu’il voulait dire. En fait, ce n’était pas totalement vrai, parce que je pourrais changer quelques petites choses. Parce que cette situation comme il le disait ressemblait plus à une relation de partenaires de sexe, parlant de temps à autre plus sérieusement, mais je voulais évidement plus. Ou pas que ça. Ou bien, raaaaah je ne savais sérieusement pas. J’étais toujours aussi perdue qu’il y a quelques minutes. « Enfin je veux dire… On ne s’engueule plus et… Tu m’acceptes comme je suis. C’est le principal à mes yeux… » Ouai le principal, c’est vrai, mais pourquoi lui disais-je ça. J’aurai pu me passer de cette argumentation. De nouveau je détournais ma tête et donc mes yeux de lui, passant ma main sur une partie de mon visage. Ouai nous étions deux, mais plus moi que lui : j’étais pathétique et gênée qui plus est. Je préférais sérieusement lorsque nous nous engueulions même si je n’espérais pas revenir à ce temps là. Sans prévenir je décidais de décroiser mes jambes et de quitter le lit pour toucher la terre ferme et faire en quelques sortes les cents au milieu de la pièce. « Qu’est-ce que tu changerais toi, à notre relation ? » Lui demandais-je doucement, jetant un coup d’œil dans sa direction.
Andreas

Andreas
MESSAGES : 1947
AGE : 37
LOCALISATION : from BRISTOL to MUNICH
EMPLOI : FOOTEUX
POINTS : 723

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:

These are my confessions ► 17/07 - 18:36 Empty
MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 EmptyMar 17 Juil 2012 - 0:43

Fallait se rendre à l'évidence : nous n'étions pas comme les autres. Nous vivions dans une sorte de monde parallèle où régnaient la baise et la superficialité. Et puis nous étions de vrais handicapés des sentiments également. Moi j'assumais, du moins je crois. Au moins on ne pouvait que reconnaitre le fait que nous étions les mêmes, identiques, semblables. Elle disait ne pas vouloir être affublée d'une étiquette, et qu'elle se foutait bien de savoir ce qu'on était elle et moi. Oui mais justement, on était quoi ? Et cette situation, aussi compliquée soit-elle, elle lui convenait au moins ? Pour rien au monde elle n'aurait changé tout ça ? « Ouai ! Cette situation me convient. » Ah. Et bien à moi elle ne me convenait pas. Ou plus. Elle poursuivit. « Enfin je veux dire… On ne s’engueule plus et… Tu m’acceptes comme je suis. C’est le principal à mes yeux… » C'était aussi le principal aux miens. Avant cette soudaine prise de conscience de ma part qui m'avait permis de me rendre compte qu'Irène n'était ni anormale, ni un monstre et qu'elle méritait au même titre que nous tous la tolérance à laquelle elle avait droit, notre relation se limitait à des prises de bec et des réconciliations sous la couette. Je ne voulais plus de ça, et heureusement nous avions quelque peu dépassé ce stade à l'heure d'aujourd'hui. « Et toi, tu m'acceptes comme je suis ? » Peut-être m'avait-elle toujours accepté de son côté, depuis le premier jour. Mais ça je n'étais pas censé le savoir - elle ne me l'avait encore jamais confié. C'est alors qu'elle se leva comme pour se dégourdir un peu les jambes. « Qu’est-ce que tu changerais toi, à notre relation ? » Rah. Honnêtement je redoutais qu'elle puisse me renvoyer la balle et me demander de répondre à mon tour. Je baissai un instant les yeux jusque sur le matelas, sentant sa présence non loin de moi et son regard porté sur ma personne. « Je sais pas. » soufflais-je alors. Quelle réponse constructive Andreas, vraiment tu t'étais surpassé. Allez, fallait peut-être que je prenne la peine d'entrer dans les détails, non ? Après tout, cette question était la mienne initialement. « Ce que je sais, en revanche, c'est que quelque chose me gêne dans nos rapports. Si je pouvais te voir comme toutes les autres filles que je saute, c'est à dire comme une nana qui écarte facilement les cuisses, je pense que ça me conviendrait tu vois, du moins ça m'arrangerait et ce serait plus facile. Mais y'a autre chose. Le fait est que je n'arrive plus à te voir comme telle depuis quelques temps. » Oui, quelque chose avait changé dernièrement. Irène n'était à mes yeux plus seulement une fille facile, une conquête de plus ou un plan cul régulier. Non, et certains éléments ne manquaient pas de me troubler. Le fait par exemple que j'agisse souvent en fonction du fait qu'elle était en train de me regarder ou non... le fait que je ne pouvais m'empêcher de la fixer longuement dès que je la croisais quelque part dans ce vaste château... Il m'arrivait quoi au juste ? C'était quoi toute cette merde ? Et, surtout, pourquoi est-ce que je ressentais toutes ces "choses" pour elle, alors que je ne les avais encore jamais ressenties pour personne avant cela ?... Y'avait de quoi perdre la tête là, clairement.
Irène

Irène
MESSAGES : 2090
AGE : 40
LOCALISATION : BANLIEUE PARISIENNE.
EMPLOI : SANS EMPLOI.
CITATION : « L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible. »
POINTS : 327

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (MON CUL). (AJ). (SAMI).

These are my confessions ► 17/07 - 18:36 Empty
MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 EmptyMar 17 Juil 2012 - 3:15

Aussi sincère que je pouvais être, il m’était difficile de trouver les mots et de tout dire à Andreas. Lui comme moi, nous étions incapables de parler de sentiments et même, de prendre conscience que nous en avions. Pour ma part, j’ai été tellement conditionnée à n’avoir aucun sentiment, que je flippais quoi, alors qu’il n’y avait pas lieu d’être. Oui je voulais tout de même plus, tout en aimant en quelques sortes notre relation actuelle. Si l’on peut appeler ça une relation. Je me l’avouais à l’intérieur de mon être, mais absolument pas à l’extérieur. Au moins, tant que nous gardions des jours sans zones d’ombre pour avant le départ de l’un de nous, je serais plus qu’heureuse. C’est effectivement le plus important pour moi : savoir que nous n’avions plus à nous crier dessus et pour rien. « Et toi, tu m'acceptes comme je suis ? » Je ne m’attendais pas à ce qu’il me pose la question. Pour tout dire, je ne m’étais pas posé la question réellement, puisqu’arrivé un moment, je ne pouvais plus supporter sa connerie c’est vrai et il m’avait fait légèrement pitié, mais autant que je faisais pitié. Il est comme il est Andreas, aussi blessant soit-il, je l’acceptais tel qu’il était. « Et comment t’es ?... Je ne connais pas encore l’autre partie de ton secret, mais ce n’est pas grave… » Je haussais les épaules. Peut-être que l’autre partie de son secret était horrible, ou bizarre ou répugnant. Tant pis. « Je t’accepte comme tu es, oui. » Lui répondais-je finalement. C’était aussi simple que ça : j’étais mal placée pour juger les gens. J’aime bien les critiquer, mais jamais les juger. Pour me dégourdir les jambes, mais aussi et surtout, m’échapper un peu du regard d’Andreas, dont je ne pouvais voir que le dos. Je voulais connaitre son opinion. Ce que lui voulait changer à cette relation qui nous liait. « Je sais pas. » Je le voyais baisser sa tête et, sans le faire exprès, je fis de même. Nous n’étions sérieusement pas avancé en réalité et j’avais bien peur de ne jamais l’être. Alors nous serions condamné d’accepter ces relations vouée à restée telles qu’elles. Sauf qu’Andreas reprit très vite. « Ce que je sais, en revanche, c'est que quelque chose me gêne dans nos rapports. Si je pouvais te voir comme toutes les autres filles que je saute, c'est à dire comme une nana qui écarte facilement les cuisses, je pense que ça me conviendrait tu vois, du moins ça m'arrangerait et ce serait plus facile. Mais y'a autre chose. Le fait est que je n'arrive plus à te voir comme telle depuis quelques temps. » Je m’approchais un peu de lui, fronçant les sourcils. J’avais alors dépassé le stade de salope à ses yeux. Ce qui veut dire que… Je ne comprenais pas où il voulait en venir. Il me disait bien explicitement que j’étais devenue mieux à ses yeux. Que les sentiments commençaient à s’en mêler. Je ne savais pas quoi penser de ça, tout était encore plus confus que lorsqu’il était arrivé tout à l’heure. Je m’approchais de lui encore un peu plus pour m’asseoir à côté de lui et chercher à captiver son regard, en tournant son visage avec ma main posée sur sa mâchoire. « Pourtant je suis toujours une fille facile qui ouvre les cuisses en un claquement de doigts… Ca aurait été effectivement plus facile si nous en étions restés à notre règle : ne coucher qu’une seule fois avec la même personne… » Cela aurait arrangé bien des choses, j’en étais certaine. Nous ne serions pas là à nous questionner l’un l’autre pour voir, finalement, qui craquera en premier et avouer ce qu’il a sur le cœur. Parce que je n’étais pas bête, il en était bien question, hein, de cœur ? « Tu m’vois comment alors ? » Si c’était ça qui le dérangeait dans notre relation… Mais j’avais cette impression qu’il n’en avait pas la moindre idée. En fait, je n’aimais pas la tournure que prenait notre conversation. Je n’avais jamais été aussi sérieuse que ça, non, parce que lorsque je sens arriver une telle conversation, j’avais pour habitude de prendre mes pieds à mon cou accompagné d’une grimace. « T’es pas obligé de répondre... » Je lâchais un soupire, secouant un peu ma tête et lâchant par la même occasion la sienne. C’était le triste constat que nous n’étions pas faits pour se dévoiler et encore moins parler sentiments. Non parce qu’il était question de lui là, mais c’était la même chose pour moi, rendez-vous compte. Il m’avait trainé dans la boue ; il m’a traité comme de la merde et il m’a surtout blessé comme peu l’on déjà fait avant lui. En bref à mes yeux il avait toujours été ce connard fini, un monstre égocentrisme poussé à l’extrême de l’extrême. Sauf qu’en une semaine j’avais tout balayé du revers de la main, ne pardonnant pas, mais oubliant tout comme une jeune ado aveuglé par l’a... Mes yeux s’arrondirent légèrement, alors que j’avalais difficilement ma salive. OH MON DIEU NON !

Contenu sponsorisé

These are my confessions ► 17/07 - 18:36 Empty
MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 Empty

 

These are my confessions ► 17/07 - 18:36

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

 Sujets similaires

-
» confessions, 22/03, 15h15
» I'm choosing my confessions (03/10, 14h51)
» CONFESSIONS - seizième saison
» 01.10 à 01h05 Ҩ confessions nocturnes.
» confessions of a water phobic (+ jouko - 25.03 - 10:32)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FAKE LOVER :: Les différents chapitres :: Les chapitres :: CHAPITRE TROIS :: SAISON 7 :: Intérieur-