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 These are my confessions ► 17/07 - 18:36

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Andreas

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MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 - Page 2 EmptyMar 17 Juil 2012 - 4:41

Le type qu'Irène avait présentement devant les yeux était à la base imbu de lui-même et ne vouais de l'amour qu'à sa propre personne. Enfin ça, c'est surtout celui que j'essayais d'être avec les autres, mais avec elle étrangement ça ne prenait pas. Elle savait que j'étais plus qu'un simple narcissique, je savais qu'elle était plus qu'une simple fille facile. Ce que nous ne savions pas, en revanche, c'est ce que nous ressentions réellement l'un pour l'autre. Je n'avais plus seulement du désir pour elle, mais ça je me gardais bien de le lui dire. De son côté, Irène me fit comprendre que notre situation lui convenait dans la mesure où je l'acceptais désormais comme elle était. Et elle, m'acceptait-elle pour ce que moi j'étais ? « Et comment t’es ?... Je ne connais pas encore l’autre partie de ton secret, mais ce n’est pas grave… » La première moitié de mon secret concernait mon frère jumeau qui était mort durant la grossesse. Franchement il était donné à n'importe qui, à partir de ça, de trouver le reste. Mais qu'elle ne s'inquiète surtout pas, comme je l'avais dit à Sami avec honnêteté je n'avais jamais rien entreprit d'illégal, je n'avais jamais transgressé la loi. Jamais. Alors forcément, j'estimais que mon secret n'était pas affreux en lui-même. Bon il y avait toujours cette partie qui ferait sans doute doucement rire les moins sensibles et les plus moqueurs. « Je t’accepte comme tu es, oui. » Je poussai un soupire de soulagement à peine perceptible. Il était pas question non plus de lui faire comprendre que son avis importait beaucoup à mes yeux, désormais, bien qu'il semble évident que c'était le cas. Bref. Suite à cela, Irène me demanda ce que j'avais envie de changer dans notre relation. Sur le moment, je ne trouvais rien à dire, rien à répondre, rien à pointer du doigt. Mais je savais par contre que la situation était pesante dans le sens où je ne pouvais pas, ou disons plus la voir comme toutes ces filles qui passaient dans mon lit. Non, nous avions dépassé ce stade de baise à volonté et pour mettre de côté les différents. Elle était bien plus à mes yeux, mais parviendrais-je seulement à l'admettre aujourd'hui ? Elle vint alors s'assoir près de moi, avant de plonger son regard dans le mien et poser sa main sur mon visage. Oh non, fallait pas qu'elle fasse pas. Fallait pas parce que ça me faisait perdre tous mes moyens quand elle me regardait comme ça. Je fronçai les sourcils - cette main sur mon visage était clairement de trop... néanmoins je tentai de me contenir, de ne rien dire, de la laisser poursuivre. « Pourtant je suis toujours une fille facile qui ouvre les cuisses en un claquement de doigts… Ca aurait été effectivement plus facile si nous en étions restés à notre règle : ne coucher qu’une seule fois avec la même personne… » Cette règle était commune aux gens comme nous, ceux qui baisaient tout le temps et tout le monde dans se préoccuper des conséquences, comme si le sexe réglait tous les problèmes. Facile ça ne l'était plus aujourd'hui, parce qu'on avait merdé. « Mais on ne l'a pas fait. » fis-je d'une voix basse et le regard toujours fuyant. Difficile de la regarder dans les yeux sans être aussitôt déstabilisé. Que ce soit bien clair je ne regrettais aucunement de m'être laissé aller à des ébats torrides aux quatre coins de ce château avec elle, car elle m'avait donné les meilleures instants de plaisir de toute ma vie. Peut-être était-ce son expérience qui avait primé sur la mienne. Allez savoir. « Tu m’vois comment alors ? » Mon regard fut à nouveau plongé dans le sien. Je devais faire quoi maintenant, me lancer ? Tout lui avouer ? Mettre des mots sur ce que je n'arrivais même pas à m'expliquer ? Au moment où j'ouvris la bouche pour dire quelque chose, elle poursuivit. « T’es pas obligé de répondre... » Et bien, si, en quelque sorte, je me sentais comme obligé de répondre à cette question. J'en avais trop dit désormais, et il me fallait assumer tous les changements qui avaient eu lieu sur ma personne. Je pris alors une grand inspiration. « Irène... » Les mots allaient sortir, j'allais être libéré, alors qu'est-ce qui m'empêchait de poursuivre ? Déjà, la présence des caméras et le fait que mon père pourrait voir ses images. Ensuite Irène, bêtement. Je la voyais en face de moi, comme dans l'attente d'une réponse sincère que je ne pensais pas être apte à lui fournir, au final. Nouveau soupire. De lassitude cette fois-ci. « ... j'y arriverai pas. » Wow, Andreas ! Depuis quand tu partais défaitiste ? Tu vas bouger ton cul, tu vas lui dire ce que tu ressens pour elle et tu vas surtout arrêter de jouer les mômes de seize ans, pour changer. Oui mais malgré la volonté de me montrer honnête et de laisser parler ce cœur dont j'avais découvert l'existence il y a peu, cela faisait comme un blocage. J'en devins frustré. Ce que c'était pénible de pouvoir ouvrir sa gueule à tout bout de champ en temps normal et de ne même pas être capable de dire les choses simplement comme ça me l'était demandé sur l'instant. Elle serait probablement déçue, ou peut-être me prendrait-elle pour un dégonflé. Tant pis. J'en étais surement un au fond.
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MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 - Page 2 EmptyMar 17 Juil 2012 - 12:14

« Mais on ne l'a pas fait. » Mais nous ne l’avions pas fait, effectivement. Cela aurait réglé bien des problèmes. Nous ne serions peut-être pas là en train de parler. En ce moment je serais peut-être en train de gueuler sur tout le monde pour ma putain de nomination et Andreas serait en train de dire ses quatre vérités à un candidat à l’autre bout du nid. Sauf que nous avions l’amour deux fois, puis trois fois, sans aucuns regrets, mais avec visiblement beaucoup de conséquences. Des mauvaises dans le sens où cela faisait ressortir notre incapacité à faire parler nos putains de sentiments, là où d’autres – les personnes normales – se seraient déjà jeté dans les bras de l’autre qui vient de lui déclarer sa flamme. Nous, nous étions là à nous regarder. Je ne sais pas pourquoi j’ai pris son visage d’une main, sachant que cela me perturbait tout autant que lui et surtout, je voyais en face de moi son immense gêne qui me faisait en quelques sortes de la peine. Je crois que c’est la première fois que je me demandais pourquoi je n’étais pas une personne normale. Tout est plus facile pour eux non, de ce côté-là ? Alors sans réfléchir je lui demandais comment il me voyait. Je n’étais pas objective, mais je me considérais toujours comme cette salope qui écarte les jambes toujours aussi facilement. Sauf qu’il n’en était pas de même pour Andreas, comme ma vision de lui qui avait changé pour moi. Enfin c’était un vrai bordel dans ma tête et, quand je me rendis compte que cette question était peut être nulle en fait, c’était bien trop tard. Il me regardait droit dans les yeux, ne me laissant pas d’autre choix que de le regarder aussi, hypnotisé, alors que je serrais ma main qui avait touché son visage, avec mon autre main. « Irène... » J’acquiesçais doucement d’un mouvement de tête, frissonnant débilement à l’entendre prononcer mon prénom. Je restais suspendu à ses lèvres, attendant une suite dont j’avais une petite idée déjà et qui me faisait stresser à mort, avalant ma salive. L’espace d’un instant, je me demandais même, si je ne me faisais pas un film ou que ça n’était pas réel, tant ce moment était absolument absurde. Nous étions près l’un de l’autre, à parler sérieusement, ou en tout cas à essayer de l’être le plus possible et emprunter un ton solennel pour finalement tourner autour du pot et ne rien dire au final. C’était comme ça alors entre nous. Nous n’étions pas forcés de parler ainsi, comme le font les autres et nous coller, par définition, une étiquette. Normalement, avec notre telle proximité, nous étions censés nous embrasser là. « ... j'y arriverai pas. » Sur le coup, je ne réagissais pas. Puis finalement je lâchais un soupire de soulagement, avec un léger sourire en coin. Ca m’arrangeait bien de ne pas l’entendre me dire ce qu’il avait sur le cœur. Je n’étais pas préparé à ça et lui non plus. Il ne m’en avait pas dit plus, mais j’avais bien sentit que nous ne partagions pas les mêmes opinions sur notre « situation », non plus. Tant pis, je me lançais quand même : « C’est pas grave… Tant mieux ! » Lui répondais-je d’une voix plus assurée. « Ca ne nous ressemble pas ça ! Tu l’as dis toi-même on est ridicule-là. » Non pas que ce qu’il voulait me dire était ridicule puisqu’à tout les coups partagé. Mais ce moment devenait grotesque et tellement éloigné de nos personnalités. « J’ai pas envie de devenir comme tout ces gamins, à devoir parler ou clarifier les choses, ou à se forcer à dire des choses qui sont pour l’instant bien où elles sont. T’as l’air de te forcer et ça, ça craint. » S’il n’arrivait pas à parler, c’est que ce n’était pas le moment tout simplement. Ou j’aurai pu très bien moi, lui dire ce que je ressentais, mais je n’en étais pas capable non plus. Alors cette fois je pris consciemment sa tête entre mes mains pour planter toujours un peu plus mes yeux dans les siens. « J’aime la spontanéité et pas ce genre de discutions super gênantes… » Il fallait l’avouer, on était gêné tout les deux et ça nous foutais très mal. Alors, comme je parlais de spontanéité, j’approchais doucement mon visage du sien pour déposer du bout de mes lèvres un baiser sur les siennes.
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MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 - Page 2 EmptyMar 17 Juil 2012 - 14:08

Pourquoi est-ce qu'on ne pouvait pas juste coucher ensemble comme des sex friends sans avoir à répondre de nos actes par la suite ? Pourquoi est-ce qu'avec Irène tout était si différent ? Chaque seconde passée à ses côtés me poussait à me poser énormément de questions. Et bien souvent, je n'avais pas les réponses à celles-ci. Tant de choses avaient changées en l'espace de quelques semaines... Mon opinion sur Irène, mes sentiments pour elle... Car oui, il était maintenant évident que j'avais de véritables sentiments pour elle. Lesquels, je ne le savais pas encore, mais ils étaient bel et bien là. Et lorsque je voulus enfin lui dire les choses franchement, sans langue de bois et avec toute la sincérité dont je pouvais faire preuve... je n'en fis au final rien. Je partais du principe que je n'y arriverais pas, ce qui n'était vraiment pas mon genre d'ordinaire. « C’est pas grave… Tant mieux ! » Dire que je craignais qu'elle soit déçue. Au final c'était tout l'inverse. « Ca ne nous ressemble pas ça ! Tu l’as dis toi-même on est ridicule-là. » Certes nous l'étions. Et justement, cela signifiait-il que nous devions continuer de dissimuler nos véritables sentiments ? Étions-nous obligés de nous mentir, de faire comme si cette situation nous convenait alors qu'en réalité, il y avait autre chose ? On était pas seulement ridicules à mon sens, on était également très lâches. « J’ai pas envie de devenir comme tout ces gamins, à devoir parler ou clarifier les choses, ou à se forcer à dire des choses qui sont pour l’instant bien où elles sont. T’as l’air de te forcer et ça, ça craint. » Ouais, ça craignait. Cette situation craignait. Je craignais. J'avais d'un côté envie de lui dire clairement les choses, malgré le fait qu'elle préférait sans doute ne rien savoir, mais je n'en avais même pas le courage. Je restai muet, ne sachant quoi répondre à ça. Ce que je me trouvais con sur le moment. Ah vraiment, je méritais des baffes là. Et elle n'arrangeait rien en rétorquant de telles choses. « J’aime la spontanéité et pas ce genre de discutions super gênantes… » termina-t-elle, avant de ne déposer un doux baiser sur mes lèvres. Dans le genre spontané, j'étais pas mal aussi. Du coup, je profitai du fait qu'elle soit proche de moi pour la faire basculer sur le lit. Désormais au dessus d'elle, je ne fis plus rien pendant quelques secondes, me contentant ainsi de plonger mon regard dans le sien. Je n'avais aucune expression sur le visage, mais je ressentais tant de choses à cet instant précis. Je me saisi finalement de sa main, et plaçai celle-ci du côté gauche de ma poitrine, près de mon cœur. « Tu sens ? Il bat la chamade. » Un peu plus et il se décrochait de ma poitrine dites donc. Je me rapprochai d'elle, réduisant l'espace entre nos deux corps, avant de rétorquer d'une voix basse « Je crois qu'il bat pour toi. » Et dans quelques instants, je me mordrais sans doute les doigts de le lui avoir dit. Oui mais désormais je me sentais comme libéré et soulagé d'un poids qu'on venait de me retirer. Mais ce qui viendrait ensuite me laissait perplexe. D'ailleurs, qu'est ce que cela pouvait-il bien signifier que mon cœur puisse battre pour Irène ? Ah... mon dieu. Étais-je tout bonnement entrain de... oui, j'en avais bien peur.
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MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 - Page 2 EmptyMer 18 Juil 2012 - 21:04

La conversation déviait et nous nous retrouvions à parler sérieusement, ce qui m’était difficile. Je me doutais que, depuis une semaine, nous avions passé un cap à deux. Un cap qui, sans mentir, me rendait joyeuse, mais qui me faisait terriblement peur en même temps. Alors finalement Andreas ne pouvait rien dire et moi, la seule chose que je trouvais à dire, était que ce n’était justement pas grave et que nous étions ridicule. Non, dans tout ça, j’étais la seule ridicule. J’avais réussis à retourner la conversation pour faire avouer à Andreas, les choses que je ne voulais pas avouer moi-même. Je pensais en échapper et terminer cette conversation comme une fleur, tombant d’accord avec lui sur le fait que nous pouvions rester ainsi, sans dire quoique ce soit. Sauf que ce n’était en rien une attitude adulte et que je ne pouvais pas échapper à une telle conversation, surtout lorsqu’il était question de sentiments et que nous n’étions pas sûrs de rester ensemble une semaine de plus. J’avançais mon visage du sien pour lui déposer un baiser, pour lui donner du courage ou pour une raison qui m’échappait. Puis, la distance réduite entre nous, je le laissais m’allonger sur le lit, ne le quittant pas une seule seconde des yeux. Comme lui, je restais immobile sans émettre la moindre parole, laissant simplement mes yeux s’imprégner des siens, ne pouvant pas deviner la suite des choses. Comme jamais j’aurais deviné qu’il viendrait me prendre la main, qu’il guida, à ma grande surprise, vers son cœur. Je me demandais, évidement, où il voulait en venir, sans pour autant l’ouvrir comme habituellement. Je me laissais tout simplement guider car il semblait savoir ce qu’il était en train de faire. « Tu sens ? Il bat la chamade. » Je ne sais pas si c’était ce moment précis et la situation, ou le soudain stress qui me rendait totalement muette, mais je me contentais de lever et baisser le menton pour lui répondre. Effectivement, j’avais cette impression de sentir non seulement son cœur battre, mais de le sentir un peu trop sous sa peau. Soudainement, je pris conscience que j’étais dans le même cas. Mon cœur battait à ne plus savoir se calmer, mais j’essayais de ne pas y prêter attention. Alors toujours muette, je le regardais s’approcher de moi, avalant même un peu ma salive. Ouai, j’étais exactement dans un état de crainte, peut-être incompréhensible pour les autres, mais la situation m’échappait totalement. D’où mes sourcils se fronçant légèrement en le voyant presque tout contre moi. « Je crois qu'il bat pour toi. » Une drôle de sensation coula au niveau de mon œsophage, me paralysant presque de la tête aux pieds. Mes yeux durent s’arrondir légèrement et mes sourcils se défroncer. Un instant, je baissais mes yeux sur ma main qui, sans m’en rendre compte, se trouvait toujours sa poitrine. J’étais plus que paumé et ça devait se lire sur mon visage aussi clairement que de l’eau de roche. Il était en train de… de me déclarer en quelques sortes sa flamme. Ce que je redoutais, sauf qu’en étant sur moi, il réduisait mes possibilités de fuite à zéro. Pourtant cela aurait ma réaction normale, de prendre la fuite. C’est là, que je me rendais compte que je n’étais qu’une lâche, la seule dans tout ça, c’est bien moi. Depuis tout à l’heure, je repoussais l’échéance pour ne pas avoir à faire face à des sentiments qui me font flipper à mort et pire, auxquels je devais, à présent, répondre. Maintenant j’étais mise au pied du mur et je me trouvais dans l’incapacité de lui répondre quoi que ce soit. Peut-être que si tout ça n’était pas partagé ou si j’avais trouvé une sorte d’échappatoire, je me serais mis à rire, me foutant une énième fois de sa gueule, pour ne pas changer, sauf que cette réaction n’était pas conseillé. Je m’interdisais de prendre ça à la légère et, de toute manière, c’était bien trop tard pour le faire. Il me suffisait maintenant de prendre mon courage à deux mains et de lui faire l’aveu, à mon tour. Alors après quelques longues minutes sans aucune réaction, c’est la gorge nouée que je me permis d’esquisser un léger sourire. Je fis glisser ma main de son cœur vers son visage, le caressant légèrement du bout des doigts. C’était difficile de trouver les mots pour lui répondre et même si ma réponse allait dans le même sens de ce qu’il venait de me dire. Je pris une inspiration. « Et je crois que je… je crois qu’il en est de même pour le mien… » Je me sentais comme défaillir. Heureusement que je me trouvais déjà allongée sur le lit. J’avais seulement l’impression d’avoir l’air d’une gamine, honteuse d’éprouver de telle chose pour la première fois. Le pire est que c’était bien la première fois de ma vie, que je le ressentais. Ou honteuse de lui répondre une telle chose en retour. Alors je le regardais, perdue, arquant un sourcil, gênée. Presqu’ébahit d’accepter de ces sentiments que je fuis depuis la nuit des temps.
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MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 - Page 2 EmptyJeu 19 Juil 2012 - 0:10

Notre relation venait de prendre un tournant radical, et j'en étais le principal instigateur. C'est moi qui étais venu la voir, qui lui avais clairement signifié ne pas vouloir la perdre dimanche. C'est également moi qui avais malencontreusement jeté le sujet des sentiments sur la table, et qui se trouvais présentement incapable de lui dire clairement les choses. C'était plus fort que moi, il y avait comme un blocage à ce niveau. Pourtant ça ne semblait pas décevoir Irène ; au contraire cette dernière ne se disait pas à prête à parler de tout ça, ni à entendre tout ça. Pourtant elle allait devoir l'entendre, car je comptais bien cracher le morceau tôt ou tard, dès que mon cœur arrêterait de battre à plus de cent pulsations minute - la moyenne était d'environ soixante à soixante dix pour un homme. Je vins bientôt placer sa main près de ce dernier, lui faisant ainsi comprendre que celui-ci battait pour elle. Ses doigts roulèrent alors le long de mon visage, tandis qu'elle fit quasiment le même aveu à son tour, après avoir laissé s'installer un long silence. « Et je crois que je… je crois qu’il en est de même pour le mien… » Je posai l'instant d'après ma main sur sa poitrine, au niveau de son cœur, sans qu'elle n'eut réellement à me le demander ou à m'y convier. Je savais ce que j'avais à faire, je le fis et puis c'est tout. Et bientôt, je sentis son cœur battre à une vitesse folle sous ma main. Je n'étais pas le seul alors, hein, et elle avait raison ; il en était de même pour elle. Je rapprochai bientôt mon visage du sien, hésitant comme je n'avais vraiment pas l'habitude de l'être. C'était quand même dingue de voir que, pour une fois, je ne savais pas où poser mes mains, je ne savais pas quoi dire, quoi faire, à quoi penser. Puis je rétorquai finalement, d'une voix basse mais parfaitement audible malgré tout « J'aimerais trouver les mots pour te dire tout ce que je ressens... mais c'est tellement nouveau pour moi, j'suis complètement déboussolé là. » C'était le cas de le dire. Je ne m'étais jamais aussi perdu et embarrassé en même temps - ou peut-être que si, mais cela remontait à... très, très longtemps. Probablement même à l'une de mes vies antérieures. Bref. Il y avait encore tout ce que j'avais sur le cœur et qui ne demandait qu'à sortir, mais que j'étais encore dans l'incapacité d'exprimer ce soir. Je déposai bientôt un tendre baiser sur ses lèvres, avant de ne le regarder à nouveau tout en laissant l'une de mes mains s'aventurer dans sa chevelure. À vrai dire j'avais plutôt envie de me noyer dans ses yeux, là tout de suite. Et pour la première fois depuis ma rencontre avec Irène, il y a de ça plusieurs semaines, je ne ressentais pas l'envie d'entreprendre de nouveaux ébats torrides. Pour le moment, j'avais juste envie d'être à ses côtés, simplement avec elle, et de la regarder encore et encore. Jamais aucune femme ne m'avait fait cet effet-là, jamais je n'avais ressenti pareilles choses pour quiconque. Jamais je n'aurais cru qu'après tout ce que nous avions traversé elle et moi, nous en arriverions à nous avouer mutuellement nos sentiments avec maladresse et retenue.
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MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 - Page 2 EmptyJeu 19 Juil 2012 - 14:37

Je crois que pour la première fois depuis mon entrée dans le jeu, je n’avais aucune répartie. Habituellement j’ai toujours quelque chose en stock à balancer à mon interlocuteur, mais pas cette fois. Non, face à cet Andreas m’avouant que son cœur battait pour moi, je ne savais pas quoi répondre d’autre que la même chose, mais avec d’autres mots. J’étais incapable de lui dire quelque chose d’autre et pourtant, il pourrait y avoir tant à dire. Mais en même temps, je ne mentais absolument pas en lui répétant la même chose : mon cœur battait tellement trop fort aussi pour un être humain normal, qu’il était évident que ses sentiments étaient totalement partagés. Alors, Andreas posa à son tour sa main au niveau de mon cœur, comme pour vérifier si je disais vrai. Un sourire se dessina sur mes lèvres, satisfaite de lui montrer que c’était la vérité, tout en ayant justement peur de cette vérité. Je ne pouvais pas me cacher sous différentes excuses, mon cœur parlait pour moi. J’ai d’ailleurs l’impression que c’était le plus beau dans tout ça : de sentir nos deux cœurs parler pour nous… Raaah c’est que je devenais romantique en plus maintenant. Je fermais un instant les yeux, pour les ouvrir à nouveau et voir le visage d’Andreas tout près du mien, laissant toujours ma main sur celui-ci. « J'aimerais trouver les mots pour te dire tout ce que je ressens... mais c'est tellement nouveau pour moi, j'suis complètement déboussolé là. » Je restais un instant sans expression, avant de laisser échapper un léger rire d’entre mes lèvres, accompagné d’un sourire plus que gêné. Nous étions deux comme ça. Deux à comprendre maintenant ce que l’autre pouvait ressentir sans pourtant se l’avouer avec des mots et si j’avais pu lui faire comprendre précédemment que ça me suffisait, il n’en était pas de même pour lui. Il avait sûrement raison. C’étaut sûrement mieux de mettre des mots sur ce que nous ressentions l’un pour l’autre et pour définir ce que nous étions à présent. Mes doigts caressaient tendre sa joue. « Je suis prête à parier que je suis plus paumée que toi… » Lui déclarais-je, tout bas, à mon tour, avec un nouveau sourire. J’ai vingt-huit ans, bientôt vingt-neuf et c’est bien la première fois que je ressentais ce genre de chose. J’avais l’impression de rattraper ce que je n’avais jamais connu à l’époque du lycée, les premières émotions, les premiers émois et les premières déclarations amoureuses. Toutes ces pensées se mélangeaient dans mon esprit, avant que celle-ci ne soit altérée lorsqu’il vint m’embrasser tendrement, laissant mes lèvres, emprunts d’un goût plus particulier. C’est vrai. Son baiser n’avait pas le même goût. Ce n’était plus un baiser de ‘j’ai envie de baiser’. Je sentais ensuite sa main glisser dans mes cheveux. Autant je n’avais pas l’habitude d’être calme ainsi, autant ce moment me paraissait parfait. Surréaliste même. Avec une seule et unique envie, non enfin deux : de ne pas être déranger et surtout de rester allongée sur ce lit en sa compagnie, simplement passer du temps ainsi. Sérieusement, si quelqu’un venait à nous déranger et même sans le faire exprès, cela allait sérieusement chauffer. Plus que ça, je risquais de m’énerver comme personne ne l’avait encore vu jusqu’ici, pas même Andreas. Ma main glissa dans son cou, sans arrêter de le caresser tout simplement, sans aucunes arrières pensés sauf celle de lui faire passer par geste ce que je n’arrivais pas à dire. « Je n’ai pas encore appris à lire les pensés des gens, mais j’ai bien l’impression que ce que tu ressens… c’est ce que je ressens aussi… » Autant commencer simplement, parce que j’étais bien incapable, tout comme lui, de mettre des mots sur mes sentiments et d’exprimer facilement ce qui se passait à l’intérieur de mon corps. Je n’ai jamais eu à dire ces choses là auparavant et c’était bien plus facile ainsi. « Ca ne veut juste pas sortir, mais l’important, c’est que nous ressentons les mêmes choses… » Ma gorge se noua légèrement, sentant qu’il faudrait bien que ça sorte un jour où l’autre et si possible, profiter de ce cadre parfait pour le lui dire maintenant. Je fermais un peu les yeux, prête à prendre une voix encore plus douce et plus basse… mais je ne voyais aucune manière de lui dire ce qu’il me faisait ressentir. Par un seul baiser je pouvais le lui exprimer et c’est pour ça que je collais de nouveau mes lèvres contre les siennes, pour un baiser toujours aussi doux, toujours aussi tendre, mais un peu plus long que les deux autres, pour finir par décoller mes lèvres des siennes, tout en laissant mon front contre le sien.
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MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 - Page 2 EmptyJeu 19 Juil 2012 - 21:27

Mon coeur battait pour elle, le sien battait pour moi. Cela signifiait bien quelque chose, c'est certain, seulement il nous était pour le moment difficile voir impossible de nous avouer ce que nous ressentions réellement l'un pour l'autre. Pourtant je savais ce qu'il en était au plus profond de moi - j'avais juste du mal à laisser parler ce cœur dont je n'avais appris que très récemment l'existence. Je lui signifiai alors que j'aurais aimé lui dire tout ça avec des mots, pouvoir en parler sans gêne ni maladresse. Elle savait que je n'avais jamais connu ça avant, et il en était de même pour elle. « Je suis prête à parier que je suis plus paumée que toi… » fit-elle alors. Difficile à dire. Si elle était présentement dans le même état que moi voir même pire, alors c'est qu'elle était vraiment très, très chamboulée par tout ça. Car je l'étais moi. C'est bien simple je ne savais plus où donner de la tête, comment lui faire comprendre clairement les choses sans être capable de les lui dire de façon on ne peut plus explicite. Tout ceci était nouveau, et m'était tombé dessus sans que j'eus eu le temps de m'y préparer ou ne serait-ce que m'y attendre. « Je n’ai pas encore appris à lire les pensés des gens, mais j’ai bien l’impression que ce que tu ressens… c’est ce que je ressens aussi… » Faut croire que certaines choses peuvent nous tomber dessus comme ça, de façon inattendue et fortuite. Seulement je peinais à l'accepter. Pourquoi ressentir tout ça maintenant, et pour Irène ? Pourquoi était-elle la toute première femme à qui j'avouais mes sentiments - des sentiments jusque là jamais ressentis pour personne ? Non vraiment, c'était à n'y rien comprendre mais malgré tout je me réjouissais du fait que ce soit réciproque. Imaginez un peu l'horreur, elle aurait pu se foutre de ma gueule et m'offrir le plus beau râteau de ma vie, plus retentissant encore que les deux-trois subis ici. « Ca ne veut juste pas sortir, mais l’important, c’est que nous ressentons les mêmes choses… » J'étais entièrement d'accord, et acquiesçais d'ailleurs ses propos d'un signe de la tête. Elle captura à nouveau mes lèvres, et m'offrit le baiser le plus doux et sans doute le plus agréable de toute ma vie. Un baiser qui me sembla... amoureux. J'essayais de me vider un instant l'esprit, espérant trouver la force de prendre la parole à mon tour. Vraiment je voulais tout lui avouer, pour de bon. Mais je n'étais peut-être pas prêt, ou peut-être mon vécu ne me le permettait pas encore, compte tenu de la vie que j'avais menée jusqu'ici mais aussi des répercutions qu'avait eu mon enfance sur celle-ci. « Je pense que si j'avais reçu un minimum... d'amour dans mon enfance, j'aurais été capable aujourd'hui de mettre des mots sur tout ça. » J'avais entendu parler de ça dans un des livres présents dans la bibliothèque. Parait-il qu'un enfant s'était senti rejeté par ses propres parents aura plus de mal par la suite à s'ouvrir aux autres, et à exprimer des choses que ses parents n'auront pas su exprimer à son égard. Je laissai finalement tomber ma tête contre sa poitrine, de côté, avant de poursuivre. « Mais ne les ayant jamais entendus, il m'est extrêmement difficile de les sortir comme ça, de façon spontanée bien que je sois certain des sentiments que j'éprouve, et malgré le fait que ça me déboussole complètement et remette en cause tout ce que j'ai été amené à vivre auparavant, et surtout la façon dont je l'ai vécu. » Je ne me cherchais pas d'excuse pouvant justifier le fait qu'aujourd'hui je ne parvienne pas à extérioriser réellement mes sentiments. Je relevai finalement la tête, pour plonger une nouvelle fois mon regard dans le sien, avec intensité. J’espérais pouvoir lui manifester mes sentiments à travers celui-ci, mais un regard ne pouvait à mon sens pas remplacer les mots. « On est en train de rêver ? Je veux dire... c'est vraiment nous qui sommes allongés sur ce lit et qui tentons de nous avouer l'inavouable ? » Je ne pus par la suite pas retenir un petit rictus. Franchement si on m'avait dit que je connaitrais ce que j'avais jusque là toujours rejeté, à savoir de vrais et sincères sentiments pour quelqu'un d'autre que moi, je ne l'aurais juste jamais cru.
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MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 - Page 2 EmptyVen 20 Juil 2012 - 2:19

J’essayais de relativiser en lui disant que le principal était de savoir que nous ressentions les mêmes choses, même sans nous les avoir dits mutuellement. Pour moi, il suffisait aussi d’admirer les regards qu’il avait à mon égard, nos baisers plus tendres que ceux que nous avions échangé jusque là et tout ce moment aérien et tellement loin de nos personnalités très rapprochées pourtant. « Je pense que si j'avais reçu un minimum... d'amour dans mon enfance, j'aurais été capable aujourd'hui de mettre des mots sur tout ça. » Je baissais un peu les yeux, me remémorant à quel point nous étions semblable nous deux. Ca venait de là alors mon problème, mon incapacité à exprimer ce que je cache au plus profond de moi, comme mes sentiments pour lui. Mes parents ne m’ont jamais apporté l’amour qu’un autre enfant à reçu… mis à part Andreas. C’est vrai qu’en y réfléchissant bien, si les deux croyants m’avaient, ne serait-ce qu’une seule fois, montré une seule marque d’affection à mon égard, peut-être que les mots sortiraient plus facilement d’entre mes lèvres. Aussi facilement que mes critiques ou mes moqueries. Il se posa tout contre ma poitrine. Je ne pu m’empêcher de passer ma main dans ses cheveux, doucement et allant même jusqu’à fermer les yeux, en le sentant très près de mon cœur. « Mais ne les ayant jamais entendus, il m'est extrêmement difficile de les sortir comme ça, de façon spontanée bien que je sois certain des sentiments que j'éprouve, et malgré le fait que ça me déboussole complètement et remette en cause tout ce que j'ai été amené à vivre auparavant, et surtout la façon dont je l'ai vécu. » Je ne savais pas quoi répondre à ça. Je ne voulais pas me lancer à lui donner raison, même s’il avait totalement raison, ou à lui confirmer qu’il en était de même pour moi. Il s’en doutait bien. Je bougeais légèrement ma tête de haut en bas, pour finalement laisser simplement mes yeux se perdre dans les siens une nouvelle fois et pendant quelques secondes. « On est en train de rêver ? Je veux dire... c'est vraiment nous qui sommes allongés sur ce lit et qui tentons de nous avouer l'inavouable ? » Je lui adressais un large sourire, réellement amusé devant, à nous, notre scène légèrement pathétique. Enfin, s’il fallait deviner le moment où j’irais ou lui il irait me dire qu’il m’aime, je n’aurai jamais imaginé une telle scène. J’aurai plutôt vue une explosion de franchise, avec notre suffisante très connue et notre modestie légendaire. Au lieu de ça, c’est à peine si Andreas y croyait vraiment. « Aussi étonnant que cela puisse paraitre, oui c’est bien nous… » Lui répondais-je avec un sourire amusé, de nouveau. On ne rêvait effectivement pas. Nous étions dans la réalité. Dire que les discutions comme ça, ou les moments de tendresse et tout la suite, ça me donnait généralement envie de vomir, de grimacer, de m’en aller. Pas cette fois, non au contraire, je me sentais tellement bien en sa compagnie, tout contre mon corps, sans pourtant s’envoyer en l’air. « En tout cas, j’ai bien l’impression que je ne rêve pas… que tu es bien sur moi et que j’ai terriblement envie de te dire que tu… compte beaucoup… pour moi… » Je fis une pause en plein milieu de ma phrase, me rendant compte de ce que j’étais en train de lui dire. La portée de ces mots et le fait qu’ils étaient sortit aussi facilement finalement. Un tout petit rien peut-être pour certains, qui me fit bondir mon cœur. Finalement en aussi peu de temps qu’une semaine, ou peut-être même légèrement plus, il était passé du stade de personne que j’avais envie de gifler pour ne plus jamais le revoir, au stade de la seule personne dont je ne pouvais pas me passer, tant j’avais cette impression que son absence me serait insupportable. C’était horrible dans un sens. J’avais l’impression de tomber peu à peu dans une dépendance et bientôt, aucune cure de désintox’ pourra me le faire oublier.
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MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 - Page 2 EmptyVen 20 Juil 2012 - 3:28

Le fait que j'eus manqué d'amour dans mon enfance et que mes parents ne m'aient jamais témoigné aucun attachement faisait qu'aujourd'hui je peinais à extérioriser mes sentiments comme il était facile de le faire pour bon nombre d'individus. Donner à quelqu'un ce que je n'avais jusque là jamais reçu étant petit était loin d'être évident. Je voulais passer outre ce blocage, et exprimer tout ça une bonne fois pour toute. Mais avant cela je ne pus m'empêcher de faire remarquer à Irène que j'avais l'impression d'être dans un rêve, tant cette situation était surprenante et semblait ne pas être faite pour nous initialement. « Aussi étonnant que cela puisse paraitre, oui c’est bien nous… » Alors je ne rêvais pas ? C'était juste dingue. Il avait fallu que je rencontre mon alter-égo, une demoiselle m'étant semblable en tous points, pour qu'enfin je sois amené à changer et elle aussi. « En tout cas, j’ai bien l’impression que je ne rêve pas… que tu es bien sur moi et que j’ai terriblement envie de te dire que tu… compte beaucoup… pour moi… » Je... comptais beaucoup pour elle ? C'était un début, j'en saluais l'effort. Mais je voulais aller plus loin encore. Je baissai un instant les yeux, comme prêt à prendre la parole à mon tour, pour finalement rétorquer « Comme l'a si bien dit Christian Bobin... "Je t'aime - cette parole est la plus mystérieuse qui soit, la seule digne d'être commentée pendant des siècles." ». L'art et la manière de sortir des citations comme on lirait la liste des courses. Désolé d'étaler ma culture, hein. Et là, sans réellement en prendre conscience, je venais de les lui dire, les deux fameux mots que nous peinions tant à prononcer l'un et l'autre depuis quelques minutes. Merci Christian hein, sans lui je me serais trouvé dans une impasse. Maintenant elle le savait. Elle savait ce que je ressentais réellement pour elle. J'avais mis des mots sur mes sentiments, deux mots qui n'avaient rien d'anodin et qui voulaient tout dire. Je l'aimais. Oui, j'étais en train de tomber amoureux d'elle. J'en fus alors tout retourné, car jusque là je n'étais pas certain de l'avoir réellement réalisé. Mais si, l'amour était bel et bien là. Et j'étais maintenant un homme amoureux, comme je ne l'avais jamais été. Néanmoins je n'était pas certain de trouver le courage de le lui dire plus explicitement encore, sans citation célèbre ni fioriture autour. La question que je me posais, maintenant, c'était est-ce que j'étais déjà en train de tomber amoureux d'elle lorsque j'avais appris son secret et tout ce qui allait avec ? Bah, c'était un peu tard pour penser à tout ça de toute manière. Et puis ça n'était jamais qu'une énième chose qui me tracassait sur le moment, et il y a en avait tellement... Je fermai les yeux un instant pour ne plus penser à rien, ou juste à Irène. Je les rouvris, la regardai quelques secondes puis capturai ses lèvres avec passion et ardeur. Ce baiser n'avait absolument rien à voir avec les nombreux que nous avions échangés, a cours de l'aventure - celui-ci était différent, et témoignait de tout ce que j'avais sur le cœur, sur l'instant. Mes lèvres détachées des siennes, je passai une main sur son visage pour caresser ce dernier. La journée prenait vraiment fin en beauté.
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MessageSujet: Re: These are my confessions ► 17/07 - 18:36   These are my confessions ► 17/07 - 18:36 - Page 2 EmptyVen 20 Juil 2012 - 15:30

Non nous n’étions pas dans un rêve, mais bien dans la réalité. Si ça n’avait pas été le cas, je pense que les mots auraient plus de facilité à sortir que jusqu’à présent. Pour ma part je venais de lui dire sans réellement réfléchir qu’il comptait beaucoup et c’était là la vérité. J’avais même la nette impression qu’il comptait pour moi depuis un moment déjà. Si seules ses paroles m’avaient blessé lorsque j’eus à leur apprendre la vérité, c’est qu’il devait déjà compter pour moi sans que je ne m’en rende compte. Habituellement les réflexions et autres critiques me passent au dessus de la tête, mais pas dans son cas. Mais à ce moment là, je n’assumais pas ce que mon cœur pouvait ressentir pour lui. À présent j’en étais presque sûre et surtout, je n’en avais pas honte. « Comme l'a si bien dit Christian Bobin... "Je t'aime - cette parole est la plus mystérieuse qui soit, la seule digne d'être commentée pendant des siècles." » Je restaus immobile, n’entendant pas la fin de sa citation. Seul compter le début. Alors maintenant c’était assuré. Il venait de… me dire qu’il m’aimait. L’idée que tout aurait été plus simple si nous n’avions couché ensemble qu’une seule fois me revint, mais cette idée me revenait aussi parce que je me disais que, si je n’avais couché qu’une seule fois avec lui, jamais je n’aurai connu ça. L’amour, parce que maintenant je pouvais bien en parler. L’Irène des premiers jours ce serait foutu de sa gueule en lui disant que ce sentiment n’était pas fait pour elle. Mais sur l’instant, je me rappelais que Tweedy était persuadée qu’une personne était faite pour moi… et celle-ci m’apparaissait en la personne d’Andreas tout simplement. Il devait être fait pour moi comme j’étais peut-être faite pour lui, en tout cas, il avait réussi à faire chavirer mon cœur comme aucun autre. Alors sur le coup, j’eus un peu de mal à le croire même si j’avais compris depuis longtemps qu’il s’agissait de ça… et puis finalement je me mis à sourire. Un sourire qui persistait, même en arrière plan lorsqu’il vint de nouveau sceller nos lèvres. Je fermais les yeux quelques secondes quand il passa sa main contre mon visage, mon corps frissonnant. À ce moment là, je ne pensais plus à rien et pas même à toutes ses questions qui trottaient dans ma tête depuis quinze bonnes minutes. Je sais que tout me reviendrait en pleine figure plus tard, mais on s’en foutait. Ce n’était pas le moment. J’ouvris de nouveau les yeux. Je me mordis la lèvre supérieure. « Moi aussi… Mon Dieu j’ai horreur de ce mot, mais… je… je t’aime. » C’est tout, je ne voulais plus me montrer lâche à cacher la vérité qu’il connaissait déjà depuis quelques minutes. Tant pis si je pouvais finalement paraître romantique, touchant ou tout simplement doté d’un cœur. Tant pis si les caméras étaient braqués sur nous pour ce moment dont j’aurai voulu qu’il soit intime. Il fallait que ça sorte et c’est sortit. Maintenant ma seule envie était de rester allongée dans ce lit à ses côtés, sans plus forcément parler, mais simplement de le sentir contre moi. Le problème, c’est que je n’étais juste simplement pas habituée à être du genre démonstrative. À faire des câlins. À faire des mamours. J’allais devoir simplement m’améliorer sur ça et dès ce soir, pour justement rester rien qu’à ses côtés, dans ses bras.

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